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| Rencontre fortuite (PV Gabriel) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Rencontre fortuite (PV Gabriel) Mar 30 Aoû - 17:27 | |
| Complètement beurrée, elle avait fini par s'endormi la veille. Elle n'avait pas vraiment chassé la nuit dernière... Elle s'était fait quelques clients puis elle était allé au bar pour picoler. Elle avait d'ailleurs fini par picoler fortement avec un homme qu'elle avait rencontré là bas et évidemment, pour couronner la soirée, elle avait été chez lui pour fêter cet arrosage abusif. Evidemment, il avait bien profité d'elle et au fond, elle avait bien profité de lui. Mais ce n'était pas son truc de rester dormir avec un homme, elle ne l'avait plus vraiment fait depuis qu'elle avait tué l'homme de sa vie. Sauf si un client le désirait vraiment mais ce n'était pas de bon coeur qu'elle le faisait. Ici, elle s'était forcée à retourner chez elle où elle avait dormi pas mal d'heures et pour finir par se réveiller en plein milieu de l'après midi. Gueule de bois au réveil ? Oui c'était totalement le cas. Il lui avait fallu deux bonnes heures pour décider de s'activer et de se rendre à la maison close. Elle n'avait pas vraiment oublié sa mission qui était de tuer tous les vampires qu'elle pouvait croiser. Son désir de vengeance était bien trop fort pour qu'elle imagine oublier cela. Mais disons qu'après deux nuits merdiques, et qu'un seul vampire grièvement blessé, même pas tué, elle avait eu besoin de décompresser. Et elle devait reconnaître que l'alcool était devenu son meilleur ami. Ce n'était pas le meilleur que l'on pouvait trouver pourtant mais elle lui convenait très bien. Au fond qu'est ce que cela pouvait faire si elle était alcoolique ? Rien. Personne ne s'en souciait et surtout pas elle. Tant qu'elle savait faire son boulot- et tuer c'était toujours possible..tout comme s'occuper de ses clients- elle ne demandait rien de plus. Elle n'était encore en vie que pour ça d'ailleurs et la marque qui ornait son dos de toute part était un rappel qu'elle n'oublierait pas. En attendant, c'était bien beau de boire pour dormir et oublier, ce qu'elle avait fait sans se priver, mais maintenant il fallait un peu décuver. Elle tenait très bien l'alcool il fallait l'avouer...surtout que ça faisait un moment qu'elle buvait maintenant, mais le réveil était quand même toujours plus lent que la moyenne vu justement tout ce qu'elle buvait. Et puis elle n'avait pas à se presser alors elle ne voyait pas pourquoi elle le ferait. Donc après deux heures pour seulement décider à s'activer, elle quitta sa demeure en fin d'après midi seulement, voire quasiment début de soirée, pour rejoindre la maison close où l'attendait sûrement un ou deux clients.
Ce ne fut cependant pas des clients qui l’attendirent mais la patronne qui s'occupait quand même pas mal d'elle malgré tout et qui en voyant sa tête décida qu'il était temps de s'en occuper aujourd'hui. Cette femme savait très bien qu'elle buvait mais par contre, et elle n'avait pas tort, elle savait que les repas ce n'était pas le fort de Limasys, donc elle décida de l'obliger à s'alimenter avant de commencer quoi que ce soit. Elle obéit. C'était bien la seule à qui elle obéissait sans trop broncher en réalité.... Mais bon c'est vrai qu'en y pensant elle avait un petit creux. Après ça, le reste de la soirée se déroula comme d'habitude: elle s'occupa de plusieurs clients avant de quitter la maison close pour aller errer en ville. Au final, rester enfermer dans la maison close n'était plus trop son truc... Elle préférait de loin changer d'endroits, prendre l'air un moment, et puis se renfermer un temps avant de recommencer. Il faut dire qu'elle avait développé une claustrophobie petite qui l'empêchait parfois de rester trop longtemps au même endroit. Cela ne l'empêchait pas de le faire non plus car c'était surtout les endroits clos et dont la lumière se faisait rare qui pouvaient entraîner une angoisse incontrôlable. Mais changer... Elle aimait assez. Donc souvent elle se baladait en rue, faisait la tournée des bars. Il faut dire que c'était aussi le seul moyen de pouvoir rencontrer des vampires et de les tuer. En restant au même endroit tout le temps, elle avait peu de chance de pouvoir en croiser...ou alors fallait-il qu'ils choisissent spécifiquement le bar où elle était. Mais ça relevait du coup de chance. Donc elle errait de lieux en lieux, de chambres en chambres parfois ou de ruelles en ruelles selon certains clients avides de quelque chose de rapides ou qui voulaient plutôt prendre leur temps. Mais parfois, elle ne réservait cela qu'à la maison close pour se réserver entièrement ensuite à la chasse aux vampires. Ce soir elle ne savait pas trop... Elle s'était bien défoulée la veille, peut-être serait-elle plus sérieuse ce soir. Enfin peut-être ... parce qu'elle n'avait pas vraiment de ligne de conduite précise. Si jamais un mec ou une fille lui tapait dans l'oeil, bah elle ferait autre chose que de la chasse aux vampires uniquement. C'était comme ça... Par contre si vampire il y avait, elle promettait qu'elle le traquerait autant que cela était possible. Ca ça ne changerait jamais.
Elle en était à son troisième bar quand elle le quitta pour s'aventurer dans une ruelle non loin de celui-ci. elle avait toujours son sabre accroché dans son dos, au niveau de ses hanches un peu près, vêtue d'un corset et d'une jupe asymétrique dont on voyait en partie ses jambes, le tout fait main comme à son habitude, et elle avait déjà repéré un groupe des mecs qui la regardaient avidement pendant qu'elle buvait au bar. Elle n'était pas contre le sexe mais par contre un groupe de mecs qui avaient envie de jouer avec elle, ce n'était jamais bon signe. Donc elle avait quitté le bar tout en se disant qu'il y avait des chances qu'elle ne soit pas la seule. Ses longs cheveux noirs lâchés se mouvaient lentement dans son dos au gré du vent nocturne et après quelques instants à marcher, ses pas ne furent plus les seuls qu'elle pouvait entendre. Elle avait donc vu juste. Elle soupira un peu et continua à avancer. Elle préférait tuer des vampires et non des humains.... Mais bon s'il le fallait elle le ferait. Elle continua d'avancer en se disant que quitte à commettre des meurtres, autant que ça soit fait dans un endroit tranquille et plus reculé. Elle emprunta donc une autre ruelle un peu plus sombre en ralentissant le pas de manière consciente et voulue. Elle s'attendait à ce qu'un du groupe l'attrape pour lui signaler qu'elle était dans la merde. Ils procédaient toujours comme ça il n'y avait pas de raison que ça change. Elle avait doucement glissé sa main sous ses cheveux pour venir saisir le manche de son sabre que ceux-ci cachaient légèrement. Ils n'avaient plus qu'à approcher assez pour qu'elle puisse s'en débarrasser... A supposé bien sûr que tout se passe comme ça. Mais comme la vie lui avait déjà montré, les aléas de la vie faisaient que l'on tombait parfois sur des gens auxquels on ne s'attendait pas vraiment. Et ce soir allait encore le prouver. |
| | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite (PV Gabriel) Mer 31 Aoû - 21:14 | |
| Ce jour-ci avait été très agréable pour Gabriel. Ayant passé la matinée toute entière, depuis l'aube jusqu'en début d'après-midi à la plage, le jeune homme avait fait une rencontre. D'une demoiselle certes bien mystérieuse, et ce à beaucoup de points, mais elle lui avait été très sympathique, tellement qu'il lui avait offert la toile qu'il avait peint en début de journée. Se promettant de se revoir un de ces jours, les deux jeunes gens s'étaient quittés l'un et l'autre, partant chacun de leur côté. Gabriel avait du faire un certain nombre de kilomètres à pieds, avec son chevalet et le reste de son attirail de peintre sur le dos et dans les mains, autant dire qu'il arriva à sa demeure totalement épuisé! La prochaine fois, il prendrait un coche, la plage était un peu loin à son goût pour y aller à pieds en portant son matériel si précieux à ses yeux. L'après-midi avait été plutôt calme, le marquis de Fiennes ayant prit un bain pour retirer le sel et le sable qu'il avait accumulé sur lui à la plage. En son manoir, il n'y avait qu'un majordome, un cuisinier et une servante, qui l'avaient suivi depuis son marquisat, mais cela lui était largement suffisant. Il n'avait pas des goûts de luxe par rapport à ce qu'un aristocrate pouvait bien réclamer, aussi, le simple fait d'être dans un endroit propre, chaleureux et confortable lui suffisait. Et puis, son oncle Alphard s'était largement bien assez occupé du mobilier et de la décoration de son vivant pour que ses successeurs se sentent à l'aise ici. Puis, une fois cela fait, le jeune homme était partit dans le jardin s'étalant derrière l'imposante bâtisse, allant admirer les fleurs qui avaient poussé ici, dont de magnifiques roses d'une teinte justement rosée, mais comme on n'en voit pas tous les jours, d'une couleur très délicate. Finalement, alors qu'il continuait de contempler l'œuvre de la nature, et aussi de la main de l'Homme car c'était décidément très bien entretenu, son majordome vint le trouver, une lettre posée sur un plateau d'argent:
- Un courrier pour vous, Monsieur.
Le marquis permettait à ses domestiques de ne pas l'appeler d'un ton plus pompeux que «Monsieur», trouvant cela largement suffisant; cela mettait la distance du rang entre eux et de leurs tâches respectives, sans non plus monter à des niveaux de valorisation pour l'un, et de dégradation pour les autres, comme lorsqu'on utilisait des titres comme «Monsieur le Marquis», «Monseigneur» ou autres absurdités de ce genre. Car oui, Gabriel trouvait cela absurde, il était un peu en avance pour son époque niveau pensée, même s'il ne regrettait pas d'être né dans la famille où il était, se doutant que sinon, jamais il n'aurait connu certains délices comme le chocolat, ou qu'il n'aurait jamais pu s'adonner à sa passion, la peinture, mais qu'il aurait été contraint à travailler jour après jour pour gagner son pain. Oui, notre jeune aristocrate savait la chance qu'il avait, il s'en rendait bien compte, contrairement à certains qui trouvaient simplement que ça leur était dû. Il prit alors l'enveloppe, et retourna à l'intérieur. Là, avec un couteau en argent, il déchira précautionneusement le contour du papier, pour se saisir de celui qui se trouvait à l'intérieur. Rien qu'à l'écriture utilisée, il sut que celui qui avait écrit n'était nul autre que son grand frère, Samuel. Enthousiaste, il commença à lire les lignes écrites de la main de son aîné:
«Mon cher Gabriel,
Je suis enchanté de pouvoir vous retrouver à Paris. Cependant, je dois rester encore quelques temps en la demeure de nos parents, Père veut m'apprendre quelques autres choses sur la manière de gérer le domaine. Et, le temps que je fasse mes affaires et que je vienne jusqu'à Paris, je pense ne pas pouvoir arriver avant trois semaines à partir de la date de votre propre arrivée en notre capitale.
Sur ce, mon frère, je vous souhaite un bon séjour, et vous prie d'avoir la diligence de m'attendre.
Votre dévoué Samuel.»
Bien sûr, Gabriel ne tarda pas de répondre au marquis de Valençay, prenant sans tarder du papier et une plume. Il rédigea une lettre, assez courte, mais dans laquelle il exprimait sa légère déception de ne pas pouvoir retrouver son aîné plus tôt; rassurant cependant celui-ci par la même occasion, lui assurant qu'il l'attendrait et qu'en attendant, il n'aurait qu'à profiter des plaisirs de Paris, et qu'ainsi, il pourrait lui servir de guide quand il arriverait. Il mentionna d'ailleurs la rencontre avec Aurore le matin même, disant que cela avait été grandement divertissant. Bien sûr, il s'attendait à se faire sermonner pour son insouciance, mais ce n'était pas bien grave. Il confia la lettre à son majordome, qui s'occuperait de la faire envoyer. La fin de la journée se déroula tranquillement, et, finalement, le damoiseau aux yeux d'un beau vert émeraude décida d'aller faire un tour.
A une certaine heure, après s'être promené sans chercher de lieu précisément, il s'arrêta devant un bar. Oui, pourquoi pas après tout? Il y entra, alla s'asseoir dans un coin, et demanda au barman qui passait un bon verre de vin rouge, ce qui lui fut apporté sans délai. Au loin, dans le même bar que celui où il se trouvait, Gabriel vit une magnifique jeune femme, quelques minutes après s'être assis et avoir commencé à siroter son alcool. Elle avait de beaux cheveux d'un noir ébène, et était vêtue d'une manière peut-être un peu excentrique, mais qui mettait vraiment en valeur ses atouts féminins, ses courbes et ses traits. Dommage qu'elle aie le dos tourné, car le jeune homme aurait été enchanté de voir son visage. Pour sa part, il était habillé assez simplement, se fondant un peu plus facilement dans la masse que s'il était sortit en vêtements d'apparats, même si l'on pouvait dénoter la qualité de ses habits. Ainsi il était vêtu d'une chemise à jabot blanche resserrée au poignets, d'un pantalon noir et de bottes, le tout fini par une cape noire nouée au cou. Et bien sûr, l'aristocrate portait son épée à la ceinture, sait-on jamais, ici, c'est Paris après tout! Comme on dit, "on est jamais trop prudent" et, "mieux vaut prévenir que guérir". Ainsi, quelques minutes, dizaines de minutes passèrent, Gabriel commandant une bière après son verre de vin. Et alors, la jeune fille partit. C'était un peu triste, mais l'aristocrate n'avait pas finit sa boisson, alors, il n'allait pas la suivre... Jusqu'au moment où il vit tout un groupe d'hommes, se lever quelques secondes à peine après la beauté que Gabriel avait repéré, et très probablement partir à sa suite. Terminant alors sa bière cul sec, le noble d'une vingtaine d'années décida de les suivre. Il laissa un Louis d'or sur la table, et partit. Heureusement qu'il avait pensé à amener son épée! Et il n'avait pas tort quant à la suite des choses, car plus il suivait les goujats présumés, et il plus il s'enfonçait dans des ruelles... Il n'allait pas les laisser faire, même s'ils étaient trois contre un, hors de question! Aussi, alors qu'ils arrivaient dans une impasse, et que les hommes s'approchaient de ce que Gabriel imaginait être une frêle jeune fille, l'alcool aidant sûrement un peu, il fit part de sa présence à tous:
- Ohla ohla, messieurs, n'avez-vous rien d'autre à faire que d'importuner une damoiselle si tard le soir? |
| | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite (PV Gabriel) Dim 4 Sep - 18:37 | |
| Limasys s'était arrêtée restant dos aux hommes. Elle les sentait non loin d'elle et elle sentait bien qu'elle allait devoir jouer du sabre. Ce serait en réalité très vite fini... CE n'était que de simples humains et tranchés par un sabre, ils seraient vite emmenés dans l'eau delà pour ne plus jamais revenir. De toute façon, ce ne serait pas une grosse perte pour ce monde. Elle n'aimait pas ce genre d'individus. Que les hommes aient des pulsions sexuelles, elle pouvait le comprendre, après tout elle était leur jouet la plupart du temps en tant que travailleuse dans un bordel. Cependant, justement, il y avait des bordels prévus à cet effet qui, pour une modique somme, leur permettait des ébats passionnés et rentables sur le désir qu'il exprimait. Donc il n'y avait pas de raison qu'ils s'en prennent à des jeunes femmes errantes peu désireuses de se faire sauter dessus par des malotrus et violer sans aucune forme de procès. Elle savait que les hommes pouvaient être des scélérats, des agresseurs sans aucun scrupule et sans vergogne. Après tout, ce ne serait pas les premiers qui essayerait d'abuser d'elle au détour d'une ruelle. Elle reconnaissait être aguicheuse et d'une tenue tape à l'oeil qui pouvait laisser aller les pensées des plus prudes vers un désir ardent. Mais elle acceptait de s'offrir à certains contre de l'argent ou encore pour le simple plaisir à partir du moment où évidemment la démarche de l'accoster avait été engagée. Mais être poursuivie et abusée au détour d'une ruelle, ce n'était pas pour elle. Et ces hommes allaient l'apprendre à leurs dépends très bientôt. Elle se retourna d'ailleurs pour leur faire face, sa main toujours dans son dos, prête à dégainer son sabre et a rapidement faire suinter celle-ci dans des gorges malheureuses. Ce n'était que des hommes.... Une mort rapide serait préférable, même si elle détestait leurs principes - pour peu qu'ils en aillent. Mais alors qu'elle allait dégainer son arme, une autre voix masculine, presque chevaleresque se fit entendre. Elle desserra sa main autour de la poignée de son sabre. Quel était encore ce zigoto qui venait de s'avancer dans l'unique but de se faire remarquer ? Savait-il au moins réellement se battre ? Enfin bon en tout cas il lui semblait que cet homme était désireux de la sauver.... Donc elle sentait que ce moment allait être plus long que prévu. Elle soupira discrètement... Pourquoi fallait-il qu'il y ait des sauveurs ? Bon d'accord...pour les fêles jeunes femmes, c'était une bonne chose. Il aurait sûrement sauvé une femme ce soir si elle n'avait pas été capable de le faire toute seule. Manque de pot, elle elle en était capable.
Les trois hommes s'arrêtent et se retournèrent pour faire face à ce chevalier sans son fidèle destrier. Elle remarqua très vite qu'il était armé. C'était une bonne chose et cela éviterait qu'elle se retrouve avec trois cadavres et un grièvement blessé. Le ricanement des hommes se fit entendre tandis que deux faisaient clairement face à ce soi-disant sauveur. Elle hésitait...Devait-elle mettre un terme à tout ça avant que ça ne prenne de trop grande proportion ou alors devait-elle laisser cet homme tâter de l'épée pour le laisser s'amuser et montrer sa bonne foie à la sauver. Elle ne savait pas trop.... Mais pendant qu'elle réfléchissait, les trois hommes se séparèrent. Deux sortirent des couteaux pour s'en prendre à cet homme tandis qu'un troisième -apparemment leur chef- décidait lui de continuer sa route vers elle pour prendre du bon temps pendant que ses acolytes se bagarraient. Soit il estimait que ces deux hommes étaient assez fort pour se débarrasser de l'arrivant soit il comptait bien ne pas la partager. Que ce soit l'un ou l'autre, cela revenait au même, ils ne comptaient pas la laisser tranquille et encore moins l'homme qui venait d'arriver. Elle restait de marbre face à tout ça... Ce n'était qu'une bagatelle, un évènement sans importance. Et puis ça ne servait à rien de jouer la comédie. Elle avait envie de rapidement se débarrasser de ces hommes pour pouvoir partir à la chasse aux vampires. Donc alors que le chef s'approcha de plus en plus d'elle, elle tira son sabre d'un coup sec et s'avança d'un pas décidé vers l'homme avant de lui trancher la gorge d'un geste rapide et précis. Le corps de cet homme se mut encore un peu debout avant de s'écrouler tandis que le sang coulait de la plaie propre et nette. Elle regarda alors vers les deux autres qui comptaient s'occuper du nouvel arrivant. Elle regarda un instant avant de s'avancer. Ils n'avaient pas vu qu'elle avait anéanti leur chef donc toujours dos à elle, ils s'avançaient vers l'homme- homme qui avait son charme elle devait le reconnaitre. Elle enfonça son sabre dans le dos de l'un deux avant de le retirer et elle regarda l'homme s'écrouler avant d'avancer pour quitter la ruelle.
"Je vous laisse quand même le dernier mon preux chevalier. Histoire que vous ne vous soyez pas déplacé pour rien."
Elle ne se moquait pas de lui. Il ne pouvait pas savoir après tout qu'elle était armée et capable de se battre. Bien sûr elle avait remarqué qu'il était dans le même bar qu'elle. Elle était devenue très observatrice, elle n'avait pas le choix et quelque part elle était plutôt méfiante donc elle préférait assurer ses arrières. Elle rangea son sabre dans son étui et s'avança pour s'éloigner un peu. Elle s'assit sur ce qui lui permit de le faire et qui n'était pas trop loin. Sait-on jamais que l'homme ne sache au final pas se battre même contre un homme. Elle aurait pu partir mais elle voulait le remercier. Il ne l'avait pas vraiment sauver mais il comptait le faire au fond. Et puis peut-être qu'elle aurait un compagnon de bar agréable. Elle ne lui faisait pas forcément confiance. elle ne savait pas ce qu'il voulait ... Peut-être lui aussi espérait-il une récompense corporelle pour l'effort qu'il avait fourni... Elle l'observa. Vu sa tête, elle ne serait pas forcément contre et ce serait une façon agréable de terminer la soirée. Mais bon peut-être était-il un vrai gentleman au fond.... Allez savoir. En attendant, elle resta là à attendre de voir comment allait tourner les choses. Elle aviserait au moment venu de la suite des évènements. D'abord le laisser finir en vie - s'il avait une épée il y avait des chances qu'il savait s'en servir- et puis en suite voir ce qu'elle ferait de sa présence. Une chose à la fois donc. Mais bon tout ça manquait de vampires;... Elle en aurait bien dératisé quelques uns ce soir. Savoir qu'ils continuaient à grouiller selon leur bon plaisir la dérangeait fortement. Mais la nuit n'était pas finie... Peut-être aurait-elle de la chance. Peut-être... |
| | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite (PV Gabriel) Dim 11 Sep - 16:34 | |
| Bien évidemment, Gabriel ne s'était pas déplacé juste pour servir d'appât, de diversion ou de quoi que ce soit d'autre du genre, non, non; il était venu car il savait qu'il avait les moyens pour châtier ces malotrus. Il détestait la méchanceté gratuite, et encore plus lorsqu'elle allait à ses extrêmes, envers une si belle créature qui plus est! Alors oui, son épée qu'il portait à la ceinture n'était pas purement décorative, et le jeune marquis comptait bien mettre ses talents d'escrimeur et de combattant à l'œuvre. Il vit deux des trois bougres se retourner vers lui pour l'attaquer, tandis que celui qui était probablement le chef de la bande, restait face à la jeune fille, ayant probablement dans l'idée de lui faire subir les pires sévices possibles en laissant ses subordonnés régler le cas de Gabriel. Ah non, il n'allait pas les laisser faire! Prêt à se battre, le jeune homme dégaina lentement son épée de son fourreau, observant les mouvements des hommes avec attention, car dans la pénombre de la ruelle, il était plus difficile d'évaluer leurs gestes, alors autant être doublement attentif. Ils ne se doutaient pas, ni l'un ni l'autre, qu'ils se trouvaient face à un jeune homme qui avait été entraîné au noble art du combat depuis son plus jeune âge, par un des professeurs les plus stricts existant sur cette terre: son père. Ses yeux d'un vert feuille intense observant les moindres déplacements de ses adversaires, le jeune homme ne pouvait cependant s'empêcher de regarder furtivement la jolie demoiselle, craignant qu'elle ne soit pas assez forte physiquement...
Quelle ne fut pas sa surprise quand, quelques secondes plus tard, il entendit des sons bien caractéristiques d'une mise à mort: une lame sortie du fourreau, quelques pas rapides, des gestes précis; un bruit qu'on pourrait qualifier de manière barbare de «giclement» et un cri étranglé dans une gorge probablement tranchée. Le bruit sourd d'un corps tombant à terre, et l'odeur âpre du sang, ce liquide si vital à chacun en ce monde. Bon sang, que les femmes de Paris étaient effrayantes, sérieusement! Décidément, Gabriel en faisait, des rencontres surprenantes... Cependant, n'étant pas en position de faire de grandes réflexions sur la nature humaine et plus particulièrement, sur le caractère des femmes, il reporta son attention sur ses adversaires, qui le jaugeaient du regard, prêts à attaquer à tout moment. Cependant, l'un d'eux n'en aurait jamais le temps; à nouveau un bruit glauque, sinistre, celui d'une arme que l'on enfonce dans le corps d'un homme, celui de la chair empalée sur la lame. Vraiment, cette jeune fille était surprenante, elle semblait faire ça avec un tel dédain et une telle froideur que Gabriel avait vraiment du mal à s'y faire. D'accord, ces hommes l'avaient attaqué, mais de là à les tuer sans aucun remord, sans une seule once de pitié... Enfin bref, l'heure n'était pas à la méditation, d'ailleurs, les paroles qui suivirent, sorties de la bouche, d'entre les lèvres de la jeune fille confirmèrent cela:
"Je vous laisse quand même le dernier mon preux chevalier. Histoire que vous ne vous soyez pas déplacé pour rien."
Aucun ton de moquerie dans la voix de la demoiselle, même si ces quelques mots auraient pu être pris de manière bien plus offensante s'il avait s'agit de quelqu'un d'autre que Gabriel. Mais justement, il s'agissait de notre jeune marquis de Fiennes, Gabriel d'Estampe, et il n'était pas du genre à s'offusquer pour un rien. Et encore moins dans le genre de situation aussi particulière que celle où il se trouvait présentement. Il se concentra alors, faisant de nouveau face à l'homme. Si possible, il préférerait éviter de le tuer, vraiment, il n'aimait pas faire cela. Il préférait de loin les combats amicaux, avec quelques éraflures tout au plus, mais ôter la vie, ce n'était pas son truc. Il avait une âme d'artiste, pas de tueur. Finalement, l'homme l'attaqua avec un cri, comme pour se donner du courage. Le jeune homme esquissa un pas de côté, l'évitant sans aucun mal, l'homme se précipitant et manquant de tomber par terre à cause de son élan. Les yeux écarquillés, comme sortant des orbites, il ressemblait à un fou; normal, de la part d'un homme qui venait de voir ses deux acolytes se faire tuer en deux temps, trois mouvements. Ne pas réussir à tuer Gabriel lui garantissait la mort, car s'il n'était pas capable de tuer au moins l'un des deux adversaires, cet homme ne survivrait pas, ce devait être dans sa logique en tout cas. Le manège dura encore quelques instants, le jeune aristocrate laissant venir son assaillant et l'évitant au dernier moment, se calquant ainsi sur la manière de combattre du manant, et l'épuisant par la même occasion. D'une pierre deux coups! Finalement, après quelques minutes, lassé de ce petit jeu, et après avoir esquivé une énième fois un coup du malfrat, Gabriel se glissa dans son dos, et, du tranchant... de la main, il assomma l'homme, le frappant en plein dans la nuque. De quoi le calmer quelques temps. Il avait de la chance d'être tombé sur le jeune marquis plutôt que sur la jolie demoiselle, sans quoi il ne s'en serait pas sorti aussi bien apparemment... Soupirant, le jeune homme rengaina l'épée qu'il n'avait même pas eu à utiliser au final, et regarda le carnage autour de lui. Vraiment, s'il y avait eu plus de monde, cela aurait ressemblé à un véritable massacre, vu la facilité avec laquelle l'inconnue se débarrassait des gens... Espérant que, par son geste, il avait gagné un minimum de confiance de la part de la jeune femme, au moins pour qu'elle le laisse approcher, il avança lentement vers elle et, ne voyant aucun signe d'aggressivité de sa part, prit délicatement l'une de ses mains pour y déposer un baiser. Après quoi il recula, respectant une certaine distance, de politesse, courtois, et il déclara, plus que surpris, il fallait l'avouer:
- Eh bien, il semblerait que les femmes de Paris ne soient pas les frêles créatures que j'ai pu connaître dans ma courte vie. Est-ce-que toutes les damoiselles de la capitale sont armées?
En effet, voilà à peine quelques jours qu'il était arrivé, et il découvrait déjà une femme tuant sans aucun état d'âme, et une autre bien trop mystérieuse pour être blanche comme un agneau, alors tout de suite, quand on vient de sa petite campagne du fin fond de la Picardie, c'est assez troublant, c'est le moins qu'on puisse dire... Rejetant en arrière une mèche de ses cheveux d'un si étonnant gris-argenté, dévoilant dans la nuit ses yeux d'émeraude, bien qu'ils soient moins éclatants qu'en plein jour. Il observait la jeune femme, sans avoir le regard trop appuyé quand même, n'ayant pas envie de passer pour un sans-gêne. |
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