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 « Les vents tournent souvent sous un ciel sombre.. » [Pv Azure]

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MessageSujet: « Les vents tournent souvent sous un ciel sombre.. » [Pv Azure]   « Les vents tournent souvent sous un ciel sombre.. » [Pv Azure] EmptyVen 5 Aoû - 10:47

« Les vents tournent souvent sous un ciel sombre.. » [Pv Azure] 2mg8uvm « Les vents tournent souvent sous un ciel sombre.. » [Pv Azure] 240wyuq
On s'est fait tous les tords.
Qui sera le plus fort
Et qui lancera la dernière pierre.
On se sent impuissant
Sous un ciel sombre.


Sous un ciel sombre, elle marchait en regardant ses pieds. Dans le ciel gris, les nuages pleuraient. La jeune femme semblait errer, le visage inondé à la fois de larmes comme de gouttes d’eau. Son pas lourd et lent trahissait sa peine, dans la rue déserte. Elle semblait être en deuil, vêtue d’une longue robe noire et d’une cape. Le long du trottoir, Melona ne se préoccupait ni de ses cheveux désormais plaqués sur ses joues, ni de ses vêtements lessivés où ses chaussures détrempées. Elle pourtant si soucieuse de son apparence, elle semblait avoir compris que cela n’était que superficiel. Son doux visage était gonflé et ses yeux bleus devenaient rouges. La duchesse s’arrêta devant une porte grise et se laissa tomber sur l’unique marche y montant. Avachie sur ce banc improvisé, elle mit son visage dans ses mains et pleura en silence ; ses larmes cachées par la pluie et ses quelques gémissements par les gouttes martelant le pavé. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée là, sur ce siège, sous la pluie. Plus rien n’existait autour de la jeune femme : elle devenait folle, elle n’entendait plus, elle ne voyait plus. Tous ses sens étaient engourdis par la peine, le chagrin et la tristesse qui l’habitaient. Elle ne pensait pas qu’en apprenant le décès de cette personne – qu’elle n’avait pas vu depuis plus de deux ans – la mettrait dans cet état. Cette personne ?
Sa sœur.

Dans la matinée, un officier était venu informer Melona de leur découverte : son corps avait été trouvé sur les quais de la Seine, recouvert de griffures et pratiquement déchiqueté. Les maréchaussées pensèrent qu’une créature telle qu’un loup s’en était pris à elle. Plusieurs cas similaires furent découverts aux abords du fleuve. Au début, Miss Rosenbach n’y croyait pas, ou du moins elle n’en prenait pas conscience. On l’emmena donc identifier le corps. A la vue de sa sœur mutilée, elle plaque ses mains contre sa bouche, les yeux écarquillés et secouant sa tête, tout en bafouillant : « Non, non, non … ». Un officier la conduit à l’écart et lui présenta ses condoléances. Melona accepta et s’enfuit en courant.

Depuis ce moment, elle marchait, terrorisée et abattue. La douce anglaise repensait aux moments passés avec sa sœur, aux derniers mots qu’elles se sont dit, à leurs rires et leurs larmes. Le plus horrible, c’est qu’elle n’a même pas pu lui dire au revoir, Satyria étant parti sans un mot, ni une lettre. Melona ignorait que sa sœur était en France, si elle l’avait su, elle l’aurait cherché ! Elle était le seul membre de sa famille encore vivant ou lucide. La voilà maintenant, plus seule que jamais. Jamais la Duchesse ne s’était mise dans un tel état. Elle avait l’impression que son cœur allait quitter son corps où finir broyé par ses côtes. Le temps menaçant ne l’oppressait que plus, lui coupant le souffle. Les nuages noircissaient et le tonnerre grondait. Habituellement, elle se serait réfugiée dans sa chambre, au premier signe d’un orage mais aujourd’hui, en cet après-midi détestable, elle n’en avait que faire. Un éclair déchira le ciel, dessinant comme une énorme fissure dans un nuage. Lâchant son visage de ses mains, la jeune femme regarda le ciel. Les larmes ne coulaient plus, l’expression de son visage était figé, ses yeux rivés sur le dôme de la Terre. Son regard était aussi vide que le Néant. Son cœur ralentissait, ne battant qu’un minimum, seulement pour la garder en vie. Elle n’était dorénavant plus qu’une carcasse, une coquille vide.

Melona resta assise quelques heures, ses prunelles rivées vers les cieux. Le Soleil perçait les nuages, l’orage avait cessé, la pluie s’était calmée. Peu à peu, la ville se remettait à vivre. Un passant s’arrêta devant la Duchesse, l’air absent, et lui parla d’une façon très … familière :
« Ma p’tite dama, elle d’vrait pas rester sous l’io, va attraper la mort ! »
L’anglaise ne lui adressa pas un regard, ce qui suffit à congédier le manant. Sa posture voutée et sa tenue trempée lui donnait l’allure d’une paysanne, mais qu’importe. Elle était dénuée de toute pensée, toute émotion. Rien, un abyme sans fond creusait son cœur. L’astre du jour disparaissait lentement à l’horizon, annonçant la fin de la journée. Lascivement, la demoiselle se leva, les yeux brulant et les souliers clapotant dans les flaques d’eau. Elle ne ressentait même pas le froid, ses sens étant gelés par le chagrin. La respiration lente, sa tête tournait un peu et brouillait sa vue. Elle se remit à marcher, très doucement, les yeux fixés sur sa route, la tête baissée. Ses boucles naturelles avaient été raidies par les averses, laissant ses cheveux plus raides que des baguettes. La jeune femme passait inaperçu dans la foule ouvrière. En temps normal, se retrouver avec les roturiers l’aurait dégouté …en fait elle ne se serait jamais retrouver à déambuler à pied dans les rues parisiennes, au milieu de tous ces déchets : elle ne marche que dans les parcs où endroits propres. Les murs étaient maculés de taches et des haillons pendaient aux fenêtres : difficile de dire si il s’agissait de rideaux ou de vêtements. La pluie avait un peu rincé la route mais les chaussures en satin de Mademoiselle Rosenbach étaient tachées et salies. Au croisement de deux rues, Melona manqua de se faire renverser par une voiture, le cheval l’évitant de justesse. Effleurer de si près les roues du carrosse ne la fi pas plus réagir. Son air vide était vraiment triste. A la mort de sa mère, son cœur s’était refermé, le laissant se pétrifier. A son âge, ne plus avoir envie d’aimer, de ressentir l’amour, la joie et tout autre émotion, c’est pathétique.

Lasse d’errer ainsi, Melona prit la direction d’un parc : peut-être que l’odeur des fleurs et leurs couleurs éclatantes mettront du baume au cœur de la belle Rose. Elle se concentrait sur sa respiration, comme si cet automatisme ne l’était plus et que ne plus s’en occuper la couperait net. Ses bras se balançaient au rythme de ses pas, la faisant sautiller un peu. Plus elle se rapprochait du parc, moins la foule était dense. Les ouvriers semblaient se diriger vers les auberges pour boire leurs liqueurs après leur journée de labeur. La Duchesse restait inexpressive et accélérait le pas ; l’odeur nauséabonde s’élevant des rues lui donnait des haut-le-cœur. Elle emprunta une ruelle déserte qu’en temps normal elle n’aurait jamais prise. En fait, elle ne savait pas du tout où elle était et avait un sens de l’orientation peu aiguisé. Habituellement elle se déplaçait en carrosse et ne regardait pas la route. La jeune femme savait qu’il y avait un parc dans le coin mais ignorait son emplacement. Elle n’avait pas envie de demander son chemin ; sa langue était comme liée et sa gorge sèche. Melona préférait se perdre qu’adresser la parole à un étranger. L’anglaise paniquait pour rien et était un peu craintive. Elle pensait qu’un jour un passant lui éternuerait dessus et la contaminerait. C’est légèrement exagéré. Enfin, le passage débouchait sur une grande rue où se trouvait, à son extrémité, un parc. Alors, elle prit ce chemin, fixant un platane, comme si celui-ci lui parlait. Elle pressa le pas, dépêchée de s’installer dans cette aire de verdure.

Une fois arrivé, elle s’installa sur un banc, observant les fleurs et humant à pleins poumons leur parfum. Sa gorge se levait à chaque inspiration. Au fur et à mesure, ses yeux s’humidifièrent et des larmes recommencèrent à couler. Melona tint son visage dans ses mains et pleura.
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MessageSujet: Re: « Les vents tournent souvent sous un ciel sombre.. » [Pv Azure]   « Les vents tournent souvent sous un ciel sombre.. » [Pv Azure] EmptyVen 26 Aoû - 18:10

L’esprit tourmenté….L’âme chavirée… Un cœur transi, déchiqueté, dont les fragments s’entrechoquent ..Libérant la haine par intermittence, l’acrimonie d’une vie. Les secondes défilant telles des souffrances sempiternelles, enfouies sous cette masse écrasante de solitude et de torpeur. Puis vient alors pour soutenir la tristesse et la déréliction, une impuissance implacable. Envahissant chaque parcelle de bonheur encore présentes…Les enlisant, encore et encore plus profondément dans les abysses de l’amertume et de l’affliction....Reines, Impératrices, Messagères de la déviance d’un corps mutilé …D’une poitrine trop souvent oppressée. De dextres inlassablement mêlés, enserrant la véhémence dune vengeance impossible. Impalpable. Impénétrable. Où donc la vie se maintient-elle ? En quels lieux prospères déverse t-elle son torrent d’hardiesse si précieux ? Certainement pas en cette carapace ..Désabusée, abandonnée, terne et suppliante. Chantant, d’un phonème limpide, la fin d’une existence difficile. Oh combien de termes éloquents pourraient être utilisés pour dépeindre ce portrait de disgrâce invulnérable. La sublime effigie de ce que chaque être refuse de connaître, ou d’imaginer. La Mort. Non de sa propre unité mais plutôt …Celle d’un quidam tenant captif notre cœur. L’être dont le carcan que l’on croyait inébranlable se voit briser aussi injustement. Sans prévenir, sans attendre, sans précautions, sans compassion …

Elle connaissait si bien ces incontournables tourments. Les battements de cœurs presque absents, les pulsations sanguines plus fantomatiques qu’entraînantes, la chorégraphie divine engendrée par la perte d’un être cher. Il lui semblait que rien, absolument rien, ne lui était aussi familier. Tout. Chaque ressentit, n’était que bagatelles tant sa structure avait accueilli ces sensations oppressantes. Ainsi, chaque soir…Lorsque le soleil rejoignait les flots profonds et mystérieux…S’y enfonçant inéluctablement pour embrasser l’étendue océane comme le plus ardent des amants…Et lorsque qu’enfin l’opalescence lunaire illuminait les sillons de la ville pour plonger chaque quidam dans les prémices de la nuit pesante…Elle, cette duchesse de quelques printemps fleuris, se laissait porter par les réminiscences affligeantes que sa mémoire s’était empressée de retenir. Déversant …Lentement..Quelques souvenirs …Et, en une fraction de seconde, ça n’était plus un sourire émerveillé par l’incessante succession du jour et de la nuit qui étirait ses lippes plantureuses…Mais plutôt, un faciès implorant, blessé et souffreteux…Comme si une flèche acérée s’était enlisée au plus profond de son cœur et se plaisait à torturer son hôte en effectuant quelques impulsions circulaires et lester plus que jamais la plaie béante. D’Hana à Adam…De sa plus précieuse alliée à son amant le plus chaste…Qui des deux avait le plus engourdi son essence ? Quelle mort fut plus horrible que l’autre ? Pouvait-on simplement comparer … ? Le sacrifice ou le meurtre. L’un comme l’autre…N’était que pures folies, pures mortifications…Infernales inventions humaines, reflet de cette parcelle luciférienne régnant en chaque être foulant cette terre. Pathétique. L’esprit certes riche, en évoluant ne donne pas que naissance aux illuminations et découvertes indispensables à la vie…Au contraire…A chaque pas effectué vers la connaissance, c’est un peu de raison que l’homme laisse derrière lui …Car le désir se mêlant au savoir ne peut qu’enfanter la démence.

Une fois de plus la nuit fut plus rude que jamais. Surtout depuis son entrevue avec cet être mystique dénommé Ethan. Une entrevue aux abords improbable, qui , plus que lui apporter une vérité insondable, avait gravé en elle une crainte indéniable. Maintenant, elle ne s’élançait plus dans les forêts sans la moindre quiétude – telle l’ingénue un peu trop entichée de sa niaiserie l’aurait fait. La peur et l’angoisse martelaient sa poitrine, la poussant ainsi à s’armer d’un objet tranchant avant de sortir, restant ensuite à la lisère de la forêt sans y entrer. De quoi avait-elle peur réellement ? Elle n’en savait rien. Vampire, loup, ou autre, elle mourrait bien un jour…Qu’importe la façon, alors à quoi bon bercer sa raison avec tant d’appréhension ? Elle le savait bien…Mais même en se le répétant inlassablement, son corps refusait de la mener plus loin dans les tréfonds mystérieux de la forêt. Elle ne sortait presque plus – captive de sa mansarde – préoccupée, indécise, et anxieuse. Étonnant mélange de sentiments, certes, mais assez puissant pour restreindre toute envie d’escapade nocturne. Il fallait absolument qu’elle sorte. Qu’elle sente de nouveau l’air glisser à travers sa cataracte d’ébène, faisant virevolter les dentelles de ses jupons dans une danse ankylosante. Où irait-elle ? La forêt ? Impossible….Elle ne s’état pas encore accommodée à l’idée de fouler de nouveau cette terre crasseuse et ses feuilles mortes, croulant sous les pas dans un bruit presque effrayant. Elle ne voulait pas non plus revoir tous ses arbres serrés les uns contre les autres et empêchant les rayons de soleil de s’aventurer quelque part – éclairant la noirceur de ces lieux pour les rendre un peu plus hospitaliers. Alors …Que choisir ? Peut-être devrait-elle gambader en ville quelques temps…S’offrir de nouvelles robes, s’acheter des petits plaisirs à déguster en secret ….Non…Cela ne lui donnait plus vraiment envie. Elle n’était pas de ces dames aristocrates dont le besoin perpétuel était celui de recevoir de nouvelles étoffes et ornements chaque jours voire même chaque secondes pour certaines – aliénées.
Prendre l’air.

Simplement. Alors, d’une allure déterminée, elle saisi une robe et l’enfila. De couleur Rosée par endroits et blanche en bordures dentelées. Un cadeau d’un courtisan de la cour qui l’avait abordée une fois et qu’elle s’était ensuite évertuée à fuir furtivement. Mais la robe, elle, bien trop ravissante, elle ne pouvait l’ignorer. Saisissant ensuite une ombrelle..Car le temps commençait à se couvrir, elle dévala les escaliers et sorti par la grande porte du château. Là, ses prédictions s’avérèrent fondées. Une goutte tomba sur son épaule droite…Puis, quelques fugaces instants plus tard, ce fut une ondée impressionnante qui lui barra la route. Etait-ce vraiment une bonne idée de s’aventurer hors du château avec un temps pareil ? Elle en doutait fort …Mais elle ne rebroussa pas chemin, elle s’obligea à marcher, trempant ses souliers et le bas de sa si jolie tenue. Tant pis, elle la laverait, mais il fallait absolument qu’elle bouge, qu’elle respire …Quelle se mouille aussi. Elle referma ainsi son ombrelle, et laissa l’eau ruisseler dans sa chevelure. Puis sur son front, les gouttes envahissant peu à peu son faciès, ses mirettes chamarrées, son nez et ses lèvres entrouvertes. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle soit intégralement trempée. Quelle sensation…Plaisante…Que de sentir son corps en symbiose totale avec la nature…Ne cherchant plus à se couvrir, ne cherchant plus à éviter ce qu’il ne fallait plus renier. Les giboulées tenaces, s’emparèrent de son unité alors qu’elle avançait vers le portail. Là, un garde du château la dévisagea…puis se précipita vers elle et retira sa veste pour la poser sur ses frêles épaules. D’une voix affolée, anxieux, il s’adressa à elle.

« Dame de Borisier ! Je vous en prie, votre ombrelle gardez là au dessus de votre tête et non ainsi à l’abandon …Vous allez attraper la mort. Prenez cette veste et rentrez au château. Ce n’est pas un temps pour sortir. » Il fronça les sourcils et ajouta d’un ton autoritaire. « Rentrez tout de suite ! »

« Dites donc vous, je ne vous ai pas demandé votre avis ! » S’exclama la jeune femme, un peu irritée. « Vous ouvrez le portail pour que je sorte ou faut-il que je l’escalade sous la pluie ? » répliqua t-elle ensuite en lui rendant sa veste trempée.

« Mais enfin…C’est déraisonnable…. » Il persista encore.

« Ouvrez ou je vous assomme à coups d’ombrelle ! » Répondit Azure, exaspérée. « Je peux faire très mal ! »

« Dame de Borisier … » Il afficha un sourire las. « Passez donc, j’essayais simplement de vous protéger, vous avez le chic pour vous attirer des soucis…Alors.. »

« Faites votre travail, et ouvrez ! » L’interrompit-elle.

Il s’exécuta, marmonnant quelques mots dans sa barbe. Une fois le portail ouvert, elle se dirigea vers la sortie, puis revint en arrière, s’élançant vers lui. Puis, arborant un sourire espiègle elle lui reprit la veste des mains et partit aussi tôt avec en lui disant, la voix portée par le vent.

« Na ! »

La veste enfilée, elle continua de courir sous la pluie se déversant sans cesse. Les gouttes frappaient son visage, mais elle n’y prêtait pas attention. Ses jambes la menaient vers le Parc de la ville. Un endroit qu’elle appréciait pour la diversité de la flore qu’on y trouvait. Au fur et à mesure qu’elle courait, la pluie devint moins intense. Plus agréable, mais toujours présente. Presque arrivée, elle ralentit le pas, et entra. Ses cheveux tombaient en une cascade longues le long de son échine, sa robe collait à son cour, épousant ses formes presque indécemment, mais elle refusait de se laisser dissuader par quelques détails, et toujours, elle avançait. Elle ne vit personne au début. Mais, en cherchant un endroit où s’asseoir, elle distingua une forme étrange. En s’approchant, ses prunelles discernèrent une jeune femme. Assise, sur le banc qu’elle convoitait. Le visage enfoui dans ses mains, penchée, affligée…Elle semblait pleurer. Alors, machinalement, Azure se dirigea vers elle. Les cheveux de sa comparse étaient eux aussi trempés, elle hésita un instant, puis sa main vint se poser sur l’épaule de la jeune femme, et tout en s’asseyant à ses côtés, elle dit d’un phonème doucereux.

« Qu’y a-t-il ? Puis-je vous offrir mon aide ? Je suis désolée, mais vous voir ainsi…M’a empêché de rester impassible. » Elle s’arrêta une seconde et reprit. « Mêler vos larmes salées à celles, acres, du ciel me semble être une chose plus que révélatrice d’une évidente acrimonie…. »



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