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 On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~

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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptyJeu 30 Juin - 23:27

Quelle heure était-il ? La jeune comtesse n’en avait aucune idée. Elle avait perdu la notion du temps depuis quelques jours. Les heures et les minutes défilaient sans qu’elle s’en rende compte ou plutôt, sans qu’elle y prête une réelle attention. Elle avait toujours su qu’un monde tel que celui-ci, ne pouvait pas être aussi simple, que ce que les apparences pouvaient montrer. Elle se doutait qu’il renfermait des secrets, mais ce qui s’était déroulé sous ses yeux, il y a quelques jours…l’avait dérouté. Elle avait éprouvé de l’inquiétude, de la peur même, mais elle avait ce sentiment d’émerveillement. C’était comme dans les livres qu’elle aimait lire. Comme ce qui la passionnée tant. Toutes ces histoires de merveilleux et de fantastiques, qui la faisait tant rêver et, l’emportaient dans d’autres mondes où, elle aimait se perdre. Se perdre pour se détendre et oublier…Ne serait-ce qu’un instant…Pourtant, c’était bien réel cette fois-ci. Elle l’avait vu, entendu et même touché. C’était extraordinaire.

Le seul point qui la ramenée à la réalité c’était le soleil. Il se levait le matin et se couchait le soir, pour laisser sa place à la belle d’argent. Ce jour-là, encore obsédée, elle ne cessait de réfléchir. Elle aimait croire que ce monde cachait encore bien des secrets et, elle souhaitait les découvrir. Elle le leva alors que le soleil était haut dans le ciel. Il devait être tard. Elle prit le temps de s’habiller de manière correct, souhaitant conserver le rang que lui avait donné sa mère et lui faire honneur, elle se devait de ne pas négliger certaines choses et, l’apparence en faisait partie. Et après tout, elle aimait s’occuper d’elle. C’était l’une des seules choses qu’elle aimait vraiment, en dehors des livres. Elle n’était pas coquette, comme on peut dire, mais c’était ce qui lui restait pour se préserver. L’apparence soignée était la barrière d’un intérieur souillé.

Elle rentra donc dans sa penderie et prit un corset satiné, de couleur émeraude, qui descendait en « v » sur les hanches et munit de bretelles, de taille moyenne. Elle opta également pour une de ses habituelles jupes en dentelle noire. Elle s’habilla et se coiffa à l’aide d’un ruban noir, en ramenant les mèches de ses tempes en arrières, les entourant du ruban. Elle en mit également des plus larges, à ses poignets, ce qui accentuait leur finesse. Elle plaça un ras-de-cou de la même couleur que son corset et entouré de dentelle noire, à son cou. Dans son corset, elle paraissait serrée et pourtant, elle y était à l’aise. Elle attrapa sa bourse, qui était posée sur un meuble de sa chambre, jeta un coup d’œil à la porte de Sophia, puis sortit.

Elle passa chez un marchand et s’acheta une grosse pomme, pour ne pas dire énorme. Elle ne déjeunerait pas aujourd’hui, elle comptait s’offrir une jolie balade. Paris était une ville magnifique et elle aimait flâner dans ses rues. Elle révérait et affectionnait, de voir les gens du peuple et les marchands s’agiter. Les enfants qui couraient, le marchand et le client se disputaient, les groupes de femmes qui, aux coins des rues, se racontaient les derniers ragots… Elle adorait ce fourmillement constant, cette vision pleine de vie. Elle mangea tranquillement sa pomme, juteuse comme elle les appréciait, tout en se baladant toujours perdue dans sa réflexion. Durant l’après-midi, elle parla à une petite fille qui pleurait parce qu’elle était perdue. Lui donnant la main, elle la raccompagna jusque chez elle et la rendit à sa mère. Quand Melissande décida de partir, elle s’accrocha à sa jupe, en lui demandant de ne pas partir. Avec son plus beau sourire, la comtesse lui fit comprendre que c’était impossible pour elle de rester.

Elle reprit sa route et l’idée lui vient, d’aller jusqu’à la bibliothèque du château. Elle était très complète et Melissande était presque sûre, d’obtenir les informations qu’elle voulait. En marchant en direction du palais, dans un moment d’égarement, elle se heurta à un jeune homme.


« -Oh, excusez-moi ! Je suis confuse. »


Rouge comme une pivoine, elle releva les yeux et il se pencha, en signe de respect et pour la saluer.


« -Tout le plaisir est pour moi ! »


Il lui sourit et lui adressa un clin d’œil. Elle laissa échapper un petit rire nerveux et s’empressa de reprendre sa route, d’un pas rapide et la tête baissée, pour esquiver tout nouveau contact visuel.
Ensuite, elle arriva rapidement au château et, malgré le beau temps et la température agréable, elle rencontra beaucoup de monde dans les couloirs. Elle vit plusieurs groupes et des dialogues animés lui parvenaient depuis le salon ou le balcon. Elle n’y prêta aucune attention et continua son chemin, en direction de la bibliothèque. Au moment où, elle allait saisir la poignée de la porte, on l’ouvrit brusquement. Elle eu juste le temps de reculer et se retrouva face à une jeune femme. Avec un sourire elle s’excusa et se décala pour la laisser passer. Une fois partie, elle rentra dans la salle et, pour son plus grand bonheur, celle-ci était vide. Elle se stoppa l’espace d’un instant et prit le temps d’observait ce qui l’entourer. La pièce, comme toutes celles du château, était richement meublée. Les tapis étaient somptueux et les tapisseries magnifiques. Toutes les couleurs étaient chaudes et s’accordaient parfaitement avec les meubles en bois vernis. Au sol, on voyait l’ombre des grands carreaux. Elle leva la tête et regarda à l’extérieur. Dehors, le soleil se commençait à se coucher à l’horizon. Elle réalisa enfin, que la soirée avait déjà commencé. La lumière était encore assez intense, pour se passer de chandelier.

Elle posa sa bourse sur une petite table et commença sa recherche. Elle s’approcha des rayons, dans l’espoir de trouver un titre qui l’interpellerait. Au bout de quelques minutes, elle repéra un livre à la couverture en cuir noire, fatiguée par le temps et, dont la reluire était de couleur grise. On pouvait lire « Légendes », en lettres capitales et italiques. Elle essaya de l’attraper, malheureusement rien n’y faisait. Elle était trop petite et les talons de ses bottines, ne l’aidait en rien. Dans un dernier élan d’espoir, elle s’appuya sur une étagère, se poussa et se mit sur la pointe des pieds. Elle tira son bras droit au maximum…



Dernière édition par Melissande A. Sullivans le Ven 1 Juil - 21:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptyVen 1 Juil - 13:46

Le réveil fut difficile ce matin là. Ce matin ? Si on pouvait dire que la 17ème heure de la journée était la matin... Ambroise s'était assoupit sur son lit il y avait exactement 36 heures. Le fait qu'il soit Lycan lui permettait de ne pas dormir des nuits durant. Cependant il fallait bien dormir de temps en temps. Et revenant d'une semaine entière dans le monde surnaturel que c'était créé Séléné et lui, il avait eut du mal à ne pas se laisser avoir par Morphée pour l'éternité. Enfin l'éternité n'aurait peut être même pas suffit à le faire dormir toute sa vie... Alors qu'il se levait de son lit il eut un fou rire en pensant à ça... Morphée la déesse du sommeil elle même mourrait peut être avant lui. Le Comte avait finit sa croissance et allait resté figé dans le temps dans sa 23ème année à tout jamais. Enfin si personne ne venait le tuer. Comment pourrait-il occupé cette éternité. C'était la question qu'il se posait fréquemment maintenant qu'il savait à quoi s'attendre. Cependant il avait une réponse toute trouvé à ce problème. Sa compagne de jeu Séléné serait là elle aussi, immuable dans une éternité qui promettait d'être mouvementée.

L'héritier Coursville s'approcha de son balcon, ouvrant la fenêtre d'un geste magistral. Il s'exhiba nu aux rayons chaleureux du soleil. Le fait qu'il soit en tenu d'Adam ne le gênât pas du tout, cependant il était de retour dans le monde mortel et ce devait d'en respecter les coutumes. Il enfila donc très vite un bas avant de revenir ce doré la peau au soleil. Cette peau si sombre qui contrastait avec la peau blanche des autres nobles. Eux craignaient le soleil qui les faisait rougir, comme pour leur rappeler que la beauté a un prix, et que celui ci fait mal parfois. Cela n'affectait pas Ambroise, lui qui avait une peau mâte proche du gris. Le soleil s'étalait comme un doux linge de soie, enrobant son corps d'une douce chaleur. Une chaleur apaisante, un tout petit peu plus forte que la chaleur qu'il dégageait lui même naturellement. Le jeune homme resta au balcon de sa chambre une bonne heure. Cependant le soleil chauffait de moins en moins son torse et l'agréable sensation disparut peu à peu. Il était temps pour lui de se préparer à sortir. Il n'avait rien de prévu ce soir. Ayant disparut depuis plus d'une semaine il avait aussi disparut des petits papiers de ceux qui il y a 8 jours l’appelaient encore «  Mon ami ». C'était la triste loi de la cours, faire parler de soit ou disparaître. Converser sur des choses inutiles et flatté son prochain. Sentir la douce main d'un autre vous caresser dans le sens du poil, et le lendemain sentir cette même main vous poignarder pour les beaux yeux d'un autre. Cela n'était pas à l'ordre du jour. Il ne comptait pas croiser beaucoup de monde, il converserait sûrement un peu et tirerait quelques révérences, mais rien de très long et pénible.

La seul chose à laquel devait penser le Lycan était une occupation. Une occupation solitaire, Ambroise pensa bien à quelque chose mais il n'en ferait rien. Il voulait sortir de la chambre dans laquel il venait de dormir une journée et demie. Tout en s'installant à son bureau pour se bourrer d'artifices comme le voulait les maximes de la cours. Il tournoya d'un pas joyeux et très souple vers sa penderie marchant sur la pointe de ses pieds dans gestes dignes des ballets donnés en l'honneur du roi. Il prit les mêmes habits que d'habitude , enfilant en premier sa belle chemise blanche, boutonnant un à un les boutons de sa chemise. Il enfila ensuite son pantalon noir, puis retournant vers sa penderie il prit une cravate noir elle aussi et la lassa autour de son coup dans un geste qui paraissait habituel vu l'aisance avec lequel il le fit. Il attrapa ensuite sa veste en satin et son chapeau haut de forme noir. Il lassa ses chaussures assit sur son lit. Un grand sourire aux lèvre il sortit de son appartement avec une rapidité fulgurante. Il venait de décider qu'il irait à la bibliothèque. Le Comte venait de terminer Hamlet de Shakespeare et tenait à lire Roméo et Juliette ainsi que Macbeth. L'occasion était donc là pour qu'il aille lire. La bibliothèque recelait de millier de trésor, et même si Shakespeare était connu il était difficile d'avoir un de ses livres en ville. La demande étant trop forte il était difficile de ce procurer un de ses ouvrages. Mais la bibliothèque royale ce devait d'avoir tout les ouvrages possibles et imaginables. Ambroise le savait car à cette époque la connaissance signifiait la force et le pouvoir. Cependant lui n'était pas attiré par cela, il venait lire car il aimait ça. Un peu fleur bleue, le Comte était friand des grandes tragédies amoureuses que jouaient certains groupes artistiques.

Son chemin vers la bibliothèque l’amena dans une foule monstre. Cela l'obligea a faire la révérence 5 fois, à faire 25 baisés de mains et 42 poignées de main et accolades. Il disserta quelque minute avec des connaissances à lui sur Platon et Socrate pour savoir si ce bon vieux Platon avait vraiment retranscrit fidèlement les idées de son maître ou si il les avait changé. Le Comte donna sa place à un nouveau venu et réussit à entrer dans la bibliothèque. Celle ci était presque déserte. Elle était presque silencieuse, seul des gémissements d'effort presque inaudible traversaient l'air de la salle. Si Ambroise n'avait pas été un Lycan jamais il ne les aurait entendu, mais cela ne le gênât pas et in se dirigea tout droit dans la rangé des tragédies shakespeariennes. Il prit le petit livre avec les initiales de Shakespeare dessus et le titre Macbeth. Puis il se dirigea vers un table. Avant de s'asseoir il huma l'air doucement, sans aucune raison son instinct lupin revenait à l'assaut. Il sentit le doux parfum d'une femme. En une fraction de seconde il fit le rapprochement avec les petits gémissements causé s par un effort et bondit de sa table. Toujours son livre à la main il se retrouva en quelques secondes derrière la demoiselle. Un peu amusé, toujours le sourire aux lèvres il la voyait se débattre avec l'étagère à livre. Toujours silencieux derrière elle Ambroise regardait le livre qu'elle voulait, il y était marqué Légendes dessus. Intrigué par ce nouvelle élément il se décida à aider la belle jeune femme. Tout en se baissant au niveau de l'oreille de la jeune fille il dit d'une voix chaleureuse.


« Attendez je vais vous aidez. »

De ses longs bras il attrapa sans aucune difficulté le vieux livre. Il regarda la fille avec un sourire et lui tendit le livre. D'un geste vif il prit son chapeau et s'inclina.

« Excusez moi je ne me suis pas présenter, je suis le Ambroise Comte de Coursville. Je suis désolé de vous dérangez, mais pourquoi une aussi jolie femme que vous s'intéresse-t-elle aux légendes ? Si ce n'est pas trop indiscret de ma part »

Toujours souriant Ambroise fixait de ses yeux jaunes la jeune demoiselle. Elle était d'une apparence sublime, elle devait être de même rang que lui sinon plus haut. Une Comtesse ou une Duchesse. Qu'elle rencontre magnifique dans ce lieu de culture. Le Lycan en oublia la solitude qu'il était venu chercher au départ.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptyVen 1 Juil - 22:38

Après quelques secondes d'efforts, elle perçut une présence dans son dos. Un bras frôla le sien et, elle sentit un souffle proche de son oreille.

«-Attendez je vais vous aider. »

Elle se raidit et releva la tête. Elle vit une main, attrapait le livre qu'elle voulait. Elle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec un torse. Elle dû une nouvelle fois, lever ses yeux bleus azurs. Elle avait en face d'elle, un grand homme vêtu d'un costume noir et qui portait un haut de forme. Dans un geste vif, il donna le livre à Melissande et ôta son haut de forme, puis s’inclina. Avec un large sourire, il prit à nouveau la parole:

«-Excusez moi je ne me suis pas présenter, je suis le Comte Ambroise de Coursville. Je suis désolé de vous dérangez, mais pourquoi une aussi jolie femme que vous s'intéresse-t-elle aux légendes ? Si ce n'est pas trop indiscret de ma part»

Melissande esquissa un sourire en coin et secoua la tête de droite à gauche, en soupirant. Ils étaient décidément tous les mêmes. Pourquoi se sentaient-ils obligé de complimenter les femmes à tout bout de champs. Peut-être par soucis de protocole, mais aux yeux de la jeune femme, c'était tout simplement parce qu'ils avaient tous cette vision rabaissante, comme si les femmes leur étaient inférieures, des objets. Oui, elle les mettait pour elle, ils faisaient tous partie du même groupe. Elle les mettait tous dans le même sac. C'était peut-être une erreur de sa part. Oui, certains devaient sortir du lot, mais elle n'arrivait pas à faire cet effort. Elle paraissait toujours aimable et amicale, en société ou dans les soirées mondaines, mais dès qu'elle se retrouvait seule avec une personne du sexe opposé, sa méfiance prenait le dessus. Il était certain que même en société, elle n'avait pas réellement sa place, mais elle faisait des efforts. Elle les détestait pour tant de choses que, encore aujourd'hui, elle était brisée. Elle était perdue et elle le savait.

Melissande se sentait bloquée et mal à l'aise entre le rayon et, le jeune comte. Elle se déplaça dans la largeur de l'allée et plongea son regard dans celui de son interlocuteur. Ses prunelles étaient intrigantes, d'un jaune vif, une couleur peu ordinaire. De plus, un grain de beauté sous son oeil gauche, venait souligner son regard et ajoutait à cela des yeux d'une finesse extraordinaire, cela en devenait perturbant bien qu'intriguant. Sa peau était étonnamment sombre. On était habitué à voir des peaux claires, rarement autant que celle de Melissande, mais là...C'était vraiment exceptionnel. Son visage était fin et son corps bien fait. Il était beau, mais la beauté ne reste qu'une simple façade. Pour Melissande, le plus fascinant restait ses yeux. C'était une chose importante pour elle. Et ceux du Comte l'interpellée. Elle plissa les siens, comme si elle pouvait comprendre quelque chose.


« -Hum...Enchantée, je suis la Comtesse Melissande Sullivans. »


« Enchantée », n'était peut-être pas le bon mot, il l'avait dérangé. Elle chérissait sa solitude. Seule, elle n'avait pas à parler de choses qu'elle préférait éviter. Elle savait déjà tout ce qu'il y avait à savoir et, on ne lui posait aucune question embarrassante. Dans son quotidien trop de choses la gênée, on aurait pu penser qu'elle serait plus heureuse en campagne dans la tranquillité, pourtant non. Elle appréciait trop le mouvement des villes pour s'en éloigner, ce qu'elle aimait le moins c'était les mondanités. L'avantage en ville, c'est que l'on pouvait s'isoler lorsque l'envie pointait le bout de son nez, hormis dans des cas comme celui-ci. Où, une rencontre imprévue vous empêche d'agir comme on le souhaite. Mais la vie est faite d'imprévus, peut-être que le Comte Ambroise serait la surprendre et la sortir de lassitude. Elle sourit en ayant cette idée. C'était absurde, il devrait déplacer des montagnes pour que la jeune femme s'intéresse réellement à lui.


« -Oui, c'est indiscret. »

Elle lui lança un regard à la fois froid et insistant.


« -Je m'y intéresse parce que cela m'a toujours intrigué. C'est passionnant et parfois inquiétant. Ca me plait tout simplement. De plus, j'ai quelques recherches à faire dessus, j'ai besoin de comprendre certains éléments. »

Elle tourna les talons, qui claquèrent contre le parquet lorsqu'elle marcha en direction de la table où elle avait posé sa bourse un peu plus tôt. Elle plaça le recueil à côté de sa bourse, puis les tira un peu plus au centre de la table, pour ce faire un peu de place. Elle se retourna et s'assit sur la table, les mains crispées sur le bord du meuble et, les avants bras tendus. Elle avait cherché à mettre de la place entre eux. Elle lui sourit.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptySam 2 Juil - 10:25

La jeune femme qui se tenait devant Ambroise avait l'air gênée, voir apeurée. Pourtant cette façon de se déplacer et de parler qui faisait penser au Comte cela lui seyait à merveille. Le petit corps de la femme était maigre, trop maigre pour que les hommes de l'époque la trouve vraiment à leur goût. Mais la mignonnette dégageait un charme fou, un charme qui attirait le malheureux prédateur qu'était le Lycan. Sa peau d'un blanc immaculé faisait ressortir les prunelles bleuté de la demoiselle. Et ces yeux bleu, que dire de ses yeux, un voyage, une évasion, une excursion, comme si d'un coup l'homme pouvait conquérir les cieux et leurs beautés immémoriales. Comme si l'on voguait seul au milieu d'un océan azur, sans rien y voir à perte de vu. Oui « perdre » était le mot quand on fixait les yeux de cette femme. L'excursion se transformait en un voyage infini, un infini heureux et plein de sensations.

D'un coup la jeune femme plissa les yeux ce qui dissipa la rêverie du jeune homme. Elle fixait elle aussi les prunelles de son interlocuteur. Ambroise s'inquiéta de ce qu'elle y trouverait, l'animal qui le hantait, la mort qu'il avait déjà donné sans l'avoir voulu ? Comprendrait-elle que les légendes qu'elle tenait dans la main il en faisait partit ? Si elle l'apprenait elle n'aurait que trois choix, devenir elle aussi un monstre, ne rien dire à personne et retourner à sa vie pour mourir dans la folie, ou être exécuté sur le champ par Ambroise. Si ce secret gardé depuis la nuit des temps venait à être découvert par les humains que se passerait-il ? Une des trois races qui se partageaient le monde disparaîtrait. Et pour dire vrai ce ne serait sûrement pas les Lycan ni même les Vampires. Il leurs suffisait de mordre un humain pour que celui si meurt de leur poison ou se transforme pour les rejoindre. Si il restait un humain sur terre il restera toujours un Lycan et un Vampire.
Et les deux espèces avaient chacun leurs atout en cas de guerre, étant des prédateurs innés. Créés par Santa pour terroriser et se venger de Dieu. Et même Dieu ne pouvait rien contre ses monstres.

La jeune femme n'avait de toute façon pas l'air d'avoir compris quoi que ce soit. Ce qui était tou à fait normal. Mais l'idée de révéler à cette femme son identité trottait maintenant dans la tête du Comte. Si elle s'intéressait au Vampire et au Lycan et qu'elle était aussi agréable que son parfum Ambroise lui dirait peut être. Mais la tuer après ne l'enchantait pas dutout. Lui, un prédateur ayant peur de tuer...
La demoiselle était en effet une Comtesse comme l'avait supposé Ambroise au première abord. Elle se nommait Melissande Sullivans un nom très doux et très mélodieux. Ce nom résonna dans la tête du Lycan comme une douce mélodie. La Comtesse remit très vite à sa place Ambroise avec sa question sur ses recherches avec des paroles directes et un regard très froid. Le Comte ne pu s'empêcher de sourire en voyant un petit bout de femme comme celui ci et un caractère aussi énorme. Cela contrastait parfaitement avec ce physique gracieux que l'on aurait dit sortit d'une maison de poupée pour enfant. Elle continua à parler.


« -Je m'y intéresse parce que cela m'a toujours intrigué. C'est passionnant et parfois inquiétant. Ça me plaît tout simplement. De plus, j'ai quelques recherches à faire dessus, j'ai besoin de comprendre certains éléments. »

Après ces mots elle claqua ses talons sur le sol et partit, d'un pas qui voulait dire ne me suivez pas. Ambroise toujours aussi amusé par ce caractère « difficile » la suivit d'un pas léger et discret. Lady Sullivans retournait à sa table, elle fit de la place et s'assit sur la table ce qui perturba fortement le Comte. Cela ne se faisait pas pour une Dame, et dans la bibliothèque royale qui plus-est !
Avec tout cela Melissande lui esquissa un sourire contrit, ce qui fit avancé Ambroise malgré tout.
Il s'assit agilement juste à côté d'elle son livre toujours à la main. Il garda une distance d'apeine quelques millimètres en faisant toute fois attention à ne pas toucher la demoiselle. Puis il ouvrit son livre et commença la lecture. Enfin commença d'une façon peu académique, car il était plus intéressé par la Comtesse que son livre. Il gardait les oreilles à la-fut du moindre bruit, et son odorat aussi. Malgré qu'il soit sous forme humaine il avait une vision beaucoup plus panoramique que la moyenne. Cela s'accentuait encore plus sous sa forme animale. Il huma silencieusement le doux parfum de Melissande et continuait à parcourir rapidement et sans comprendre les lignes de sa pièce de théâtre. Cela ne le gênait pas il aurait tout le temps de la lire plus tard, lui qui avait l'éternité comme sentence, dans quelques décennie il serait un homme encore plus cultivé et qui aurait réponse à tout. Mais en attendant il était juste le Comte de Coursville, avec une éducation et une culture tout de même digne de la cours de France. Mais il n'était pas un érudit.
Toujours les yeux fixé sur son livre il attendait avec envie le moment ou la Comtesse s’arrêterait sur une page précise, pour pouvoir voir les légendes qui l'intéressaient, et si c'était réellement celles des Vampires et des Lycan.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptySam 2 Juil - 15:18

Alors que Melissande s'installait calmement, le Comte de Coursville la suivie d'un pas calme. Elle vit sur son visage que sa manière d'agir l'avait déconcerté. Elle sourit à nouveau à cette idée. Il l'avait comprit, elle n'agissait pas de manière ordinaire. Seule dans une salle avec quelqu'un, la comtesse s'autorisait à agir comme elle le souhaitait. Certes, c'était dangereux et, c'était notamment pour cela qu'elle se le refusait en présence de plus de personnes, mais elle était naturelle et ne changerait pas pour une autre personne. Il continua d'avancer et vin ensuite s'asseoir aux côtés de Melissande. Elle remarqua qu'il avait prit le soin de ne pas se coller à elle. Elle appréciait cette attention pourtant, il était toujours trop près à son goût. Il ne semblait pas avoir compris le message que Melissande lui avait passé peu de temps avant, en le fuyant. C'était peut-être un signe, un appel pour lui, mais pour elle c'était dérangeant.

Elle lui lança un regard de biais, pour voir ce qu'il faisait. Elle le vit ouvrir un livre. Livre, qu'elle n'avait pas remarqué dans l'action. Elle pencha un peu la tête pour pouvoir lire le titre :Macbeth. Il avait bon goût, Melissande n'avait fait que survoler ce livre, mais elle appréciait William Shakespeare. Elle le regarda à nouveau, plongeait dans son livre. Elle aurait aimé lui dire de se décaler, lui faire comprendre qu'elle voulait être seule. De plus pour faire ses recherches, elle aurait préféré que personne ne puisse la voir. Que devait-il penser des gestes de la jeune femme? D’une jeune femme qui s'intéresse à de tels sujets. Elle se demandait s'il allait l'observer. Elle était pratiquement sûre qu'il feignait de lire. Elle allait s'adressait à lui, quand elle retomba sur son regard. Il la troublait réellement. N'ayant pas la force de parler, elle referma la bouche, qu'elle venait d'ouvrir. La comtesse poussa un soupir, puis se décala, jusqu'au bout de la table. Quelques centimètres de plus et elle tombait. Il était toujours proche d'elle, mais elle préférait montrer cette réaction un peu négative, dans l'espoir qu'Ambroise comprenne le message.

Elle s'installa confortablement, défroissa sa jupe et ouvrit le livre. Après quelques minutes de lecture, elle tira par automatisme une de ses mèches blondes, sur l'avant de son épaule droite et se mit à jouer avec de son index. Quand elle se concentrait, elle avait l'habitude de prendre une de ses mèches pour occuper ses doigts. C'était sa manière de se concentrer. Elle tourna de nombreuses les pages, allant en avant, puis revenant parfois en arrière. Ce qu'elle recherchait était très précis. Des légendes, elle en avait entendu et elle en avait lu certaines. Non, ce qu'elle cherchait parler de lune, de loup, d'hommes et de guerre ancestrales. Elle voulait mettre un non, sur le phénomène auquel, elle avait assisté. Elle chercha longtemps, quand elle se figea soudainement. Elle venait de trouver le nom « lycan », en haut d'une page.

D'un bond, elle se leva et partit vers une autre table ou des morceaux de parchemins et de quoi écrire, était mis à disposition. Elle resta debout, mais se pencha pour pouvoir écrire. Posant le livre sur la table, elle mit sur le parchemin des mots clefs, qui lui sautaient aux yeux. Elle remarqua notamment « malédiction », « pleine lune » et les quelques faiblesses qui étaient énumérées. Elle finit de lire les pages, appuyée contre la table, toujours en restant debout. Un autre phénomène l'interpella, citer en relation avec les autres créatures, les « vampires ». Avec application, elle chercha des informations. Elle nota ce qui lui paraissait judicieux, puis reposa la plume et déchira le morceau le coin du parchemin sur lequel, elle avait inscrit les quelques mots.

Elle revint vers la table, où était encore assit le Comte de Coursville et, attrapa sa bourse dans laquelle, elle glissa le morceau de papier plier. Elle regarda Ambroise. Il semblait complètement plongé dans sa lecture, portant cette situation arracha un nouveau sourire en coin. Elle sentait, qu'il feignait de lire. Melissande fit le tour de la table et reprit sa place. Elle leva le livre devant ses yeux à une page sans intérêt, le tenant avec les deux mains, les bras fléchis et, commença à faire comme le Comte. De temps en temps, elle se surprit, à le regarder du coin de l'oeil. La bouche un peu de travers, tout en se mordillant l'intérieur de sa lèvre inférieure, elle soupira. La jeune femme se tourna avec lenteur vers son interlocuteur, baissa les bras et plongea à ses yeux bleus, dans son regard ambré.


« - Dites-moi...Combien de temps comptez-vous m'épier? »

Elle referma les yeux, réfléchissant, puis répéta la même action que précédemment.

[Gomen, c'est cours ><]
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptySam 2 Juil - 17:12

Melissande observa longtemps le jeune homme. Mais celui resta plongé dans sa lecture, ne pouvant tout de même pas s'empêcher d'esquisser un sourire de joie. Pendant combien de temps la Comtesse allait elle le regarder comme ça ? Il n'allait pas la manger loin de là. Chercher une amie paraissait devenir de plus en plus difficile avec l'âge. L'homme se résumait-il à un simple prédateur sexuel pour les femmes de la cours ? Ambroise se sentait prédateur, mais pas de ce genre là. Le genre encore moins aimé du grand public. C'est vrai que la jeunette était sublime, mais le Comte avait déjà une compagne. Et il n'était attiré par cette femme que par son caractère des plus atypiques. Un caractère tellement fort qu'il avait dû être forgé par un moment difficile voir douloureux...

Melissande avait enfin le nez dans son bouquin. Elle c'était écarté à une certaine distance du Comte, mais sa vu panoramique et perçante lui permettait de lire les pages en même temps que la jeune fille. Enfin les gros titres du moins. De temps en temps la demoiselle l'observait du coin de l’œil, et il souriait tout le temps lorsqu'elle faisait ça. Son ouïe le prévenait avant même qu'elle ne put le voir lui. Ce froissement infime des vêtements lorsqu'elle tournait très légèrement la tête, puis quelques seconde après la douceur de son parfum qui arrivait aux narine du Lycan. Ce manège dura bien pendant 10 bonnes minutes. Lui restait figé sur sa lecture, ne bronchant pas lorsqu'elle l'observait. Il surveillait aussi les pages défilées. Passant des légendes de leprechaun d’Irlande au Kraken le monstre marin qui dévorait les bateaux. Elle tournait les pages assez rapidement cherchant toujours une légende bien précise.

Toujours dans sa fausse lecture Ambroise s'amusait à compter le nombre de regard qu'elle lui lançait. Cela avait très peu d'intérêt mais il pouvait continuer à l'espionner, à faire semblant de lire et à compter en même temps. La situation le portait à sourire sans s’arrêter, d'un sourire narquois. Enfin il arrêta de sourire lorsqu'il lu Lycan sur la page du livre qu'elle tenait. Le cœur de la jeune femme c'était arrêté un court instant, signe que c'est ce qu'elle cherchait. Ambroise se pinça les lèvres et vit la femme disparaître avec le bouquin. Ce n'était pas bon du tout pour elle de se frotter à ce monde en étant une simple mortelle. Le Comte aurait bien voulu l'arrêter, lui faire oublier toute cette histoire. Mais tout ce qu'il aurait pu faire aurait été de la tuer, ou de tout lui expliquer. Elle ne s'imaginait sûrement pas l'ampleur de l'autre monde. Même lui Lycan depuis la naissance commençait à peine à percevoir les grandes lignes de ce vaste univers. Cette éternité que certain se battait pour garder, et d'autres pour perdre. Dans ce monde ils étaient tous des criminels, plus ou moins conscient, plus ou moins méchant, mais tous criminels. Une sorte d'inquiétude pour la frêle jeune femme s'implanta dans le Comte.

Cette inquiétude fut cependant vite oublier, Melissande revenait en l'observant. Elle cacha un papier dans sa bourse et changea la page de son livre. Et elle recommença son manège, alors que Ambroise y participait en fixant son livre sans broncher. La jeune femme était bien humaine. Cacher les preuves en croyant qu'il ne savait pas... Elle ne connaissait vraiment rien des légendes dont elle cherchait les mystères. Son humanité ressortait aussi dans son geste cyclique qu'elle faisait depuis déjà 14 minutes. Jouant avec sa mèche de cheveux... Signe qu'elle réfléchissait ou qu'elle faisait semblant. Car depuis son retour la fréquence avait changé, cela montrait qu'elle ne lisait plus avec sérieux. Elle faisait semblant tout comme le Lycan. Sauf que lui en parfait monstre n'avait aucun tique. Seul sa respiration et le fait de tourner les pages permettait de voir qu'il était en vie.
Après avoir tournée quelques pages un peu trop vite pour être vraiment lut Melissande se tourna vers Ambroise. Celui ci ne put s'empêcher de sourire, elle était très prévisible et s'en était mignon, très mignon. Le Comte se tourna lui aussi et la fixa de ses prunelles ardentes. Il retomba dans le bleu intense des yeux de la Comtesse.


« - Dites-moi...Combien de temps comptez-vous m'épier? »

Les yeux d'Ambroise s'illuminèrent encore plus à cause de sa question. Son sourire aussi s'agrandit. Il savait exactement ce qu'il allait dire et se serait des plus sarcastique. Cela révélerait peut être un peu trop ses facultés de Lycan, mais même si elle venait à s'en poser des question. Il préférait que ce soit lui qui lui apprenne l'existence et les dangers de l'autre monde plutôt qu'elle le découvre à ses dépends. Alors de son plus grand sourire narquois, fixant toujours l'océan dans les yeux de la demoiselle il répliqua.

«  Je me demande bien qui épie qui depuis un quart d'heure hi hi ! Pour dire vrai vous m'avez observé 27 fois durant ma lecture. De plus l'idée de me cacher ce que vous lisez fut très inspiré et m'a fait beaucoup rire. Alors ce sont les Lycan qui vous fascine hein ? Il ne fallait pas allé jusqu'à changer de table pour écrire votre trouvaille vous savez... J'ai su que vous aviez trouvé votre page avant même que vous vous en rendiez compte vous même... ha ha ha »

Le jeune Comte ne pouvait pas s'empêcher de rire bruyamment. Ce manège qu'avait joué les deux nobles durant tout ce temps était d'un ridicule. Surtout pour Melissande qui s'était donnée beaucoup de mal à tout cacher. Alors qu'Ambroise lui, l'air de rien avait réunis toutes les informations qu'il voulait et avait supposé les autres fait. Enfin tout cela était finit, qu'allait faire la jeune femme ? Allait-elle juste quitter la salle vexée, ou serait elle intrigué par les dires du jeune homme. Car pour dire vrai en temps qu'humaine elle avait très bien caché son jeu face à un autre humain. Et cela montrait bien que le jeune Comte lui n'était pas tout à fait normal.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptySam 2 Juil - 23:47

« -Je me demande bien qui épie qui depuis un quart d'heure hi hi ! Pour dire vrai vous m'avez observé 27 fois durant ma lecture. De plus l'idée de me cacher ce que vous lisez fut très inspiré et m'a fait beaucoup rire. Alors ce sont les Lycan qui vous fascinent hein ? Il ne fallait pas aller jusqu'à changer de table pour écrire votre trouvaille vous savez... J'ai su que vous aviez trouvé votre page avant même que vous vous en rendiez compte vous même... ha ha ha »

Une fois de plus, l'idée qu'elle s'était faite des hommes s'avéra réelle et juste. Dès le départ, elle aurait dû franchir la porte de la bibliothèque et rejoindre ses appartements. Comment avait-elle pu penser, ne serait-ce que quelques minutes, que cet homme pourrait être différent des autres. Qu'il pourrait être intéressant et étonnant. Oui, il l'avait surprise, mais pas de la façon, qu'elle avait osé souhaiter. Cela faisait partie du domaine du décevant et de l'ennuyeux.

La jeune comtesse se leva et, se mit face à lui. Elle le regarda longuement, de haut en bas, cherchant le moindre détail qui pourrait être intéressant. Il était finalement très commun. Des habites plus qu'ordinaires, une manière d'agir et de parler, conforme à la mondanité. Flambeur comme la plupart des hommes nobles de cette époque. Banal. La situation elle-même était banale. Banale et risible. Si bien, qu'elle laissa échapper, à son tour, un rire.


« -Pardonnez-moi très cher, d'avoir sous-estimé vos capacités. J'aurais dû me rendre compte que vous étiez un être exceptionnel. »


Un sourire narquois s'afficha sur son visage, qui jurait avec sa peau de porcelaine. Elle attrapa sa jupe de chaque côté, plaça son pied gauche derrière le droit et, exécuta une petite révérence moqueuse. Ses yeux pétillaient de défi.


« -Néanmoins, il vous aura fallu m'observer autant de fois pour connaitre le nombre exact de mes propres tentatives. »


Melissande marqua un silence. Elle s'avança, attrapa ses affaires sur la table, puis revint en arrière pour se retrouver de nouveau, face à son interlocuteur.


« -Inutile de répondre à votre question, puisque votre intelligence est supérieure à la mienne. Vous êtes un excellent devin, j'admire. »


La comtesse lui adressa un clin d'oeil, puis se dirigea, d'un pas décidé, vers la porte de sortie. Ses goûts ne regardaient qu'elle et, ce qu'elle faisait également. Il n'était pas habituel pour la jeune femme, de fuir et d'abandonner la partie, mais dans l'était actuel des choses, elle voulait être seule. Elle avait un objectif précis. Elle avait besoin d'être seule. Son unique solution: se rendre à son appartement. C'était un endroit où elle seule pouvait entrer. C'était son antre, son monde et personne ne viendrait la déranger là-bas. Elle s'installerait sur son lit à baldaquins, ses notes sous les yeux et pourrait réfléchir de manière calme et posée, à ce qu'elle venait de découvrir. Ainsi, elle en tirerait les conclusions, qui lui paraîtraient les plus concevables. En ressemblant ses idées, elle pourrait mieux juger la situation et agir en conséquence.

Soudain, le mot exceptionnel, qu'elle avait prononcé plutôt, lui revint à l'esprit. Elle s'arrêta de manière brusque. Sa tête était baissée, les yeux dirigés vers le sol, regardaient dans le néant. Exceptionnel et extraordinaire, c'était le propre de la légende. Cette peau était pour le moins unique. Ce regard rare et troublant, absorbant. Cette démarche silencieuse...Ce don pour percevoir ce qui ne l'était pas à l'oreille humaine. Un être bien singulier. Qu'elle idiote elle faisait! Elle se tapa le front avec la paume de sa main et, pensa de manière orale:


« -Mais..Biensûr! »


Des mots presque inaudibles pour le commun des mortels. Melissande revint sur ses pas, d'abord en marchant à reculons, puis en se retournant et en marchant vivement. Elle avançait d'un pas décidé. Elle jeta ce qu'elle avait dans ses mains, sur la table, qui atterrit dans un bruit sourd. Elle contourna la table et reprit sa place initiale, face au Comte de Coursville. Cette fois-ci, elle s'adossa à une étagère, ses mains dans son dos et appuyait contre elles. Elle fit la moue, le regard toujours fixé vers le sol et se mordillant à nouveau la lèvre. Elle fixa Ambroise droit dans les yeux, un air sérieux figé sur son visage.


« -Dites-moi ce que vous savez. Et ne prenez pas pour plus naïve que ce que je suis. Je suis certaine que votre intérêt pour mes recherches, n'est pas que de la simple curiosité. »


C'était pour le moins audacieux et anodin, elle en avait conscience, amis elle n'avait rien à perdre.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptyDim 3 Juil - 12:46

La jeune femme rétorqua d'une façon égale au Comte, mettant une bonne dose de rancœur qui transperça le cœur du jeune homme. Ce qui avait amusé l'homme pendant ce long quart d'heure n'avait pas amusé Melissande. La demoiselle après un clin d’œil sarcastique partit de la salle en claquant les ses talonnettes. Il était sûr que la Comtesse avait mal prit ce que Ambroise lui avait dit sur un ton humoristique. Enfin même si il s'en voulait un peu il n'irait pas essayer de rattraper la jeune femme. Il ne la connaissait que depuis un quart d'heure et elle ne représentait que très peu de chose pour lui. De plus si elle continuait ses recherches elle serait sûrement morte d'ici la semaine prochaine. Là non plus le Lycan ne s'en voulait pas, il avait essayer de la prévenir sans vraiment le faire. Il n'en avait pas le droit après tout, cela ne regardait en rien cette femme. La guerre entre Lycans et Vampires ne regardaient qu'eux, et cela même si des humains en mourraient. Apprendre l'existence de ces monstres au grand publique serait signé l'extinction de la race humaine. Et qui dit extinction de la race humaine dit fin des deux autres espèces. Ce trio des races était obligatoire, un seul maillon disparaît, et de grands changements se feraient pour rééquilibrer le monde. Des changements radicaux et sanglants. Et jamais Ambroise ne se risquerait à changer le monde pour les caprices d'une femme, aussi belle soit elle.

Le Comte de Coursville reprit sa lecture. Après c'était pour cela qu'il était venu au début, et cette femme faisait maintenant partit d'un passé lointain, un passé qui ne reviendrait sûrement jamais. Avec toute cette histoire l'homme était déjà à l'acte II scène 3 de sa pièce de théâtre. Macbeth apprenait à ses dépend ce que avidité apportait. Un sourire échappa à Ambroise, cela lui rappelait fort Melissande, qui elle aussi dans sa persévérance découvrirait sûrement une chose qu'elle prierait quelques instants après de ne pas exister. Les humains avait une drôle de tendance à toujours mettre leurs erreurs sur le dos de Dieu. Et malgré le caractère bien trempé de la jeunette, Ambroise en était sûr elle ferait de même. Il voyait déjà la scène. Celle-ci se retrouvant un soir de plaine lune dans la forêt face à un Lycan mordu, en chasse et à la recherche d'une proie. Celui- ci la laisserait d'abord s'enfuir, aimant voir la femme en pleure se débattre face à un destin inévitable. Puis lorsqu'elle aurait un bon kilomètre d'avance et que désespérée elle prierait Dieu de lui indiquer son chemin. Alors qu'elle se croyait sauver de la bête, le loup commencerait à courir, poussant des hurlements. Et une fois presque arrivé il ferait exprès de faire du bruit. Marchand sur des brindilles, frôlant des buissons, bondissant d'une cachette à une autre en ne laissant derrière lui que l'ombre démoniaque de sa forme lycanthropique. Et lorsque la belle serait au summum de la terreur, il bondirait sur elle ses yeux brillants sous l'éclat de la pleine lune et lui attraperait le cou de ses crocs acérés.
C'était la dur loi du monde des immortelles. L'instinct primait sur tout...


*Pauvre petite, elle était si belle*

Pensant cela il entendit le bruit des talonnettes revenir dans la salle puis foncer droit vers lui. Il ne pu s'empêcher de sourire, à la fois soulagé et narquois... Elle avait sûrement comprit qu'il n'était pas normal, qu'il n'était rien d'autre qu'une de ses légendes. Ambroise ne bougea pas, toujours le nez plongé dans son bouquin. Il entendit un gros fracas, enfin pour ses oreilles de Lycan. La demoiselle était maintenant en face de lui, avec une moue presque boudeuse. Ce que le Comte ne comprit pas trop. Il leva la tête à la fin de son chapitre pour écouter ce qu'elle avait à dire. Car elle n'était sûrement pas revenu pour juste le regarder lire. Sûrement pas après ce qu'elle lui avait dit. Lui l'homme si prévisible, cette abrutis vantard ce croyant exceptionnel. Elle le détestait il en était sur, mais elle était revenu. Alors que les deux se fixait, Ambroise plongeant littéralement dans l'azur des yeux de Melissande, celle-ci prit la parole.

« -Dites-moi ce que vous savez. Et ne prenez pas pour plus naïve que ce que je suis. Je suis certaine que votre intérêt pour mes recherches, n'est pas que de la simple curiosité. »

Le Comte eut envie de répondre aussi sarcastiquement qu'elle l'avait fait avant, en lui disant qu'il lui répondrait à la fin de l'acte qu'il lisait, la faisant donc attendre une bonne quinzaine de minute encore. Mais il n'en ferait rien, cependant il n'était pas vraiment décider à dire les mots qu'elle attendait. Soit elle devinerait d'elle même et peut être qu'à ce moment la le Comte lui expliquerait le peu de chose qu'il savait à ce sujet. Soit elle ne devinerait rien, et tout s'achèverait sans qu'elle en apprenne plus. Ambroise tenait tout de même à la prévenir des risques qu'elle encourait à savoir. Le savoir était le signe de la puissance à cette époque, mais le savoir était aussi un danger qu'il fallait savoir gérer. Le Lycan posa son livre sur la table, se posa sur ses longues jambes et regarda longuement Melissande. Il était bien plus grand qu'elle mais en essayant de ne pas la prendre trop de haut cette fois il prit la parole.

« Ce que je sais ? Je sais que vous devriez arrêter la vos recherches. On ne se sert pas des légendes pour faire peur aux enfants par hasard sachez le. En vous approchant d'une vérité vous risquez beaucoup... Vous n'aurez que trois chemins si vous parvenez à vos fin. Le premier sera de cacher votre savoir au monde, en gardant pour vous tout ce que vous aurez apprit. La deuxième option sera de vous approcher de ses légendes, vous y perdre, pour ne plus jamais vivre comme avant. La dernière option, qui n'en est pas une mais qui est la plus fréquemment employée, vous mourrez... »

Le ton de l'homme était grave, il avait enfin dit à cette femme ce qu'il voulait. Maintenant se serait à elle de décider si elle voulait la première option ou si elle voulait subir une des deux autres. Ambroise aurait aimer disparaître et entendre quelques jours plus tard qu'elle avait abandonnée. Qu'elle s'était trouvé un mari aimant et qu'elle vivait heureuse en province. Mais ce ne serait sûrement pas le cas. Et le jeune homme n'avait de toute façon pas finie avec cette demoiselle à cette instant. Il n'avait en faite répondu à aucune de ses questions. Il se pencha brusquement vers Melissande, mettant son nez à quelques millimètres de celui de la Comtesse et la fixant de ses prunelles ambré. Il prit de nouveau la parole en la tutoyant d'un air assez provocateur, pour ainsi la faire un peu réagir.

« Et toi que sais-tu réellement des Lycans, et de mon intérêt pour ce sujet ? »


Dernière édition par Ambroise De Coursville le Dim 3 Juil - 16:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptyDim 3 Juil - 16:04

Le comte de Coursville se posa sa pièce sur la table et se mit debout. Il regarda Melissande avec insistance.

« -Ce que je sais ? Je sais que vous devriez arrêter la vos recherches. On ne se sert pas des légendes pour faire peur aux enfants par hasard sachez le. En vous approchant d'une vérité vous risquez beaucoup... Vous n'aurez que trois chemins si vous parvenez à vos fins. Le premier sera de cacher votre savoir au monde, en gardant pour vous tout ce que vous aurez apprit. La deuxième option sera de vous approcher de ses légendes, vous y perdre, pour ne plus jamais vivre comme avant. La dernière option, qui n'en est pas une mais qui est la plus fréquemment employée, vous mourrez... »

Il évitait de répondre à sa question, ce qui tira un nouveau soupir de la jeune femme. Elle sentait que cette histoire serait fatiguante, mais au point où elle était arrivée, il était hors de question de partir. Elle sourit tout de même. La façon qu'avait le comte de la prévenir l'amusée, mais que savait-il réellement de la situation ? Les différentes options qui s'offraient à elle, ne dépendaient pas seulement de sa propre personne. Melissande avait été embarquée dans cette histoire sans l'avoir choisi. Elle ne le regrattait pas, au contraire, elle sortait enfin de sa vie sans but. Une vie lassante, qu'elle avait toujours cherché à fuir. Elle continuerait, même si cela devait lui coûter la vie. Une existence dénouée de sens, n'est pas très intéressante et, avec un passé comme le sien, ces histoires représentaient l'échappatoire. Elle pouvait enfin rêver les yeux grands ouverts. Elle n'était pas idiote, elle savait que le monde n'était pas rose et, que le danger se resserrerait autour d'elle, mais elle en avait besoin.
Il se pencha subitement vers Melissande. Son visage n’était qu’à quelques centimètres du sien et, il la fixait de son regard troublant.


«- Et toi que sais-tu réellement des Lycans, et de mon intérêt pour ce sujet ? »


Melissande sourit, elle pointa son index droit devant elle, le posa sur le nez d'Ambroise et le poussa en arrière. Elle se doutait, qu'il avait agi de cette manière pour la provoquer et elle n'y répondrait que par ce geste et, puisqu'il s'amusait à la tutoyée, elle ferait de même. L'ironie dans cette histoire, c'est que tout ce qui se passait autour d'elle, elle ne l'avait pas demandé. Certes, ça l'intriguait et, ça la rendait même...heureuse, mais tout était au hasard et aux agissements d'une louve. Pour elle, toutes ces légendes faisaient partie du domaine de l'imaginaire et pourtant, elle avait appris toute la vérité d'une manière aussi violente qu'un coup de poignard. Elle y faisait face à sa manière, rien de plus, rien de moins. Et c'était lui, qui était venu et c'était introduit, dans son espace privé. Jamais elle n'aurait pensé en parler avec qui que ce soit, pourtant, elle était là, face à lui. Elle ne savait pas comment agir, elle était perdue, dans ce monde que la dépassée depuis des siècles et qui continuerait de la même manière. Elle n'était qu'un pion, dont l'existence était aussi fragile que celle d'un verre en cristal. Si on le poussait, il se briserait en mille éclats.


«-J'en sais assez sur les lycans, pour te dire que mis à part sur le sujet des faiblesses, ce livre ne m'a pas apporté grand-chose. Quant à ton intérêt pour le sujet, il ne regarde que toi. Néanmoins, je peux te dire que tes yeux en racontent suffisamment pour que je puisse faire un lien. Je n'ai pas besoin de t’en dire pus, tu as compris, j'en suis certaine... »


La comtesse regarda ses pieds. Pourquoi se justifiait-elle ? Elle ne lui devait rien et, elle pressentait, qu’il ne l’aiderait pas vraiment. Elle avait toujours avancé seule et, ce n’était pas près de changer. Toujours ? Non, elle se mentait en pensant cela, mais il n’y avait eu qu’un véritable moment où elle avait pu être heureuse, mais le destin était vite venu lui arrachait ce précieux lien, auquel elle tenait plus que tout. De plus, ses mises en garde, ne faisait que montrer, qu’elle ne se débarrasserait jamais des difficultés.

« -Ce qui est amusant, c’est qu’on me reproche d’agir comme je l’entends, pourtant…On ne m’a rien demandé avant de me montrer ce qui devait rester caché. J’ai appris toutes…tout ça, d’une manière des plus surprenantes. J’ai toujours aimé l’extraordinaire, mais j’étais loin de penser qu’un jour, une voix résonnerait dans ma tête. »


Elle dirigea son regard un peu plus en biais, évitant le regard du son interlocuteur. Croisa les bras et soupira.


« -Ne t'en fais pas, je m'en suis toujours sortie seule, ce n'est pas demain que cela changera. Je n'ai aucunement l'intention de divulguer quoi que ce soit. Dans un premier temps, à qui ? Et puis, pourquoi ? Là n'est pas mon intérêt. Bien que je n'ai aucun intérêt, ici. Même si j'ai toujours été passionnée par toutes ces histoires, mais j'aurais préféré comme laisse dans mon existence pitoyable. Si mourir est mon futur, j'avancerais quand même, avec le peu de dignité qu'il me reste. Je n'ai pas l'habitude de fuir et quoi qu'il en soit...Même à mes yeux, mon existence est sans intérêt. Un peu plus, un peu moins...Aucune importance. »


Elle ne cherchait pas de pitié. Elle ne cherchait pas de l'aide. Elle était juste réaliste et elle ne faisait qu'exposer, sa vision des choses, son point de vue sur sa propre vie, sans intérêt.
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptyDim 3 Juil - 18:52

Ambroise écouta la jeune femme. Celle-c lui fit comprendre clairement qu'elle savait ce qu'il était. A vrai dire plus elle parlait plus elle avouait en savoir. Le Comte au fil de son discours finit par ne plus comprendre ce qu'elle avait attendu de ses réponses. Car il n'y avait rien à dire de plus sur le monde dans lequel il vivait à part la mettre en garde sur ses dangers, sa violence et sa tristesse lorsque l'on est mortel. Elle continuait à parler, baissant souvent ses yeux azur. Elle avait l'air de se livrer un peu au jeune homme. Et cela lui pesait peut être. Vu qu'elle ne pouvait soutenir le regard du Lycan. Elle parla un peu de son expérience, la rencontre avec une louve. Ambroise ne connaissait qu'une louve, sa louve... Et si elle avait croisée Séléné elle ne lui parlerait pas à l'heure qu'il est. Le Comte se doutait que d'autres Lycans vivaient à la cours, mais il ne les connaissait pas. D'après le discours de Melissande ils avaient une bonne éducation, sinon la louve l'aurait dévoré sans même s'attarder à savoir son rang, ni même si cela aurait mis en péril l'équilibre des 3 races. Cependant cette louve dont il ignorait tout n'avait pas été maligne, se dévoiler ainsi à une humaine, et ensuite la laisser vivante, pleine de question et donc pleine de dangers. La demoiselle continua d'une voix un peu plus triste.

t]]« -Ne t'en fais pas, je m'en suis toujours sortie seule, ce n'est pas demain que cela changera. Je n'ai aucunement l'intention de divulguer quoi que ce soit. Dans un premier temps, à qui ? Et puis, pourquoi ? Là n'est pas mon intérêt. Bien que je n'ai aucun intérêt, ici. Même si j'ai toujours été passionnée par toutes ces histoires, mais j'aurais préféré que l'on me laisse dans mon existence pitoyable. Si mourir est mon futur, j'avancerais quand même, avec le peu de dignité qu'il me reste. Je n'ai pas l'habitude de fuir et quoi qu'il en soit...Même à mes yeux, mon existence est sans intérêt. Un peu plus, un peu moins...Aucune importance. » [/i]

Ce discours paru pathétique aux yeux d'Ambroise. Même si il se voulait compréhensif cette demoiselle ne savait rien de la vie, de la torture. Il fallait vivre l'éternité pour comprendre. Elle avait vécu des choses douloureuses, certes le Comte le comprenait très bien. Avoir du mal à relever la tête, cela aussi il le concevait. Mais ne pas essayer, faire semblant, se mentir à soit même ça il ne le comprenait pas. C'était bien une chose digne d'un humain, digne d'un mortel... Les immortels eux ne pouvaient pas se permettre ça. Les humains avaient une solution toute trouvée à leurs maux, la mort. Le courage n'étaient pas inné chez eux, il n'était d'ailleurs inné chez personne. Les Hommes dans leur inconscient préféraient se mentir, vivre dans leurs tristesse, mettre la faute sur quelqu'un d'autre. Dans le monde où vivait Ambroise, les songes étaient des tortures que l'éternité rendaient insupportable. L'éternité, cette vision de l'infini comme une pénitence, une peine à purger... Bon nombre d'immortels aussi faibles que les humains visaient la mort, s'imaginant ne ps pouvoir se relever après une blessure. Mais toutes les blessures guérissent un jour, il suffit de le vouloir et de tout faire pour qu'elles cicatrises. Pour la Comtesse, Ambroise arrivait sûrement trop tôt. Il n'était pas courageux, mais ne se laissait pas démonter pour rien. Et le fait qu'il aime la vie lui avait permis de rencontrer les gens qui feront son futur. Et cela il le savait, baisser la tête était égale à une fuite, à un abandon. Cela se résumait à « laissez moi je veux mourir » cette idée futile et stupide d'un isolement. Un châtiment que chacun s'inflige pour se punir. Melissande elle aussi fuyait, fixant ses pieds, regardant la terre comme si un poids l'empêchait de se redresser. Ambroise lui regardait le ciel, l'horizon ou encore les étoiles. Il ne réglait jamais les problèmes du passé mais créait ceux du futur...

La Comtesse continuait à éviter le regard du Lycan. C'était peut être la bête en lui qui l'empêchait de s’apitoyer sur lui même, mais à cette instant il aurait voulu être celui qui aurait permis à Melissande d'ouvrir les yeux. Le monde n'ayant jamais été tout noir ni tout blanc, il fallait connaître les nuances. Dans son monde, la où ceux qui ne connaissaient pas ne voyait que du noir, lui voyait différentes nuances, un gris très clair, pour ses moments avec Séléné, un gris très foncé pour les batailles avec les vampires. Sa vie humaine il la voyait plus comme un rêve, il n'était pas humain lui. Il voyait de ses yeux de loups et interprétait de ses pensées humaines. Il savait qu'il n'y avait pas une seule vérité dans le monde. Et il n'avait plus qu'une envie montrer à la petite Comtesse ce qu'étaient les siennes.
Ses yeux s'illuminèrent et un grand sourire s'afficha sur son visage. Il s'avança vers Melissande qui gardait toujours son regard loin de celui du Comte, et de son index lui rendit la petite pichenette qu'il avait reçu. Cela fit réagir directement la jeune femme qui le fixa promptement. Avant d'avoir des remontrance il prit la parole.

«  Chacun ses soucis ma belle, tu ne veux pas me parler des tiens et je le comprend, nous ne nous connaissons à peine. Mais vois tu j'ai aussi eu les miens et l'immortel que je suis n'en est pas mort ! Je suis même plutôt heureux... Enfin là n'est pas vraiment le sujet. J'ai deux propositions à te faire. La première est une balade avec un loup-garou, assez peu courant tu l'avoueras. La deuxième étant simplement de nous quitter, sans que tu puisses comprendre ce qu'est la liberté, sans que tu ne puisses même imaginer ce qu'est ma vie. Je te rendrais à tes démons et ta solitude, après tout tu la chéris tendrement... Enfin voilà, je t'avouerais que je préfère le premier choix, et je suis même d'accord pour répondre à toutes tes questions du mieux que je peux. Mais si tu préfères rentrer chez toi je le comprendrais. Ma vie peut paraître trop effrayante... »

Un moyen comme un autre de la taquiner et la traité de froussarde pour qu'elle vienne. Ambroise l'espérait de tout cœur. Peut être que leur balade lui ferait ouvrir les yeux sur un autre monde à la fois beau et maléfique. Peut être voudra-t-elle même devenir Lycan, et ce joindre à lui et Séléné. Même si il en doutait et préférait l'éviter. Mordre un humain n'était pas dans ses habitudes...
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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: Re: On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~   On ne sait jamais ce que demain nous réserve...~PV Ambroise de Coursville~ EmptyDim 3 Juil - 20:27

Alors qu'elle regardait toujours sur le côté, continuant d'éviter le regard du Comte de Coursville, Melissande reçut une pichenette sur le front. Fidèle à elle-même, elle réagit au quart de tour et se tourna vivement, la bouche entre-ouverte, prête à lancer une réplique. Elle n'eut pas le temps, car Ambroise la devança et prit la parole, alors qu'elle se mit frotter son front du bout des doigts.

« Chacun ses soucis ma belle, tu ne veux pas me parler des tiens et je le comprends, nous ne nous connaissons à peine. Mais vois tu j'ai aussi eu les miens et l'immortel que je suis n'en est pas mort ! Je suis même plutôt heureux... Enfin là n'est pas vraiment le sujet. J'ai deux propositions à te faire. La première est une balade avec un loup-garou, assez peu courant tu l'avoueras. La deuxième étant simplement de nous quitter, sans que tu puisses comprendre ce qu'est la liberté, sans que tu ne puisses même imaginer ce qu'est ma vie. Je te rendrais à tes démons et ta solitude, après tout tu la chéris tendrement... Enfin voilà, je t'avouerais que je préfère le premier choix, et je suis même d'accord pour répondre à toutes tes questions du mieux que je peux. Mais si tu préfères rentrer chez toi je le comprendrais. Ma vie peut paraître trop effrayante... »


Le comte avait décidément tout comprit de la jeune femme et de son caractère. Elle sourit à cette idée, c'est vrai qu'elle n'était pas très compliquée. Non, elle ne lui parlerait pas de son passé. Pas pour le moment. Un jour peut-être s’il arrivait à gagner sa confiance, mais c’était une chose très dure à atteindre. Melissande ne voulait pas paraître méchante, elle ne l’était pas du tout, mais c’était plus fort qu’elle. D’ailleurs comme chaque personne qui avait pu subir, les mêmes choses qu’elle. Néanmoins, elle appréciait cet homme. Pas comme un ami, ni comme quoi que ce soit, mais bien parce qu’il avait su agir comme il le fallait et parce qu’il lui avait tiré un véritable sourire. Un sourire par réel amusement et non pas, par moquerie.

Cette proposition faisait rêver Melissande, c'était une occasion unique. Elle avait vraiment envie de le suivre. Après une demande comme celle-ci, jamais elle ne pourrait partir, sa curiosité était bien trop grande. Elle avait bien évidemment envie de savoir ce qu'était sa vie. De plus, le fait de savoir, que lui-même préférait la première solution, l'incitée d'autant à accepter. C'était le moment de se laisser aller et de vivre une expérience hors du commun. Pour le moment, elle n'avait aucune question, elle était trop pressée de vivre ce moment et de partir à la découverte d'un monde complètement différent. Peut-être plus tard, mais pour l'instant, elle n'avait passé pas le cap de la surprise. Elle sourit en coin.


« -J'accepte. Avec grand plaisir. »

Elle se décolla de la bibliothèque.

« -Juste une chose...Evites ma solitude. Tu arrives à être heureux dans ta peau d'immortel, c'est très bien, mais dis toi que dans l'état actuel des choses, je ne pourrais pas prendre ta place. La seule délivrance qui s'offre à moi, c'est de savoir qu'un jour, j'aurais une fin. Je sais très bien qu'il y a des hauts et des bas, mais pour l'instant j'ai connu beaucoup trop de bas. La corde qui m'aide, qui me soutiens commence à s'affaiblir. J'ai l'impression de m'enfoncer. »


De s'enfoncer et d'être perdue. Ils bien loin les jours où, on lui avait jeté une bouée. Aujourd'hui elle ne faisait que dériver, pourtant elle continuait d'espérer. C'était peut-être une erreur. Mais ce n'était ni le moment, ni l'endroit. Elle lui adressa un nouveau sourire et plongea son regard dans le sien.


« - Je te suis donc.»
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