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 C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]

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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyLun 4 Juil - 10:57

Le comte proposa à Melissande de partir dans la forêt, pour faire la balade. Ce même lieu, où elle avait rencontré Raven et, où celle-ci s'était présentée à la jeune femme sous sa forme de louve, après l'avoir sauvé des griffes d'un ours imposant, qui n'attendait qu'une chose: pouvoir croquer la jeune fille. La situation était cependant différente. Elle s'y rendait par plaisir et en étant accompagnée d'un homme, chose d'autant plus impressionnante. Elle voulait découvrir la vie des lycans d'une autre façon, d'un autre point de vue et puis, elle ne sentait pas totalement mal à l'aise avec cet homme. Certes, il en restait un et, elle avait toujours du mal à pouvoir faire confiance, amis elle ne voyait pas de perfidie à travers son regard et, pas plus à travers son comportement. Elle se trompait peut-être. Elle n'y avait pas réellement réfléchit, elle avait envie d'y aller, de s'amuser un peu et se laisser emporter dans un monde qui n'était pas le sien et, dans lequel on l'avait introduite sans rien lui demander. L’instant était à la joie et non aux complications, elle comptait bien en profiter et ce, même si elle devait garder le secret de cette merveille.

Ils se mirent donc en route pour la forêt. Il fallait d'abord qu'ils quittent le château, en passant par nombres incalculable de salles et des couloirs, qui étaient tous plus peuplés les uns que les autres. Ils durent s'arrêter plus d'une dizaine de fois, par politesse parce qu'on les salués, parce qu'ils croisèrent des connaissances de l'un ou de l'autre. On leur posa quelques questions sur le fait qu'ils soient ensemble, Melissande fit toujours en sorte d'éluder la question. Non pas, parce qu'elle avait honte, mais parce qu'elle n'était pas sûre du déroulement du reste de la soirée. Si cela se passait bien, ils se reverraient peut-être et encore, mais si cela se passait mal, il était certain qu'ils ne se verraient plus. Soit parce que l'entente d'était pas assez bonne, soit parce qu'elle aurait découvert un point qui ne lui plaisait pas, ou tout simplement parce qu'elle ne serait plus de ce monde. Et, si jamais, elle recroisait les mêmes personnes que ce soir-là, on lui poserait surement d'autres questions et elle n'aimait pas ça, les questions. Elles présentaient le début des gangrènes dans le monde de l'aristocratie.

Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le palais, la jeune Comtesse réalisa que sa tenue, n'était pas vraiment adaptée pour ce genre de sortie en forêt. Elle se stoppa et attrapa Ambroise par la manche de son costume. Elle fit demi-tour et le tira. Ils allaient se rendre à ses appartements, ainsi elle pourrait se changer. Elle n'avait pas vraiment de tenue correcte pour ce genre de choses, mais elle savait, qu'il lui restait dans un coin de sa penderie, un pantalon d'équitation. Ils rebroussèrent donc chemin, sur une bonne partie du château, avant de filer par un couloir qu'ils n'avaient pas encore emprunté, mais que Melissande prenait tous les jours pour sortir. Ils durent monter quelques marches et arrivèrent aux appartements, qui n'étaient pas très pleins ces temps-ci. Dans un coin isolé, se trouvait celui de la jeune fille.

Elle s'arrêta devant la porte, enfonça la clef et rentra, laissant le Comte dehors. Elle ne voulait pas le faire rentre, pourtant un instant d'hésitation, s'opposa à ce geste. sa chambre était isolée, mais il y avait encore un risque que quelqu'un le voit patienter devant sa porte. A contre-coeur, elle rouvrit la porte et le tire à l'intérieur. Elle referma à clef derrière eux, puis alla poser ce qu'elle avait à la main sur son lit. Elle rentra ensuite dans sa penderie, prenant le soin de fermait à clef cette porte également. Elle dû fouiller un moment avant de trouver le pantalon, elle n'était pas montée depuis un moment, il était donc enfouit à travers maintes robes. Elle finit tout de même par le trouver. Elle se déshabilla et l'enfila. Il était noir, très moulant et épouser parfaitement les courbes de ses hanches et de ses jambes. Elle reprit le même corset, mais y ajoutant une chemise blanche. Elle avait des manches trois quarts légèrement bouffantes et, dépassait du bas du corset. Elle enleva le ruban de ses cheveux, pour faire une queue de haute. Elle serait plus à son aise ainsi. Elle ressortit, lui adressa un léger sourire puis ils repartirent.

Elle ne l'eût remarqué que lorsqu'ils furent dehors, mais la nuit était tombée. Le ciel était parfaitement dégagé, on pouvait distinguer les étoiles et la lune éclatait, elle illuminait les environs et on y voyait comme en pleine journée. Les deux jeunes gens avaient encore toute la ville lumière à traverser, ce qui leur prit un bon moment. Les rues étaient peuplées, moins que le château, mais on sentait que le beau temps était présent. Ici et là, on entendait des rires ou bien des chants, qui provenaient de soirées mondaines ou bien de quelques tavernes, où les gens du peuple et les artisans, se retrouvaient pour partager des moments de détentes. Ils passèrent par de petites rues, pour éviter le plus possible, un quelconque contact. Ils arrivèrent enfin au lieu choisit. A cause de la végétation, la visibilité était beaucoup moins bonne, mais Melissande se doutait que ce n'était pas un problème pour le Comte et, cela ne la dérangeait pas vraiment. Ils s'enfoncèrent un peu plus dans la forêt, puis Melissande attendit un signe du jeune homme, tout en admirant ce qui s'offrait à elle. Elle aimait beaucoup ce genre de cadre. Calme et inquiétant, intriguant, dont les seuls bruits étaient ceux de la faune locale. C'était une vision enchanteresse avec la végétation dense et la lumière argentée.

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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyLun 4 Juil - 12:02

Avait-il fait le bon choix, le Comte en doutait. Mais la demoiselle avait enfin l'air de l'apprécier un peu, et même si cela était sûrement éphémère il était heureux de donner un peu de bonheur à cette femme. Il allait lui montrer les bons côté de la chose. Il était libre, tant qu'il ne côtoyait pas les humains il était libre... Mais la liberté avait de gros risque, et il y avait une sorte de guerre entre race pour celle-ci... Le Lycan espérait ne pas tomber sur un vampire malintentionné ou un congénère en chasse. Même si il était sûrement le loup le plus grand du monde il n'était pas le meilleur au combat, et le fait d'avoir une humaine sur le dos ne l'aiderait pas dans sa fuite. Ce monde était si hostile aux mortels, quelle idée avait-il eut de s'enticher d'une d'elle. Sans Séléné la sortie serait tellement compliqué...

Enfin il était trop tard pour tout ces regrets, les des nobles marchaient vers la sortie du château, saluant à tout vas les autres nobles qu'ils croisaient. Ils étaient tout les deux très élégants dans leurs saluts. Ambroise marchait de son pas dansant habituel, ralentissant le pas pour que Melissande ne soit pas obligée de courir. Elle ne devait même pas sans rendre compte, mais le jeune homme avait l'impression de piétiner, n'avançant à rien et imaginant que tout seul il serait déjà sortit depuis plusieurs minutes. Les couloirs se succédaient, à chaque angle un groupe dissertait sur l'histoire de France, ou les dernière thèse sortis. Faisant pour la plupart semblant de comprendre et donnant une argumentation des plus infondés... C'est comme si on leur demandait leur fruit préféré et qu'ils répondaient que les oiseaux volaient grâce à Dieu. Cela faisait beaucoup rire Ambroise, lui qui aimait beaucoup les thèses et disserter avec des gens cultivés. Qui ne racontaient pas des inepties à longueur de temps. Alors que les deux camarades allaient enfin atteindre la sortie Melissande se stoppa d'un coup, puis attrapant la manche du Comte se dirigea vers les appartements. Ambroise se mit à sourire de plus belle, elle venait tout juste de réaliser qu'elle n'était pas en état de faire une escapade avec lui...

Après un temps ils arrivèrent dans les appartements des nobles, Melissande entra dans ce qui semblait être ses appartements puis ferma la porte. Le Lycan n'ayant de toute façon pas prévu d'y rentrer allait se poser contre le mur quand la jeune femme réapparut et le tira dans la pièce. Le jeune homme resta dans l'entrée regardant la femme disparaître de nouveau dans une autre pièce. Il entendit le cliquetis métallique de la clé dans la serrure et rigola silencieusement. Pensait-elle que cela l'aurait arrêté si il avait voulu la voir se changer ? Même si l'envie n'était pas inexistante le jeune homme avait reçu une certaine éducation, et il respectait les femmes, enfin il le faisait du mieux qu'il pouvait. De son ouïe fine il entendit tout les bruits de la penderie, le tissu glisser le long du corps de la femme, ses mouvements frénétiques lorsqu'elle rechercha sa tenue, jusqu'au bruit de la main qu'elle passa dans ses cheveux. Lorsqu'elle ressortit elle s'était métamorphosé, et Ambroise lui avait les yeux brillant d'un trop plein d'imagination. Il avait vu il y a peu pour la première fois une femme nue, sa femme à vrai dire. Et depuis ce soir là son imagination lui jouait beaucoup de tour... Le pantalon d'équitation que portait maintenait Melissande mettait en valeur ses formes gracieuses. Le Comte se mordit la langue pour ne pas rester fixé sur celles-ci. Lorsqu'il leva les yeux il retomba sur les prunelles bleuté de la belle, celle-ci lui fit un sourire et l'invita à repartir, ce qu'il s'empressa de faire avant que sa bouche ne s'ouvre et laisse s'échapper un air bête.

Ils ressortirent du château, puis marchèrent longtemps dans les ruelles de la ville lumière. Paris ville des amoureux. Cela contrastait avec ce qu'ils virent. Les bruits de la ville emplissaient l'espace, les deux jeunes nobles faisaient un peu tâche, si ils avaient été collé l'un à l'autre comme un couple ça aurait passé mais là, ils marchaient côte à côte avec une certaine distance. Ambroise regardait parfois le visage de la demoiselle, ce demandant si il ne devait pas prendre son bras pour ne pas attirer l'attention des passants. Mais ils étaient tout les deux très bien comme ça, et de toute façon la Comtesse avait l'air de se diriger vers des endroits moins fréquentés. Après un long moment à vitesse réduite pour le Lycan ils arrivèrent enfin à la forêt. La nuit était très clair ce soir là, ce qui soulagea un peu Ambroise, il n'aurait pas à guider Melissande dans le noir. Lui voyait parfaitement clair. Il prit cette fois le devant de la marche, s'enfonçant dans les bois, pour finir par ne plus apercevoir les lumières de la ville ni le bruit des fêtes mondaines. Après quelques minutes de marche ils arrivèrent dans une petite clairière. Elle était magnifique, la forêt s'ouvrait sur un champ de fleur, des coquelicots. Le rouge de ceux-ci mêlé à la lumière lunaire donnait une ambiance magique. Le ciel plein d'étoile dévoilait plusieurs constellations. Quelques nuages parsemaient le ciel nocturne. D'un pas léger et rapide Ambroise se positionna juste derrière, comme à son habitude il mit son visage à quelques centimètres de celui de Melissande et chuchota à son oreille.


« Regarde la beauté de ce monde »

Alors que la jeune femme regardait ce qui l'entourait, le Lycan disparut en un instant. Dans l'obscurité de la fôret il se mit à courir, silencieusement d'abord, malgré ses talonnettes, puis bruyamment, marchant exprès sur des branches mortes pour créer des craquements. La demoiselle avait très vite remarqué qu'elle était seule maintenant, seule et sûrement perdu, à moins que son sens de l'orientation soit aussi aiguisé que celui du loup. Ambroise riait beaucoup de sa mauvaise blague, tournant autour de la petite clairière caché derrière les troncs des arbres. Il imita d'une façon totalement raté le hurlement d'un loup...

« AAAAAAOOOOOOOUUUUUH »

Cette blague était de très très mauvais goût il le savait et vu le caractère de la jeune femme il ne s'en sortirait pas indemne. Mais le fait que Séléné soit devenu sa compagne lui avait fait changer ses habitudes, et maintenant lui aussi prenait tout pour un jeu. Même ce qui n'aurait pas dû l'être.
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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyLun 4 Juil - 15:29

Alors qu'elle était occupée à regarder les alentours, le comte s'approcha de son oreille, comme lorsqu'ils s'étaient rencontrés et lui parla. Elle sursauta, mais ne réagit pas, car elle était trop occupée, à s'émerveiller devant la splendeur du paysage. Elle se perdait à travers les arbres, les coquelicots et le chant des divers oiseaux présents. Elle soupira et se retourna. Ambroise avait disparu. Elle fit plusieurs fois le tour d'elle-même, dans l'espoir de pouvoir la voir, mais rien, il s'était évaporé dans la nature. Elle attendit d'abord en restant sur place les bras croisés, elle sentait qu'il allait revenir, qu'il n'était pas loin. Elle hésitait entre l'inquiétude et l'agacement, elle était peut-être en danger après tout. Elle était si curieuse, qu'il était évident qu'elle se mettrait un jour dans des situations périlleuses. Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Des craquements, des bruissements. Elle se mit à avancer, cherchant le jeune comte autour.

« AAAAAAOOOOOOOUUUUUH »

Elle sursauta à nouveau, sous l’effet de surprise produit par le cri. Il était très mal imité, mais Melissande, ne l’avait pas sentit venir, il aurait d’ailleurs fallu qu’elle soit devin, pour pouvoir le prévoir. La blague était de très mauvais goût et irritait la jeune comtesse. Elle serra les dents, la bouche de travers. Elle ramassa un bout de bois, un peu maigrichon et, le jeta vers le jeune homme, tout en criant :


« -IDIOT ! »

Elle savait qu’il l’éviterait facilement, mais ça n’avait pas grande importance. Néanmoins, il avait réussit sa blague, même si elle était de mauvais goût, il avait fait rire la jeune femme. Elle riait d’un rire naturel, comme elle ne l’avait pas fait depuis un bon moment.

«-Cela dit, bien joué ! »


Elle lui fit un de ses plus beaux sourires, puis se mit à avancer en direction des coquelicots. Elle s’assit dedans, en attendant de voir comment aller agir le comte. Elle voulait voir s’il allait continuer de jouer ou pas, peut-être que la promenade n’allait pas se transformer en jeu d’enfants. Ce n’était pas son genre, de courir partout riant et en sautant. De se cacher derrière des arbres, en pensant qu’il ne la trouverait. Cela serait bien ironique d’ailleurs, puisque face à lui, elle ne pourrait jamais gagner. Ses sens étaient bien plus développés qu’elle et, il était bien plus fort et plus rapide. Oui, c’était couru d’avance.

Elle repensa à ce qui c’était passé un peu plus tôt dans la journée, à ce qu’elle avait lu dans le livre sur les légendes. Elle en savait beaucoup sur les lycans ou, elle pensait en savoir beaucoup. Par contre, elle ne savait pas grand choses, sur ces…vampires. Elle avait pu lire qu’entre les lycans et les vampires, il existait une haine profonde. Elle avait donné lieu à des siècles de guerre. Mais les humains dans toute cette histoire, quel était leur rôle ? N’étaient-ils bons qu’à servir de pâture à ces montres ? Ils n’avaient aucune chance face à ces forces supérieures. Elle se souvint également qu’Ambroise lui avait dit, qu’il répondrait à toutes ses questions. Et bien, c’était le moment, elle en avait. Melissande se releva, un coquelicot à la main et se dirigea vers Ambroise.


« -J’ai une question, enfin, je voudrais savoir quelque chose. »


Elle releva la tête et le regarda.


« Tu m’as dit, que tu répondrais à mes questions. Alors, voilà…J’aimerais en savoir plus sur ces vampires, qui étaient mentionnés sur le livre. J’en ai lu un peu, mais je n’ai pas tout compris. Et puis, à travers tout ça…quel rôle on joue, nous les humains ? »


Elle s’en voulait un peu, de parler de ça, dans un moment où ils commençaient à s’amuser, mais elle voulait savoir. Ce n’était rien de bien méchant après tout, ils continueraient après.
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyLun 4 Juil - 18:44

Il sortit de sa cachette en riant, il allait sûrement se prendre une ribambelle d'injures de la part de Melissande. Mais bon, il s'était bien amusé. Comme prévu la Comtesse l'insulta, mais qu'une seule et et unique fois. Un simple « Idiot » suivit d'un projectile qu'Ambroise évita d'un beau retourné acrobatique bien en hauteur suivit d'un atterrissage sur les pieds. La jeune femme avait l'air de s'amuser, et cela le rendait heureux. Il eut même le droit à un compliment. Le Lycan regarda la belle partir vers le milieu de la clairière là ou il y avait des coquelicots. Elle alla se poser par terre, au milieu des fleurs, le Comte la suivit à distance, les mains dans les poches fixant de son regard ambré sa douce mère la lune. Il tenait à laisser Melissande un peu seule, lui n'était venu que pour elle, après tout il n'avait vraiment rien à gagner dans tout ça. Mais elle n'était pas venu pour lui, elle était venu pour découvrir un monde, des sensations et émotions qu'elle avait perdu il y a longtemps. Les yeux d'Ambroise s'illuminèrent de toute les étoiles du ciel, il écoutait paisiblement les bruits de la forêt, ses bruits qui lui disait qu'il n'y avait aucun prédateur dans les parages, ni animal, ni Lycan, ni vampire, ni humain. Juste eux deux, ayant la forêt à eux seul dans un rayon sûr de plus d'1 kilomètre. Il en était heureux rien ne viendrait perturber la douce rencontre de Melissande et du monde d'Ambroise. Elle ne verrait rien d'effrayant aujourd'hui, ou du moins rien de plus effrayant que le Comte qui ne lui voulait aucun mal.

Toujours droit, la tête dans les étoiles le jeune homme inspirait à grandes bouffées l'air pur de la forêt, récoltant par la même occasion une multitude de données inutiles. Malgré qu'il était sous orme humaine, il aurait pu prédire qu'il pleuvrait le lendemain assez tôt dans la matinée. Cependant tout ce bonheur fut assombris par un énorme vide. Séléné n'était pas là, sa compagne lui manquait et il n'y pouvait rien. Si il n'avait pas décider d'aider cette humaine, il serait avec sa louve à l'heure qu'il est. Entrain de dormir sur ce tas de paille qui depuis peu était devenu pour lui un des meilleurs endroits au monde. Bien meilleurs qu'un lit ordinaire. Le Comte fut interrompue dans sa mélancolie par le bruit de Melissande qui se relevait et marchait vers lui. Elle tenait dans sa main un jolie coquelicot, enfin il ne serait pas jolie longtemps, l'inconvénient d'être mortel, avoir une beauté aussi éphémère que sa vie... Enfin rien de triste dans tout cela, elle venait juste de changer le destin d'une fleur. Cette idée faisait sourire Ambroise, elle était aussi une tueuse en quelque sorte, moins dangereuse que lui bien évidemment mais une tueuse quand même. Les humains avaient une certaine tendance à oublier que les choses vivantes sont plus belles que les choses entrains de mourir. Comment réagirait-elle si elle lui parlait d'un homme avec un beau visage et qu'il ne ramènerait que le visage du pauvre homme ? C'était un peu pareil pour le coquelicot dans la tête du Lycan, même si lui aussi faisait ce genre de chose, il en avait conscience... La Comtesse lui parla de nouveau, après ce long moment de silence.


« -J’ai une question, enfin, je voudrais savoir quelque chose. Tu m’as dit, que tu répondrais à mes questions. Alors, voilà…J’aimerais en savoir plus sur ces vampires, qui étaient mentionnés sur le livre. J’en ai lu un peu, mais je n’ai pas tout compris. Et puis, à travers tout ça…quel rôle on joue, nous les humains ? »

Ambroise croisa le regard bleuté de la belle, mais après avoir pensé si fort à sa louve il ne ressentait plus grand chose en le voyant. La jeune fille voulait qu'il parle des vampires... Les vampires, ces êtres horripilants, ces buveurs de sang indomptables et arrogants. Que pouvait-il bien dire sur eux ? Enfin que pouvait-il dire en mettant de côté son regard de Lycan. Les seuls qu'il avait croisé jusque là l'avaient agressés ou prit de haut. Lui qui était un Comte, et un Lycan par dessus tout, un des dix guerriers originels, les sang-pur. Si il attrapait ces misérables aujourd'hui il en ferait de la charpie, il prendrait un malin plaisir à disséminer un peu partout les morceaux de leurs cadavres pourrissants... Enfin là n'était pas le sujet. Melissande se posait des questions sur ce qu'elle n'avait pas eut le temps d'étudier et sur son rôle dans cette histoire. Rôle qui ne serait expliqué dans aucun livre. Ambroise arrêta de fixer la Comtesse de ses yeux dorés pour regarder la lune. Il commença à marcher paisiblement, toujours sur une ligne en va et vient. Ce n'était pas une démarche stressé, mais il réfléchissait. Et un loup ne peut réfléchir qu'en bougeant. D'une voix assez forte pour que la demoiselle puisse entendre malgré son perpétuel mouvement il commença à lui répondre.

« Les vampires... Oui, oui les vampires. Et bien comment dire... Ce sont les êtres les plus dangereux d'après moi... Sache que je garde pour moi toute ma rancœur en tant que Lycan et je te parle sans préjugé, ni partie prit. Sache que pour nos deux races, Lycan et Vampire il y a à chaque fois trois catégories. Ceux qui sont né ainsi, on les appellent les sang-pur. Ceux qui étaient humains et qui ont été maudit, les Mordus. Et pour finir la progéniture des monstres et des humains. Un drôle de mélange hu hu. Eux on les appellent des Infants. Sache que du côté des Vampires, seul les Infants peuvent ne pas s'abreuver de sang, et encore jusqu'à une certaine limite. Les sang-pur et les mordu y sont contraints. Et les pires sont les mordus, capable d'anéantir un village tout entier en une nuit lorsqu'ils sont affamés. »

Ambroise s'arrêtant un instant, reposant son regard sur Melissande pour s'assurer qu'elle suivait encore et qu'il pouvait ainsi continuer. Il reprit une bouffée d'air, recommença à marcher et regarda de nouvelle l'astre lunaire.

« Hum... voyons, pour le rôle des humains... Et bien sache que tous autant que nous sommes, vampires et Lycans nous sommes immortels et donc voué à l'éternité. C'est là qu'interviennent les humains. Certains d'entre nous s'ennuient, et donc veulent des compagnons d'infortune. Dans ce cas ils vous mordent et espèrent vous voir survivre. Dans ce cas là vous les humains devenez des esclaves de la volonté de ceux ci... plutôt amusant non ? Hu hu !
Pour les Vampires vous êtes surtout un repas je ne te le caches pas. Les Sang-Pur et les Mordus meurent si ils ne tuent pas des humains quotidiennement. Pour les Lycans c'est différent, on a pas besoin de vous manger, on peut manger comme les humains. Mais nous sommes attirés par le sang tout de même. Certains d'entre nous deviennent fous et violent, n'arrivant pas à contrôler cette envie. Mais comme je te l'ai dit se sont les vampires dont tu devrais te méfier, tous autant qu'ils sont ont besoin de sang humain, un besoin vital. Comique pour des immortels non ? »


Le Comte prenait le ton de la rigolade même si le sujet ne tendait que peu à cela. C'était grave, cela montrait bien que les humains n'étaient rien d'autre pour les immortels que de la nourriture, ou des jouets. Le Lycan reposa son regard sur la jeune fille en attendant une remarque, un signe, une autre question... Peut être s'enfuirait-elle en courant maintenant qu'elle savait que lui aussi pouvait d'un coup succomber au désir de la manger...
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyMar 5 Juil - 9:50

Le comte de Coursville croisa le regard de la jeune femme. Il la fixa un moment, puis se mit à marcher de manière calme, en faisant des va et vient en ligne. Melissande se demandait si c’était par stress ou par réflexion, puis tout en continuant, il se mit à parler dans une voix plus forte que d’habitude.

« Les vampires... Oui, oui les vampires. Et bien comment dire... Ce sont les êtres les plus dangereux d'après moi... Sache que je garde pour moi toute ma rancœur en tant que Lycan et je te parle sans préjugé, ni partie prit. Sache que pour nos deux races, Lycan et Vampire il y a à chaque fois trois catégories. Ceux qui sont né ainsi, on les appelle les sang-pur. Ceux qui étaient humains et qui ont été maudit, les Mordus. Et pour finir la progéniture des monstres et des humains. Un drôle de mélange hu hu. Eux on les appelle des Infants. Sache que du côté des Vampires, seul les Infants peuvent ne pas s'abreuver de sang, et encore jusqu'à une certaine limite. Les sang-pur et les mordu y sont contraints. Et les pires sont les mordus, capable d'anéantir un village tout entier en une nuit lorsqu'ils sont affamés. »


Il s’arrêta un moment, alors que Melissande le fixait toujours et commençait à réfléchir aux informations, qu’elle venait de recevoir. Le flot d’informations supplémentaires était bien plus important que ce que la jeune femme pensait. C’était bien plus complexe, mais elle avait tout de même comprit. Cependant, elle était amusée par la définition que faisait Ambroise des vampires. Il osait dire, qu’il donnait son avis sans partit prit, mais aux yeux de Melissande, c’était impossible. Rien ne lui garantissait, qu’il dise la vérité. Après tout, il faisait partie de la race ennemie des Vampires, comment pourrait-il parler objective d’un sujet, d’une race, d’êtres qu’il détestait purement et simplement. Alors qu’elle réfléchissait encore à tout cela, Ambroise reprit la parole :


« Hum... voyons, pour le rôle des humains... Et bien sache que tous autant que nous sommes, vampires et Lycans nous sommes immortels et donc voué à l'éternité. C'est là qu'interviennent les humains. Certains d'entre nous s'ennuient, et donc veulent des compagnons d'infortune. Dans ce cas ils vous mordent et espèrent vous voir survivre. Dans ce cas là vous les humains devenez des esclaves de la volonté de ceux ci... plutôt amusant non ? Hu hu !
Pour les Vampires vous êtes surtout un repas je ne te le cache pas. Les Sang-Pur et les Mordus meurent si ils ne tuent pas des humains quotidiennement. Pour les Lycans c'est différent, on a pas besoin de vous manger, on peut manger comme les humains. Mais nous sommes attirés par le sang tout de même. Certains d'entre nous deviennent fous et violent, n'arrivant pas à contrôler cette envie. Mais comme je te l'ai dit se sont les vampires dont tu devrais te méfier, tous autant qu'ils sont ont besoin de sang humain, un besoin vital. Comique pour des immortels non ? »


Cela confirmait bien ce qu’elle pensait. Les humains étaient perdus dans une guerre, qui ne les concernaient pas et ce, depuis des siècles. Aucun espoir ne s’offrait à eux. Ils étaient juste des jouets, de quoi s’offrir un peu de bon temps et de quoi ce nourrir. Melissande croisa les bras et se mordit la lèvre, toujours pensive. Ce qui semblait amuser le comte, n’amusait pas vraiment la jeune femme. Elle ne voyait pas vraiment ce qu’il y avait de drôle dans les faits que les humains, même transformés restent impuissants et deviennent des esclaves, ni dans le fait que la punition des vampires pour leur puissant et leur immortalité, soit d’être obliger de boire du sang. Certes, c’était affreux pour les humains, qui une fois de plus n’avaient pas le meilleur rôle, mais ce n’était pas beaucoup mieux pour les immortels. Oui, c’était la vision de Melissande. L’ensemble restait injuste pour les mortels mais, elle plaignait sincèrement tous ces monstres. Car c’est ce qu’ils étaient, des montres. Melissande releva la tête et s’empressa d’exposer sa vision des choses :

« - Moi ce qui me fait rire, c’est que tu oses dire que tu parles sans le moindre préjugés, que tu restes objectif…mais soit réaliste, c’est impossible. Vous êtes au cœur d’une guerre sanglante, qui dure depuis des siècles et des siècles, alors ne te moques pas de moi. Je prends note de ta mise en garde, puisque je suis de nature méfiante, je ferais attention, mais je me garde bien, de faire mon propre jugement de ces êtres. »

Elle regarda un instant le sol, hésitant à continuer de dire ce qu’elle pensait. Elle inspira, puis soupira et prenant son courage à deux mains, elle poursuivit :


« -Sinon...tu n'as fait que confirmer ce que je pensais. Nous sommes sans défenses, juste bons à vous servir de jouets. Nourriture dans la vie quotidienne et, lorsque ces messieurs s'ennuient, ils croquent un bout pour s'amuser à nous torturer ou pour nous avoir comme esclaves... Et je ne donnerais pas le beau rôle aux lycans, ils sont tout aussi concernés. Vous restez et vous resterez : des montres. Je vous plains sincèrement tous autant que vous êtes, vampires...lycans. Oui, je vous plains, parce que finalement, ceux qui s'en sortent le mieux... et bien ce sont les humains. Notre délivrance à nous c'est de vieillir, vous, vous êtes figés dans le temps. J'espère que tu te trouveras, ou que tu t'es trouvé, quelqu'un pour t'accompagner à travers le temps, sinon je conçois que cela soit ennuyeux... Je n'en serais pas capable moi-même. »

Elle avait peut-être trop parler, enfin c’est ce qu’elle se disait. Elle na regrettait pas, pourtant elle se demandait, qu’elle serait la réaction d’Ambroise, en tant que lycans. Il n’allait surement pas apprécier, mais elle ne pouvait prévoir sa manière de réagir. Paroles ou gestes ?
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyMar 5 Juil - 12:10

Melissande donna son propre avis sur la question. Elle ne croyait pas un mot sur le fait qu'il ne donnerait aucun avis, pourtant cela était vrai. Il aurait en effet du être en première ligne de cette guerre, étant un sang pur et donc avoir une haine immense envers les Vanderkan. Mais cela n'était pas vraiment le cas... A vrai dire il ne vivait pas encore l'éternité, il n'avait que 23 ans d'existence, mais il comprenait un peu la haine qui liait les deux camps. Cette haine n'avait qu'un seul foyer, la folie de la famille Vanderkan. Ses êtres vivant dans une luxure démentiel, et se moquant de la vie comme d'un grain de poussière. Si cette guerre existait, c'est parce que cette famille était toujours de ce monde... Ils ne ressentaient aucun remord à tuer, ils n'étaient pas humains, et pour eux les humains étaient un gibier de premier choix, des animaux savoureux, des mets délicieux. Il n'y avait pas de respect pour quoi que ce soit d'autre qu'eux même dans les yeux, leurs manières de dépravés révulsaient tout les Lycans, mais surtout les sang-pur.

C'était une guerre d'élite depuis des siècles, les 10 guerriers Lycans faces à l'illustre famille Vanderkan... Dans cette guerre les humains n'avaient qu'un seul et unique intérêts, constituer des armées, le côté qui aurait le plus de mordu serait le vainqueur. Ambroise n'avait dit que les choses les plus avouables à la Comtesse, mais la haine qu'elle pensait dans le cœur de tout ces monstres n'étaient en réalité que dans ceux des sang-pur. Dans ceux des Lycans Alpha, et des vampires de la famille Vanderkan. Bien sur la haine s'était peu à peu rependu dans le cœur des mordu, s'attachant aux idéaux de leur clan respectif. Mais bon nombre d'immortels infant et mordu ne ressentaient pas cette haine, et ne participaient pas non plus à cette guerre. Eux aussi n'étaient que des victimes. Mourant car étant du clan opposé, eux qui ne l'avaient pas choisit.

La Comtesse reprit ses explications sur ce qu'elle avait compris, mais tout s'effaça dans la tête d'Ambroise lorsqu'elle parla de trouver la personne qui l'accompagnerait. Sa joie naturel disparut en un éclaire, il se retourna au moment on son visage changea d'expression. Dos à Melissande il regarda la lune les larmes aux yeux. Il sentit son cœur se déchirer sous les paroles de la Comtesse. Il en était sûr elle ne l'avait pas fait exprès, elle ne connaissait même pas l'existence de Séléné. Mais sa compagne lui manquait. En moins d'une semaine elle était devenu pour lui indispensable, les larmes coulèrent sur ses joues, lui qui pourtant les retenait de toute ses forces. Il serra ses dents pour ne pas gémir et attirer l'attention de la belle Melissande. Le Comte cru mourir, même si la mort lui était interdit. Les humains étaient incapable de ressentir ce qu'il ressentait, la Comtesse n'aurait sûrement pas comprit non plus. L'éternité changeait beaucoup de chose dans les émotions, et une personne pouvait en quelques instants devenir indispensable à un immortel. Séléné était devenu la raison de vivre du Lycan, lui pourtant sang-pur était esclave de ses sentiments. Lui l'être représentant la liberté la plus pur était lié par son amour. Si sa louve disparaissait un jour, il la vengerait, puis tenterait tout pour se tuer. Le Lycan sécha ses larmes d'un revers de la manche, se retourna vers Melissande et commença à parler.


« Je sais que tu ne sais rien de ma compagne, mais je t'en conjure ne fait plus référence à elle, à moins qu'elle ne soit prêt de moi. A part si tu aimes à me torturer, et me voir m'effondrer sous les coup que tu infliges à mon cœur... »

La pauvre Comtesse ne devait pas comprendre grand chose. Mais Ambroise les bras croisés contre sa poitrine appuyait de toute ses forces, comme si il pouvait faire disparaître la sensation de brûlure qu'il ressentait à l’intérieur de lui. Il se plia sur lui même, accroupi, les traits tiré par la douleur pendant quelques minutes. Il sentait le poison couler en lui et enflammer la moindre partit de son corps, le torturant sans relâche.
Près de 5 minutes s'écoulèrent, le supplice finit par s’arrêter pour le Lycan lorsqu'il pensa à son retour à la cours, et ses retrouvailles avec Séléné. Il était venu la de son propre chef et malgré sa dépendance à la présence de la louve il devait accomplir ce qu'il avait décidé durant la soirée. Il se releva, remettant son costume en place, et se forçant à sourire. Il ne savait pas si Melissande se souvenait encore de ce qu'elle avait dit mais il entreprit tout de même de lui dire ce que lui pensait de ce qu'elle avait compris.


« Tu penses que je mens lorsque je dis que je n'ai pas donné d'apriori ? Sache que tout les Lycans ne détestent pas les vampires et tout les vampires ne détestent pas les Lycans. Cela ne s'applique qu'aux sang-pur, qui sont ceux qui se font la guerre, et qu'à certains mordus, qui servent de soldats aux sang-pur. Lorsque je dis que les vampires sont les plus dangereux pour les humains c'est que c'est le cas. Après tout vous êtes leur seul et unique source de nourriture. 9 crimes sur 10 commit par des immortels est commit par un vampire. Alors quand je te dis que les vampires sont ton plus grand dangers, je le fais sans aucun jugement de valeur.
Ensuite tu nous à traiter de monstres, et cela juste parce que nous nous nourrissons d'humain. Mais que dirait un lapin pour vous décrire vous les humains ? Après tout nous sommes tous des animaux, et nous mangeons tous d'autres animaux, cela fait-il de nous des monstres ? Tuer pour manger n'est pas une chose monstrueuse. Ou alors dit moi ce qu'est un humain qui tue un autre humain tout ça parce qu'il lui a manqué de respect. Cela paraît logique de nos jours, mais d'un point de vu naturel c'est totalement inconcevable et stupide. Vous êtes autant des monstres que nous, voir même plus.... »


Les lignes étaient maintenant posé, la Comtesse pensait comme l'humaine qu'elle était, mais cela ne lui permettait pas d'atteindre la vérité. Vouloir connaître les règles d'un autre monde était très beau, mais pour autant fallait-il connaître celles de son monde, et être capable de comparer les deux... Le mot monstre avait été inventé par les humains pour les choses qui les dépassaient. Ce genre de mot stupide inventé par les hommes étaient magnifique. Comme le mot inhumain qui décrivait une action faite par un homme... belle opposition, car à partir du moment où un homme est capable de le faire, cela ne veut-il pas dire que c'est humain ? Les humains sont donc des monstres, fous, capricieux, sot ! Ils se pensent supérieur alors qu'ils approchent à peine de la lumière de la sagesse. Les immortels eux avaient traversés les âges, voyant la bêtise se perpétrer, comprenant, apprenant. Seul le temps apportait la raison... Mais ça Melissande l'apprendrait sûrement bien vite en entrant dans ce monde remplit de « monstres »
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyMar 5 Juil - 13:34

La jeune comtesse, vit son interlocuteur lui tourner le dos, la tête levait et le regard dans les étoiles. Elle se demandait ce qu’il pouvait bien se passer, pour qu’il réagisse ainsi et, elle eut très vite sa réponse :

« Je sais que tu ne sais rien de ma compagne, mais je t'en conjure ne fait plus référence à elle, à moins qu'elle ne soit prêt de moi. A part si tu aimes à me torturer, et me voir m'effondrer sous les coups que tu infliges à mon cœur... »


Melissande impuissante, regarda le comte s’accroupir et se replier sur lui-même. Elle resta planter sur place, dubitative. Ce qu’elle avait dit, n’avait rien de méchant, au contraire, elle le lui souhaitait réellement. Elle avait conscience qu’une éternité de solitude devait être un supplice, mais elle ne pensait pas que ses paroles auraient ce pouvoir. Evidement elle ne comprenait pas tout, elle ne connaissait le comte que depuis peu, mais elle s’en voulait de l’avoir blessé. Elle allait s’excuser, quand il se releva, un sourire forcé figeait sur son visage. Elle regarda avec tristesse.


« Tu penses que je mens lorsque je dis que je n'ai pas donné d'apriori ? Sache que tout les Lycans ne détestent pas les vampires et tous les vampires ne détestent pas les Lycans. Cela ne s'applique qu'aux sang-pur, qui sont ceux qui se font la guerre, et qu'à certains mordus, qui servent de soldats aux sang-pur. Lorsque je dis que les vampires sont les plus dangereux pour les humains c'est que c'est le cas. Après tout vous êtes leur seul et unique source de nourriture. 9 crimes sur 10 commit par des immortels est commit par un vampire. Alors quand je te dis que les vampires sont ton plus grand danger, je le fais sans aucun jugement de valeur.
Ensuite tu nous à traiter de monstres, et cela juste parce que nous nous nourrissons d'humain. Mais que dirait un lapin pour vous décrire vous les humains ? Après tout nous sommes tous des animaux, et nous mangeons tous d'autres animaux, cela fait-il de nous des monstres ? Tuer pour manger n'est pas une chose monstrueuse. Ou alors dit moi ce qu'est un humain qui tue un autre humain tout ça parce qu'il lui a manqué de respect. Cela paraît logique de nos jours, mais d'un point de vu naturel c'est totalement inconcevable et stupide. Vous êtes autant des monstres que nous, voir même plus.... »


Elle regarda le sol. Il avait raison, mais comment penser d’une manière aussi posée, quand on apprend que le monde dans lequel on vit, n’était en réalité qu’une petite partie de ce qui constitue la vérité…Ils étaient dans montres pas parce qu’ils cherchent survivre, mais dans leur manière de survivre. Survivre ne signifie pas que l’on doit s’en prendre aux humains pour jouer et s’amuser, pour les transformer parce qu’on s’ennuie et qu’on se sent seul. La solitude n’est pas une fatalité, elle peut-être surmontée, qu’elle soit un choix ou non. Elle s’expose parfois comme la meilleure des solutions, que l’on choisit à contre cœur et, c’était le cas de Melissande. La cruauté, elle en connaissait pour beaucoup et la monstruosité aussi.


« -Tu as raison. Les humains sont monstrueux et, j’en sais assez pour pouvoir l’affirmer… »

Elle déglutit.

« -Je ne parlais pas de se servir de nous comme nourriture, mais surtout de se servir de nous parce que l’ennuie est présent. Je comprends tout à fait que la solitude fasse souffrir, mais ce point là ne justifie pas de changer le destin de quelqu’un sur un coup de tête. Si la personne est d’accord, je ne vois pas où est le mal…mais dans le cas contraire, c’est cruel. Et puis, de même que pour les humains, ça dépend de la manière dont on se sert de la nourriture. Comme chez les vampires et les lycans, tous les humains ne voient pas les choses de la même manière. »

Melissande lui sourit gentillement, s’approcha de lui et mit dans la poche de son costume le coquelicot qu’elle tenait à la main. Il commençait déjà à se faner, mais c’était sa manière de le remercie pour l’avoir fait sourire, même si ce sourire serait éphémère. Tout aussi éphémère que ce coquelicot, maintenant qu’elle l’avait arraché. Elle fit demi-tour et retourna près des coquelicots. Elle s’y assit de la même manière que précédemment. Elle se détacha les cheveux et se laissa tomber en arrière. Sa chevelure étalée dans les fleurs, formait soleil désordonné autour de sa tête. Elle ferma les yeux, son petit sourire toujours affiché.


« -Retournes auprès de ta compagne. Elle te manque, je l’ai bien vu…Cours la rejoindre et profites comme tu le mérites. Ne t’en fais pas pour moi…Tu m’as faite sourire et je ne te remercierais jamais assez pour ça. Tu m’as faite rire, comme il y a bien longtemps que je n’avais pas rit. Alors merci. Merci beaucoup et excuse-moi si je t’ai blessé. »


Loin d’être une mise en scène pour qu’il reste avec elle, elle le lui souhaitait. Elle lui souhaitait vraiment. Quant à elle…Elle était paisible pour l’instant et ses soucis, elle ne les avait plus en tête.
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyMar 5 Juil - 14:57

« -Retournes auprès de ta compagne. Elle te manque, je l’ai bien vu…Cours la rejoindre et profites comme tu le mérites. Ne t’en fais pas pour moi…Tu m’as faite sourire et je ne te remercierais jamais assez pour ça. Tu m’as faite rire, comme il y a bien longtemps que je n’avais pas rit. Alors merci. Merci beaucoup et excuse-moi si je t’ai blessé. »

Elle ne l'avait sûrement pas fait par méchanceté, mais elle l'avait fait. La douleur reprit dés qu'elle utilisa le mot compagne. Transperçant une nouvelle fois le cœur du Lycan. La douleur fut vite maîtrisé, juste une petite mimique sur le visage d'Ambroise montra un signe de douleur. Et peut être aussi ses gants, en forme de poings serrés contre ses cuisses. Il supporta la douleur, ne laissant pas son imagination vagabonder, et partir dans des chemins qui ne le mèneraient nul part. Resté pragmatique et ne pas céder à la panique ou tout autre chose s'éloignant de la vérité. En voyant la jeune fille heureuse dans les coquelicots il sourit. Bon, elle en écrasait plein, mais nous dirons que ce sacrifice en valait la peine. C'était une louable fin pour des fleurs que de mourir pour le bonheur d'une demoiselle. Il s'avança vers Melissande, mettant les mains dans les poches. Marchant de son pas joyeux habituel, décontracté et dansant il s’arrêta environs à un mètre de la Comtesse. Il la fixa de ses yeux d'or et lui sourit.

«  Tu ne veux pas vraiment que je parte quand même ? Si Séléné voulait que je sois auprès d'elle à cette instant, nous la verrions débouler à toute allure et se jeter sur moi. Ce n'est pas là cas comme tu peux le voir, donc je ne lui manque pas pour le moment. Elle doit être occupée... »

Une petite grimace intérieur pinça le cœur d'Ambroise, il ne lui manquait pas... C'était une idée qui commençait à creuser le fond de ses pensées. Une idée parasite qui si il ne l'oubliait pas vite deviendrait une certitude, puis une chose invivable. Surtout lorsque l'on a une éternité pour s'interroger sur la véracité de celle-ci.
La forêt était toujours aussi calme, la nuit était encore plus claire qu'avant malgré l'heure qui tournait. Ils avaient longuement parlé, ce que le Comte n'avait pas prévu, à la base il voulait lui proposer une balade. Mais ils s'étaient arrêté là et n'avait plus bougé, et cela devait faire au moins une heure et demie. Le temps s'était rafraîchit, et même si le Lycan ne sentait que très peu les changements de températures Melissande elle devait sûrement commencer à avoir froid. Ambroise retourna peu à peu à sa première idée, la balade à dos de Lycan ! Il ne savait pas si c'était vraiment drôle, mais si ça pouvait rendre heureuse la Comtesse. Surtout qu'il commençait à bien l'apprécier cette petite. Malgré une carapace de marbre elle s'avérait être une gentille fille, attentionnée. Meurtrie, stupide car ne croyant pas en l'avenir, mais adorable. D'un geste ample il enleva son chapeau et le jeta en direction de Melissande. Celui-ci alla se poser en douceur sur le visage de la belle. Il rit.


«  Si je partais maintenant tu louperais le plus beau moment de ta vie, je vais me déshabiller pour toi hé hé ! Je vais te jeter ma veste et ma chemise pour que tu les enfiles pour ne pas avoir froid. Une fois que je serais transformer en loup tu voudras bien attacher mes vêtements à ma patte droite avec le fil qu'il y a dans mon chapeau ?
Ah et aussi il faudra que tu montes sur mon dos quand je me baisserais ! Rince toi pas trop l'oeil avant ma transformation petite coquine ! »


Trop d'humour tue l'humour, mais Ambroise ne pu s'en empêcher. Il enleva sa veste et sa chemise et fit un clin d’œil à Melissande. Son buste à la peau mate était maintenant visible, les fines lignes de ses muscles aussi. Le Comte n'aimait pas vraiment se montrer nu devant tout le monde, mais Melissande était seul, et son corps ne lui posait aucun complexe. Après tout il en prenait soin et ressemblait fort à ce que lui imaginait en matière de perfection physique. Imberbe, longiligne et musclé. Des formes bien dessinées sans trop... Il continua en enlevant le reste, tout y passa des chaussures au pantalon. Le Lycan maintenant en tenue d'Adam se mit à courir vers le Sud, et au premier bond qu'il fit il se transforma. Lorsqu'il retomba sur terre il eut l'impression que tout avait changé. Ses sens étaient en éveil. Et lorsqu'il se tourna face à Melissande il la trouva ridiculement petite. Celle-ci l'observait de ses grands yeux bleu. L'immense loup au poil hirsute et d'un gris anthracite, sa fourrure virait au noir sur le dessus. Les pupilles doré du loup contrastait très nettement avec le reste de son apparence, ses yeux brillants, presque lumineux dans cette masse sombre. Ses membres étaient longs et musclés, perchant son robuste corps à deux mètres du sol. Le loup s'avança doucement vers la Comtesse, d'un pas trottinant. Il s’arrêta à quelques mètres d'elle, attendant une réaction. Il lui avait donner des instructions, mais cela ne voulait sûrement rien dire pour une humain qui se retrouvait nez à nez avec une bête gigantesque.
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyMar 5 Juil - 22:41

A nouveau, elle entendit de la douleur dans la Voix d'Ambroise, lorsque celui-ci mentionna sa compagne. Séléné, c'était son nom. D'après ce qu'il disait et ce qu'elle avait comprit, cela devait être un jeune femme très active. Melissande se l'imaginait telle une enfant, qui saute un peu partout et qui s'amuse, un peu comme le comte. Amusant et blagueur. La comtesse laissa échapper un petit rire. Elle se garda bien de faire une quelconque remarque, puisqu'elle avait comprit, que l'évocation de cette femme blessait profondément le loup, si celle-ci ne se trouvait pas à ses côtés. Elle l'entendait bouger autour de lui, lorsqu'il reçut le haut de forme du jeune comte sur le visage et, tout en riant, elle le retira. Elle le tenait fermement dans ses mains, proche de sa poitrine. Sans cesser de rire, elle pencha sa tête en arrière, étirant son cou pour pouvoir voir le jeune homme, c’est alors qu’il prit la parole :

« Si je partais maintenant tu louperais le plus beau moment de ta vie, je vais me déshabiller pour toi hé hé ! Je vais te jeter ma veste et ma chemise pour que tu les enfiles pour ne pas avoir froid. Une fois que je serais transformé en loup tu voudras bien attacher mes vêtements à ma patte droite avec le fil qu'il y a dans mon chapeau ?
Ah et aussi il faudra que tu montes sur mon dos quand je me baisserais ! Rince toi pas trop l'oeil avant ma transformation petite coquine ! »

Elle se releva et s’approcha de lui. Il se mit à se déshabiller, laissant tomber sa chemise et sa veste au sol. Il était à présent torse nu et il était très bien fait. Ce n’était pas le premier homme que Melissande voyait et, ils étaient tous d’une beauté tout à fait honorable pour des hommes, mais la physionomie d’Ambroise, était proche de la perfection. Elle était très ressemblante des statues de marbre, qu’on le voyait chez tous les nobles. Oui, il était très beau et Melissande le reconnaissait, mais même si elle n’y était pas totalement insensible, il ne lui plaisait pas. Et, le jour où elle se jetterait dans les bras d’un homme, parce qu’elle éprouvait des sentiments pour lui ou pas simple attirance, n’était pas encore venue.

Elle ramassa le chemise d’Ambroise et la passa. Elle prit le temps de se regarder durant quelques instants. Il était vraiment très grand, surtout vis-à-vis d’elle. Sa chemise lui tombait à mi-cuisse, ses épaules faisaient la moitié de celles d’Ambroise, quant aux manches, elles dépassaient d’une bonne vingtaine de centimètres au bout de ses bras. Lorsqu’elle releva la tête, il était en train d’enlever le bas, ce qui fit rougir la jeune femme. Elle prit alors la veste, et la mit sur sa tête, la serrant de ses deux mains, tout en tournant sur elle-même. Elle resta donc comme ça, tournoyant, tout en rigolant. Il y eut un premier bruit, qui signifia à Melissande qu’il était parti. Elle continua sa ronde, quand elle en entendit un second. Elle comprit qu’il était revenu.

Tout sourire, elle enleva la veste et se stoppa net, sous l’effet de surprise. Elle était bouche bée devant l’immense loup, qu’elle avait sous ses yeux. Elle le reconnut à son pas sautillant et guilleret. Elle se sentait vraiment minuscule à côté de cette bête magnifique dont le poil hirsute, était gris et noir. Pourtant, elle n’avait pas peur, car il y avait toujours ce regard ambré si fascinant et, dans lequel elle pouvait avoir confiance. Elle s’approcha lentement et posa ses mains sur son pelage. Il était extrêmement doux.


« -Une vraie peluche ! »


Melissande explosa de rire. Elle prit le chapeau dans lequel, elle trouva la ficelle et exécuta, ce que lui avait ordonné Ambroise. Elle attendit ensuite qu’il se baisse puis monta sur son dos. Elle se cramponna aux poils de son cou, tout en prenant le soin de ne pas trop les tirés. Elle avait envie de le serrer et de se rouler dedans, car elle aimait la sensation, mais c’était impossible car, bien qu’il soit grand, il ne l’était pas assez pour cela. Et, elle refusait de le serré, car elle savait que sous le loup, l’homme était toujours.


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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyMer 6 Juil - 9:44

La Comtesse avait l'air heureuse ce qui réjouis le Loup. Il s'allongea par terre la truffe sur l'herbe et attendit que Melissande trouve le moyen de monter. Elle s'accrocha à son pelage au niveau de sa nuque, à cet endroit sa peau était dur, et il ne sentait donc rien. Les loups avaient de toute façon la peau beaucoup plus dur que les humains, étant habituer à ce chamailler pour montrer leurs puissance les loups avaient développer des attraits physique particulier au fil des générations.
Ambroise se redressa, perchant ainsi la demoiselle à plus de 2m50 du sol. Il espérait pour elle qu'elle n'avait pas le vertige. Le Comte ce décida très vite à faire un test pour voir si la demoiselle était assez accrochée pour qu'ils partent. Il trotta autour de la clairière, doucement au début, puis il commença à réellement courir. Ses puissantes pattes marchaient deux par deux, soulevant de la terre à chaque impulsion. Ses griffes arrachaient l'herbe et créaient de belles traces. La Comtesse n'avait pas l'air d'avoir trop de difficulté, même si le Lycan ne la voyait pas vraiment. Il accéléra encore plus rapidement et bondit, arrivant au milieu de la clairière en quelques secondes.

Melissande étant toujours sur son dos, il décida d'aller dans la foret. Dans une accélération fulgurante il bondit dans les bois. L'endroit était sombre et assez froid, mais le Lycan y voyait comme en plein jour et ne connaissait pas le froid, surtout pas sous cette forme. Il frôlait les arbres, de son pas souple et assuré, évitant tout les obstacles avec une aisance que seul un loup pouvait avoir. Le décors filait à toute allure. Un loup normal courait en moyenne à 40 k/h, et sprintait à 60. A combien un loup 5 fois plus gros devait-il courir ? Ça, ça n'était dans aucun livre , et vu l'envergure des membres du jeune Lycan cela devait être un nombre vertigineux. Tout les animaux avaient disparut, et à par les pas et le souffle régulier du Comte rien ne venait perturber. Rien ? En faite si, il y avait Melissande. Mais Ambroise était pensivement occupé, et ne se préoccupait pas trop de la Comtesse, surveillant juste qu'elle était encore sur son dos. Ce qui avait l'air d'être le cas. Le Lycan aurait pu courir comme ça toute la nuit, mais cela devait déjà être ennuyeux pour la demoiselle. Lui ne voyait pas trop le temps passé, pensant toujours à sa compagne, une lueur triste dans les yeux. Il accéléra brusquement sa course, comme pour semer ses idées. Dans une dizaine de minutes ils arriveraient prêt d'un ruisseau, il ferait une pause à ce moment là. Après tout cela faisait déjà un certain temps qu'ils étaient partit du château, Melissande avait peut être soif. Ou un autre besoin naturel quelconque. Son accélération ne perturba en rien sa vision, mais celle de la Comtesse, n'ayant sûrement jamais été aussi vite devait être ridiculement amoindrit.

Le vent rendait le museau du loup très froid, des goûtes s'y formait. La foret était humide la nuit. Le vent ébouriffait aussi les poils de la bête, Melissande devait être belle à voir ! Les cheveux ébouriffé, si elle n'avait pas refait sa queue de cheval. Le Comte bondit par dessus un tronc mort, atterrissant quelques mètres plus loin avec une douceur bestiale... Tout les sens en action il humait l'air, écoutait les bruits et observait les alentours . Il sentait l'odeur du ruisseau, et commençait à entendre le ruissellement. La Comtesse elle ne devait sûrement pas savoir où il l'emmenait. Peu à peu le loup réduisit sa vitesse, pour finir par marcher en sautillant comme un loup. Lorsqu'il arriva prêt du ruisseau il regarda le ciel. Cet endroit était dégagé, ce n'était pas vraiment une clairière mais les arbres y étaient moins dense. La terre était couverte de feuille morte, un tapis virant du marron au orange, baigné par les rayons lunaires. Un peu partout des rocher au dessus lisse jonchaient le sol. Ambroise baissa la tête, et s'allongea sur un des rochers qui surplombait le domaine. Il attendit que Melissande descende pour se relever et aller laper l'eau du ruisseau.

Le clapotis de l'eau qui retombait de la gueule du Lycan était cristallins. Ils se répercutaient sur le mûr d'arbre qui entourait le lieu et remontait vers le ciel en une jolie musique. Cet endroit était assez jolie d'un point de vu de loup, mais très fréquenté. Ambroise n'avait pas prévu de trop s'y attarder. Même si seul les sang-pur et les mordus de longue dates pouvaient se transformer en loup quand ils le voulaient, le Comte n'était pas trop rassuré. Il connaissait la folie de certains de ses congénères et n'était pas doué pour régler les conflits. Et courir à toute vitesse avec Melissande sur le dos n'était pas vraiment facile. Il avait beau être le plus rapide se serait très difficile même impossible de semer un autre Lycan dans ses conditions. Ils seraient obligé de courir toute la nuit et ne pas sortir du bois. Comment réagiraient les humains si ils voyaient débarquer un loup géant en trombe dans le faubourg ? Très mal sûrement...
Le Comte réfléchissait beaucoup trop il le savait. Mais cela il ne pouvait pas s'en empêcher sans l'aide de sa bien aimée. Après qu'il eu finit de boire il s'approcha doucement de la Comtesse, il ne pouvait pas lui parler, il aurait grogné ou hurlé. Seul ses mouvements de tête et mimique lui permettait de communiquer. Et il préférait ne pas redevenir humain, à moins que Melissande lui demande quelque chose qu'il ne pourrait pas faire ou expliquer en tant que loup. Il se coucha et posa son énorme tête sur un rocher à côté de la belle demoiselle. La regardant de ses yeux doré, qui rayonnaient comme des phares sous la lueur lunaire.
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Ambroise ne mit que quelques secondes à ce mettre en route. D’abord d’un pas tout à fait ordinaire, puis il accéléra au fur et mesure. Un petit trot et enfin, une grande vitesse. Melissande avait déjà vu des animaux, sauvages ou domestiques, courir de manière rapide, mais cela ne représenter rien à côté de celle de ce loup. Même si la vitesse était grande, la jeune fille ne ressentit les sauts que de manière modérée, car Ambroise les amortissait avec perfection. Malgré, la grande luminosité que produisait la belle argentée, la vision de la comtesse fut rapidement réduite. Ce la ne gâcha pas son plaisir et, elle continuait de profiter de ce moment exceptionnel et unique.

Mêlée avec la vitesse produite par la course, une légère brise venait fouettait le visage de Melissande. Sa fraîcheur fit rosir les joues de la jeune femme et, vint s’engouffrait dans ses yeux azurés. Sans que celle soit excessif ou désagréable, mais juste assez pour que le picotement produit, fasse perler quelques larmes. Elles disparaissaient très vite, balayées et séchées par la force de l’air. Ses cheveux, qu’elle n’avait pas rattachés, flottaient et rebondissaient, de toute leur longueur, au rythme de la course du loup.

Melissande se serait bien lâchée, pour profiter pleinement de cette expérience et, pour voir la sensation que cela procurer, mais c’était bien trop dangereux. Son souhait n’était pas d’aller s’écraser au sol, surtout à cette haute et à une telle vitesse. Elle se contenta de fermer les yeux et de se concentrer un peu. Elle s’enferma dans un monde parallèle. Elle ressentait à présent, l’air avec douceur sur chacun de ses membres. Elle écoutait le bruit des branches et des feuilles flottantes au gré du vent, celui des pas lourds de la bête et de la terre qu’ils projetaient, sa respiration, le claquement d’ailes de quelques oiseaux ou encore, le hululement d’une chouette. C’était merveilleux. Une vraie délivrance pour la jeune femme, complètement à son aise. Elle oublia même tout ce qu’elle avait en tête en début de journée.

Soudain, le pas s’accéléra et elle rouvrit les yeux. Ils furent arrivés, en quelques instants, dans une petite clairière, traversée par un ruisseau à l’eau claire. Là, Ambroise se coucha pour permettre à Melissande de descendre. Une fois qu’elle eut mit le pied à terre, il se dirigea vers le ruisseau et lapa l’eau. Elle le regarda avec attention l’espace des quelques secondes, puis se détourna pour admirer le paysage. Elle se demandait ce qu’ils pourraient bien faire maintenant. Ambroise risquait de la ramener car les heures tournées. Elle croise les bras et frotta le sol, du bout du pied. Le temps qu’elle le réalise, il était venu se coucher à coté d’elle, la tête posé sur un gros rocher. Elle sourit et vint s’asseoir contre lui. Si cela lui déplaisait, il n’aurait qu’à la poussée, il l’en croyait bien capable.

« -Je ne regrette pas de t’avoir suivit… C’était merveilleux. »

Elle serra la veste du jeune homme autour d’elle, croisa les bras et ferma de nouveaux les yeux. Elle se mit à penser avec force, retournent sans cesse tout ce qu’elle avait vu, apprit et vécu. Alors que le calme régnait, elle laissa échapper un petit.

« -Un jour, j’aimerais bien que tu me dises quel âge tu as… C’est vrai, tu m’as dis que vous étiez immortel, alors j’aimerais savoir si j’ai affaire à vieux loup qui refuse de s’assagir, ou à un jeune… »

Elle soupira, comme pour laisser échapper tout ce qui lui pourrissait encore l’esprit et, qui la rendait triste.

« -Encore merci, de t’être occupé de moi. »
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptyJeu 7 Juil - 0:18

« -Je ne regrette pas de t’avoir suivit… C’était merveilleux. »

Ces mots résonnèrent dans la tête du Lycan comme une douce mélodie, il croqua cette friandise linguistique à pleine dent. Il n'avait certes pas rendu à la Comtesse toute sa joie, mais il avait contribué d'une façon des plus éphémères à la rendre joyeuse. Peut être qu'un jour elle y repenserait, et ce jour là, ce sera la victoire du Comte. Peut être qu'un jour ils se révéraient, dans la cours ou en dehors. Il l'espérait bien, pouvoir lui présenter Séléné lui tenait à cœur. Qu'elle voit par elle même que les Lycans mordus n'ont aucune haine quelconque envers les vampires. Même si elle risquait de voir aussi en la louve ce qu'elle pouvait craindre des Lycans, cette folie qui les mènent à tuer, sans en avoir réellement besoin. Juste un appel lunaire qui leur ordonne la chasse, la traque, puis le meurtre. Cette lueur que contemplait à ce moment là Ambroise. Cette malédiction propre à son espèce, l'immortalité a et aura toujours un prix. Seul les plus forts immortels peuvent garder le semblant de lucidité qu'ils ont. Leur mère la lune ne leur permettant pas de vivre à ses dépends sans avoir tué au moins une fois un humain, ou un vampire. Souvent les deux, et plusieurs fois...

Les prunelles doré du loup fixaient toujours sa mère la lune, qui n'était même pas le tiers d'elle même ne cette douce nuit. Elle qui dans toute sa puissance avait créer les Lycans, pour contrer les vampires, envoyés des ténèbres, et faire valoir ses droits à son frère le soleil, créateur des humains. Le museau du loup était toujours collé sur la pierre, à côté de celle ci se tenait Melissande.
Ambroise huma à nouveau l'air, la pluie qu'il avait lui même annoncé plus tôt dans la soirée allait tomber dans peu de temps. Ils leur faillaient rentrer et se séparer. De toute sa souplesse canine le Comte se redressa, donnant le plus doucement qu'il pouvait un coup de museau à la Comtesse. Il se remit allongé sur le ventre pour qu'elle comprenne qu'ils devaient repartir. Lorsqu'elle fut de nouveau sur son dos et bien installée, Ambroise reprit sa petite course qu'il avait arrêté juste avant. Il courrait néanmoins beaucoup moins vite, pour laisser le temps à Melissande de revoir une dernière fois cette forêt qu'elle ne verrait sûrement plus jamais d'une telle façon. La queue du loup battait sur ses flanc. Il était heureux de rentré, non pas pour quitter la Comtesse, mais pour revoir sa compagne.

Il marchait à bonne allure, il ne leur faudrait que une demie heure pour retourner à Paris même, et à partir de la une autre demie heure pour rentrer à pied sous forme humaine. A cette vitesse là, ils éviteraient la pluie sans aucun problème. Le vent frai tapait contre eux, faisant plisser les yeux du loup en deux traits fins doré. Alors qu'il avançait depuis environs vingt minutes Ambroise eut une pensée, il avait imité le cris d'un loup sous forme humaine mais n'avait même pas hurler sous forme sa forme lupine. Il s'arrêta donc en douceur, s'assit lentement pour que Melissande ait le temps de s'accrocher correctement à son pelage puis inspira profondément.


« OUUUUUUUUUUUUUH »

Le hurlement traversa toute la forêt d'un son claire et brutal. Ambroise ne s'était pas retenu, il voulait que Melissande sans souvienne toute sa vie. Elle en serait sûrement incapable mais chaque loup ayant un hurlement différent il espérait qu'ainsi elle pourrait le reconnaître. Si un jour elle entendait de nouveau son hurlement. Après cette petite pause il reprit sa route d'un pas un peu plus pressé, sa silhouette fendant l'air nocturne, et laissant dans son sillon des traces de pas géants. Le Comte s'arrêta quelques mètres avant la lisière du bois, et l'arrivée sur la ville. Il se coucha de nouveau pour laisser descendre la belle Melissande. Il se leva et se transforma de nouveau en humain. Encore une fois nu devant la jeune fille, il attrapa vivement ses vêtements par terre à côté de sa jambe droite. Là où il y a peu se situait la patte du loup. Il se ré-habilla en vitesse, mettant à une vitesse fulgurante tout y comprit ses chaussures. Il fixa de ses yeux doré la Comtesse et tendit le bras dans sa direction avec un sourire.

« Ma chemise s'il te plaît. Par contre garde la veste, il fait frais, et elle ne me serait d'aucune utilité à moi vu que j'ai le sang toujours très très chaud »

Il remit sa chemise, la boutonnant jusqu'au col, et aussi les manchettes. Cette soirée ce finirait bientôt. Ambroise trouvait que celle-ci ne s'était pas trop mal passé, pour ne pas dire très bien passé. Il avait réussi à faire sourire sa charmante amie. Et à lui faire comprendre des choses qui lui tenait à cœur. Bien sur il n'était pas totalement satisfait, savoir que Melissande retournerait à sa solitude dés qu'il aurait disparut n'était pas réjouissant. Mais elle s'en sortirait, il en était sûr. Et puis il ne serait sûrement pas loin si elle avait besoin de lui. Vivant tout les deux aux château, cela les amènera sûrement à se revoir, un jour ou l'autre... En attendant le Comte regarda la demoiselle, les mains dans les poches, attendant un signe de sa part pour repartir vers le château.
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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptySam 9 Juil - 9:46

De l’espoir, c’était surement un bien grand mot, mais Melissande ne pouvait pas le nier, cette sortie en compagnie d’Ambroise, l’avait ressourcée. C’est ce qu’il lui fallait pour comprendre que tout n’était pas aussi sombre, que ce qu’elle se forçait à penser. Au fond d’elle-même, elle le savait et voulait y croire, mais son naturel pessimiste dû à son passé, lui avait souvent montré qu’espérer n’était pas toujours une bonne chose. Elle était bien ici, dans cette forêt. C’était agréable et apaisant. Elle enviait les lycans, non pas pour leur immortalité, qu’elle trouvait plus ou moins handicapante, mais pour leur liberté. Elle ne souhaitait pas être l’un des leurs, mais elle aurait souhaité avoir le pouvoir, de disparaitre durant des jours et des jours, et d’agir selon les envies. Oui, cela devait être magique.

Alors que la jeune femme rêvassait, le loup lui donne un petit coup de museau, pour lui montrer qu’elle devait se relever. Elle obéit et se rattacha les cheveux, pendant que le loup se couchait calmement, pour lui permettre de lui remontrer sur le dos. Elle comprit qu’ils devaient repartir, elle se demanda s’il y avait un imprévu, pour que leur départ se précipite soudainement. Ambroise avait peut-être envie de rentrer, rien de plus rien de moins. Elle grippa donc sur son dos, prenant le soin de bien s’installait et de s’accrocher correctement, pour ne pas tomber sur le chemin du retour. Il serait tout de même dommage de se blesser, même en revenant, ce serait gâché aussi belle soirée. Cette fois-ci, elle osa néanmoins, se serrait un peu plus contre lui.

Le comte se remit en route, dans une allure beaucoup plus modérée qu’à l’allée. Melissande elle, continuait de profiter et d’admirer le magnifique paysage. Le vent était toujours présent, mais plus frais et fort que précédemment, obligeant la jeune femme à se penchait un peu sur le dos de la bête. Elle cramponna un peu plus fort. Elle serait bien resté là, sur son dos, mais il avait sa vie et sa compagne, et elle, avait la sienne, aussi tris et lassante qu’elle soit. C’était sa fatalité, le retour dans la réalité. Soudain, alors qu’elle combattait contre ses propres pensées, pour éviter d’être triste avant l’heure, Ambroise s’arrêta, toujours avec une extrême douceur. Il s’assit et Melissande dû luttait pour ne pas glisser, se tira de toute la force de ses bras, mais elle remarqua tout de même, qu’il faisait en sorte qu’elle tienne le plus facilement possible. Elle l’entendit inspirer, se demandant ce qu’il faisait, quand il poussa un cri. Elle sursauta légèrement, surprise dans les premiers instants, puis ses yeux se mirent à pétiller d’admiration. C’était ce qu’il pouvait faire de mieux pour conclure une telle soirée. Elle enfouit son visage dans ses poils, un sourire étalait sur son visage de porcelaine.

Il se releva et repartit d’un pas plus vif. En peu de temps, ils arrivèrent à la lisière de la forêt. C’était un des seuls éléments qu’elle était capable de reconnaître, car après tout, ce n’était pas la première qu’elle entrait dans cette forêt, aussi effrayante qu’elle puisse l’être. Il se coucha et elle saute à terre, remontant les manches de la chemise et de la veste et, se frottant les mains. Lorsqu’elle se retourna, il était de nouveau humain. Gênée, elle fit demi-tour, puis elle entendit le frottement de ses vêtements et comprit, qu’il s’était rhabillé. Elle tourna de nouveau et, elle le vit tendre son bras.


« Ma chemise s'il te plaît. Par contre garde la veste, il fait frais, et elle ne me serait d'aucune utilité à moi vu que j'ai le sang toujours très très chaud »

Elle répondit au sourire qu’il lui adressait et lui rendit sa chemise. Elle n’était pas contre la veste, car même si elle n’était pas de nature frileuse, il était tard et l’air était frais. Elle imita d’ailleurs Ambroise qui boutonnait sa chemise, et fit de même avec la veste. Il la regarda, les mains dans les poches, décalait par rapport à elle. Il l’attendait. Elle sourit, et s’avança vers lui. Elle allait faire quelque chose, qui le surprendrait surement, mais c’était un peu le but. Elle agrippa son bras, tira dessus, pour qu’il se baisse et se issa sur la pointe de ses pieds. Là, elle déposa un baiser sur le joue du comte de Coursville.

« -Encore merci pour cette soirée exceptionnelle. Tu m’auras fait rêver. »

Elle se mit directement en marche, dépassant le jeune homme, un sourire toujours affichait. Elle se retournait vers lui, amusée.


« -C’est quand tu veux ! Je n’attends que ton signal. »

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MessageSujet: Re: C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise]   C'est parfois dans une rencontre inattendue, que l'on trouve ce que l'on cherche...[PV Ambroise] EmptySam 9 Juil - 13:02

La jeune femme l'embrassa. Ambroise garda longtemps sur sa joue la sensation de se baiser, une sorte de remerciement pour une soirée qui ne c'était pas trop mal passé. Il y avait eu des hauts et des bas comme dans toute les moments de la vie, mais l'ensemble avait satisfait Melissande d'après ce que voyait le Comte. Cette soirée allait ce finir, ils ne se reverraient peut être jamais. Après tout qu'est-ce qu'était la durée de la vie de la Comtesse pour un immortel ? Une poussière, un instant... Peut être que demain il s'en irait en balade avec Séléné et ne réapparaîtra que dans un siècle. C'est ce qu'était une légende après tout, une créature qu'on ne voyait que lorsque l'on était sûr qu'elle n'existait pas et qui disparaissait lorsque l'on était conscient de sa réalité.

Le vent soufflait, l'humidité ce faisait déjà ressentir. La pluie devait déjà tomber à l'autre bout de la forêt, si les deux nobles ne se dépêchaient pas ils rentreraient sous la pluie. Après les paroles de la Comtesse les deux compères ce mirent en route. La ville lumière portait bien son nom. Il devait être prêt de quatre heures du matin, et alors que les fêtards revenaient de leurs bals pour aller ce coucher, les artisans se levaient pour être prêt à offrir leurs services aux réveil de la ville. On pouvait dire que cette ville ne se couchait jamais, un perpétuel mouvement la hantait. Le soir les lumières des appartements, le matin les lumières des caves où travaillait d'arche-pied tout les braves. On pouvait sentir la douce odeur de la pâte qui commençait à cuire dans les fourneaux des boulanger. Les bruits des forgerons, et leurs marteaux qui cognaient le fer rougeoyant. Le modelant en une forme plus utile, qui servirait à couper, voir à tuer pour certaines de ses œuvres. Paris la ville lumière... Quel beau nom pour la ville qui accueillait en son sein le plus de créatures obscures au monde. Tous réunis au château du roi, pour gouverner le monde de leurs folle luxure.

Ambroise et Melissande avançaient dans cette ville, si belle d'une beauté qui cachait nombre de méfaits. Le ciel obscure s'assombrissait encore plus, après quelque temps les rayons lunaires n’atteignirent plus le sol. La lumière fébrile des habitations créait une ambiance étrange, mais une atmosphère qui ne déplaisait pas au Lycan. Veillant à ne pas semer sa comparse de son pas trop rapide, il tournait la tête vers elle à peu prêt toute les 26 secondes, s'assurant qu'elle allait bien. Elle avait l'air heureuse ce qui décrochait un sourire au Comte à chaque fois qu'il voyait cela. Elle était bien loin la jeune Comtesse qui l'aurait jeter sans la moindre hésitation au bûché. Ce n'est pas dit qu'elle ne le jetterais plus, mais elle y réfléchirait un peu plus. Cette idée le fit rire, ce qui ne manqua pas de faire réagir la jeune femme qui le regarda de son air interrogateur. Lui, ne fit que lui sourire l'air content, continuant sa route de son pas joyeux et dansant.
Il se rappela de la question que la Comtesse lui avait poser, cette question sur son âge. Il ne lui avait pas répondu, mais il avait décidé de lui répondre une fois arrivé au château. Quand elle apprendrait qu'il était une sorte de louveteau elle rirait bien de la morale qu'il lui avait fait sur l'immortalité. Elle ne connaissait rien de la transmission des pensés entre Lycan, ni du fait que sa compagne elle avait 250 ans. Tout ce qu'il savait de l'immortalité, de sa tristesse de ses joies, et de ce qu'on pouvait y apprendre. Il le tenait de l'inconscient de Séléné, cette zone dont seul lui avait l'accès pour le moment.

Lorsqu'il décrocha de ses pensés, le château était en vu. Celui ci brillait comme un phare au milieu de nul part. Il n'y avait pas grand chose aux alentours, à part les terres de chasse du roi. Ces bois étaient très fréquentés par les Lycans les nuits de pleines lune. Le roi se plaignait d'ailleurs parfois de ne voir aucun gibier là bas. Mais lorsque les Lycans étaient dans les parages toutes les créatures forestières disparaissaient pour un long moment. Le roi avait beau faire remettre du gibier très souvent rien n'y faisait... Cette manie faisait d'ailleurs beaucoup rire Ambroise, et sûrement tout les Lycans qui savaient la vérité, sur ce phénomène.
Les deux nobles arrivèrent dans la cours du château. Ils s’arrêtèrent au portail, ce regardant quelques instant en souriant. Le Lycan prit la parole.


«  Tu voulais savoir mon âge n'est-ce pas... Et bien je n'ai que 23 ans, âge humain et Lycan... Je suis ce que tu pourrais appeler un louveteau hi hi ! »

Ambroise fit une révérence, après tout ils étaient de retour à la cours et l'étiquette l'obligeait à beaucoup de cérémonies, et prit congé. Le Comte cru comprendre au pas de la demoiselle qu'elle avait décidé de rentrer à ses appartements. Lui ce dirigeait vers les cachots, où il espérait bien retrouver sa louve, Séléné.
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