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| Petite ballade sous le soleil [Pv Esmée] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Petite ballade sous le soleil [Pv Esmée] Mer 25 Mai - 20:19 | |
| Les rues de paris était bien agitées en ce jour ensoleillé. Le marché en ville attirait autant les pauvres que les riches, toujours en quête d'un bibelot ou d'un objet inutile qu'ils n'utiliseront qu'une fois voir pas du tout. Le soleil tapait sur les volets fermés de la chambre de Filrahen. Il avait pris la précaution de les fermer pour que la lune ne s'immisce pas dans sa chambre. En effet, il en avait un peu marre de ses transformations nocturnes où il perdait le total contrôle de lui même et qu'il finissait il ne sait où avec des corps inertes.
Au petit matin, il se réveilla donc d'assez bonne humeur, il avait pu se reposer et avait même fait un rêve. Cela paraissait peut-être idiot mais il avait vu cela d'un bon œil, et cela lui signifiait beaucoup ; il se sentait toujours humain, toujours vivant et avait une conscience comme ''avant''. Pour la première fois il était heureux dès le réveil, un réveil doux dans un lit douillé, entre 4 murs et un toit, chez lui, dans une couverture chaude, la tête sur un oreiller moelleux, l'odeur d'un foyer plutôt que celle de cadavres en putréfaction. Il s'étira assis sur son lit et se frotta les yeux. Les muscles reposés, il se leva doucement, il n'avait pas l'habitude de ce genre de situation. Il se dirigea alors vers une des fenêtres et l'ouvrit, poussant ses nouveaux volets en bois. Ils les avaient trouvé dans le marché justement. C'est peu, cela paraît idiot, mais il n'y avait jamais pensé pour ses problèmes nocturnes. Il aperçut alors un paris pleins, la rue piétonne du marché remplie d'habitants qui circulaient avec des choses en main, ou pas. Il respira un grand coup et ferma les fenêtres, se dirigeant vers sa cuisine. Il trainait les pieds, repensant à son rêve. Il se était à la table d'un noble, un duc voire un roi tellement la table était grande avec des convives et des vivres plutôt luxueux. L'homme qui était à la tête de ce repas offrait alors ses compliments aux grandes personnes puis vint le tour de Filrahen félicité pour son travail, de sa maitrise de sa transformation lycanthrope, de ses services au sein de la propriété de l'homme mais aussi pour la ville avoisinante et les campagnes. Tout le monde levant son verre pour « Messire Coral »
Si cela lui arriverait un jour, il en serait réjouit mais aurait surtout suivit un parcours qui lui semble à l'heure actuel impossible. Enfin bref. Il était dans sa cuisine, du jus de pomme en main. Le liquide le plus onctueux de tout ceux qu'il connaissait. Il se servit aussi un peu de quoi manger histoire de tenir le coup sous le soleil de plomb. Il se dit aussi qu'avec une météo pareil, aucun client ne viendrait. Une bonne excuse pour fermer aujourd'hui et sortir. Il afficha alors le panneau « fermé » sur la porte et la ferma. Il se dirigea les mains le long du corps vers la rue piétonne pour ainsi atteindre les premiers étals. Il observa le matériel exposé, plus ou moins usé voire abimé. Il vit donc dans l'ordre des marchands de tasses, de souvenirs, de canne, de vêtements, de chocolat et d'animaux exotiques. Il y vit des animaux à écailles, à dents pointues, à plumes colorées, pleins d'animaux aussi étrange les uns que les autres. Au bout d'une heure au marché, à marcher, il commença à avoir mal à la tête avec le soleil tapant. Il partit alors à l'ombre dans une ruelle, s'adossa à un mur et se massa les tempes. Il sortit de son sac en bandoulière fait de cuir, une petite gourde et but une gorgée. Il s'en versa un peu sur le front, et s'essuya. Une fois le récipient d'eau rangé, il ferma les yeux et ''regarda'' en l'air. Le vent berça son visage le caressant de son enveloppe froide, ses cheveux en vague dans le sens de ce courant d'air. Le temps de reprendre sa route et donc de se décaler du mur, il n'avait pas encore ouvert les yeux et avait à peine baissée la tête. Or quelqu'un passait à ce moment là. Il rouvrit alors vite les yeux et dans une célérité presque animale, rattrapa la femme qu'il avait bousculé. Il la redressa alors :
« Excusez moi, je crois que j'étais prêt à faire une insolation et dans mon étourdissement, je ne vous avais point vu. ~ »
Dernière édition par Filrahen Coral le Ven 17 Juin - 16:22, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: Petite ballade sous le soleil [Pv Esmée] Lun 13 Juin - 9:53 | |
| " Esmée ??? Mon ange pourrais tu aller me chercher quelques produits au marché ? J'en aurais besoin rapidement !"C'était la voix d'une femme, plutôt usée, mais belle est très attirante.
Elle s'affairait dans la boutique,rangeait des rouleaux de tissus qui venaient d'arriver de loin. Son mari lui, était repartit à Londres pour quelques semaines et bizarrement l'ambiance dans la maison de Hadkhliff était beaucoup plus détendue. Car la jeune Esmée se sentait plus libre, elle pouvait oser demander un peu de sang au dessert lors du dîner ou encore essayer d’extorquer quelques informations à sa mère sur son vrai père.
Les escaliers grincèrent, annonçant la venue de quelqu'un à l'étage, on vit alors un petit minois encore endormit pointer le bout de son nez dans le magasin. Un visage d'enfant dans un joli corps de femmes, elle était à peine vêtue d'un longue chemise de nuit. Elle se frotta le visage lentement, passa une mains dans ses cheveux couleur blé au touché de soie et dit d'une petite voix toute embrumée par les songes qui l'avaient bercés cette nuit. " Oui Mère mais laisse moi le temps de me préparer je ne suis pas sortable la maintenant ... Quelques minutes et je serais prête." La femme dans le magasin se retourna et posa ses mains sur ses hanches en regardant sa progéniture d'un air amusé puis dit sur un ton moqueur " Mon enfant devrait arrêter d'aller aguicher les hommes tard dans la nuit elle pourrait se lever plus facilement ! Mais ne prend pas trop ton temps des clients important vont passer dans la journée et j'en ai besoin rapidement. Aller file te débarbouiller Chérie."
La toilette ne dura pas effectivement quelques minutes mais plus trois quarts d'heure. Lorsqu'elle arriva toute fraiche et vraiment réveillée dans la magasin elle avait le visage souriant et l'air frivole. Elle rit de bon gout et dit en tournant sur elle même pour montrer ses jolis vêtements à sa mère " Voilà ! je suis prête Mère ! Suis-je assez belle ?" Sa mère rit à son tours et dit en s'approchant lui donnant un panier et lui glissant la liste des produits dans la poche et poussant une mèche de cheveux ondulé qui cachait un peu son visage " Tu es la plus belle des perles qu'ont puissent trouver dans tout Paris... Maintenant va ! " Elle poussa la jeune femme dehors et ferma la porte en riant et retourna à ses affaires.
Esmée aimait bien aller au marché, elle voyait les gens ce retourner sur elle discrètement, grâce aux jolies robes que sa mère lui confectionnait mais aussi grâce à sa beauté mystérieuse. Esmée narcissique ? Surement un peut ! Mais elle aimait aussi le marché pour les gens qu'elle y croisait et aussi pour les rencontres qu'elle pourrait faire. Qui sait se disait-elle peut être un jours rencontrerait-elle aussi un bel amant dans ses allées remplies d'hommes tous plus attirants les un que les autres. Cependant elle revenait vite à la réalité en pensant que son père avait pour projet de la marier à un homme riche et sans intérêt, surement gros puant et surtout pas raffiner. Son père voulait son bien mais il allait finir par faire d'elle une femme hypocrite qui tromperait son mari qu'elle n'aimerait pas à l'effigie de sa propre mère. Dieu sait qu'elle aimait sa mère, mais elle avait pour elle tant de tristesse quand elle savait qu'elle s'obligeait a donner de la tendresse à un homme qu'elle n'aimait pas. Sans réaliser qu'elle était au cœur du marché elle pensait à tout cela et songeait qu'elle refuserait de se marier à n'importe qui, elle qui était la plus romantique, elle devait tenir ça de son père, elle rêvait de rendez-vous dans une ruelles pour l'emmener en dehors de paris voir des endroits merveilleux, de rencontres interdites, de passions de tendresse et de plaisirs interdits. Soudain elle sentit une secousses et en une fraction de seconde elle se senti défaillir et su qu'elle allait tomber et accessoirement se ridiculiser devant tout le marché, elle se dit qu'elle avait encore marché de travers et du heurter un poteau qui passait par la. Mais la seconde suivant elle sentit une main chaude se poser rapidement dans le creux de son dos et un autre mais attraper sa nuque avec dextérité. Elle ouvrit alors ses grands yeux pourpres pour tomber sur un homme, au cheveux très clairs et au visage très agréable. Elle le détailla pendant quelques secondes avant de comprendre ce qu'il venait de lui dire ... Il s'excusait pour sa maladresse. Elle tenta de contrôler ses joues qui rosissaient déjà et prit un inspiration pour dire de sa douce voix d'argent : " Ce n'est point votre faute monsieur, mon esprit c'était égaré dans d'autre contrées lointaine ... " Elle se détacha de son étreinte si tiède et défroissa sa robe avant de dire " Voudriez vous m'aider pour trouver ce qu'il me faut au marché ? En guise d'excuse nous pourrions nous promener et discuter en bons gens ... Qu'en dîtes vous ?" |
| | | | Sujet: Re: Petite ballade sous le soleil [Pv Esmée] Lun 13 Juin - 16:51 | |
| L'air était chaud en cette journée ensoleillé. Le zénith était occupé de culminer dans le ciel, ne laissant presque aucun abris aux pauvres habitants d'un Paris bondé. Certains marchands commençaient à sortir des toiles qu'il essayait de faire tenir entre deux bouts de bois, histoire de leur faire un petit abri d'ombre. Le temps qu'ils montaient sur leur escabeau et mettaient en équilibre l'ensemble, devant déjà faire tenir les piliers de bois dans le sol avant de tirer le tissu qui leur servirait de toit, de petits brigands passaient et prenaient en toute furtivité n'importe quoi. Une porcelaine, un carré de chocolat, une pomme, un bout de pain rassi... C'était ça aussi Paris, de petites gens qui habitaient à l'extérieur de la ville, qui vivaient dans la misère, s'abreuvant directement dans la Seine et vivant de leur récolte. Certains étaient même dans la nécessité d'envoyer leur enfant mendier ou voler car la vente des récoltes ne leur permettaient pas de vivre. Une triste vie.
Finalement, Filrahen avait eu de la chance. Ses parents n'étaient pas riches, mais lui et son frère jumeau avaient tué sans le vouloir tellement de monde dans leur nuit meurtrière, tourmentés tout deux par cette lycanthropie qui les rattrapait quotidiennement, qu'ils avaient pu amasser marchandises et argent. C'était du vol, c'était du meurtre, mais ils n'avaient pas le choix. D'une part ces tueries n'étaient pas volontaires et ils subsistaient avec la chair de leur victime sans le vouloir. Ils étaient errants, et même si cela ne leur plaisaient pas, Filrahen et Grimpow avaient vécu plusieurs mois de leur lycanthropie jusqu'à ce que leur bourse commune put être séparée en deux et que l'aîné décida d'envoyer son petit frère loin, l'obligeant en utilisant sa dominance de Lycan sur lui. Le tailleur n'avait pas eu de nouvelles de lui depuis. Avec l'argent accumulé il avait pu venir dans la capitale, acheter un boutique et, la nuit, continuait malgré lui ces meurtres. Vous me direz, il n'était pas obligé de voler, mais il faut bien vivre, et laisser des biens vacants à la nature n'a qu'une utilité réduite. Néanmoins, consciemment il n'avait volé ou tué de sang froid. Son regard noir était presque compatissant envers ces enfants, « Les Envoyés de la Pauvreté » comme il les appelait dans sa tête.
Dans cette ruelle, le soleil le traquant en passant au dessus des toits, le lycan tenait donc une charmante demoiselle au parfum enchanteur, son visage humide à cause de l'eau qu'il s'était versé dessus gouttait quelques fois sur les vêtements de celle qu'il avait renversé. Ce n'était que de l'eau, cela sécherait vite sans laisser de traces, par chance. Ses multiples chaînes d'acier pendant de son cou, sortant de sous une sorte de minerve de cuir, faisaient une petite mélodie en s'entrechoquant. Le soleil illuminait cette jeune femme. Elle était blonde, mais un blond clair et avec une couleur cassée, avec la lumière cela donnait une certain charme. Son regard était empourpré et brillant d'une certaine malice. Elle était aussi légère qu'une plume, et au visage si innocent qu'on croirait presque à une poupée. Il la maintenait en équilibre, elle qui faillit tomber et qui aurait pu voir son crâne percuter le sol. Elle semblait reprendre ses esprits même si elle était déjà consciente, prenant un peu plus de couleur au niveau des pommettes. Elle s'excusa elle aussi. Lui qui pensait qu'il avait encore fait une bêtise, finalement cela venait d'elle aussi. Se redressant et s'extirpant des bras qui la soutenait, elle profita des excuses de Filrahen pour le prendre comme compagnie. Qu'à cela ne tienne, il n'en était pas déçu. Elle devait aller au marché et voulait par la suite se promener, pourquoi pas, il n'était pas contre le fait de tenir compagnie, il n'avait que cela à faire après tout.
« Et bien je reviens du marché et cela serait avec plaisir que je voudrais vous accompagner pour cette après midi, mademoiselle » dit-il en faisant une petite révérence. Puis tendant son bras il reprit : « Je me nomme Filrahen Coral, humble tailleur de Paris et vous même ? Et que recherchez vous, peut-être l'aurais-je aperçu lors de ma balade matinal »
Il s'avança alors avec elle vers la rue où quelques chariots passaient tirés par des chevaux. Dedans, des hommes avec des capuches, avec des animaux tels que des aigles, certains hommes étaient avec de grandes capes, mais tous habillés de pourpre. Ces tenues étaient d'une grande qualité et il était indéniable que faire tous ces vêtements avaient du demander un bon travail. Le lycan portait d'abord son regard sur les tenues, c'était presque devenu un réflexe. Sur les bords des chariots, des femmes moyennement vêtues portaient des habits de couleur ocre, assez légère. Filrahen était sur le trottoir avec la jeune femme qu'il avait bousculé et fixait ces chariots qui barraient de toutes façons le chemin, occupant toutes la rue. Un enfant passa en courant et le tailleur l'arrêta de son bras libre, doucement, se penchant comme il put vers lui :
« Petit, tu pourrais me dire ce que c'est que ces chariots ? » Tout en joie, le môme répondit : « Ce sont des saltimbanques ! Ils vont faire une représentation en fin d'après midi au bout de la rue ! » Le gamin repartit et, se redressant, Filrahen tourna sa tête vers la vampire qu'il pensait humaine : « Je pense qu'après vos achats nous pourrons aller y faire un tour, vous ne pensez pas ? » |
| | | | Sujet: Re: Petite ballade sous le soleil [Pv Esmée] Mer 13 Juil - 9:36 | |
| Changement de personnage donc rp annulé. Désolé Fil |
| | | | Sujet: Re: Petite ballade sous le soleil [Pv Esmée] | |
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