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 Silver tears and Little dream [PV Azure]

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MessageSujet: Silver tears and Little dream [PV Azure]   Silver tears and Little dream [PV Azure] EmptyVen 10 Juin - 13:45

Silver tears and Little dream [PV Azure] GiogiSilver tears and Little dream [PV Azure] Hungary
You are here, I am here.
Everyone else has disappeared.
While we paint the beauty of this fleeting dream,
We trace out the lines of our scars.
    ▬ Non monsieur, vous avez des choses à faire.
    ▬ Mais...
    ▬ Pas de mais qui tienne.
    ▬ Mais !
    ▬ Habillez-vous monsieur.

Et il partit, laissant seul le jeune insouciant qu'il est. Insouciant et qui plus est, têtu comme pas deux. Au lieu d'aller à ces cours de musiques, afin de parfaire ses compétences, il aurait préféré qu'on lui laisse son temps libre, afin de s'occuper un peu de lui. N'est-ce pas normal, pour un jeune homme de son âge ? N'est-ce pas normal de vouloir mettre de côtés ce genre d'occupations forcées et de faire ce qu'on a envie de faire ? On dirait que la noblesse est un monde oppressant, que le peuple envie, mais honnêtement, comment peut-on envier une prison dorée ? Surtout quand on est accro à une certaine liberté. Il n'a jamais été fait pour être au-dessus des autres. Il a toujours construit son propre monde d'en bas et ça lui a largement suffit pour se faire une idée de ce qui l'attendait plus tard. Ca l'énerve. Toutes ces contraintes, ces obligations, ces marches à suivre... Qu'est-ce que c'est nuisible pour sa santé mental, pauvre garçon. Cette pression, ce rang qui est encore nouveau, cette sensation d'être dos au mur. Qu'est-ce que c'est insupportable. Mais le pire dans tout ça, c'est surtout cette peur d'avoir mal si il ne faisait pas ce qu'on lui ordonnait de faire.

Mais qu'importe, il s'en fiche.

Même si auparavant, il n'a jamais pu prendre des initiatives, à cause de celui qu'il appelait père, mais c'était plus un tortionnaire. Et ses «soeurs», des harpies, des capricieuses et des pestes. Tout ce qu'un homme n'aurait pu tolérer en dix longues années. Pourtant, il a bien réussit à les supporter, à vrai dire, il n'y avait fait jamais attention. Une chose est sûre, si il devait choisir entre sa vie d'avant, quand il servait de repas et de larbin, et celle d'aujourd'hui, où on le force à faire ce qu'il ne veut pas faire, il n'en choisirait aucune. Il veut juste avoir son propre terrain, ses propres règles et encore. Il est bien trop idéaliste, bien trop loin de cette réalité qu'il juge triste. Encore heureux, sa famille lui a autorisé d'avoir un potager rien que pour lui. Il autorise que très peu de personnes à y toucher. D'où lui est venue cette idée ? Si on connait son passé, la réponse est facile : « Plus tard, toi tu t'occuperas de ça et moi je m'occuperais des bêtes ! »

Tant pis pour Antoine, tant pis pour le professeur de piano. La tête de mule a déjà décidé, depuis hier soir, qu'il emmènerait ses tomates au lac, afin de les laver et de les donner au chef pour le repas de ce soir. Ca serait mieux, plus délicieux même. Mais comme il n'aime pas demander ce genre de choses aux autres et qu'en plus de ça, l'envie de s'éloigner de cette cage dorée, était toujours présente. Ainsi soit-il, il se vêtit tel un citoyen, une simple chemise, un pantalon modeste et des chaussures de villes. Pour la suite, la sortie semble évidente. Impossible d'utiliser la porte, autant s'échapper par la fenêtre. Oui, enfin. Même si il était doué pour grimper aux arbres, ce n'était pas vraiment le cas pour les toits...
    ▬ Aïe-aïe-aïe ! Mes fesses...

Pas de temps à perdre pour autant. Tout en se massant le derrière, il reprit sa route. Une fois arrivé au jardin, il attrapa un panier et pris les tomates bien mûres, faisant tout de même attention à ne pas prendre n'importe laquelle. Une fois le panier chargé, il se dirigea vers la sortie. Scrutant les alentours pour ne pas se faire repérer, tel un voleur en pleine nuit, sauf que là, c'est encore le jour et presque fin d'après-midi, qui plus est. Il y a deux portes, après tout. La principale et celle de derrière, mais vu les circonstances, prendre celle de derrière semble être plus judicieuse comme idée. Une fois cela fait, la liberté se faisait sentir. Certes, temporaire, mais bien là quand même. Se retenant de sauter de joie face à sa victoire (avec la fanfare de final fantasy en fond), il pressa un peu le pas pour se diriger vers le Lac, sans plus attendre.
16h42, au bord du lac.
Enfin arrivé à destination, il regarda les alentours. Habilla comme il était, personne ne pouvait se douter qu'il était un noble, donc aucun jugement et encore moins de bêtises dites à son sujet. Il pouvait donc se permettre un peu tout ce qu'il voulait. C'est pour ça qu'il n'hésitait pas à s'asseoir au bord du lac, ne se souciant pas de l'état de ses vêtements. Son panier rempli de tomates à ses côtés, il remonta ses manches et s'installa convenablement, afin de ne pas tomber bêtement dans l'eau. Chose faite, il choisit les deux premières chanceuses qui allaient débuter son petit rinçage personnel. Même si des gens se baignaient dans ce lac, ce n'était pas une raison pour se dire qu'elle n'était plus hygiénique. Se remémorant de ce que disait Elise, il s'est même permit de se perdre un peu dans son passé. Se rappelant de certains moments agréables ou encore des instants pénibles. Quand il faisait une bêtise et qu'elle le punissait d'un coup de rouleau sur la tête. Quand il suivait bien les consignes et qu'il lui montrait sa réussite tel un enfant enjoué. On a beau critiquer les choses niaises ou encore enfantines, c'est tout de même grâce à ce genre de choses qu'on peut se dire : « La vie n'est pas si moche, finalement. »

    ▬ ... Euh ?

Mais malgré tout, c'est bien en étant tête en l'air qu'un quelconque accident peut se produire. Comme le fait de faire un mouvement brusque, de cogner le panier et de voir ensuite les tomates flotter sur le lac, juste sous notre nez.

    ▬ Eh ! Mais ! Revenez ! ... Zut de zut.

Sur le coup, il n'y a pas vraiment réfléchit, comme d'habitude on va dire. Redressant rapidement le panier, il tendit sa main pour quand même en attraper quelques-une, mais il en restait encore deux et elles sont trop éloignées pour qu'il y arrive à cette distance. La solution la plus évidente est qu'il plonge dans l'eau pour aller les chercher. Mais ça serait bête, n'est-ce pas ? Et pourtant, c'est sans hésitation qu'il le fit. La tête hors de l'eau, attrapant une tomate pour ensuite chercher l'autre, bêtement.

    ▬ Bah... Où qu'elle est ?

Evitons de lui dire que la dernière tomate se trouve sur sa tête, histoire d'éviter qu'il ne se sente encore plus bête.
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MessageSujet: Re: Silver tears and Little dream [PV Azure]   Silver tears and Little dream [PV Azure] EmptySam 11 Juin - 17:11

« Compte rendu du 26 Mai :

Le temps a manqué hier soir, Morphée s’est empressé de me plonger dans un sommeil , qui pour une fois, fut apaisant. Pas de rêves accablants et oppressants cette nuit…pas de souvenirs pesants. Cela faisait bien longtemps. … Si douce, fut la lumière des rayons solaires venant chatouiller et réchauffer ma peau à l’aube…Depuis combien de temps ne les avais-je plus ressentis ? Je ne connaissais plus que les rayons sélénites, ceux qui accueillaient mes réveils éreintés. Enfin…Je respirais les effluves matinales, elles sont si envoutantes et sibyllines…Alliance des parfums de chaque herbe, et de chaque arbre de ce prodigieux jardin qu’est celui du château. ..Je pourrais passer des heures à les décrire sur ce journal. Mais j’ai déjà pris du retard sur mes comptes rendus habituels, Morphée m’ayant bien trop vite capturée entre ses bras, je n’ai pu mettre sur papier ma journée d’hier et j’en suis navrée . Une matinée banale, celle d’hier, emplie de ses choses que l’on fait habituellement au château…Un véritable ennui – cloîtrée entre ses murs à écouter les médisances de toutes ses seigneuries que la décence a délaissé – je ne demandais qu’à sortir, m’évader de cet endroit étouffant …Alors, en fin d’après midi, je suis sortie, j’ai passé le portail du château et me suis rendue à la plage. Je voulais voir la mer de plus près, ne pouvant que la contempler avec envie du balcon de ma chambre. C’est là qu’une frénésie poétique s’est emparée de mon esprit. Je me suis assise sur le sable encore chaud, et j’ai levé les yeux vers l’horizon… Le soleil commençait à se coucher, je pouvais le voir s’abaisser dans le ciel, déployant ses derniers rayons en un croissant orangé absolument mirifique. Tandis que je me laissais bercer par le murmure perpétuel du ressac, l’astre disparaissait au loin, s’engouffrant dans les flots, s’étendant peu à peu comme un long diamètre de l’est à l’ouest. Les derniers sillons, semblables à des raies de flammes, tremblotaient sous la brise moribonde…Le ciel rosé s’étirait en longues volutes vaporeuses parsemées de teintes chaudes. Mais toujours, le soleil se couchait, effleurant la courbe de l’horizon et s’y enfonçant comme une pièce de métal en fusion…Subitement, les silhouettes des rochers devinrent un peu floues, la nuit commençait à engloutir le tout, la pâle clarté de la lune opaline succédant à celle de l’astre du jour… »
Silver tears and Little dream [PV Azure] 518800Rp1imagecoucherdesoleil

* Crack !!*

« Ah non ! »

S’exclama la demoiselle en voyant se briser la plume qui lui servait, chaque soir, à retranscrire ses journées sur son petit carnet. Cette plume qui avait tant de fois subi ses envolées littéraires, ses contrariétés, ses joies, la pression de ses doigts…Le contact avec le papier, vigoureux, suave, lent et réfléchit ou agité et imprudent.

« Pas maintenant… »

Elle fronça les sourcils, visiblement contrariée. C’était la seule plume qu’elle avait et elle n’avait même pas terminé d’écrire ! Agacée, elle prit la plume et l’entoura d’un morceau de tissu, elle attrapa le petit carnet, et le rangea dans son endroit secret. D’un pas rapide, elle se dirigea vers sa salle de bain, posa délicatement le tissu qui enveloppait la plume sur le rebord d’un meuble et se passa un peu d’eau sur le visage, pour se rafraichir, l’espace d’un instant. Elle épongea ensuite avec une serviette les gouttes qui ruisselaient sur sa peau et peigna ses longs cheveux ébènes aux reflets céruléens. Le soleil étant à son zénith, il faisait assez chaud, elle pris ainsi une baguette à cheveux et enroula sa longue chevelure autour en un chignon qui laissait entrevoir sa nuque entre quelques mèches rebelles n’ayant pas voulu se fixer docilement comme les autres. Elle était vêtue d’un robe blanche, dentelée en bordures…des dentelles bleutées –, sa couleur préférée , - légèrement échancrée au niveau du décolleté, et courte jusqu’au genoux, laissant ses jambes nues se mouvoir élégamment. Coiffée, rafraichie, elle reprit la plume brisée délicatement entre ses mains et sortit de sa chambre en prenant soin de la fermer à clef. Elle marcha le long des couloirs, se demandant si elle trouverait quelqu’un dans ce château capable de réparer son unique plume…Mais…Après avoir sillonné et interrogé les habitants de la demeure avec espoir, et ce durant deux heures peut-être, elle finit par se rendre à l’ évidence…Comment un aristocrate pourrait-il savoir réparer une plume, voire même lui prêter la sienne ? Tant pis pour elle, il ne lui restait plus que deux solutions : Accepter son infortune et jeter la plume pour en acheter une autre, ou, aller voir dans la capitale s’il existait des commerçants assez adroits pour la lui rapiécer . Dans les deux cas, elle devrait se rendre en ville. Qu’il en soit ainsi.

_« Où allez-vous donc d’un pas si empressé Dame de Borisier ? » Lui demanda un des gardes du portail. «Pardonnez ma curiosité mais. Je vous vois souvent sortir en fin d’après midi ces jours-ci. »

_« Aujourd’hui, je m’en vais visiter les rues du centre ville, mais hier, je suis allée admirer le coucher de soleil. » Lui répondit Azure, tout en lui souriant.

_« Le coucher de soleil fut une vraie splendeur en effet. Passez donc, mais faites attention à vous !"

_« Assurément.»

Elle arbora un dernier sourire, et lui tourna le dos. Une calèche l’attendait car chaque habitant au château pouvait bénéficier d’un chauffeur pour se rendre en ville s’il le souhaitait… Mais, elle voulait marcher…Et puis, ça n’était pas si loin, et elle pourrait faire quelques détours si l’idée lui prenait. S’élançant alors, le pas dansant, son jupon virevoltant au vent et chantonnant un peu pour accompagner sa marche…les yeux à demi-clos, tenant dans sa main une petite pochette dans laquelle se trouvait la plume cassée et un peu de monnaie, elle se rapprochait de plus en plus de la ville, dans l’espoir d’y trouver ce qu’elle cherchait. Enfin, elle passa devant le parc, ouvrant grandement ses prunelles bicolores. Admirer la végétation était quelque chose qu’elle faisait souvent. Se laissant porter par la beauté des moindres détails, de chaque plante, de chaque feuille ou de chaque fleur. Ne pouvant s’en empêcher, elle entra dans le parc, se disant qu’elle n’y resterait pas longtemps et qu’elle irait réparer sa plume un peu plus tard. Elle suivit alors le chemin du soleil sur l’herbe florissante et les ombres des feuilles dansantes s’y reflétant. Avançant un peu plus, vers un petit espace orné de fleurs en tout genre, non loin du lac, se laissant enivrée par les parfums se soulevant des calices, elle aperçut un petit papillon qui tournicotait au gré du vent. Elle tendit le doigt, lentement vers lui, et attendit qu’il s’y pose. Lorsqu’il le fit, elle fut si attendrie qu’elle n’osa plus bouger, silencieuse, souriante, elle l’observa discrètement, de peur de l’effrayer. Un silence s’installa entre elle et le petit lépidoptère.

*PLOUF !!*

Elle sursauta. Un bruit inattendu vint briser la sérénité de cette rencontre. Si inattendu, que sa main qui tenait le papillon délicatement fit un bond qui effraya le petit être– lequel ne tarda pas à s’enfuir rapidement. Son cœur battant la chamade, un peu déconcertée par cette manifestation soudaine, il lui fallut quelques minutes pour retrouver ses esprits. Cela l’avait tellement chamboulée, que la baguette qui tenait ses cheveux s’était délogée et était tombée sur le sol. Elle la chercha un long moment dans l’herbe, mais ne parvint pas à la retrouver…Décidément, c’était sa journée. De nouveau un peu agacée, elle se redressa et entreprit de se diriger vers la source du bruit. D’où pouvait bien provenir cet étrange bruit ? On aurait dit que quelqu’un venait de tomber dans le lac. Bizarre. Elle avança un peu et arriva non loin du bord du lac. Là. Elle resta interdite quelques instants.

Dans l’eau, une silhouette masculine, un peu agitée, semblait chercher quelque chose. Elle ne parvenait pas à voir son visage, alors elle s’approcha. Curieuse. Mais ….que pouvait faire cet homme dans le lac, habillé…Une….Tomate….Sur la tête …. ? Elle écarquilla les yeux, surprise et un peu amusée. Il lui semblait qu’il était entrain de chercher la tomate qui justement s’était logée dans ses cheveux, cela la fit rire, un peu. S’approchant toujours, elle arriva au bord du lac et pu enfin voir son visage.
Immédiatement, ses joues s’empourprèrent. Kelyan…Elle sentit son cœur accélérer. Que faire ? Rester ? Partir ? Non…Elle mourrait d’envie de le revoir. Hésitante, un peu confuse, elle trempa ses pieds dans l’eau, s’asseyant, et le regarda faire. La tête penchée sur le côté, un sourire amusé sur les lèvres, elle se décida à parler.

« Kelyan… »

Prononça t-elle d’une voix enjouée. Il se tourna vers elle, et elle se releva. Avançant dans le lac pour le rejoindre, se prenant au jeu d’une baignade improvisée. L’eau était assez froide, mais supportable. Sa robe s’imprégna, et ses cheveux se mouillèrent peu à peu Elle arriva près de lui. « Voyons… » Elle lui sourit, les joues toujours rouges, laissant échapper un petit rire face au comique de la situation, puis leva le bras pour prendre la tomate qui reposait malicieusement sur les cheveux de Kelyan. « …C’est ça que vous cherchez ? » Demanda t-elle, ne pouvant s’empêcher de rire, mais sans que cela soit désagréable. « …Je suis désolée mais, puisque c’est moi qui l’ai trouvée, elle est à moi. » Elle afficha un sourire narquois et croqua la tomate, accompagnant son geste d’un regard indéniablement provoquant.
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