Melissande A. Sullivans♥ Comtesse / Adorable Administratrice ♥Messages : 669 Date d'inscription : 06/06/2011 Age : 31 Localisation : Quelque part en train de rêver... ~Etat civil~Race :: Humaine. Différente? Il paraît.Vos Rps en cours : Vos Relations: | Sujet: Quand les fleurs se fânent, les coeurs pleurent ~ Mer 12 Sep - 19:37 | |
| «Certe. Toutefois, je crains qu'il y ai méprise sur mon rang, je ne suis pas un "Lord" ni même un noble d'ailleurs, à la base je ne suis que le fils d'un talentueux forgeron... Et au jour d’aujourd’hui je ne suis rien de plus qu'un protecteur ou un chevalier servant si vous préférez, par conséquent je ne mérite en rien les égard réservé aux "lord" et je vous serrais grandement reconnaissant de ne point m'assimiler à l'un d'entre eux. » La poupée aux cheveux dorés fut assez amusée par les paroles du noble, qui se sèches et claires, mais elle ne fit rien transparaître dans sa fiche d'agir. Il aurait mal venu de sa part de se comporter de telle sorte. Pourtant, elle n'avait encore jamais rencontré un membre de la cour, refusant son titre. Après tout, même s'il n'était qu'un chevalier servant, il avait obtenu un titre qui intimait le respect. Respect que l'on se devait de lui rendre et ce, peu importait le passé qu'il ai pu avoir avant cette vie nouvelle qu'il menait à présent. Toutefois, elle se serait bien gardé de le lui reprochait, il était seul être à même de savoir se qui lui convenait ou non. Et enfin, son but n'était pas de froisser celui qui lui avait rendu le plus incroyable des service en cette nuit. Elle lui devait la vie, et elle espérait pouvoir le remercier pour se geste un jour ou l'autre.
Ce ne fut pas la seule chose qui amusa la jeune femme. En effet, elle voyait que son compagnon d'un soi était dubitatif. Ses paroles l'avait sûrement troublé et pris au dépourvu. Il était vrai, se dut-elle alors, que sa phrase pouvait être prise de bien des façons et qu'elle aurait peut-être dû y réfléchir plus posément, avant de lui avouer qu'elle avait été mise dans le secret. Il était maintenant trop tard pour revenir en arrière. Elle répondrait à ses questions s'il lui en posait, toutefois, elle-même n'irait pas plus loin. C'était simplement une petit pique qu'elle avait lancé pour jouer et se distraire. Visiblement, elle venait d'avoir le résultat qu'elle escomptait. « Ma maîtresse est la marquise Lizbeth Valentyne, je suis à son service depuis mes 8 ans et suis chargé de veiller sur elle quoi qu'il en coûte, elle est ce que j'ai de plus précieux en ce bas monde et je lui doit tout à commencer par ma vie... Et il est éffectivement possible que vous la connaissiez car elle siège à la cour de sa Majesté depuis quelques temps. » A cet instant, c'était sûrement la joie qui pouvait se lire sur le visage de la jeune comtesse. Aurait-elle pu imaginer que l'homme qui se trouvait à ses côtés, était lui même garde d'une femme qui lui avait juré protection. Elle était son secours. Son épaule pour pleurer, si l'on l'écoutait parler. Oh bien sûr, elles n'étaient pas encore tout à fait amies, mais...Mais, ce jour viendrait, Melissande le sentait. Cette annonce la ravissait. Une fois encore, Lizbeth venait égayer une journée – ou plutôt nuit – bien sombre. Tout ceci commençait à plaire à la poupée. « Oui, Lizbeth est une personne d'exception. Il faudrait être un fou pour ne pas s'en apercevoir » ...Ou un roi, se dit-elle alors. Oui, ses pensées se dirigèrent un instant vers se despote sans cœur qui siégeait sur le trône de France. Un être pour qui l'on ne pouvait éprouver que de l'aversion et du dégout. Il lui rappeler tant son père...C'était si effrayant. Mauvais. Cruel. Tout simplement malsain. La simple image du souverain suffisait à lui donner la nausée. « Merci pour votre aide, mais Mademoiselle doit certainement dormir ou étudier à l'heur qu'il est et je ne peut me permettre de la dérangée à un moment pareil. Toutefois, si le coeur vous en dit je serrait ravis de visiter l'enceinte du château en votre compagnie Lady Mélissande. » Il était évident qu'elle le ferait. Parce qu'elle le lui devait, après ce qu'il avait fait pour elle. Il était vrai, qu'elle avait perdu la notion du temps, mais comme bien souvent son étourderie lui jouait des tours . Ce n'était ps la première fois, il lui arrivait bien souvent d'oublier que les autres ne vivaient pas comme elle. Dans son quotidien de solitaire, elle avait pris de mauvaises habitudes. Ne vivant qu'au jour le jour, oubliant parfois de se nourrir, ou même de se lever. Certains lui auraient dit que c'était péché, mais elle tout simplement lasse. Pour toute réponse, elle acquiesçât d'un signe de tête. Rien de plus. Rien de moins.
Ils mirent un certain à arriver au château, après tout, Paris était une grande ville et ses rues pavées étaient sinueuses. Mais une fois arrivée au portail, Melissande compris que quelque chose n'allait pas. Pour elle, la situation était plus qu'ordinaire. Combien de fois était-elle passée devant ces gardiens ? A vrai dire, c'était tant de fois, qu'elle ne le savait pas elle même. Habituellement, elle se serait contentée de les saluer et aurait passé son chemin, tandis qu'ils l'imitaient. Mais ce soir-là, Solaris ne semblait pas approuver leurs présences, qui le rendait visiblement malade. « Pourriez vous ouvrir la marche ? Ces armes me mette quelque peut mal à l'aise... » « Suivez-moi.» D'un geste rapide, elle saisit le bras de jeune homme et le tira sur le côté. Elle savait exactement là où elle allait l'amener. Peu de personne le savait, mais les murs qui entouraient le palais comportaient certaines failles. Des passages inconnus de la plupart des nobles et, qui permettait d’accéder discrètement à certaines parties du château. La plupart avaient un accès pour la forêt qui était dense et qui cachait ainsi ces ouvertures. Ils marchèrent pendant un long moment, puis Melissande s'arrêta. Elle tira quelques buissons et poussa une lourde porte de bois, qui avait été abimé par le temps. Ils se retrouvèrent au cœur des jardins. La poupée empressa de s'asseoir sur un des bancs le plus éloignés du monstre de pierre. « Ici, nous serons tranquilles. Personne ne nous dérangera. »
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