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 Diane de France

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Diane de France
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Diane de France
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MessageSujet: Diane de France    Diane de France  EmptyMer 8 Aoû - 12:44

DIANE DE FRANCE



Diane de France  110px-10
"En moi coule le sang de Guillaume le Conquérant,
je ne plierai pas, je suis née pour reigner."





Diane de France  275226DIANE3

feat. avatar
    IDENTITÉ :


    Nom :De France
    Prénom:Diane
    Age :18ans
    Date et Lieu de Naissance :France, dans un château de Normandie, 18 décembre.
    Orientation Sexuelle :Hétérosexuelle
    Nationalité:Française.
    Groupe :Humaine
    Classe Sociale: Reine de France. (anciennement héritière du duché de Normandie)



Dans les méandres du luxe, enivrée de stupre et d'encens, confinée dans une cage dorée,
Me voici, petit oiseau aux plumes bleutés, rêvant de vent, de brises, et de liberté .







Liens:

Diane de France  14006124

Charles de France:
Son époux, et souverain. Diane l'a longtemps idéalisé, imaginé dans les traits d'un prince bon, loyal, preux comme on les voit dans les beaux romans que lui lisait sa nourrisse. Quelle ne fut sa surprise de découvrir un homme fait, au regard glacial, cruel. Ce premier contact fut une désillusion pour elle, qui, bercée dans de doux rêves enfantins, ne put revenir sur terre que d'une manière fort brutale pour son jeune âge.
La vie à la cours elle-même se chargea de la changer peu à peu, bridant son côté enfant pour laisser la place à une jeune femme docile, apeurée.
Diane ne ressent aucune haine pour lui, juste une incompréhension totale, et celui-ci l'intimidant, elle en perd tous ses moyens, devenant une personne maladroite. Leur relation a été construite sur des quiproquos tous plus complexes les uns que les autres.
Malgré tout, en tant que reine, la jeune femme a conscience de ses devoirs envers la couronne, et s'acharne à essayer de le comprendre, de lutter contre ses appréhensions et de nouer des liens avec lui, quelque peu maladroitement.
Il ne ressortira jamais aucun mot de travers le concernant, et à l'entendre, Charles est l'homme parfait, prince digne de son rang, de sa gloire, et sa docilité semble toute acquise, sans conditions.

Diane de France  506370france29
Francis de Saint-Cloud
Francis est le frère que Diane n'a jamais eut. Élevés ensembles depuis leur plus tendre enfance, ils en sont venus à devenir très proches, peut être trop ce qui valut à Diane un séjour prolongé dans un couvent.
Francis connait les déboires de la jeune reine, et c'est naturellement vers lui qu'elle se tourne pour verser des larmes et trouver une épaule pour la soutenir.
Elle a une grande loyauté pour lui, et s'échinera à rattraper ses bourdes ou le soutenir malgré et envers tout.

Diane de France  14006110
Arwen Sephyran:

Arwen est la garde du corps personnelle de Diane. Mais au fils du temps, une confiance mutuelle s'est instaurée entre les deux jeunes femmes, liant ainsi une profonde amitié au point qu'elles en agissent parfois comme de véritables sœurs.
Diane l'admire pour son calme, pour ses capacités, elle est le genre de femme qu'elle aurait aimé être, bien qu’elle répugne la vue du sang et de la violence gratuite.
Arwen prend vraiment soin d'elle, et la jeune reine accepte bien souvent ses remontrances avec une docilité toute enfantine. Arwen est une confidente devenue indispensable pour son équilibre psychologique, son garde fou, et son chaperon même.

Diane de France  14006110
Erick Vanderkan:
Pourquoi? Qu'à cet homme de plus que les autres?
Troublant, inquiétant parfois, il semble provoquer chez la jeune reine un émois qu'elle souhaiterait voir disparaître. Déchirée entre son devoir et ses passions, elle se retrouve dans une situation particulièrement délicate, dangereuse même par certains aspects, car s'il est toléré que les rois prennent des amantes, l'inverse est faux.
Son sens de l'honneur poussé l'empêche pour le moment d'imaginer plus qu'une simple conversation, bien que cette perspective suffisse à l'intimider tout comme à la faire rêver.
Finira-t-elle par suivre ses penchants telle une Marie-Antoinette avec Axel de Fersen, ou continuera-t-elle à suivre avec dévotion son devoir sans flancher?


Diane de France  14006111
Phillipe England Nightray
Le souverain d'Angleterre.
Diane ne le connait pas vraiment, mais il semble être une personne charismatique et droite. Son regard semble être l'opposé de celui de son époux, et malgré qu'elle saches que cela ne soit pas convenable à penser, elle se surprend par moment à jalouser Victoria pour sa situation maritale bien plus simple que la sienne.
Elle voit un lui un roi juste, courageux, l’idéalisant un petit peu, mais souhaitant le connaître plus avant.
Ses sentiments le concernant la déstabilisent encore plus que pour Erik. car si elle ressent une attirance physique presqu'animale pour le vampire, son petit coeur bat la chamade lorsque son regard croisse les yeux doux du souverain anglais. Sa présence la rassure, et elle apprécie de le savoir non loin d'elle, goûtant ces moments avec une candeur toute enfantine. Il s'agit d'un amour plutôt pur, innocent.


Diane de France  Dd10
Victoria England Nightray
Victoria apparaît comme une personne dont Diane se sent naturellement proche. Les deux jeunes filles partagent le même destin, sans forcément l'avoir choisit. Elle apparaît comme une personne qui lui ressemble, et souhaiterait pouvoir un jour nouer des liens d'amitiés avec la souveraine d'Angleterre, et ce avec une sincérité profonde.




Description Physique :



    Citation :

    "Une silhouette élancée, un maintient parfait, droit, et des gestes gracieux, tout dans cette jeune princesse respire la douceur, la noblesse (... )
    A n'en point douter, elle sera un joyaux d’apparat digne d'un monarque comme le notre. "


    Extrait de la correspondance de la Marquise des Essaintes..


    D'une taille modérée, (environs 1m65), Diane est pourvue d'un corps fin et élancé, dont la taille fine est souvent enserrée avec soin dans de somptueux corsets aux tissus richement parés. Malgré sa jeunesse apparente, elle possède des formes de femme, généreuses, prometteuses, mais gardant un goût d’adolescence juvénile. Formes qu'elle sait mettre en valeur avec un goût évident, sans pour autant tomber dans la vulgarité du petit peuple: suggérer plutôt que montrer, laisser l'imagination travailler, avec une subtilité digne de son rang.
    La jeune reine posséde de plus de longs cheveux blonds si clairs, qu'ils donnent l'illusion par certains moment d'être aussi argenté que la lune elle-même. Ces cheveux sont souvent coiffés avec un certains goût, bien qu'avec plus de simplicité que ses toilettes, retombant en de fines cascades argentées sur ses épaules frêle.

    Citation :
    "... Ho le charmant hasard! hô l'heureuse coïncidence !
    Les cheveux de la jeune épousée retombaient en d'élégantes boucles rebelles sur ses épaules graciles, et chaque mouvement de celle-ci était une symphonie à la beauté de leur maîtresse.
    Ho divin chaos! "


    Extrait des Mémoires d'un poète anglais. "


    Mais rien n'est laissé au hasard, y comprit la façon dont retombent ses belles mèches blondes.
    Tout n'est qu'une mise en scène judicieusement calculée depuis l'enfance afin de créer ce personnage d'apparence si parfait, qui serait, à n'en point douter, un très bel élément qui soit digne de siéger aux côté d'un souverain. "La femme se doit d'être un joyaux qui a pour vocation d'attiser l'admiration de son peuple, la jalousie de ses pairs, la fierté de son roi." Ces paroles, aussi rudes fussent-elles, resteront encrées dans la mémoire de la jeune femme durant toute son existence.
    Malgré tout, ses yeux semblent bien jouer le rôle de "petits miroirs de l'âme". De transparents iris aux couleurs bleu violacé, dont les reflets délicats expriment la douceur, mais aussi une certaine forme de fierté, de noblesse dû à son éducation très stricte, à son statut, à l'image qu'elle s'impose en société.
    Elle doit se montrer forte, digne de son rang, digne de son pays.


    Citation :
    "...alors que la majorité des gens arboraient des yeux d'un noir profond, flamboyant de fierté, des regards azurs trop pâles, ternes, la Dauphine de France possède les joyaux les plus délicats de la création: des yeux d'un bleu transparent, miroitant de reflets mauves chatoyants, qui n'ont rien à envier aux plus belles aigues marines, aux plus brillantes opalines de la couronne française....
    Chatoyantes pierreries, elles se posent sur vous avec bienveillance et douceur, devenant ainsi de tendres papillons bleutés...."


    Extrait du journal de Lord Norfolk, ambassadeur anglais à la cours de France. "


    Des yeux expressifs, mais jamais assombris par la moindre haine, la moindre colère, témoignaient du caractère doux, bienveillant, sans doutes un peu naïf de cette jeune fille encore un peu enfant. Ainsi, est-il bien difficile d'imaginer passer dans ces yeux tendrement expressifs, la moindre once de malveillance, sans aucun doutes un contraste frappant entre la froideur du regard vert émeraude du souverain français.

    Citation :
    "Beaucoup de bruits, beaucoup de murmures, de rumeurs courent sur la jeune fiancée de France, louant sa beauté, ou dénigrant sa santé que l'on dit fragile. Mais tous se taisent lorsqu'ils rencontrent enfin la Dauphine, tous ravalent moqueries et ragots, pour laisser place à un silence admiratif: fraîche, délicate, elle était tel le lys qui s'épanouit.
    Muse en devenir, charmante petite déesse aux allures d'ange (...) "


    Lettre de la siniora Clarina Victorina di Palacio à sa fille Bianca


    Diane possède une peau blanche laiteuse, dont la délicatesse du grain laisse à penser qu'elle ne supporte que mal l'exposition prolongée au soleil trop brûlant, ou aux atmosphères quelque peu sauvage de certaines campagnes françaises.
    Cette petite demoiselle donne l'image d'une poupée de porcelaine fragile: des mains graciles, qui jamais n'ont eu à travailler autre chose que la musique, des jointures elles-mêmes très fines, présageant une vie faite de plaisirs et de luxe plutôt que de privations et de travail.
    Malgré ce corps plutôt frêle, la jeune reine ne rechigne guère à passer des heures assise droite comme un i sur un fauteuil peu confortable, ou participer à des bals tous plus longs les uns que les autres, sans pour autant afficher le moindre mouvement de fatigue ou d'humeur.


    Citation :
    "Les toilettes de la Reine sont toujours choisies avec un soin particulier: elles expriment à elles seules l'humeur de celle-ci, ses sentiments.
    "Nous autres femmes n'avons que peu de droit à la parole, nos toilettes restent la manière de s'exprimer la plus simple, la plus naturelle." m'avait-elle répondu lorsque je lui demandais la raison (...)"


    Lettre de Dame Marie-Hortense de Beaufort "


    Diane prend un soin particulier à afficher des toilettes différentes, au grès de ses humeurs, de ses états d'âmes.
    C'est de cette mère française, femme bercée dans la mode jusqu'au bout des ongles, qu'elle hérita de ce goût pour l'innovation, la beauté, un esthétisme poussé à l'extrême qu'elle semble arborer avec une certaine simplicité, sans aucune fierté mal placée, ou aucune attitude visant à se montrer plus brillante qu'une autre.
    Elle apprécie les parfums, les tissus luxueux, mais veillera toujours à limiter ses dépenses au strict nécessaire, car " il n'est nul besoin de coquetterie vulgaire, la beauté doit transparaître du regard, de l'attitude, de la douceur. "









Description Mentale :

    Citation :
    "Nulle violence, nulle colère, nulle haine ne peut se dégager de cette personne dont la douceur semble émaner avec un naturel si déstabilisant.
    Et sa simple vue allège les cœurs, illuminant nos pauvres âmes de sa bienveillance..."


    Extrait des Mémoires d'un poète anglais.

    Diane présente les traits de caractère plutôt rares dans la noblesse: bienveillance, douceur, écoute.
    Cette jeune fille, malgré son jeune age, présente dors et déjà un sens de l'honneur bien marqué, la poussant à s'oublier dans les dédales du devoir de son rang.
    Jamais elle ne s'éleva contre les décisions de sa famille, acceptant avec une docilité presque canonique tous les tourments et les chaos d'une vie de jeune noble, et surtout de dernière fille, puis de reine.
    Pieuse , elle arbore toujours une croix autour du cou, et ne manque pas une messe, ni même à ses devoirs de reine, offrant aumônes, s'occupant çà et là d'œuvre caritatives, de ce fait, elle a très vite su s'attirer la sympathie et l'amour de son peuple, assurant ainsi une position plus stable à son époux, qui, quant à lui, ne semble pas vraiment jouir du même regard bienveillant des foules.

    Citation :
    "Ses paroles coulaient comme du miel. La jeune reine avait pour chacun un regard, un mot aimable, mais jamais ne donnait l'impression de monopoliser la conversation, nous donnant alors l'impression d'être au centre du monde, écoutés."


    Extrait du journal de Lord Norfolk, ambassadeur anglais à la cours de France.

    Dans l'éducation rigide de la jeune Diane, on lui apprit à toujours écouter avec attention ses interlocuteurs, peser chacun de ses mots et surtout, accueillir chaque personne, chaque émissaire, ennemis ou amis, avec la même bienveillance, la même sympathie.
    De ce fait, la reine donne le sentiment d'être constante dans ses sentiments, dans ses attitudes, bien loin du sang bouillonnant et extravagant français, elle dénote par son calme, sa tempérance, et beaucoup espèrent qu'elle tempérera les colères de son époux.
    Hôtesse délicate, elle prend le soin tout particulier de se renseigner sur chacun de ses invités, afin de leur être le plus agréable possible.
    Malgré son rang élevé, Diane respecte ses suivants et domestiques, ayant toujours un esprit chrétien de compassion, car aucun palais ne peut fonctionner sans eux.
    Quant à son rapport avec son peuple, elle le perçoit comme ses enfants, et prend très à cœur son bien être ainsi que sa pérennité. Malgré son caractère timide et docile, elle prend sur elle d'essayer de modérer les élans cruels de Charles, quelque fois maladroitement, et ce, malgré la peur qu'il lui inspire.


    Citation :
    "Malgré ses plus grands efforts, il arrive parfois qu'un voile de mélancolie ternisse le regard doux de la jeune reine.
    Quels évènements, quels souvenirs peuvent bien tourmenter ce coeur si pur?
    "


    Témoignage anonyme


    Mais la vie de cours n'est qu'une représentation, une comédie dramatique dans laquelle chaque protagoniste porte un masque. Celui de Diane est parfois fendu, et laisse entrapercevoir un visage mélancolique, presque triste.
    La jeune reine est une personne profondément blessée, blessée par les chaînes dorés qui la maintiennent dans cette vie, dans cette cage luxueuse. Blessée par l'incompréhension de son époux qu'elle s'est jurée malgré tout de servir, par ses réactions parfois cruelles et violentes.
    Sensible, elle accueille chaque drame avec un visage serein, mais son cœur lui, pleure eaux et sang, elle en garde néanmoins aucune rancune, aucune colère, acceptant avec courage son destin, priant pour que celui-ci se fasse plus tendre, un jour.
    Néanmoins, cette demoiselle a une véritable soif de connaissance, de découverte , de liberté. Elle aime à chevaucher dans la campagne française, lorsque son corps plutôt fragile le lui permet, sentir le vent sur ses cheveux, et dans son grand palais, elle a l'impression d'étouffer, étouffer à petit feu.
    La solitude pèse énormément à cette demoiselle, solitude qu'elle ne supporte que très mal, car à ce moment là, ses angoisses semblent refaire surface, revenir à la charge. Ses nuits sont parcourues de cauchemars, et elle n'a de cesses de rechercher un soutient, quelqu'un pour la rassurer.

    Citation :
    "J'eus cette chance de pouvoir voir la jeune reine dans l'intimité, sans cette cours étouffante qui l'entoure sans cesses. Une fleur qui s'épanouit lentement au soleil délicat d'une journée de printemps, son sourire franc et candide illuminait la journée, alors que sa démarche légère, aux notes enfantines nous menaient vers ses jardins préférés. Nul doute que cette délicate demoiselle gardait en elle, les charmes de l'enfance.
    "


    Témoignage anonyme


    Diane a sut conserver en elle un petit goût d'enfance, rendant parfois son regard candide, candide et curieux, que beaucoup jugent quelque peu naïf.
    En réalité dynamique, curieuse de tout, elle ne laisse son véritable tempérament qu'en privé, en présence de personnes choisies sur le volet. Diane donne sans compter, son amitié est sans concessions, loyale envers ses amis, elle serait prête à tout afin de leur rendre la vie plus douce.

    Citation :
    "La Dauphine aurait put tomber dans les travers de son rang, de sa beauté, usant de cette dernière à des fins charnelles, peu honorables...mais non.
    Pieuse, chaste, la présence des hommes semble la mettre mal à l'aise, et les prétendants trop entreprenants la font fuir loin.
    Sa vertu est comparable à celle d'une sainte.
    "


    Padre Juan, confesseur royal.


    La petite reine n'a aucune expérience en matière de sentiments ou de relations homme-femme. Elle n'a pour ainsi dire que connut ses frères, qui, très protecteurs, ne lui ont jamais donné l'occasion de côtoyer d'autres garçonnets.
    Innocente, elle voit sa vie maritale comme une angoissante perspective, car elle ne sait guère comment se comporter avec cet époux si distant, qu'on lui a décrit en des termes peu rassurants.
    Maladroite, mais avec une bonne volonté, elle cherche sans cesses à recevoir des conseils de la part de dames plus âgés afin de plaire à son époux, ou tout du moins essayer de le comprendre un tant soit peu. Une femme ne doit-elle pas faire en sortes de plaire?
    Diane reste une grande timide devant l'éternel, et malgré ses efforts, sa bonne volonté, il lui est bien difficile d'aborder certains sujets sans se sentir défaillir, perdre ses moyens. S'il est simple pour cette candide reine de plaisanter innocemment avec certains nobles de la cours, son époux réussit à lui provoquer une angoisse terrible qu'elle ne contrôle pas vraiment.

    Citation :
    "Fière dauphine, délicate petite reine, elle donne l'impression d'être emportée dans le flot de la cours, et chaque jour je crains qu'elle ne se fasse engloutir sous quelque complot, quelque malveillance, car sa personne, si elle inspire sympathie et amour, provoque des jalousies vives, hargneuses..."

    Extrait d'une lettre d'Abel Moreno à sa belle mère Blanche.

    Ces inquiétudes sont fondées, car si la jeune fille a sut, très rapidement, se faire aimer, il en va de soit qu'elle provoque bon nombre de jalousies, d'envies, et sa place, au centre du royaume, ne fait qu'accentuer la précarité de sa position.
    Sa fragilité apparente donne l'illusion qu'elle peut tomber à tout moment, mais c'est sans compter son intelligence vive, car Diane a hérité des dons de feu monsieur son père.
    Consciente qu'elle est constamment en danger, et que bon nombre de dames rêveraient de la voir tomber, par accident, dans les escaliers, elle semble nager dans des eaux bien troubles. Mais il en faudrait plus pour déstabiliser la courageuse demoiselle, elle a toujours évité les complots, ne se compromettant jamais, ne montrant aucun mouvement d'humeur. Elle doit cela à son réseau d'information qu'elle a très vite mis en place. Loin d'estimer les domestiques comme de simples meubles, elle leur a donné une place de choix, comme de multiples petites oreilles parcourant discrètement et sans que l'on n'y prête attention, les couloirs du vaste palais.
    Inès montre alors tout son talent, et surtout son intelligence vive, presque précoce.

    Citation :
    "Il semblerait que la jeune reine soit dotée d'une qualité devenue bien rare de nos jours: une réelle modestie.
    Peut-être est-ce dû au fait qu'elle soit souvent le centre d'attention?
    Sans doutes la peur des regards désireux posés sur elle?
    Il y a chez cette jeune personne une réelle ambivalence, d'un cpoté, ses toilettes expriment bon nombre de ses sentiments, la mettant en valeur de façon exquise, de l'autre, sa façon de détourner chaque compliment, d'esquiver chaque mot ou situation qui la mettrait un peu plus sur le devant de la scène, comme si elle ne comprenait pas qu'on puisse la trouver belle"


    Marquis Valroux de Martisse.

    Diane est une personne modeste, qui, a trop tôt appris que les paroles, surtout les paroles de courtisant, pouvaient être fausses, empoisonnées, et cruelles. Aussi, est-il plutôt difficile pour cette jeune personne de comprendre le désir qu'elle peut engendrer dans l'esprit des autres. Cela la gêne, lui donne l'impression de se retrouver encore plus enfermée qu'elle ne l'est, et bien souvent, elle porte sa beauté comme une sorte de petite malédiction.
    Malgré son envie profonde de disparaître sous des tas de vêtements moins voyants, la jeune reine de France a conscience que son rôle, son statut lui impose une tenue parfaite, elle est l'image de son pays, se doit de porter haut les valeurs et les couleurs de celui-ci.

    Citation :
    "Il est très difficile de comprendre les réels sentiments de la jeune reine. Moi-même, et ce malgré les années passées à la cours, malgré le fait que je l'ai quasi-vue grandir, je suis dans l'incapacité de mettre un mot sur ce qu'expriment ces yeux brillants. IL est évident qu'ils dévoilent une certaine mélancolie, mais par moment, ils brillent d'un feu nouveau, d'une tendresse. "

    Monsieur de la Tour, chancelier de la maison de la reine."

    En son fort intérieur, la jeune fille est en proie aux sentiments, aux changements de son être que tout jeune adulte ressent un jour ou l'autre. Et bien qu'elle s'évertue à cacher ce chaos intérieur auquel elle est soumise, elle n'en demeure pas moins assaillie par ceux-ci.
    Le plus troublant reste cette impression étrange, ce goût aigre-doux que la présence d'un noble de sa cours lui provoque. Son regard semble la brûler, la mettant mal à l'aise, fiévreuse presque, mais comme un papillon cherche la lumière de la chandelle malgré le danger du feu, elle est incapable de résister à cette envie de l'approcher toujours un peu plus.
    Mais à cette attirance animale, un pendant plus romantique, plus proche de ses rêves d'enfant: Phillipe. Le souverain anglais semble être l'exact opposé de son époux, et sa douceur a sut troubler la jeune femme qui semble ressentir beaucoup de plaisir au simple fait de sa présence.






Derrière l'écran:

Diane de France  838021imagederrirelcran

    Pseudo : Loutre
    Age: euuuh VETO!
    Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?: par hasard, j'ai cliqué sur un top suite
    Des Remarques ou impressions? euuuh, j'aime bien :3
    As-tu lu le règlement ? je suis en train de m'en charger o/
    Code du règlement :Validé par un pingouin volant oo




Dernière édition par Diane de France le Mar 22 Jan - 23:16, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Diane de France    Diane de France  EmptyMer 8 Aoû - 14:42

Biographie :



    Citation :
    "On raconte que ma naissance est entourée de murmures, une naissance au goût de scandale, de tristesse...
    Fort heureusement, Dieu fit en sortes que nous ne gardions de ce moment-là, aucun souvenir, aucune sensation qui puisse nuire à notre âme..."



    Un cri dans la nuit.
    Un cri qui s'élevait dans les couloirs sombres du château de Colombières, et peut à peut, celui-ci redevenait vivant, son sein bouillonnait de domestiques, de murmures, de ragots.
    Un cri qui déchirait le silence de la nuit, troublant le sommeil des justes, rauque, douloureux, il ne pouvait qu'illustrer la douleur, les peines que devaient endurer la dame en couches.

    "Elle ne survivra pas..." murmura une femme de chambre, blême, inquiète devant ce concert douloureux.
    "Elle est bien trop jeune!"

    L'inquiétude gagnait peu à peu toutes les âmes présentes, et Le Duc de Normandie ne réussissait plus à masquer sa profonde angoisse. Avait-il fait le bon choix? il était évident que Blanche, son épouse souffrait, mais lui, que pouvait-il faire de plus à part attendre?
    Puis plus rien.
    UN silence lourd s'installa un court instant, silence qui ne présageait rien de bon.
    Puis, un cri d'enfant vint rompre celui-ci, offrant à tous soulagement, joie.

    "C'est une petite fille!" annonça la sage femme avec un sourire enchanté. Des mèches de cheveux poivre et sel étaient collées sur son visage rond, signe qu'elle avait lutté, suant presque sang et eaux dans cette lutte pour la vie.
    Des murmures s'élevèrent alors que Monsieur le Duc allait voir sa progéniture, et féliciter la jeune accouchée.

    Il trouva dans cette chambre à peine éclairée par les flammes dorées des bougies, sa femme, une jeune femme d'une beauté angélique. Ses cheveux blonds étaient étalés sur les coussins blancs, tels de petits serpents dorés.
    Son visage d'ordinaire si beau, exprimait là fatigue et douleur, empourpré par les efforts qu'elle avait dû fournir. Et près d'elle, une petite boules de chair, l'un suçotant son petit poing, paisible malgré la grande aventure qui commençait pour elle.
    Blanche accueillit son époux avec un demi sourire, alors que celui-ci déposa un chaste et léger baiser sur son front moite.

    "Bon travail ma mie. " se contenta-t-il de dire en jetant un coup d'oeil rapide à son enfant, avant de se détourner, et de partir vaquer à ses affaires, laissant sa jeune épouse seule avec ses frustrations, ses déceptions, ses pensées.
    Cette petite fille, on ne lui voyait que peu d'avenir, mais le duché de Normandie était une convoitise qu'Angleterre et France se disputaient depuis des générations, et les choses semblaient se profiler bien différemment. C'est aussi pour cette raison que le Duc accueillis cette naissance avec une certaine joie.
    Il commencerait les pourparlés dès le soir même. L'avenir de Diane serait ainsi scellé avant le printemps.


    Citation :
    "De mon père, je ne conserve qu'un souvenir mitigé. Il était une personne forte, un phare dans la nuit qui nous guidait, certes avec une attitude presque trop distante, mais une certaine bienveillance réconfortante. Il nous protégeait à sa façon des tourments de la vie, nous créant un cocon dans lequel nous pouvions grandir. "

    Une enfance dorée s'il en est, attendait cette petite fille et son frère. Petite dernière d'une fratrie de 2 enfants, elle bénéficia de la protection et de la tendresse de son aînée, ainsi que d'une mère attentive, aimante, et non avare en baisers et douceurs.
    Une vie qui s'écoulait lentement, au grès des jours et des saisons.
    Diane eut la chance de grandir en compagnie d'un neveu de son père, Francis. Les deux enfants étaient très liés, passant le plus clair de leur temps ensembles. Il la protégeait, elle le rassurait, formant ainsi un parfait petit duo , une carapace face aux déceptions de la vie.
    Blanche prit un soin tout particulier à l'éducation de ses deux petits, leur distillant son savoir avec douceur. Ainsi, très tôt, leur imposa-t-elle un emploi du temps très chargé, fait de latin, d'espagnol, de français, d'anglais, de mathématiques, de musique, de danse, de philosophie... Rien n'était assez beau pour ces deux chérubins aux yeux clairs, et ils devaient être prêts à la vie qui les attendait une fois adultes: ils devaient se montrer digne de leur rang.
    Malgré tout, jamais elle ne se plaignit de ces attentions, au contraire, elle se sentait soulagée, rassurée, en sécurité dans ce cocons familiale.

    Mais l'absence de son père pesait.
    Étrange homme qu'elle ne réussissait pas définir, et encore moins comprendre, la petite fille cherchait à attirer son attention, provoquer en lui un geste, un regard qui puisse la faire exister dans son monde. Elle n'y réussit jamais pour ainsi dire, et ce fut là sa première blessure dans la vie, car toujours il la repoussait doucement certes, mais sans explications.
    Monsieur le Duc n'était pas mauvais homme, mais la charge de sa fonction, les tourments de la vie politique en ces temps quelque peu troubles, lui procuraient nombre de soucis, d'inquiétudes, et sans se rendre compte, il s'était creusé un fossé entre lui et sa famille.


    Citation :
    "On ne peut pas dire que mon enfance eut été désagréable. Il serait bien mal venu de ma part de pleurer sur mon sort, de me plaindre de ces petites choses douloureuses, alors que d'autres naissent et meurent dans la misère.
    Nous sommes des privilégiés, et notre vie dorée nécessite des sacrifices, en l'occurrence la première chose qu'on nous retire, est la liberté.
    Je le comprit très vite, en observant ma très chère mère vivre, plier sous le joug d'un rôle qui semblait trop lourd pour ses épaules trop fragiles. Ma soeur, quant à elle représentait tout ce que je désirais au plus profond de moi-même devenir. Cette dernière était mon modèle, un ange sur terre qui me tendait la main et me montrait le chemin. Mais sa cage dorée a brûlé ses ailes blanches (...) perdue dans les limbes, elle pleure. "


    Marie était l'aînée de cette belle fratrie, une jeune fille d'une beauté rare, une presque ibérique plutôt étrange.
    De grands yeux noirs, des cheveux sombres ébènes brillants, mais un visage illuminé par la gentillesse, la joie de vivre.
    Marie avait ce caractère facile, aimable et délicat, très recherché, très apprécié. Elle plaisait, elle suscitait amour, sympathie, admiration.
    Elle fut pour Diane un modèle, une référence à atteindre, alors que Blanche, sa mère, trop occupée par son rôle d'épouse, courait les soirées mondaines et les bals. La petite fille écoutait alors avec une attention toute particulière chacun des conseils distillés par son aînée, apprenant beaucoup, retenant chacune des leçons données.

    Mais l'enfance laisse la place à l'adulte, et il fallut se séparer de Maria. En effet, le Duc annonça les fiançailles de sa chère fille avec l'héritier du duché de Bourgogne, prévoyant ainsi d'unir deux puissances qui faisaient trembler la couronne de France depuis des années. On se concentra donc à la préparation de ces noces, et chaque détails devait être parfait, minutieusement anticipé, accordé au protocole rigide de la cours de France.
    La douce Marie fut prise dans ce tourbillon, et on mit de côté la petite dernière, qui se sentit abandonnée.

    Citation :
    "Fort heureusement, mon cousin Francis était présent pour moi, un soutient, un réconfort dans cette épreuve qu'on m'imposait bien trop jeune: j'allais perdre ma sœur, donnée en mariage à un inconnu.
    Mais ce fut sans compter sur père, qui, inquiet de ce lien trop exclusif, m'envoya dans un couvent de carmélites, en plein cœur de la Normandie...
    "

    Les murmures que provoquaient la relation entre Diane et Francis commencèrent à susciter des inquiétudes au sein de la famille de Normandie.

    "Mais enfin! j'ai entendu dire qu'ils dormaient ensembles! c'est inconcevable! " avait tranché le patriarche exaspéré. "Nous ne pouvons laisser cette situation, à la limite de l'inceste, s'installer et perdurer!"

    On envoya, alors, l'enfant dans un couvent, bien loin du château familiale, accentuant ainsi ce sentiment d'abandon qui la rongeait peu à peu.
    Diane y reçut une éducation soignée, pieuse, mais c'était une enfant renfermée, qui ne parlait pour ainsi dire jamais et se murait dans un mutisme étrange, ses grands yeux clairs respiraient la mélancolie, la tristesse.
    Cette période fut particulièrement difficile pour cette petite fille de 8 ans, car , loin de ses proches, coupée de l'unique source d'affection et de réconfort qu'elle avait alors, elle commença à présenter peu à peu des signes de fragilité physique.
    L'enfant était bien loin de se douter des démarches de son père qui, avait promis la main de sa petite dernière et ainsi une partie de la Normandie aux deux royaumes d'Angleterre et de France , afin de se laisser le temps de peser où seraient les avantages les plus grands pour lui.

    Citation :
    "Je me souviens encore de cette matinée de printemps. Il faisait encore froid, et le soleil peinait à percer les nuages bas et lourds qui parcouraient le ciel.
    Une lettre de mère arriva, me transportant de joie, un petit rayon de soleil que j'espérai, mais qui très vite, je comprit qu'elle n'était là que pour ternir encore plus mon ciel.
    Marie était morte, emportée par une tuberculose foudroyante... Mère ne s'appesantissait pas sur les détails, mais je sentis à sa façon d'écrire, qu'elle avait souffert de longues semaines avant d'expirer... "
    "

    Le destin aime à jouer des tours, il aime à déstabiliser, à faire souffrir ses marionnettes, leurs poignets sont marqués par les fils, et il est impossible de s'en défaire... à part dans la mort.
    La perte de son modèle, de sa sœur chérie fut un terrible coup qu'elle reçut en plein cœur. Isolée au moment où elle aurait eu besoin de soutient, d'affection, Diane sombra peut à peu dans une terrible dépression. Elle arrêta de se nourrir et bientôt, son corps déjà fragilisé, céda à son tour, emportant sa jeune maîtresse dans une maladie difficile.
    La fièvre accompagnait ses jours et ses nuits, provoquant des délires, des hallucinations, des pertes de conscience. Plus d'une fois, on crut qu'elle allait rendre l'âme, plus d'une fois, on appela l'aumônier afin de lui accorder l'ultime onction. Mais à chaque fois que l'on baisait les bras, elle semblait remonter la pente, courageusement, inlassablement.
    A l'annonce de cette maladie, Blanche fit le déplacement, et resta au chevet de sa très jeune enfant. Il ne fallait pas qu'on perde une autre fille, une autre possibilité d'alliance importante, d'autant plus importante qu'elle devait devenir Reine de France et ainsi, unir à la couronne le duché tant convoité par l'Angleterre (tout du moins c'était ce qui se disait pour le moment) .

    La présence de sa mère, la douceur de celle-ci la réconforta un tant soit peu, et contre toute attente, et grâce aux soins méticuleux des médecins, et des religieuses, la petite fille recouvra la santé, après plusieurs mois de souffrance.
    On mit cela sur le compte d'une grâce divine, la petite fuit considérée comme miraculée.
    Son père décida de la rapatrier au château familial, afin qu'elle y coule une convalescence tranquille, entourée de l'affection de ses proches. Cette décision est une preuve de la bienveillance de cet homme, qui, malgré ses attitudes, veillait au bonheur de ses enfants, il avait comprit que cette maladie était dûe à l'éloignement et à la douleur de la perte de Marie, il n'était pas question qu'elle subisse encore les douleurs de la solitude.

    Son retour fut accueillit par tous comme une grande joie, malgré l'état de faiblesse évident de la petite princesse. On constata qu'elle avait perdu son sourire, et chacun s'efforça alors de le lui redonner, à sa façon.
    Sans leur soutient, sans doutes serait-elle morte? ou peut être aurait-elle oublié ce que sourire voulait dire.
    Toujours est-il qu'elle se remit, mais garda des séquelles de cette période.

    Citation :
    "Les ténèbres firent place aux jours heureux, au soleil. Je me sentais de nouveau vivre, respirer, espérer. Chaque jour présentait de nouvelles douceurs (...) "
    "

    Ignorant les plans que l'on échafaudait pour elle, la Dauphine vivait au jour le jour, profitant des douceurs de la vie, de la proximité, de l'affection de son "frère" bientôt rejoint par Marguerite, sa cousine chérie, que l'on fit venir afin de l'occuper, et de combler le vide que la mort de Marie avait créé.
    Elle retrouvait en cette compagnie le goût de l'insouciance, de l'enfance...
    Et les jours s'écoulaient lentement, laissant grandir ces enfants, dans un giron redevenu accueillant, protecteur.


    Citation :
    "Le jour de mes 13 ans, Père vint me voir. Je me souviens encore de ce jour, car il demanda, et ce pour la première fois dans ma courte existence, à me parler seule à seule. J'étais si abasourdie, que j'en laissai tomber le peigne qui me servait alors à coiffer la fine chevelure de Marguerite. Face à la détermination de Père, cette dernière se leva, et partit en silence, non sans me jeter un regard en biais, inquiet.
    Père s'avança vers moi, il m'annonça de but en blanc que j'étais fiancée, et que mon mariage aurait bientôt lieu.... puis, il sortit, me laissant face à cette nouvelle....
    (...) "


    L'annonce de ces fiançailles eurent un goût aigre doux pour la jeune dauphine. On la félicita, on la combla d'attentions, de cadeaux, mais on la laissait face à une angoisse qui lui étreignait le coeur: comment se comporter? allait-il l'aimer? serait-il bon avec elle? le décevrait-elle? comment pouvait-elle rivaliser avec Marie?
    Ses nourrices, pour la rassurer, la baignèrent dans des histoires de preux princes, doux, avenants, chevaliers dignes venant sauver leur dame et leur promettant amour et fidélité, loyauté et respect.

    Citation :
    "Je me faisais déjà une image de ce prince. Le petit portrait que l'on me fit parvenir laissait apparaître un bel homme, digne, dont les prunelles vertes brillaient d'une détermination chevaleresque, et ces cheveux d'or.... Il avait tout d'un roi, il avait tout d'un Lion.
    Et moi, tendre enfant, je me réjouissais à l'idée d'épouser pareil monarque, m'imaginant déjà nos discussions, nos promenades, sous l'ombre bienveillante des jardins royaux.
    Il serait là pour me protéger, à n'en pas douter, et jamais je ne serai plus seule."

    Le voyage jusqu'à la cours de France fut une véritable aventure pour la jeune fille, qui, accompagnée de toute sa famille, quittait pour la première fois la grise Normandie, pour l'éblouissante capitale.
    Elle se sentait enthousiaste, vibrer comme jamais, on l'avait parée d'atours magnifiques, et se sentait le centre de tant d'attentions!
    On la comblait de caresses, de gentilles paroles, son père même semblait porter sur elle un regard fier.
    Citation :

    "Ma rencontre avec mon seigneur, futur maître et époux ne fut guère comme je me l'étais imaginée. Il ne me lâcha pas du regard, et, si au début je trouvais cela plutôt plaisait, au fur et à mesure je me sentais gênée, comme s'il me déshabillait du regard, comme s'il voulait me dévorer....ses yeux vert étaient si brillants, comme ceux d'un félin.... il me faisait peur.
    Pourquoi? je ne le savais pas, je ne comprenais pas pourquoi il me détaillait de la sorte, était-ai-je si vilaine qu'il dû m'observer sous toutes les coutures afin d'appréhender mon hideuse apparence, d'accepter moi, petite chose pour épouse?"

    Du haut de ses 13ans, il lui était difficile, malgré toute sa bonne volonté de contenir ses angoisses. Il n'était pourtant pas personne désagréable au contraire, il avait cette beauté de dieu grec, une stature digne de roi, et des manières tout aussi délicieuses. Si elle aurait adoré se laisser porter par ses paroles, par ses gestes, quelque chose en elle l'arrêtait, la terrifiait, ses yeux.

    "Les mots du Dauphin étaient aimables, et il semblait prendre soin de toujours essayer de me mettre à l'aise.
    Je n'étais qu'une maladroite enfant, incapable de comprendre les gestes trop subtils, les regards trop prononcés, et je m'effarouchais rapidement comme le ferait la palombe.
    C'est ce triste épisode qui provoqua un fossé entre nous que je ne réussis plus à combler.....
    j'en suis responsable, je suis l'unique responsable de cette situation..."

    Diane ne se rendit pas compte tout de suite que le monarque se tenait si près d'elle, toute absorbée par la contemplation de la salle qui les accueillait. Les mots de Charles vibrèrent, et l'enfant sursauta, se retournant subitement pour darder ses agapes claires sur celui-ci. De l'inquiétude, de la surprise, qu'allait-il pouvoir lui faire maintenant? Elle en demeura figée, incapable de répondre quoi que ce soit, comme si son coeur s'était subitement arrêté.
    Et elle ne compris pas tout de suite la blessure qu'elle provoqua bien malgré elle.

    Citation :
    "Notre mariage fut célébré le premier jour de mai, alors que la nature renaissait après de longs mois d'hiver.
    J'eu tout à loisir de réfléchir à mes erreurs, et décidais, ce jour-là, de me dédouaner, de me faire pardonnée en agissant avec docilité, avec douceur. Je devais supporter tout de mon seigneur, car je l'avais déçu, profondément blessé, moi, petite duchesse normande que l'on élevait au rang de Reine.
    Nos lèvres s'effleurèrent, et nous étions liés devant Dieu pour l'éternité.
    Je put sentir sa déception, sa colère.
    Ma tristesse ne fit que grandir un peu plus.

    "

    Ce fut une fête fastueuse, digne d'un mariage royal, mais on pouvait y sentir le poids du protocole, de la cours. Cette journée parut durer une éternité pour l'enfant qu'elle était encore, fort heureusement, la présence de sa famille, de Francis adoucissait quelque peu l'amer goût qu'elle avait dans le fond de la bouche.
    Citation :

    "Il ne me toucha pas. Jamais.
    Et si les premières années, l'enfant que j'étais acceptait la chose, plus le temps passait, plus on commençait à me reprocher la stérilité de notre mariage.
    Certes, la couronne de France avait enfin obtenu le duché de Normandie, car après la mort de Marie, je devins l'unique héritière des terres de mon père, son unique devoir en tant que reine était, outre ses œuvres caritatives, outre sa présence et son image, de produire un héritier à la couronne.
    Comment répondre à ces attentes si moi-même ignorante des choses de la chair, ne suis en aucune mesure de provoquer chez le roi une quelconque once d'envie?
    Comment faire pardonner une erreur d'enfant, alors qu'autant d'heures sont passées et que la rancoeur de mon époux ne faisait que grandir?"

    Diane se sentait incapable de passer outre les réticences de son époux. Pourtant, prenant sur elle toute la responsabilité de cet échec, elle décida de s'appliquer à devenir une épouse parfaite en tout point, sur qui le roi pourrait compter si jamais il souhaitai un jour s'ouvrir un peu plus à elle, et lui faire un tant soit peu confiance. Elle se montra docile, douce, pris sur elle de cacher au plus profond d'elle même ses peurs, cherchant toujours un moyen de le faire sourire, ou tout du moins une raison de lui être agréable, mais face à la froideur constante , et les humeurs changeantes de ce dernier, la jeune reine de fit que s'enfoncer doucement dans les artifices de la vie de la cours, et une tristesse qui la rongeait toujours un peu plus.
    L'oiseau chantait bien tristement.

    Citation :
    "Un beau matin, on apporta devant la cours une jeune femme accusée de trahison.
    La jeune femme aurait fait ce qu'aucune autre n'avait jamais osé: le travestissement, et qui plus est au sein de l'armée. Et je voyais en elle une femme libre de ses conviction, qui n'avait peur ni des conventions, ni des hommes.
    Son regard, je me souviendrais toujours de son regard, me transperça, et je sus, à cet instant même, que je devais la sauver, elle était devenue ma bouée de sauvetage.
    Je tenu tête pour la première fois à mon seigneur et époux, le Roi. "

    La jeune reine s'était lancée dans cette confrontation sans réfléchir, ses doux yeux clairs reflétaient une détermination toute nouvelle, une volonté d'aller au bout de son entreprise. Mais loin d'être assez stupide pour entrer en conflit avec son époux, Diane tourna la chose avec une telle douceur, un tel respect, louant ainsi le caractère innovateur, bienveillant du roi qu'elle avait épousé, car, qui mieux que lui pouvait montrer l'exemple de la clémence et de la charité chrétienne?
    Cette pauvre ère ne ferait aucune ombre à sa couronne, mieux, il en ressortirait grandit pour avoir su dire "je te pardonne".
    Charles parut tout d'abord étonné par cette soudaine rébellion, mais visiblement, cela l'amusa, et il finit par accepter la demande de son épouse qui, le gratifia d'un sourire tendre, dont la douceur n'était en aucun cas feinte ou forcée. C'était la première fois qu'il réussit à trouver, dans le coeur de son épouse, une place.
    Citation :

    "Arwen. C'était son nom.
    Elle ne voulut plus me quitter, et nous tissâmes des liens si fort, que je crut revivre les temps doux et glorieux de mon enfance avec Marie. Charles m'avait fait là le plus beau cadeau que je pouvais espérer: il venait de m'offrir une soeur."

    Cette confidente à ses côtés, Francis jamais trop loin, la vie de la jeune reine semblait devenir moins difficile, et elle commençait à reprendre goût à la vie.
    Diane semblait vivre chaque bal de la cours avec un souffle nouveau, bien que le comportement de son époux continuait à la tracasser et que les rumeurs de non consommation de leur mariage commençaient à devenir de plus en plus fortes (il n'arrivait pas une semaine sans que la petite reine ne reçut une lettre de sa mère afin de l'inciter à aller de l'avant ) et pesantes.
    C'est par ailleurs lors de ces réceptions qu'elle rencontra cet Erick Vandrake, homme mystérieux dont les yeux étrangement rouges l'envoûtaient.
    Citation :

    "Il y a chez cet homme une sorte d'animalité qui trouve un écho en moi. En sa présence, je me sens fébrile, et son regard semble brûler mes chairs au plus profond de moi-même. Dans d'étranges rêves, je le voyais rejoindre ma couche, me toucher.... m'embrasser....et la sensation que cela laissait sur ma peau était étrange, brûlante...... je me sentais perdue comme jamais. "

    Une attirance passionnelle, animale même. Diane se réveillait femme, avec ses désirs, ses envies alors qu'elle avait presque oublié qu'elle vivait, trop absorbée par ses inquiétudes et ses tristesses.
    Mais si ces envies semblaient fortes et fuguasses, une autre personne provoqua en elle un sentiment bien plus profond, plus doux, plus à l'image de ce à quoi elle aspirait.

    Citation :
    "Phillipe roi des anglais.
    Je découvris ce souverain lors d'une de ses visites en France, et son visage doux, son regard sage et calme, son aura de force tranquille me laissèrent un goût sucrée dans la bouche. Lorsqu'il était là, je me sentais rassurée, presque protégée, et ses attitudes de réel chevalier provoquaient un émois profond, un trouble distinct, une envie irrépressible d'être avec lui, de discuter avec lui, d'entendre sa voix. Je ne sais ce que sont ces sentiments, je ne sais ce que je dois en penser.
    J'aimerai que Charles fût Philippe, je priais pour que Charles devint Philippe. Ce sentiment ne fit qu'accentuer ma mélancolie, et père donna le coup de grâce à mes pensées: j'aurai put épouser le roi d'Angleterre..... encore aujourd'hui cette nouvelle fait naître en moi des larmes que je ne puis retenir."

    Diane avait été trop longtemps ignorante des sentiments de son sexe, de son age, que maintenant, tout semblait arriver en un flot continu, et telle une petite coquille perdue dans la mer, elle se sentait incapable de commander sa destinée.
    Son devoir parut lui peser trois tonnes, sa couronne semblait être devenue d'épines, et elle en arrivait à se demander pourquoi elle en était arrivée là.
    Malgré tout, il ne fallait pas flancher, il ne fallait que prendre les petites choses agréable qu'on lui donnait: parler à Philippe, sentir le regard brûlant d'Erik, et assumer son rôle, son devoir, pour sa famille, pour la France, pour la couronne.







Dernière édition par Diane de France le Mer 8 Aoû - 20:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Diane de France    Diane de France  EmptyMer 8 Aoû - 19:53

Et bien j'ai lu la fiche d'un bout a l'autre et je n'ai point été déçu par l'ensemble.
Sache, très chère Diane, que tu possède une très belle plume, dont je n'avais jamais vu se personnage être paré; C'est très plaisant. Pour moi, je ne vois aucun argument justifiant une non validation, je te prévalide donc avec grand plaisir, laissant tout de même le dernier mot au administratrices que sont Melissande et Azure.

Toutefois, attention a l'écriture du mot "Cour" que j'ai souvent vu rédigé "cours" dans ta fiche. En soit, ce n'est pas une erreur monstrueuse, simplement une petite inattention je pense.

Sur ce, le Seigneur que je suis a hâte que tu rejoigne la Noblesse et de partager quelques aventures avec toi. Que Deus te benice. Âmen & Vive la Reine!
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MessageSujet: Re: Diane de France    Diane de France  EmptyMer 8 Aoû - 20:18

Et bien Diane, en toute franchise...Ce rôle est fait pour toi. Cette Diane est parfaite. Te lire est vraiment un plaisir, cette lecture était des plus agréables. Certes, il y a parfois quelques fautes un peu dommage, mais qui ne gâchent en rien ton récit.

Merci et bravo pour ce moment !

Je laisse toutefois le plaisir de la validation à Azure, car je sais que ce prédéfini lui tient à coeur! Ah et, ne t'en fais pas. La longueur est très bien, car de toute façon, ta sublime plume compenserait si cela n'allait pas.
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MessageSujet: Re: Diane de France    Diane de France  EmptyMer 8 Aoû - 20:59

Coucouuu!!

Voilà comme promis je passe pour valider ! J'ai beaucoup aimé, ton écriture est vraiment agréable, fluide, et je pense que je n'aurais pas pu espérer mieux pour incarner ce prédéfini.

Vraiment bravo, ta Diane est super, alors c'est sans plus attendre que je te valide avec (comme tu le vois) le consentement de tout le staff <3

Hâte de rp avec toi, très chères Reine de France!

(Tu peux dés à présent te lancer dans l'aventure : Journal de Rp +Relations et Liens !)

*s'incline* Mes hommages Very Happy
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Diane de France

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