La belle ne voulait pas mourir ce soir et la bête ne désirait pas vraiment l’entraîner dans son antre, mais je lui fit tout même la proposition d'un abri pour la nuit. Pourquoi ? Sans doute parce que les bruissements autour de moi m'indiquaient que ma proie avait était repérée, l'odeur du sang flottait autour de nous et ses gémissements plaintifs étaient un véritable chant de sirène à qui cherchait à les écouter. Et elle avait cette fougue que je trouvais presque touchante, bien qu'un peu agaçante au vu de sa situation. La demoiselle était bien de la haute société, se renfrognant et usant d'une certaine férocité quand je salissait son nom et celui de son loup. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres. La mort ne la prendrait pas ce soir, je ne la laisserais pas faire. Je ne répondit rien à ses attaques verbales, la martyriser un peu plus ne mènerait à rien de bon à présent. Elle tenta de reprendre contenance en se redressant sur ses jambes fébriles. Je sentais tout son être souffrir de cet effort parfaitement inutile. Elle avait perdu beaucoup de sang et son estomac criait famine. Un soupir quitta mes naseaux alors que je m'approchais d'elle, la saisissant comme une jeune mariée dans mes bras. Un véritable poids plume, je récupérais sa lame avant de prendre la route vers la civilisation.
Un dernier regard sur le théâtre de notre combat courut d'avance, un autre sur les plantes que je n'avais pas récupéré comme prévu. Au moins j'avais rempli mon estomac de son sang brûlant, mais je me retrouvais avec la demoiselle à veiller pour la nuit. Il allait me falloir bien peu de temps pour rejoindre ma boutique, mais je savais déjà qu'elle ne passerait pas le seuil de mon appartement, elle resterais dans ma boutique, sur le canapé qui recevait les clientes lors des dégustations de thé aux saveurs nouvelles. J'optais à nouveau pour les toits, concentrant mes sens uniquement sur ce qui m'entourait, délaissais brièvement Alice. Je ne voulais pas me faire prendre par la milice, surtout pas avec une humaine portant des marques de son agression. Elle pourrait très bien me donner à ces enfoirés et je ne tenais pas vraiment à mourir ce soir non plus. Je sentais le petit cœur de la belle battre contre mon torse, sa respiration chaude à mon cou, ses doigts fins s’agrippaient à mon vêtement. Sans doute avait-elle peur que je ne la laisse tomber du haut des toits. En approchant de ma boutique, je quittais la hauteur pour rejoindre les ruelles, toujours à l’affût du moindre bruit. Personne, je rejoignais la rue principale, j'ouvris ma boutique, déposant la belle sur le canapé confortable.
Les odeur se mélangeaient, cet endroit était vraiment le seul lieu qui me plaisait. Il n'y avait qu'ici que je me sentais moi-même, heureux et fier de revendre des épices venues du quatre coin du monde. J'allumais quelques bougies avant de tirer sur les rideaux pour garder un peu d'intimité. Toujours pas un mot ne sortit de ma bouche, je retournais derrière mon comptoir, je préparait un thé vert au gingembre pour revigorer et réchauffer le corps de la demoiselle. J'y ajoutais un peu de miel et de cannelle pour en améliorer le goût. Une fois prêt, je revenais vers elle, je déposais un plateau tout en lui tendant une tasse fumante.
Bois ça te fera du bien. Ne bouge pas trop, il faut que ton corps reprenne un peu de force, sinon tu pourrait mourir en quittant cette pièce.
Je la laissais seul, partant dans ma partie privée pour retirer ma cape, ma veste ainsi que mes chaussures. Je me mettais à mon aise, ré-apparaissant dans la boutique vêtu d'une simple chemise claire et de mon pantalon, je pris place dans le fauteuil proche de mon invitée. Une tasse de thé à la main, je la contemplais à la faible lueur des bougies vacillantes.
Qui es-tu belle Alice ? J’aimerais bien savoir au cou de quelle noble je suis venu me désaltérer. Parce dans la forêt tu avait beau vociférer que je salissait ton nom, je n'en sait rien du tout, pour moi tu n'es qu'une noble parmi tant d'autre et une inconsciente qui plus est.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Dim 21 Aoû - 20:16
Ces belles nuits où rodent les chasseurs de nos Crépuscules au baiser enivrants, ces belles nuits où nous tentons de dormir tranquillement alors que certaines personnes inconnues déambulent dans les nuits inconnues.
Adeline a comprit ce que cela coûtait de se balader en pleine nuitée. La mort lui avait tendue la main et malgré ça, elle avait refusé et garder espérance. En son coeur fragile se trouvait la faiblesse et l'envie de s'enfuir,et l'autre partie de ce coeur innocent voulait rester, tester encore plus son meurtrier, le torturer jusqu'à qu'il la tue peut-être, oui tout était permis en ces nuits enchanteresses.
Le bel être des Ténèbres ne l'avait pas abandonné, il l'avait au contraire emmené en son antre, là où se trouvait milles effluves exquis au nez de la belle hermaphrodite. Ces senteurs et arômes plaisants la faisait frémir, comme le tout magnifique vampire qui avait l'air désormais découplé grâce au sérum vital de la jeune Adeline Patience. Il était tout bonnement magnifique, il n'était oh que non vilain, jamais, ce visage pâle aux traits tracés de fines dentelles... Cette beauté unique provoquait depuis le début; vacillements intenses dans l'organe vital de la belle androgyne.
Le vampire l'avait légèrement soutenu dans ses bras, dans cette endroit. Les impressions du vampire étaient froides mais ses bras avaient quelque chose de chaleureux. Les quelques souffles chaud d'Adeline Patience se sentaient légèrement dans le cou du bel enfant des Ténèbres, elle se serrait vivement à lui, ne voulant pas tomber de ces hauts toits. il l'emmena dans une antre étrange qui humait délicieusement bon. Des arômes de gingembre et de plantes, à la fois piquant et sucré ! Rien de plus bon... Le bel homme la déposa sur une sorte divan avant de tirer des rideaux pour apparemment garder de l'intimité... Pourquoi garder de l'intimité ? Enfin, bref... Lui apportant ensuite un plateau avec une tasse de thé, déposant cela sur une sorte de table basse à côté de son divan. Lui disant ensuite une sorte de conseil, va t'on dire ça... Car boire un thé... Après lui avoir demander son nom et son prénom. Adeline Patience répondit:
- Je... Je me nomme Adeline Patience De la Roche. Et vous si je peux me permettre.
Dire son prénom lui fit penser qu'il ne serait peut-être pas inconnu aux oreilles du vampire. Car après tout, l'histoire de la "première hermaphrodite noble" avait fait lentement le tour de notre belle France. Mais peut-être que ce vampire ne venait pas de France mais de province plus lointaine... Dire qu'on est hermaphrodite n'est jamais facile, c'est vrai... De plus, quand elle disait son prénom, cela faisait sans cesse ressasser les anciens souvenirs. Elle voulait sortir d'ici et à la fois rester avec lui... Des larmes se remirent de nouveau à perler sur ses joues. Pourquoi pleurer t'elle, serait-ce la douleur de sa morsure encore vive, ou bien être de nouveau seul à seule avec un vampire. Adeline Patience essuya vivement ses larmes et déclara en rougissant:
- Je... Je suis désolée... Je ne sais même pas pourquoi je pleure, je suis pathétique.
Les larmes continuèrent à couler le long de ses joues, sentant que la gêne arrivait de nouveau en elle...
Spoiler:
Excuse c'est très court.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Mar 23 Aoû - 14:49
Je n'aimais pas avoir une personne humaine chez moi, pas que cela me répugne, mais je trouvais cela embarrassant plus qu'autre chose. Sentir la vie couler dans un corps, sentir la douce ivresse de la tentation, se battre contre cette nature maudite. Je détestais cela, voilà donc pourquoi je la délaissais dans le petit salon. La milice rodait, j'entendais leurs pas léger, furtifs. Je ne voulais en aucun cas me faire prendre pour une subite envie de sang encore chaud. C'était bien plus dur à présent d'être un être de la nuit, les humains savaient, les humains étaient terrifié, les humains savaient se battre. La vie parisienne s'en trouvait terriblement bouleversée. Un vampire ne peut être une personne normale, même si ses crocs ne mordent pas la moindre jugulaire. J'avais été faible de succomber à son parfum enivrant, à présent, j'allais avoir l'impression que cet acte se lirait sur mon visage. Il ne me restait plus qu'à prier... Sotte idée pour un vampire, il ne me restait plus donc qu'à espérer que cet acte ne se reproduirait pas. La honte, le fardeau d'une vie abîmée par ma faim m'était insupportable. Ou plus précisément, elle me le serait une fois que ma soif reviendrait m'étreindre.
La belle était étendue sur le canapé, acceptant la tasse de thé que je lui tendais, elle me donna son nom. Elle faisait bien partit de la bourgeoisie, mes sens ne pouvaient me tromper. Étrangement, ce dernier ne m'était pas inconnu. Non pas que cette femme fasse partit de mes connaissance, mais il me semblait l'avoir entendu lors de nos soirées avec Michellis. Adeline Patience De la Roche... Tout en soufflant sur mon propre thé, je fouillais dans les méandres de ma mémoire. Je fermais un instant les yeux, buvant une gorgée chaude et chargée d’arôme. Je laissais Alice seule avec ses propres pensées un instant, un bref instant, ne répondant pas immédiatement à sa question. Cette femme avait une particularité, je m'en souvenais à présent, mais laquelle, cela m'échappait totalement.
Je me nomme Yvan Francis Michellis. Il me semble avoir déjà entendu ton nom, mais la raison de ceci m'échappe totalement.
Sans doute avait-elle déjà entendu parlé de mon Je haussais brièvement les épaules, remarquant que de nouvelles larmes s'étaient mises à couler avant que je n'ouvre la bouche. Décidément, c'était bien une demoiselle de la haute société, rougissant et pleurant pour un rien. Je haussais les yeux au plafond, buvant une nouvelle gorgée. Elle qui faisait la fier dans la forêt faisait vraiment peine à voir.
Pathétique est bien le mot.
Pas la moindre parole pour la réconforter, rien, il ne fallait pas s'attendre à mieux de ma part. Elle avait la chance de voir la véritable personne que j'étais dans l'intimité. J'étais ainsi depuis que Michellis avait fait de moi ce que j'étais à présent. Un être froid, jouant les chaleureux. Et avec un amant ? Il y avait toujours de la froideur dans mes actions bien qu'elles soient sensuelles et délicates. Je ne voulais plus jamais m'attacher à qui que se soit, humain, vampire ou lycan, plus personne ne ferait naître en moi une once d'amour. Malgré tout, je tendis un mouchoir à Alice, car pour moi elle resterait Alice au final. Continuant de la regarder, un peu comme si je la sondais, je cherchais ce que Michellis m'avait dit d'elle et surtout pourquoi il m'aurait parlé d'une femme. Fallait l'avouer, même dans le choix de ses proies, il se cantonnait aux hommes, préférant leur contact à celui d'une poitrine généreuse.
Tu pourras rester dormir ici si tu le souhaite. Moi j'ai mon lit dans la pièce à côté. Demain tu devrais être capable de retourner dans les papattes de ton loup.
Un fin sourire carnassier se dessina sur mes lèvres, je la poussais à bout depuis qu'on c'était rencontré. Une fois encore je me moquais de sa condition, de la personne que pouvait bien être le lycan qui partageait sa vie, la délicatesse était à des années lumière de moi à présent.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Mar 23 Aoû - 15:24
Les larmes... Ce goût salé et humide, perlant sur votre joue, elles étaient présentes que lors d'émotions plus ou moins fortes. Que dire de cette émotion là... Celle qu'Adeline Patience ressentait...? De la peur, de la tristesse ? Peu importe, désormais, elle était là. En présence d'un vampire, pas n'importe qui en plus, et oui, le nom du bel être des Ténèbres n'était pas vraiment inconnu à l'ouïe de la jeune fille.
Ce n'était pas son prénom et son deuxième prénom qui l'intriguait. C'était son nom... Michellis. Durant sa traque pour attraper Mary-Linn Scott, la servante qui l'avait trahie elle et sa famille, il lui semblait qu'elle avait entendue le nom d'un certain Michellis, apparemment, c'était un vampire plutôt puissant... Comme tout les vampires après tout. Mais ce "Michellis" aurait, d'après les rumeurs des "traqueurs de vampires", transformer pas mal d'humains. A moins qu'Adeline Patience se trompait. Peu importe. De plus, elle ne voulait pas s'attarder sur ce sujet.
Ce fut après, qu'elle s'énerva de nouveau. Sous la phrase de l'être des Ténèbres. Si elle aurait pu, elle aurait saisit sa tasse de thé encore brûlante et elle lui aurait déversé le liquide sur lui. Elle répondit alors froidement en essuyant vivement ses larmes:
- Pathétique, dis-tu ? Je t'interdis de dire ça... A moi, Adeline Patience De la Roche, je vaux mieux que toi... Pitoyable buveur de sang...
Elle lui lança un nouveau regard noir. Voulant le défier. Mais elle abandonna bien vite l"idée et se détendit un peu, commençant à fermer les yeux peu à peu, sentant le sommeil venir en elle, l'atteindre peu à peu. La belle androgyne entendit alors Yvan dire à nouveau quelque chose, elle se releva faiblement sur ses avants-coudes et le regarda:
- Comme je le disais tout à l'heure, arrêtez ! Mon maître vaut bien mieux que vous ! Vous ne valez rien... Seul la réputation de cannibale pitoyable vous va.
Haussant un sourcil, elle se rallongea peu à peu, tentant d'oublier sa phrase. Elle détourna la tête et se mit du côté opposé au sien pour ne plus le voir, passant une main derrière sa tête, elle soupira... Voyant à la fenêtre que la nuit était là... Et oui... Mais quelle heure pouvait-il être... Une heure du matin certainement, pensa t'elle. Elle ne voulait plus se retourner, malgré qu'elle était pas dans une position agréable... Une torpeur dans les bras la reprit, elle se retourna donc et s'allongea sur le ventre, espérant que Dame Morphée la prenne dans ses bras.
Souvent il lui arrivait ça, et oui, elle était souvent très fatiguée mais le sommeil ne la saisissait pas. Adeline Patience ferma alors les yeux et tenta de penser à autre chose, d'oublier la douleur, d'aller s'éterniser dans les rêves et les songes, mais ça n'arrivait toujours pas... Pourquoi donc ? Elle détestait ça ! Son insomnie la hanter... Et puis, elle avait mal à la tête à sa morsure...
Adeline Patience se remit sur le dos et toucha alors sa morsure, regardant le plafond. Sentir deux traces sur son cou la dégoûter, se savoir victime d'un vampire aussi pathétiquement... Elle en avait des frissons...
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Mer 24 Aoû - 15:12
Il était si facile de la faire sortir de ses gongs. Une maigre parole reprise et voilà qu'elle s’enflammait, parlant à nouveau de son nom que je salissais sans la moindre gêne. Elle avait un petit quelque chose qui m'agaçait, si elle continuait à vouloir me tenir tête, je risquais de m'en prendre à nouveau à elle. C'était comme un jeu qui m'emportait dans des souvenirs lointains. Quand Michellis et moi chassions, prenant pour cible des femmes au courant du secret qui nous entourait. Je n'aimais pas vraiment le suivre lors de ces sorties, mais je devais avouer que j'en avais appris sur la fierté et sur la violence qui pouvait naître d'un combat avec elles. Malgré la différence de force, elles s'évertuaient à ne pas baisser les yeux, à ne pas reculer face à nos assauts, à toujours tenter de nous abattre. C'était peine perdu, mais de cette danse macabre naissait toujours une excitation folle qui rendait Michellis magnifique. Je l'aimais pendant ces bref moments, juste avant qu'il ne fasse couler le sang et qu'il prenne la vie de ces jeunes combattante. L'étincelle disparaissait aussi rapidement qu'elle était apparu et je le haïssais pour ce qu'il avait fait de moi. Le passé toujours le passé, il hantait le moindre de mes faits et gestes.
Le jeu devenait dangereux une fois encore, du défi, de la brutalité dans les propos et plus le moindre sourire sur mes lèvres. Une fois encore une lueur sombre dansait dans mes iris vairons. Elle ouvrit à nouveau la bouche pour m'insulter, c'était un comble. Je l’accueillais chez moi et elle ne me remerciait qu'en déversant son venin. En même temps, il fallait avouer que je ne faisais rien pour la mettre entièrement à son aise non plus, mais après avoir bu son sang, je ne me sentais plus tout à fait le même, comme si j'avais éveillé cette partie de moi que je détestais. L'animal, la bête sanguinaire.
Écoute ma belle. C'est toi qui viens de me dire que c'était pathétique, je confirme juste tes dires. Pitoyable buveur de sang... Ça faisait longtemps qu'on ne me l'avait pas sortie celle-là. On va dire que tu es ma première carotide depuis bien des années. Mais qui est le plus pitoyable en cet instant dis-moi ?
Les choses s'envenimaient. La belle se tu, se tournant comme une gamine le ferait après s'être fait gronder. J'avais fait une belle erreur en la ramenant chez moi, elle était une tentation des sens et un agacement en même temps. J'aurais sans doute mieux fait de la délaisser aux crocs des êtres affamés qui rodaient dans la forêt. Je déposais ma tasse, m'approchant d'elle sans le moindre bruit ; Je me retrouvais bien vite sur le canapé, à califourchon sur son corps encore affaibli.
J'aurais pu te laisser crever dans les bois... Ta vie ne tiens encore qu'à un fil alors que veux-tu ? Que mes crocs te fassent de nouvelles marques qui seront visibles dans ta tombe ? *mon visage s'approcha du sien, une mèche de cheveux caressant sa joue alors que mes mains tenaient fermement ses poignets au dessus de sa tête* Je peux faire de toi ce que je veux, t'es incapable de te défendre. Tu m'insulte alors que je t'ai sauvé la vie, t'es bien ingrate Adeline Patience de la Roche.
Prononcer son nom claqua comme une insulte, un murmure glacé sur sa peau chaude. Que pouvait-elle faire à présent, elle était à ma merci et personne ne pourrait lui venir en aide à présent. Un peu plus tôt, nous avions la forêt pour complice ici c'était la sécurité du foyer. On oubliait totalement la politesse, faire connaissance était à proscrire à moins que je choisisse de le faire d'une manière encore plus intime, salir son nom d'une manière répugnante. La nuit ne faisait que commencer et son sang avait éveillé ce côté sombre que Michellis recherchait chaque nuit en moi, il l'avait éveillé parfois dans le sang et la luxure. Mais après il y avait le remord et la honte...
Spoiler:
C'est un peu court... Pardon ^^"
Dernière édition par Yvan F. Michellis le Mer 31 Aoû - 16:39, édité 3 fois
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Ven 26 Aoû - 15:00
♦ FLASH-BACK ON ♦
- Pourris en Enfers, bête satanique.
Cette prononciation, ce ton, ce déshonneur. Adeline Patience avait fait trembler ses cordes vocales pour prononcer cette insulte. Les larmes aux yeux, le vampire tenta de mordre de nouveau la chair de la jeune fille. Tuer un vampire Mordu était excitant, si excitant, il avait un couteau planté dans son abdomen. Il rampait comme un pitoyable animal vers la jeune androgyne. Cette dernière tremblait, c'était la première fois qu'elle tuer un être des Ténèbres, il avait osé toucher à son maître. Elle avait commencer à planter son couteau dans abdomen et de forcer dessus pour le faire remonter jusqu'à son coeur, le laissant ensuite longuement dépérir quelques secondes sous le soleil. Il avait résisté.
Adeline Patience le plaqua par terre, caressant ses cheveux doux sur le visage du vampire inconnu, ce dernier avait les larmes aux yeux, la jeune noble sortit le coutelas qu'elle avait dans sa manche et le planta maintes fois dans son abdomen. Elle rentra sa lame dans sa manche et retira le couteau qu'elle avait planté dans les chairs du vampire quelques minutes plus tôt. Elle mit son couteau en face de son oeil et lui murmura:
- Ne jamais se frotter à une Humaine, retiens-le quand tu seras en Enfers.
Elle planta le couteau dans son coeur, perçant l'organe vital du vampire. Sentant que désormais, elle avait gagné. Adeline Patience se releva et se plaqua contre un mur non loin. Terrifiée devant le corps désormais disparu à jamais du vampire. La belle androgyne se précipita de rentrer au manoir de son maître qui semblait l'attendre. Maxwell la regarda, elle fit de même avant de s'écrouler au sol, il vint alors la voir et la releva, lui disant:
- C'est fait...? - Oui... Oui, maître. Répondit-elle en larmes. - Parfait, Adeline Patience, je savais que je pouvais compter sur toi.
Il lui sourit et re-partit s'asseoir où il était...
♣ FLASH-BACK OFF ♣
" Quelle insolence...
Je ne pouvais supporter ce vampire, il avait le don de m'énerver. Je n'avais qu'une envie, de le frapper. Mais vraiment, n'importe quoi ! De plus, je n'arrive même pas à dormir et le fait qu'il soit là me gêne quelque peu. Je ne voulais même plus écouter ses paroles. Vraiment... Je crois que j'aurais en fin de compte mieux fait de me laisser mourir en cette forêt. Être déshonorée par un vampire... J'en bouille de fureur. Rien que de savoir qu'il ait oser me dire ça. Je croyais que j'allais à tout moment sortir de ce jeu. Pourquoi avoir mis une robe bustier ? Si j'aurais mis ma robe à manche, j'aurais sortie ma lame de cette dernière et j'aurais visé son coeur. Quelle sotte suis-je.
Je resta sur le même position à regarder le plafond, fermant les yeux, peu à peu me laissant envahir par le sommeil... J'allais enfin dormir. Sentir l'aisance dans mes membres et la torpeur de mes rêves. Et jouir de mes songes enfin venus. "
Dans une discrétion de mort, peu de temps après avoir pu commencer à s'endormir. Elle rouvrit les yeux et aperçut alors Yvan sur elle. Offusquée, elle ne sut rien dire appart un léger gémissement, de peur ? Peu importe. Elle le regarda et hausse un sourcil. Adeline Patience le regarda toujours avant qu'il ne prononce une phrase... Une phrase violente, sonnante comme une insulte, résonnante comme un blasphème. Elle le regarda dans les yeux, le défiant du regard, murmurant avec un sourire mystérieux:
- Faîtes de moi ce que vous voulez, Yvan Francis Michaellis -Elle se mit à rire doucement, l'imitant quand il avait dit son nom- Tuez moi, brûlez moi, mordez moi, je m'en fiche. De plus, je suis un garce et oui... Une garce, une véritable... Donc, je me fiche éperdument d'être ingrate ou non, comme vous dîtes.
Elle secoua vivement son bassin, remarquant que ses poignets étaient bloqués, elle soupira lentement, reposant son regard sur lui. Sentant unes de ses mèches de cheveux caresser son enveloppe charnelle. Se sentir si proche de lui l'exciter mais la dégoûter aussi...
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Mer 31 Aoû - 18:37
Le belle était terriblement rebelle. Il était impossible de savoir sur quel pied danser en sa compagnie. Plus les secondes défilaient, plus il me devenait insoutenable de l'avoir sous mon toit. L'odeur délicate des épices se mêlant au parfum enivrant de son sang encore présent sur ses vêtements. Je me retrouvais là, mon corps surplombant le sien. L'envie qu'elle se taise, qu'elle se soumette et surtout qu'elle cesse de jouer sur tous les tableaux. Tantôt demoiselle suppliante, tantôt féroce guerrière incapable de lier les actes à la parole. S'en était pitoyable à force. Mes doigts serraient ses poignets fragiles alors que mon odorat se délectait de sa présence si proche de moi. Morsure, baiser, souffrance. Mon corps se pressa encore contre le sien alors qu'elle ouvrit la bouche dans un murmure pour me dire que je pouvais faire ce que je voulais d'elle ou de lui ? Je fronçais un instant les sourcils à ses paroles, sentant son bassin se mouvoir sous moi alors qu'elle tentait de se défaire de moi.
Adeline Patience De la Roche. Oui. Maintenant je savais pourquoi Michellis m'avait parlé d'elle. Elle avait un secret que tout le monde avait découvert. C'était ce que l'on appelait une androgyne. Elle avait le corps d'une femme, le visage d'une femme mais elle avait entre les jambes quelque chose de bien masculin. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, il fallait que j'en ai le cœur net. D'un geste habile, je récupérais ses deux mains pour les piéger au-dessus de sa tête. Mes doigts libérés se frayèrent un chemin sous le tissus soyeux de sa robe pour aller, sans la moindre gêne découvrir si elle était bien la demoiselle dont j'avais entendu parler. Alice pouvait bien se débattre pour m'empêcher d'aller violer son intimité, elle ne faisait pas le poids face à un vampire, ses protestation n'allaient en aucun cas me faire rebrousser chemin. Mes doigts encore tièdes caressèrent son genou, puis sa cuisse avant de venir effleurer avec satisfaction cette partie d'elle qui n'était pas féminine. Un gémissement sourd quitta ma gorge tandis qu'un frisson de plaisir électrisa tout mon corps. Mes doigts quittèrent la chaleur de ses jupons pour venir caresser avec une presque tendresse sa joue.
Alors c'était donc ça ? Même ton corps ne sait pas ce qu'il veut ; Homme ou bien femme ? Guerrière ou bien délicate soumise ? Te mordre, c'est déjà fait. Te brûler, je n'en vois pas l’intérêt. Te tuer n'est pas dans mes intentions. Je ne sais pas ce que je vais faire de toi Alice l'androgyne.
Un nouveau sourire flotta sur mes lèvres, dévoilant mes canines de nacre. Une androgyne, voilà pourquoi Michellis m'en avait parlé. Lui tout comme moi n'aimait pas les femmes. Il avait eut un faible une fois pour une demoiselle sans vraiment comprendre pourquoi cette dernière l'attirait, il avait poussé le vice à la séduire et à l'attirer dans son lit. C'est à ce moment là qu'il comprit ce qui l'avait poussé à se rapprocher d'elle. Cette particularité, ce petit plus qui faisait toute la différence pour un homosexuel pur et dur. Et voilà que ça m'arrivait à présent. Une poitrine généreuse et un visage de poupée de porcelaine qui pouvait séduire n'importe quel homme, mais un sexe masculin qui pouvait aussi les faire fuir.
Dis-moi bel Alice, ton loup est-il au courant de ce que tu cache sous tes jupons ou bien lui as-tu caché ton petit secret ?
Mon visage s'approcha du sien, venant baiser ses lèvres avec délicatesse, me méfiant d'une éventuelle morsure de sa part. Je desserrais légèrement mon emprise sur ses poignets, je voulais gouter à sa réaction, des larmes? Encore un peu plus de rage? La nuit était entamé, il nous fallait en profiter au maximum.
Beuh, euh:
Pardon pour l'attente ><
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Jeu 1 Sep - 11:26
Que faire en présence d'un vampire ? Fuir, hurler, pleurer, attendre ? Adeline Patience vous donnera la réponse la plus efficace... Le tuer ou mourir, se laisser mourir en lui, laisser le baiser vampirique intime transporter la victime dans les tourments de la douleur et de la mort. Délaissant ses proches, oui, peut-être. Mais être mort honoré, en voulant défendre... Ce n'était pas n'importe quoi.
Adeline Patience souffrit en silence quand il saisit ses poignets et les serra plus fort, elle détourna la tête en rougissant vaguement. Pourquoi était-elle gênée ? Une fort intéressante question ! Une si bonne question qu'elle reste muette et sans réponses. Sentir l'odeur du sang et les épices douces procuraient une chaleur à la jeune fille, une chaleur délicate et excitante, mêlant angoisse et envie, elle posa ensuite à nouveau son regard sur le jeune vampire. Elle se mit à rougit violemment quand elle sentit la main du jeune homme se balader sous ses tissus, caressant doucement sa cuisse... Elle remua violemment le bassin en rougissant, lui disant:
- Yvan, ar... Arrêtez !
Il continua malgré tout, semblant prendre du plaisir à torturer la pauvre Adeline Patience. Cette dernière ne put retenir un long gémissement quand il passa une main sur son membre, elle rougit de plus belle. Pourquoi faisait-il ça ? Le vampire avait également fait arracher un gémissement. Un gémissement sourd et aiguë, un frisson exquis frôlant doucement le corps d'Adeline Patience. Cette dernière pensa avec gêne:
*Que veut-il de moi ? Pourquoi avoir fait ça ? Il voulait vérifier quelque chose ou bien s'amuser avec mon corps ?!*
En ces pensées douloureuses, elle ne détacha pas son regard de lui. Un air neutre et implorant collant son visage... Quand il caressa sa joue, il n'y avait que du dégoût en elle, de la rage et de la colère. Elle aurait voulue le griffer, le gifler, le pousser ! Le faire souffrir et pleurer... Le torturer. C'est sur sa phrase qu'il prononça d'une manière sensuelle et douce qu'elle répondit en le regarda froidement:
- Je... -Elle soupira- Je...
Elle détourna en rougissant, Adeline Patience ne savait pas quoi faire, surtout qu'il avait oser toucher quelque chose en elle qui l'intimider particulièrement. Elle détourna la tête faiblement vers lui à nouveau quand elle entendit la fameuse appellation de son maître: "loup" que disait avec plaisir Yvan Francis. Elle le regarda froidement à nouveau... Tentant de se rappeler au passage pourquoi le nom Michellis sonnait dans sa tête. Il n'était inconnu pour elle. Adeline Patience en était sûre et certaine ! Mais avant tout, elle répondit méchamment au vampire:
- Mon loup comme vous dîtes m'a sauvé la vie de l'uns de vos amis buveur de sang... Et il sait que je suis... Androgyne... C'est bon, vous êtes satisfais de mes réponses ?
Elle n'eut pas le temps de répondre autre chose, le beau vampire déposa ses lèvres délicates de satin froides sur celles d'Adeline Patience. Cette dernière écarquilla les yeux mais ne détacha pas ce baiser... Après tout, il était vrai que ce n'était pas désagréable mais... Plutôt gênant, oui... Mais à la fois froid et délicat. Adeline Patience détourna vivement la tête pour retirer ses lèvres. Elle se contenta de le regarder, remarquant qu'il avait desserrer ses poignets. Ces derniers étaient si fins que la jeune bisexuée les retira doucement, posant ses mains sur le canapé rien de plus.
Et oui... Elle ne voulait pas se défendre... Adeline Patience se contenta de le regarder dans un silence de mort, lui murmurant doucement:
- Yvan... Que voulez-vous à la fin ?
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Ven 2 Sep - 17:53
La proximité. La chaleur d'un corps. Cela faisait une éternité que je ne m'étais pas laissé aller à l'ivresse du plaisir charnel. Je trouvais cette envie, ce désire au-dessus d'un être féminin. Ou tout du moins en partie. Ce frisson en découvrant qui elle était réellement. Un bien fou, une chaleur délicate caressant ma peau redevenant peu à peu aussi froide que la mort qui m'avait prise ce soir d'anniversaire. Malédiction, fardeau insupportable. Michellis, un nom maudit que je continuais à porter malgré ce que je pouvais ressentir à l'égard de mon maître. Son souffle qui faisait gonfler sa poitrine, les frissons d'un mélange de peur et de rage, tout ça, toutes ces choses qui font d'une personne un être vivant me manquait. Je n'avais plus rien d'humain, je n'étais qu'un monstre comme elle le disait si bien, mais après tout, avais-je le choix ? Pas vraiment, la mort, je n'avais pas envie de goûter à sa saveur pour le moment, préférant cette survie presque convenable. La compagnie de quelqu'un au quotidien me manquait. Avoir une personne à qui parler me manquait. Le sexe me manquait aussi. Voilà que la belle Alice éveillait en moi un manque immense que je ne parviendrais pas à combler avec elle, ou lui. Je cachais ce trouble dans un soupir alors que la demoiselle me répondait avec fougue. Son maître était au courant, dommage, ça aurait bien pu être une source de divertissement.
Mes doigts cessèrent d'entraver ses poignets, je m'attendais à une rébellion, à des coups ou au moins à une gifle. Mais rien, elle se contenta de se reposer sur le canapé, les yeux rivés sur moi bien qu'elle se soit détourné lors de ce baiser volé. Cette femme ou ce qu'elle pouvait bien être au final était troublante dans sa manière d'agir. Tout son corps était sous tension, comme si elle tentait de contenir une rage folle. Mais à quoi bon ? Mes mains se posèrent de parte et d'autre de ses épaules, toujours au-dessus d'elle, mes yeux vairons scrutant les siens comme si j'allais y trouver une quelconque réponse à mes questions silencieuses. Mais je n'y trouvais que du défi. Elle ouvrit la bouche dans un murmure doux pour me demander ce que je voulais. Bonne question, la soirée avait été emplie de choix, de désirs et d'envies que j'avais assouvi sans m'occuper des conséquences.
Ce que je veux bel Alice ? Au départ j'ai simplement voulu boire ton sang. Par la suite t'abandonner dans la forêt mais tu as préféré que je m'occupe de toi. Et maintenant ? Je n'en sais rien.
Puis le silence, mon regard caressant son corps. Elle n'avait rien qui me plaisait, être une femme était un critère qui n'entrait pas en ligne de compte dans mon choix de partenaires. Pourtant, je restais troublé, j'étais incapable de me détacher d'elle. Sans doute était-ce ce sentiment de solitude qui parlait pour moi, ou bien son sang qui se mêlait au mien pour laisser de côté cette ivresse, cette puissance qui masquait le moindre de mes sentiments négatifs. Le beau temps cédait peu à peu sa place à la noirceur d'une pluie glacée. Un nouveau frisson, mon sourire disparu peu à peu et mon regard lumineux se ternissait légèrement. Je ne devais pas me laisser gagner par ce manque insupportable. Je la regardais sans vraiment la voir. JE me secouais mentalement les méninges, ce n'était pas le moment de laisser Yvan le taciturne revenir, le soleil ne pointerait pas le bout de son nez avant un petit moment. Je devais prendre ce temps qui nous restait pour découvrir ce qu'elle avait réellement derrière la tête. Elle ne pouvait pas être aussi innocente et prude que cela. C'était tout bonnement impossible.
Et toi Alice ? Que veux-tu à la fin ? Tu t'es à peine débattue quand mes crocs ont percés ta chair. Malgré ce que je t'ai fait, tu as demandé que je t'aide. Et là, je viole ton intimité et tu reste là sous mon corps sans agir ? Que cherche-tu à découvrir ?
Ma voix c'était faite murmurante. Mes lèvres gouttèrent à nouveau aux siennes, dans un baiser volé, un peu plus long que le précédent. Je n'y trouvais aucun plaisir et pourtant je le faisais juste pour avoir au moins une réaction de sa part mais aussi pour goûter à cette chaleur que je n'aurais bientôt plus.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Ven 2 Sep - 18:47
Toujours là... Elle ne savait pas ce que voulait le vampire. Et oui, la belle angélique androgyne était toujours ici. Le vampire ne la lâcher pas... Certains auraient pu croire qu'il l'aurait tuer, mais non... Un vampire solitaire qui aurait besoin de compagnie ? C'est... "mignon", dirait-elle. Adeline Patience détourna de nouveau la tête, regardant le mur, peu rassurée.
Un mur vide, comme elle... Il était sans émotions, comme elle. La jeune androgyne était gênée qu'il eut goûté à ses lèvres. Mais il était vrai que c'était très agréable. Sa rage était contractée en elle, sentant qu'à un moment ou l'autre elle allait exploser et pleurer ou bien le frapper, hurler et partir en courant hors d'ici... La dernière solution aurait pu être envisageable... Si elle n'était pas aussi faible... Et si le vampire n'aurait pas été sur elle ! Le manque de sang lui faisait encore du mal, la faiblesse grandissait en elle, elle était ardente et puissante.
Adeline Patience regarda alors à nouveau Yvan, sentant les mèches rebelles du vampires caresser son enveloppe charnelle. Quand la voix d'Yvan vint de nouveau faire vibrer ses tympans, elle resta silencieuse, ne sachant que dire... L'insulter ? Non... C'était légèrement risqué. Lui rendre son baiser ? Hors de questions, Adeline Patience était sûre que si elle ferait ceci elle ne pourrait pas résister de mordre ses lèvres jusqu'au sang.
Elle remarqua discrètement que le beau vampire la regardait d'haut en bas... Avait-elle un corps plutôt attirant ? Etait-ce cette poitrine généreuse ou ses lèvres langoureuses et sucrées qui donnaient envie au vampire ? Qu'était-ce donc ? A peine eut-elle le temps de réfléchir davantage qu'il fit de nouveau frémit sa voix pour lui demander ce qu'elle attendait de cette nuit difficile elle-aussi... Bonne question. Adeline Patience regarda alors le jeune homme en déclarant:
- Je ne sais pas. Vous avez peut-être "violer" cette intimité comme vous dîtes mais... Je ne sais pas... Je me sens indifférente cette nuit.
Adeline Patience soupira... Il était vrai qu'elle s'était montrer plutôt indifférente à de tels attouchements alors qu'un autre androgyne ou même une jeune femme se serait peut-être montrer plus réactive à de telles choses. Mais elle, comment dire... C'était certainement la fatigue qui l'avait "empêcher" de se montrer plus réactive.
Adeline Patience ne s'attendit pas alors à un nouveau baiser, cette fois-ci, elle le laissa faire, , ne réagissant pas, les yeux toujours ouverts... Elle attendit la fin du baiser et reprit alors son souffle en étant quelques peu... Songeuse. Lui murmurant:
- Pourquoi ces baisers...?
Il était vrai que les doux baisers du vampire ne la laisser pas indifférente... La rage entrer en elle de plus en plus... Mais elle était faible, si faible face à un homme de cette espèce.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Ven 2 Sep - 20:59
Michellis. Pourquoi n'as-tu pas demandé mon consentement avant de faire de moi ce monstre que je suis ? La froideur et la solitude étreint mon cœur depuis cette transformation. Tu avais beau tenté de me divertir avec ces soirées que j'affectionnais tant, mais rien n'y faisait. La mort, le sang et le sexe avaient quitté mon enveloppe charnelle par sa faute, plus rien ne m'intéressait ou me passionnait mis à part les épices. Un être pitoyable et pathétique, voilà ce qu'il dirait de moi s'il me voyait, sans doute m'arracherait-il le cœur avant de trouver un autre pantin à engendrer. Et voilà, du sang frais coulait dans mon corps et cette sensation me ramenait des années dans le passé, avant qu'il ne perde la vie, avant que je me libère de son joug maudit. Son parfum, sa chaleur, son cœur battant dans sa poitrine. Mes pensées voguèrent, s'envolèrent dans un souvenir lointain, un souvenir que je croyais avoir chassé de ma mémoire avec mes années de faux semblant. L'odeur des épices, la saveur d'un vin italien et ce jeune éphèbe s’enivrant pour mon bon plaisir. Je fermais un instant les yeux, envahit par ce troublant mirage tout droit venu d'un passé que j'aurais préféré oublié.
Michellis avait fait de moi un vampire depuis un an déjà et ce soir-là, j'avais décidé de lui fausser compagnie pour me retrouver un peu seul. Il m'étouffait, voulant à tout prix me faire aimer cette vie nocturne emplie de privations, mais ça il refusait de le reconnaître, disant que nous avions tous les pouvoirs. Foutaise. Je quittais notre somptueux logement pour me rendre dans la ville grouillante de vie, comme pour retrouver celle que j'avais perdue. C'est dans un petit salon enfumé que je l'ai rencontré ; Evan. Il était danseur, son corps a demi-nu s'offrait aux yeux des clients. J'étais assis, admirant la beauté de ses gestes et la sensualité de ses mouvements. Je payais pour l'avoir pour moi seul, j'avais besoin de sentir que quelqu'un m'appartenait. On se retrouvait donc dans une petite pièce faiblement éclairée, une bouteille de vin posée sur la table, ses yeux émeraude rivés sur moi avec une certaine admiration. Il savait, je le voyais qu'il savait et pourtant il n'avait pas peur et ne désirait en aucun cas quitter les lieux. Je nous servais un verre, il s'approcha de moi tel un chat pour venir se lover dans mes bras.
N'as-tu pas peur de ce que je suis. Pas le moins du monde Mr Michellis. Pourquoi donc ? Je n'en sais rien. Vous me fascinez je crois. Qu'attends-tu de moi alors ? Ce que vous voudriez bien faire de moi. Et si je désire te mordre et boire ton sang ? *relève les yeux * Et bien, je vous laisserais faire.
Son regard, sa moue d'enfant désirant plus que tout au monde une sucrerie. Je crois bien que c'est ce soir-là que j'ai compris que plus jamais je ne parviendrais à garder auprès de moi un simple humain. Je l'ai mordu, j'ai bu son sang, nous avons fait l'amour, mais une fois l'acte consommé, il en voulait encore plus. J'étais un vampire après tout, il était tombé sous mon joug, tout comme moi avec Michellis. J'avais quitté cet endroit, pensant que tout était terminé, une histoire d'un soir pour me sentir un peu plus vivant, mais non. Evan ne l'entendait pas de cette oreille, il voulait devenir mon calice, que je me nourrisse uniquement de lui, que nous devenions deux êtres ne pouvant vivre l'un sans l'autre. Quelle pure folie. Je ne comprenait pas ce désir complètement irraisonné. Michellis voyait d'un mauvais œil qu'un simple humain puisse trahir notre secret en devenant trop encombrant. La suite ? La mort d'Evan sous les crocs de mon maître, rien de plus évident. Un bien triste résumé, sans émotion, sans tristesse de ma part, la mort rode toujours autour de moi, c'est ainsi, je suis la mort moi aussi après tout.
Ce souvenir. Pourquoi ? La voix d'Alice me fit quitter ce dernier, un léger rictus se dessina sur mes lèvres, elle avait quelque chose qui me rappelait Evan. Indifférent. C'était ça, le mot avait été dit. Evan se moquait bien qu'il puisse mourir ou non sous mes crocs, il n'avait rien qui le retenait dans sa vie et me suivre semblait être un choix agréable pour lui. J'avais sous moi une femme qui semblait se moquer éperdument de ce que je pouvais faire de son corps. C'était si... Déroutant. Un nouveau baiser et toujours pas la moindre réaction. Pourquoi ? Elle me posa la question de ces baisers. Déroutante jusqu'au bout, pas de rébellion, juste des questions, encore une.
Tu me rappelles quelqu'un... Du moins je crois. Il est mort par un désir que j'ai ressentit il y a bien longtemps. La mort. Voilà ce qui me pousse à goûter la vie qui coule en toi Alice.
Un ton mélancolique. Mon regard se perdit dans le sien, vairon lui aussi. Il n'avait rien de semblable à celui d'Evan et pourtant, je le revoyait en elle. Mes doigts glissèrent sur le satin de sa joue, de la tendresse. Cette douceur. Son corps me repoussait car, il fallait l'avouer, elle n’était pas mon type d'homme. Mon autre main vint se perdre dans la chute de ses reins, pressant con corps contre le mien dans une étreinte qui ne m'était pas habituelle. Se perdre dans cette nuit, souffrir au levé du soleil, mais profiter de chaque instants comme s'ils étaient les derniers. Cette femme ne semblait pas refuser mes baisers mais moi je me refusais de prendre pour écrin ce corps de femme. La vie vous joue des tours parfois, il vous glisse entre les doigts un joyaux que vous yeux ne parviennent pas à trouver beau. Alors vous restez-là, à vous demander pourquoi ils n'auraient pas pu être plus à votre goût.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Mer 7 Sep - 14:33
Ce regard enivrant et vairon. Tout deux l'avaient. Adeline Patience releva les yeux vers le vampire. Regardant ses yeux et le blanc de ces derniers. Dans ce regard refléter quelqu'un, Mary-Linn Scott... Une nouvelle raison d'éprouver de la haine envers Yvan Francis. Elle regarda vivement ses yeux à nouveau, fronçant les sourcils et poussant un grognement de rage. Jusqu'à qu'il prononce ces douces phrases. Comment représenter une personne disparue par les tourments du temps. Comment ?! Mais à vrai dire, cela ne l'avait pas laissée indifférente. Cela l'avait légèrement attristée, c'était vrai, elle avait sentit que son coeur avait rebondi. La jeune androgyne bafouilla alors avec une légère mélancolie:
- Ah...
Oui... Juste cette chose... Ce simple petit air d'étonnement. Mais là où elle fut le plus surprise c'est quand le jeune homme la serra dans ses bras. Elle ne s'y était pas du tout attendue. Lui qui juste avant aurait pu se moquer d'elle ou la mordre à nouveau, retirant alors sa vie à petit feu. Non. Il l'avait serrer contre lui, sentit son enveloppe charnelle brûlante contre la sienne, froide et sans vie. Adeline Patience posa ses mains sur le dos du beau vampire, le serrant à son tour contre lui. Elle n'aimait pas se sentir seule en ces moments de souffrance.
Michellis... Mais oui ! Adeline Patience se souvint de tout désormais, elle semblait avoir eu un éclair dans les yeux...
"Michellis. Je ne t'ai connue qu'une nuit.
J'étais là. Seule. A la recherche d'un vampire, sans doutes. Déambulant dans les rues de Paris comme un chat, mes mouvements, fluides et simples ne faisant que me rendre discrète. Alors que j'étais seule dans une rue, ma lame dans les mains, un homme tout simplement charmant vint à ma rencontre. Je crus au début qu'il allait me faire du mal mais au contraire, il s'approcha de moi et dit délicatement:
- Mais que fait une jeune femme, seule, ici ? Ce n'est pas prudent, My Lady.
Je me contenta de ne pas répondre, le silence étant de mise. L'inconnu me sourit avant de me tendre la main, déclarant:
- Un restaurant peu cher et délicieux a ouvert non loin. Cela vous dirait de venir manger avec moi ? - Oui. D'accord. Répondis-je en lui souriant.
Je saisis sa main et allait le laisser m'emmener où il voulait. Nous avions mangé et s'étions régalé de ces mets, en se rencontrant et faisant connaissance mutuellement. Il se nommait Michellis... Il avait juste dit ce nom dans un simple murmure. Il me sourit et prit ma main en me murmurant:
- Où allez-vous dormir ? - Je ne sais point et puis... Ce n'est pas grave. - Venez avec moi.
Je ne pus riposter, il saisit ma main et m'emmena dans un hôtel... Entrés dans la chambre, il me regarda d'un étrange regard... Incompréhensible et froid. Il était vrai que j'avais certains doutes, pourquoi ? Une bonne question... Il s'approcha alors de moi et passa ses doigts froids sur mon enveloppe charnelle, fermant les yeux suite à cette douce caresse puis les ouvrant à nouveau en saisissant sa main, lui déclarant sèchement:
- Que voulez-vous exactement de moi, Michellis ?
Il sourit et ne me répondit pas, déposant un baiser sur ma gorge. En ces frissons, je me contenta de rougit, rien de plus, je le regarda, surprise de ce fait. Il était vrai que j'avais des doutes et que j'aurais dus le savoir plus tôt. Je le laissa faire dans ses gestes, il laissa ses lèvres froides sur ma peau de satin. Que devais-je faire...? Je sentis alors que très peu de temps après des "choses" pointues et tranchantes effleurer ma jugulaire, je me contenta de frémir doucement. Je n'avais désormais plus de doutes.
Il planta ses crocs dans ma chair, un cri de douleur quitta ma gorge. Michellis savoura le liquide sortant de mes veines, m'allongeant doucement. Le premier geste que j'eues... Qu'il était simple et fluide, je sortis ma lame de ma manche vivement et la posa sur son dos, lui susurrant faiblement:
- Michellis, si vous ne lâchez pas prise immédiatement, vous devinerez facilement ce qui se passera.
Ma lame perça doucement cette enveloppe charnelle fragile et froide. Michellis quitta bien rapidement, un sourire au lèvres, un douce larme de mes veines coulant de ses lippes, me murmurant:
- Coriace enfant... Sais-tu que je ne suis que très peu fragile ? Ne t'en fais pas, belle sylphide. Je ne te tuerais pas. Quelque chose m'attire en toi et il m'est impatient de le découvrir.
Il m'embrassa, le goût de mon propre sang m'écoeura. Je retira mes lèvres puis je l'embrassa à nouveau. Cette nuit; nous avions fait l'amour. Vous vous rendez compte ? J'ai fais l'amour à un vampire ! On pourrait presque me traiter de "putain" si un chasseur l'apprenait. Et puis, Michellis avait découvert mon "petit secret"... Il avait une préférence pour les hommes, ça ne semblait donc pas tellement le déranger. Peu de temps après m'être endormie après cet acte, j'ouvris les yeux, voyant un homme satisfait et souriant, Michellis... Une onde de charme ondulant doucement sur son corps.
Il se contenta de passer son doigt sur ma joue en me murmurant:
- Dire que j'aime les hommes... - Pourquoi avoir fait l'amour avec moi si vous aimez les hommes ?Répondis-je. - C'est ce petit quelque chose.
Il sourit et m'embrassa langoureusement puis détacha son étreinte et se releva, se rhabillant, déclarant:
- Je suis désolée, mais je vais devoir partir. - Dommage...
Michellis garda son sourire et vint m'embrasser:
- Je reviendrais te voir, je te le promets... Si tu ne me retrouves pas, retrouves mon apprenti. - Ton apprenti, quel cachottier es-tu.
Je souris en retour et après m'avoir dit un vague au revoir, il partit. "
Adeline Patience écarquilla les yeux et saisit le visage d'Yvan Francis, lui déclarant, surprise:
- Yvan ! C'est... C'est toi qui a été transformé par Michellis ! Où il est ? Je dois le revoir !
Les larmes aux yeux, elle le secoua vivement et garda son regard dans le sien.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Jeu 8 Sep - 9:26
Un simple « Ah ». Que pouvais-je attendre de plus après lui avoir dit une telle chose ? A ce qu'elle m'étreigne avec tendresse, un baiser sur la joue et une caresse amicale. Il ne fallait pas s'attendre à un revirement de situation. Pourtant, ses bras s'enroulèrent autour de mon corps, sa chaleur, son parfum. Je fermais les yeux un instant, profitant de cette chaleur qui disparaissait de mon cours au fil des secondes. Bercé par les battements de son cœur, par son souffle effleurant ma peau, son odeur de sang encore présente me rassurait presque. Je restais là, tout contre elle, sa poitrine généreuse m'empêchant de ressentir de l'excitation à son contact. Oui, il y aurait eu un homme dans sa position, les choses se seraient sans doute passée autrement. Mais on ne contrôle pas le destin, si c'était Alice, c'est que ça devait être elle. L’instant de tendresse prit fin quand elle parla de Michellis, qu'il m'avait transformer et qu'elle devait le revoir. Je me redressais sur les genoux, quittant la chaleur de son corps. Des larmes ? Alors mon maître n'avait pas fait qu'entendre cette rumeur, il l'avait mise dans son lit. Voilà ce qui m'avait un instant attiré, la présence du vampire qui m'avait maudit était en elle. Je fronçais les sourcils, le destin était un enfoiré de première en fait, il voulait que je paye pour ce meurtre, pour cette mise à mort aussi lâche que douloureuse. Michellis était mort de ma main et je me retrouvais avec l'un de ses amants d'un soir.
Je quittais le canapé, ramassant ma tasse au passage pour en boire une longue gorgée devenue tiède. Je retournais derrière le comptoir pour me saisir d'une bouteille de cognac. Il me fallait autre chose qu'un peu de thé à présent. Je revenais à ma place, m'installant dans le fauteuil tout en me servant un verre. Mon regard se posa sur Alice, les larmes roulant toujours sur ses joues à présent rosées. Elle était tombée amoureuse de lui ? Qu'avait-il fait de cet androgyne pour qu'elle se retrouve dans un tel état en ma présence ? Je bus une longue gorgée, une légère grimace se dessina sur mon visage à la force de ce goût par rapport au délicieux thé qui l'avait précédé. Je ne tenais pas en place. Michellis était bien trop présent pour que je m'apaise dans les bras d'une nymphe. Je commençais à faire les cent pas dans ma boutique, délaissant sans doute un peu trop longtemps Alice dans son incompréhension.
J'ai bien été engendré par Michellis. Pourquoi tu le recherche ?
Mon ton était devenu bien plus dur, froid, sur la défensive. Il ne fallait pas qu'elle s'attende à ce que je lui avoue ce crime contre nature, c'était comme tuer un membre de sa famille. Je me servis un nouveau verre, mon regard fut attirer par la flamme dansante d'une bougie. Cette mort. J'avais été la faucheuse. Une faucheuse bien proche de son âme damnée, si proche que leurs corps ne faisaient qu'un. C'était bien lâche de ma part de profiter d'un moment si intime pour lui ôter la vie.
Pourquoi ce soir Yvan ? Cela fait bientôt un mois que nous ne nous parlons quasiment plus et presque six mois que nous n'avons pas partager un moment si intime. Je n'en sais rien Michellis, j'en ai simplement envie voilà tout. Mais si tu préfère aller voir quelqu'un d'autre, je t'en pris, vaz-y. Cesse de faire l'enfant et approche mon bel éphèbe.
Malgré tout ce qui pouvait se passer enter nous, il était incapable de choisir quelqu'un d'autre si je lui faisais du charme. J'étais en quelque sorte sa faiblesse, voilà ce qui l'a tué. Il n'y avait ni dominant, ni dominé, tout était une question d’ambivalence. Une fois c'était lui qui prenait les rennes et une autre c'était à mon tour. Cette nuit là fut délicieuse, bien que j'avais un désir immense de le tuer, mon excitation était tout aussi grande. Sa mort fut rapide, la lame l'avait décapité au moment où son plaisir était à son paroxysme. J'étais resté là, son sang imprégné dans les draps blanc, ce regard mélange d'incompréhension et de tristesse. Son immortalité venait de prendre fin, je me laissais retombé sur le lit, des larmes roulant sur mes joues souillées de son liquide carmin. J'avais goûté à ce délicat nectar une dernière fois, sa tête avait en contrebas sur le bois avant de disparaître à jamais. Une nuit entière c'était passée avant que je quitte les lieux, brûlant les dernière trace de sa présence sur cette terre. Le chagrin ne semblait pas vouloir me quitter mais au moins j'étais libre à présent, Michellis était mort.
Je fermais les yeux un instant, une larme avait quitté mon œil, brillant comme un diamant à la lueur dansante de la bougie, sans doute l'avait-elle remarquée. D'un geste de la main, mon pouce récupéra cette importune, la regardant comme si c’était un véritable joyau. Depuis cette nuit là, je n'avais plus jamais pleuré, quelle autre raison aurais-je eu de céder à un sentiment aussi mélancolique ? Mon visage était impassible, mes lèvres gouttèrent à nouveau au cognac avant que je revienne près d'Alice.
Qu'a-t-il bien pu te faire pour que tu désires à ce point le retrouver ?
Spoiler:
En espérant que ça te plaise ^^
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Mer 14 Sep - 14:10
Adeline Patience ferma les yeux, laissant les larmes de son asthénie caresser ses douces joues. Michellis ne semblait pas laisser indifférent le bel homme des nuits. Elle voulut crier... Partir et hurler de toute son âme:
"Tu m'avais promis de revenir... Mais... Tu es un menteur."
Adeline Patience ne put exécuter cette action, la peine prenait le dessus. Regardant Yvan d'haut en bas, le regardant disparaître puis ré-apparaître... Restant sur ce "canapé". Ne sachant que dire, elle le regarda se verser un verre d'un élixir dont elle ne connaissait pas la provenance. La belle androgyne aurait presque put deviner que c'était de l'alcool, après tout, si Yvan était triste... On avait déjà dit à Adeline Patience que l'alcool faisait tout oublier. Oui, quand elle était dans ce bar, en larmes, après avoir apprit que l'élu de son coeur allait se marier avec une autre femme. Un inconnu était venu la voir et lui dire:
- Buvez encore... L'alcool fait tout oublié.
Cette nuit, cette homme l'avait alors violé. Il était facile d'attraper une sylphide faible et fragile, trop facile... Adeline Patience l'avait laissé faire alors qu'au fond d'elle, elle était forte et voulait le repousser. Mais voilà les effets si terribles de l'alcool.
Cette phrase, il l'avait prononcé doucement comme si c'était une confidence de polichinelle. La jeune bisexuée se contenta de le regarder. Ne sachant que dire, que faire... A part laisser son regard atteindre doucement le coeur d'Yvan... Et oui. Car après tout, il fallait se rappeler qu'il avait toujours un coeur même si ce dernier était mort. Adeline Patience répondit alors:
- Je... Il m'avait promis !
Elle baissa la tête, comme vexée. Les larmes continuant à perler doucement. Adeline Patience refusait d'aimer Michellis. Elle ne pouvait pas se le permettre... C'était un vampire et puis... Il était certain que Michellis l'avait oubliée. En y repensant, son cerveau se rappela le ton qu'avait affiché le pérenne. Froid mais... Avec une once de douceur, dramatisant légèrement, penchant sur une fine mélancolie, Yvan était malheureux ?
Adeline Patience laissa à nouveau couler sur ses pommettes une froide goutte sortant tout droit de sa tristesse. Détournant son regard vers le vampire. L'observant, scrutant le moindre de ses gestes. Elle serra vivement les poings sentant ses pleurs continuer à suivre le chemin de ses bajoues, son mal prenant ampleur. Continuant à le contempler, elle aperçu une larme couler alors également sur ses joues. Ce qui l'a surpris. Yvan serait-il aussi atteint par cette maladie que l'on nomme la peine, le remord... Le sentiment d'avoir échoué. De se sentir terriblement seul. Elle délcara alors:
- Yvan... Vous pleurez ?
Adeline Patience détourna subitement la tête avant qu' Yvan ne lui pose une interrogation. Il était vrai qu'elle ne sut que dire. L'androgyne était en passion envers Michellis ? Voulait-elle le revoir, l'embrasser et refaire ce qui s'était passé, elle en avait très envie, il était vrai. Adeline Patience regarda à nouveau le vampire dans les yeux, se relevant doucement avant de s'approcher d'Yvan. Lui marmonnant:
- Je... Je veux le revoir...
Il était vrai que ce qui se passa était surprenant, elle s'écroula tout simplement. Aux pieds du vampire, pleurant toutes les larmes de son corps, se sentant honteuse en elle... La bisexuée garda la tête entre ses mains, continuant à pleurer. Pourquoi faisait-elle ça ? Voir Yvan avoir lâché une goutte de son asthénie lui imprégner un fort doute. Celui de la mort de Michellis...
Spoiler:
C'est parfait ! Comme d'habitude ! ^^
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline] Ven 23 Sep - 13:56
Ce regard. Ces larmes. Qu'avait-il bien pu lui faire pour qu'elle ai autant envie de le revoir ? De laisser des pleurs couler pour lui ? Sans doute aurais-je dû quitter Paris après avoir pris son immortalité, je ne me serais pas retrouvé dans une telle situation. Cette idée m'avait traversée l'esprit en premier, quitter pour tout oublier et pour ne plus jamais me souvenir de lui en passant dans des rues que nous avions arpentés ensembles. Quand on est coupable d'un crime aussi odieux, on se sent coupable et on a le sentiment que tout le monde autour de nous est au courant de ce fait. Les messes basses sont pour vous ainsi que les rire ou bien encore les regards. On devient méfiant, sur la défensive, solitaire. La culpabilité peut rendre fou si on ne se ressaisit pas à temps. Je vivais là où son corps avait disparut. J'avais dû m'expliquer avec certains de ses « amis » inquiet s de ne plus le voir revenir. Ils m'avaient tous crus quand je leur avait avoué qu'il m'avait quitté par lassitude et fait de même avec sa vie parisienne. Il était sans doute inconcevable pour eux qu'il en soit autrement, sa mort n'entrait pas en ligne de compte. Moi, son amant, celui qu'il avait engendré, je n'aurais pas pu leur mentir sur le célèbre Michellis, il était donc partit comme un lâche, un fourbe, abandonnant tous ceux qui comptaient sur lui, ceux qui avaient des sentiments pour lui ou bien encore ceux qui étaient en affaire avec lui.
Des larmes, du remord pendant un temps et puis enfin, la liberté après un peu plus d'un an. C'est à cette période que j'ai quitté notre domaine grand luxe pour ma petite boutique dans un autre quartier. Fuir la ville m'était au final impossible et c'est d'ailleurs toujours le cas. La raison ? La peur mais aussi l'amour. Paris a été pour moi la ville de ma renaissance, de la découverte du monde, je ne pouvais en aucun cas renier cet amour.
Je quittais le fil de mes souvenirs pour retrouver le regard baigné de larmes d'Alice. Elle était telle la femme d'un marin guettant désespérément son retour de pêche. L'androgyne avait dû connaître l'espoir de le retrouver avant de sombrer peu à peu dans le désir de le revoir. Et puis sans doute avait elle finit par se tourner vers un Dieu quelconque pour qu'il exauce sa prière, que son visage souriant se tourne à nouveau vers elle et que ses bras l'étreigne à tout jamais. Et voilà que j'avais été la faucheuse, lui retirant tout espoir de retrouvailles dans un futur proche ou lointain. Sombre folle, depuis combien de temps attends-tu son retour ? Michellis est mort et vais-je devoir te l'annoncer ? Non, surtout pas, certainement pas, tu ne sauras que le mensonge que j'ai servis et que je sers encore à ceux qui me demandent où il est. Son départ précipité, le fait qu'il m'ait abandonné par lassitude me laissant tout de même de l'argent pour que je ne retombe plus dans la misère que j'avais connu.
Pas un son ne sortit de ma bouche, juste cette larme, un rictus que l'on pourrait prendre pour un signe de tristesse. Si je pleures ? Cela fait bien longtemps que je ne sais plus ce que c'est que pleurer. Montrer des sentiments est un signe de faiblesse me disait-il, alors je gardais tout pour moi. Mon cœur est entouré de glace. D'ailleurs il ne bat plus, cela n'est-il pas un signe de cette absence de sentiments ? Le destin est joueur. J'ai l'impression d'être une proie qu'il apprécie tout particulièrement. Après tout ce qu'il m'est déjà arrivé depuis ma naissance, il trouve encore un malin plaisir à me torturer. Je désirais juste me nourrir d'un animal et il a fallut que cette androgyne se trouve dans la forêt. Et pire encore, cette dernière se trouve être à la recherche de celui qui m'a engendré et que j'ai assassiné. Cette nuit était décidément celle d'un tournant, d'un renouveau pour moi. Trop de souvenir en sa présence. Elle me rappelait un amant et moi je lui rappelais l'un des siens. Un soupir las quitta mes lèvres alors qu'elle s’écroulait face à moi, accablée par un chagrin que je ne comprenais guère. Je restais là, le regard posé sur ce corps à genoux versant des larmes pour un vampire joueur et manipulateur. La scène était d'un pathétique. Je déposais mon verre sur la table basse avant de venir récupérer la belle pour qu'elle reprenne sa place sur le divan, je lui servit un petit remontant, toujours sans le moindre mot. Mon verre à nouveau en main, je restais debout, face à elle, lui tendant un mouchoir en tissus.
Je comprends mieux pourquoi il m'a parlé de toi Alice. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu tiens tant à le revoir ? Tu n'as été pour lui qu'une distraction d'un soir, un trophée de plus dans sa vie vampirique, tout comme je l'ai été, bien que j'ai partagé sa vie plus longtemps. Je te conseil de l'oublier, il ne mérite pas ce flot de larme et cette part importante qu'il semble avoir dans ton esprit et ton cœur. L'oublier est la meilleur des solutions car il ne reviendra jamais en cette ville. Il a tourné la page alors fais-en autant.
Dire sans rien avouer. Dire qu'il ne reviendrait pas était sans doute préférable à lui annoncer une mort que je cachais à tous.
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Sujet: Re: Odeurs délicates et aphrodisiaques [Pv Adeline]