Beauté. Un mot insignifiant composé de six petites lettres que les hommes ne cessent pourtant de rabâcher au moindre visage qui aurait ne serait-ce qu’un minimum d’élégance. N’a-t-on donc jamais connu l’homme que pour ses préjugés ? Non ? Il aurait pourtant pût en être ainsi. La beauté est une chose à laquelle il est difficile de donner un sens bien défini, puisque ses critères varient selon la personne qui la définie. Et puis… La beauté est éphémère, s’effritant au fil des années comme une rose perd ses pétales avant de disparaître. Pourtant, chaque personne possède une beauté que nul ne peut voir à part l’élu qui saura nous trouver tout autant de qualités que de défauts.

Alliénor, c’est une rose dont le bourgeon n’a pas encore éclot. Une apparence qui se veut frêle, un visage innocent et enfantin, toujours illuminé d’un sourire, qui pourrait croire que cette jeune fille ne verra probablement pas son éclat atteindre son paroxysme ? La demoiselle que voilà est une personne dont l’apparence est bien originale, au vue de sa nationalité : rares sont les personnes possédants une crinière de feu dans ce beau pays qu’est la France, voyez-vous ? Et pourtant, et pourtant… Oui, et pourtant, Alliénor est une demoiselle possédant une de ces chevelures extravagantes. Des cheveux qui, d’ailleurs, sont assez longs, lui arrivant dans le bas du dos. Ni lisses, ni frisés, on peut donc dire qu’ils sont légèrement ondulés. Les quelques mèches qu’elle possède sur son front ressemblent vaguement à une frange, bien qu’elle soit légèrement trop longue et qu’elle ait donc tendance à cacher légèrement ses yeux. Ses yeux, tiens, parlons en : d’un vert émeraude étonnant qui ressort parfaitement bien avec ses cheveux, ils sont légèrement en amande. Des cils épais, noirs et longs, ils mettent en valeur ses yeux d’une telle manière qu’il est difficile de ne pas s’attarder dessus.

Telle de la soie, sa peau est extrêmement douce et aucune imperfection ne vient casser ce teint laiteux, si ce n’est quelques tâches de rousseur peu nombreuses au niveau de ses joues. Ces dernières prennent d’ailleurs souvent une teinte légèrement rosée ou rougeâtre, ne serait-ce que pour exprimer la joie qui traverse bien souvent cet esprit au sourire angélique. Sourire qui quitte rarement son visage, même dans les situations qui brisent son tranquille quotidien. D’une taille assez moyenne, il lui est difficile d’atteindre le haut des étagères de son maigre mètre soixante deux qui lui sied cependant à merveille. Ayant pourtant une silhouette élancée et assez bien dessinée, notre demoiselle ne possède pas énormément de poitrine, et ce à son plus grand regret.

Pour ce qui est de ses attraits vestimentaires, la rousse ne porte presque exclusivement la tenue des domestiques. Lorsqu’elle a la possibilité d’échapper à ses occupations, elle se vête de robes légères et de ballerines qui se rapportent aux tons de ses robes. On peut noter que bien souvent, quelques bandages sont présents ci et là sur le corps de la jeune enfant.