| Sujet: Hope Critchlow, médecin. Dim 3 Juil - 22:42 | |
| https://2img.net/r/ihimizer/img684/9080/avataginto.jpg
| ♔Nom : Critchlow ♔Prénom: Hope ♔Age Apparent: 23 ans ♔Age Réel : Plus d'un Siècle ♔Sang-Pur/Mordu/Infant : Infant ♔Date et Lieu de Naissance : 24 Octobre 1510 à Glasgow ♔Orientation Sexuelle : A tendance à oublier qu'il est homosexuel ♔Nationalité: Franco-écossaise ♔Groupe : Vampire ♔Classe Sociale: Bourgeois
|
Du haut de son siècle, Hope n'est pas vraiment si croulant et vieux que l'on puisse classiquement se le représenter. Quoi de plus normal pour ceux que l'on appelle les Infants, nés de l'union d'une créature de la nuit et d'un simple mortel? Ce que l'on remarque immédiatement chez ce jeune homme d'un mètre soixante-dix-neuf pour soixante-dix kilogrammes, est sa chevelure d'un blanc éclatant. En bataille parfois, en effet coiffé-décoiffé pour certains, il s'agit sans doutes de sa caractéristique la moins commune aux humains parmi lesquels il vit. Héritant de la beauté vampirique de son père, sa silhouette est plaisante, et les costumes les plus idéaux lui vont à merveille. Sans pour autant avoir de grandes jambes, tout son corps se proportionne en fonction de cette règle d'or existant dans la nature, pour arriver à un cocktail de muscles et d'ossature équilibré et sans défauts. Quelle aurait été son apparence si sa mère n'avait pas été charmée par un vampire? Nul le sait, mais il apparaît tellement propre sur lui, bien rasé et soigné à même la manucure qu'aucun ne saurait le remarquer. Un doux parfum de fleur, de lavande, accompagne ses mouvements, et ceci étant essentiellement dû à ses bains pris dans des essences florales. Ses yeux sont d'un bleu roi, et semblent couronnés d'argent autour de la pupille. Il possède ce genre de regard captivé, attentif et flatteur que beaucoup de personnes apprécient une fois posé sur eux. Les traits de son visage sont lisses et symétriques, même s'il apparaît aux grandes périodes de fatigues des cernes discrètes sous ses yeux, mais qui étrangement contribuent à son charme. Dans ses instants les plus sombres, ses yeux virent au rouge, mais nul ne saurait dire si c'est le reflet du sang ou l'envie de celui-ci qui provoquait cette couleur. Hope a la carrure d'un jeune homme à la moitié de la vingtaine. Ses muscles ne sont pas exagérément développés ni même dessinés, ses abdominaux sont même assez discrets. Il possède néanmoins des bras saillants et des mains habiles, qu'il utilise pour soigner régulièrement. Au grand dam de ses confrères médecins, plus âgés et jaloux de son talent demi-centenaire, il semble toujours en bonne santé, malgré qu'il ait fréquenté les pires maladies touchant sa clientèle. Sans pour autant être au-dessus du seuil de la beauté, Hope est un jeune homme qui se veut plus charmant qu'attirant physiquement. Il n'envie pas la beauté angélique des sangs-purs vampires, et se contente de rester aux yeux de tous le charmant médecin du bourg, avec sa démarche droite et ses airs de politesses distingués. Vivre dans le faste lui a permis d'acquérir une vaste garde-robe qui ne change jamais dans les tons : soit blanc, soit noir. Derrière ce visage d'ange patient, quel genre d'homme se cache? Ou plutôt, quelle créature hybride agite des sentiments en son corps? Hope est un homme qui se réserve de l'action immédiate. Il s'agit de quelqu'un de réfléchis, assez calculateur, prenant réellement tout son temps pour élucider chaque situation. Cependant, cela n'exclus pas sa lucidité, et une certaine rapidité d'esprit. Vous l'aurez compris, ce garçon est intelligent. Cette qualité d'adaptation étant primordiale pour sa condition d'Infant: devoir vivre au milieu des Hommes, et se nourrir ensuite de leur sang sans éveiller le moindre soupçon. Il mit d'ailleurs son ingéniosité à l'oeuvre pour créer des prototype de tubes aspirateurs avec un système de pression/dépression de l'air, que l'on pouvait planter dans le bras des patient afin de faire une saignée. Vous l'aurez compris, ce prototype de seringue lui sert entre autre de fourchette, prélevant impunément le sang chaud du patient qui lui servira de repas ensuite. Outre sa farouche ruse, Hope est capable de faire preuve de patience, et même de bonté. Les gens pouvant servir ses intérêts sont à chérir et à entretenir, ce pourquoi il ne tue que très rarement. Le jeune homme est également très compétant dans le domaine médical, suivant toujours les dernières oeuvres parues en Prusse ou Hollande, là où les progrès se font plus vite qu'en Angleterre ou en France. Sachant s'exprimer avec aisance et sympathie, il sait s'accompagner d'une aura particulière de confiance quand il s'adresse à quelqu'un. Rien à voir avec ce genre de garçon qui cherche à être ami ou excessivement gentil avec tout le monde, mais juste une personne qui se donne l'image de quelqu'un de stable. Il ne suit aucun comportement tantôt complice, tantôt conseiller, tantôt observateur, tantôt acteur; rester dans une parfaite linéarité lui permet d'exercer son métier et ses pulsions vampirique de manière rationnelle et assez détendue. Son esprit n'est en rien tourmenté par sa condition. Voir les mortels mourir, pour ensuite mourir à son tour. Mais quand? Une demi-éternité s'étendait-elle devant lui? Ayant vécu plus d'un siècle, Hope n'est pas à proprement qualifiable d'expérimenté dans le jargon des vampires: il a déjà commis plusieurs erreurs de discrétion dans ses liaisons , ce qui lui a valu de multiples exils d'une ville à l'autre, dès que de forts soupçons incriminant planaient au-dessus de sa tête. Hope peut être qualifié comme un homme de bien. Un homme courtois, qui ne va pas chercher l’exubérance dans les courbettes et flatteries. Il sait animer de nombreuses discussions, et jamais son flot de parole ne tarira ni augmentera. Il ne méprise pas les étrangers mais ne les accueille pas non plus à bras ouverts. Quiconque voudra jouir de ses services de médecin devra payer le prix d'or et de sang. Son attirance pour la gent masculine se remarque à peine, comme il sait adopter le même comportement pour les Dames comme pour les Sires. Il aime l'énergie et la douceur masculine, les gémissements sont ses pêchés mignons et il ne sait contrôler dans l'absolu son appétit sexuel une fois en contact rapproché avec un homme plaisant. A côté de cela, Hope n'est pas vraiment le genre d'homme à mentir ou à raconter sa vie. Il cherchera toujours à faire sentir son interlocuteur privilégié de parler de lui, et de s'y intéresser au point de s'effacer lentement, esquivant ainsi ses racontars personnels. Néanmoins, lorsqu'il le fait, il préfère omettre certains détails, cela n'étant pas drôle s'il ne conservait pas une petite part d'ombre. Il était une fois Terre Écossaise. 25 Octobre 1510. Au milieu des grandes terres, des étendues vertes et puissantes, au delà des montagnes, sur un vaste plancher pastoral, Helena MacRydley, vingt-six ans, avait accouché d'un petit garçon aux cheveux blancs. Nous sommes le lendemain de l'évènement, et la jeune mère cherchait encore un prénom pour le fils qu'elle avait attendu de son cher et tendre amour, Dan Critchlow. Les circonstances de leur rencontre étaient restées secrètes, bien que des rumeurs circulaient que l'homme venait de la grande ville anglaise, et s'était perdu en Ecosse. Là, Helena l'avait hébergé par pitié et par affection, car Dan était un homme d'une beauté surnaturelle. Quatre années plus tard, les deux êtres, dans l'union de leur chair et de leur amour, avaient procréé. Allongée dans son lit, son bébé en bonne santé dans les bras, en train de téter le lait à son sein généreux, Helena était baignée de soleil, de calme et de nature. Sa mère lui avait offert des draps neufs et avait fait venir de la nourriture de la ferme pour fêter la naissance du charmant bambin. La jeune femme laissa dans un instant d'assoupissement sa tête tomber sur le côté, découvrant entre ses mèches de cheveux deux marques profondes dans son cou. Les marques rougeâtres n'étaient autre que le gage d'amour de son Mordu de mari, une morsure folle et passionnée lors d'un ébat trop violent. Cependant, rien à voir avec une quelconque volonté de la transformer aussi en créature de la nuit, ni même de se nourrir. Le geste était venu spontanément, tant est si bien qu'après la douleur était venu le pardon. Helena regardait son bébé, le fruit de ses entrailles, dorloter doucement maintenant. Elle pensait à tout ce que cet enfant allait vivre, maintenant. Son père, vampire, devait lui avoir attribué un grand nombre de capacités propre à sa race, dont une longue vie, et des appétits de sang. Elle espérait de tout son coeur qu'il puisse vivre heureux dans ce monde où les Hommes cruels tuent les étrangers à leur race. Elle espérait de toute son âme que ce garçon trouve sa voie, et ne devienne pas dompté par ses pulsions les plus noires et les moins enviables. Elle espérait de toute sa vie que l'enfant rencontre aussi, lui, l'amour, et vive aussi épanouis qu'elle le fut avec son père. Soudainement, au milieu de ses prières, elle se mit à parler d'une voix douce en direction de l'Infant. «Mon enfant, tu t'appelleras Hope.» Londres. 13 Mars 1574. La grande ville anglaise. Foyer des plus grandes décadences et de la noblesse baroque. Dans le quartier de Whitechapel, une fête a été organisée pour la guérison de la Baronne de Norwich. La pauvre Dame avait été frappée d'une maladie de la manière la plus violente qui soit, et quelle maladie: une pneumonie. La peste des bonnes gens, le seul virus à l'époque capable de faire mourir un riche sans qu'il ne puisse s'offrir les moyens de payer sa guérison. Mais elle fut guérie! Dans le grand salon, peint aux dorures et aux tapisseries, s'étaient rassemblés convives et famille pour commémorer ce miracle. Parmi eux, le prêtre, le vicaire, le banquier, et surtout, l'invité d'honneur: un jeune homme fringuant aux cheveux blancs, le médecin de la Baronne. Un dénommé Hope Critchlow. Ce dernier discutait activement avec les personnes les plus influentes des bourgs de Londres, insistant parfois pour qu'on l'appelle au cas-où un proche serait malade, ou pour démontrer le bon portant de tel Sieur ventripotent. Et il y avait cette fille, au fond de la salle, restant auprès de sa mère la Baronne. Sa chevelure brune tombait en cascade sur ses épaules, s'arrêtant à hauteur de sa poitrine. Des tâches de rousseur sur le visage, autour d'un nez aquilin, soutenant deux grands yeux verts innocents. Sa peau avait un parfum tel que Hope ne pouvait s'en déconcentrer. L'Infant avait faim. Et cette jeune demoiselle le narguait, avec son odeur irrésistible, sa chair si tendre qui ne demandait qu'à être percée pour laisser écouler le nectar le plus délicieux de la soirée. S'invitant à ses côtés par la suite, le jeune médecin eut facilement le temps de lui faire la courre. Passant de pièce en pièce, les nouveaux amants se regardaient. La fille semblait hypnotisée, n'ayant d'yeux que pour son cavalier blanc. D'un instant à l'autre, elle s'était retrouvée propulsée sur un lit, et lentement, tout doucement, l'Infant s'approcha d'elle, renifla sa peau qu'il mit à nu sans plus attendre. Sa langue passa finalement sur la jugulaire de la jeune fille passive. Et il connut le frisson le plus atroce de toute sa vie. D'une soudaine pulsion, il mordit à pleine dents le cou de la jeune fille, la débarrassant de sa peau et de sa viande qui retenait tout le bon carmin! Son appétit sanguin ne fut étanché que lorsque le sang sécha enfin sur ses lèvres, le lendemain matin. Le médecin avait laissé sa victime gisante sur le lit. A vrai dire, il lui a suffit de quelques minutes pour quitter la résidence et attraper un fiacre faisant route vers le Sud. Là, seul, livré à lui-même, Hope repensa à ce qu'il était, comme il le faisait à chaque fois qu'il assassinait. Il parlait mécaniquement, comme pour faire son mémoire, rapide inventaire de ce qu'il avait vécu. Il ne voulait pas oublier, voilà tout. «Je suis né à Glasgow, en Ecosse. Ma mère maraîchère à accouchée de moi une journée d'octobre. Mon père, vampire. Mon père, vampire, sévissait dans la région durant ces temps-là, charmant les femmes de fausses identités et les engrossant ensuite. J'ai grandis à Glasgow, j'y ai étudié la médecine. J'ai vu ma mère mourir, et mon reflet rester inchangé. Je suis allé à Dublin. J'y ai tué deux personnes en deux mois. J'ai pris un an physiquement. Je suis arrivé il y a trois ans à Londres. Et voilà ma quinzième victime. Les Royaumes-Unis me sont fades. Je vais partir pour la France.»Paris. 3 Février 1600 Et voilà qu'avait commencé le noir de profondeurs dignes de l'océan immense. Le marin de la Ville Lumière tremble, aux flots humains livré, misère! Et dans le ciel qui gronde, l'onde n'est que trop annoncée. Dans les rues rôdent spectres et assassins, qui sachent mêler le cri de leur victime aux sanglots et aux râles de la fauve cathédrale, où le vent sonnait le tocsin. Et quels sépulcres d'où viennent les requiems effrayants de l'ombre! Formés de tous les cris de la nature sombre et du bruit de tous les écueils, c'est la Mort qui est au clavier de l'orgue morbide et qui fait frémir les vivants, et les touches tantôt noires et tantôt blanches sont les pierres et les cercueils. Hope Critchlow se tenait devant la maison d'une patiente. Ses voisins avaient interpellé le médecin dans la rue, alors que la journée battait encore son plein, pour le prévenir que cette Dame ne se sentait pas très bien. Il frappait à la porte, encore et encore, et la maison se taisait toujours. Dormait-elle pour qu'il fallut que l'on frappe si longtemps? La porte, cette fois, comme si par instant les objets étaient pris d'un tragique suprême, morne, tourna dans l'ombre et s'ouvrit d'elle-même. Le médecin entra. Les lanternes de l'extérieur éclairaient le dedans du noir logis. Au fond du salon était couchée une forme terrible; une femme immobile et renversée, ayant les pieds nus, le regard obscur, l'air effrayant; un cadavre. Autrefois une mère joyeuse et forte de son commerce, mais maintenant plus que le spectre échevelé de la misère morte. C'est ce qui reste de l'Homme après le combat contre la maladie. Elle s'était lassée, parmi le bois et les meubles, son bras livide et froid, et sa main déjà verte-pâle, pendaient, et l'horreur sortait de sa bouche ouvert d'où l'âme en s'enfuyant, sinistre, avait jeté ce grand cri de la mort qu'entend l'éternité. Près du lit où gisait la mère de famille, deux tout petits enfants, garçon et fille, dans le même berceau souriaient, endormis. La mère se sentant mourir leur avait mis sa mante sur les pieds et sur le corps sa robe, afin que dans cette ombre où la mort l'avait dérobée, ils ne sentissent plus la tiédeur qui décroit, et pour qu'ils eussent chaud pendant qu'elle aurait froid. Le médecin vampire secoua la tête, et repartis de la maison. Cette épidémie de grippe était vraiment devenue dure pour ses affaires. Peu de gens faisaient confiances à la médecine et préféraient les Apothicariums et autres grigri sorciers, même les plus intelligents des gentilhomme s'y mettaient. Marchant avec élégance dans le bourg, l'homme aux cheveux blancs se questionnait sur son avenir en France. Cela faisait bientôt vingt-sept ans qu'il avait quitté l'Angleterre pour le vieux continent. Il avait exercé à Calais, puis à Metz, et enfin, était venu à Paris, il y a quelques mois. Et dans cette ville, ce n'étaient que la violence, la décadence, la pauvreté, la richesse, la mort et les réjouissances qui se côtoyaient. Un dangereux cocktail qui lui avait valu en quelque jours la ponction sanguine d'un valet de chambre à qui il avait loué ses services. Ses pas se firent plus rapides, au fur et à mesure qu'il longeait le cimetière du vieux quartier bas. Il remonta encore une rue, pour arriver sur un long couloir de murets, approchant de ses appartements. Il avait ouï dire bien de choses étranges sur cette ville. Et il se doutait bien qu'il n'était sans doutes pas le seul à avoir des caractéristiques si spéciales... Son père étant vampire, il est possible que plusieurs autres personnes soient dans son cas. Et les villes peuplées! Magnifique foyer, magnifique. En effet, le médecin avait ces monstrueux appétits de sang de manière hebdomadaire, bien qu'il apprécie les bons morceaux de viandes ou les meilleurs soupers. Pratiquant et ayant une bonne clientèle bourgeoise, il pouvait impunément pratiquer des saignées, et ainsi constituer ses repas. Et les victimes, ou plutôt ses patients, en bonne santé, voulaient bien croire Hope quand il leur recommandait de se purger de cette manière. Le sang recueillis dans des flacons de verre était ensuite transporté chez lui et conservait dans un grand coffre de sa cave, au frais, patientant doucement. Il lui arrivait également d'utiliser son appareil aspirateur, prototype de seringue improvisé. Le système était simple : deux tubes reliés entre eux pour faire agir les compressions de l'air pour aspirer le vermillon sanglant, ainsi qu'une pointe de couteau, pour ouvrir nettement la peau avant d'y placer l'extrémité du premier tube en verre polis. Et le voilà arrivé devant sa bâtisse, mitoyenne à d'autres de bourgeois occupant de grandes fonctions publiques et privées. Il regardait avec fierté l'écriteau suspendu à une poutre de charpente surplombant sa porte d'entrée. Ce panneau de bois était ballotté tranquillement par le vent nocturne. On pouvait y lire. « Hope Critchlow - Médecin». «Quelle sera la surprise de demain..? Je me le demande.. Hahaha.» | ♔Pseudo : Hino' ♔Age: 18 ans ♔Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?: Erick Vanderkan m'a invité ♔Des Remarques ou impressions?Je ne me suis jamais lancé dans du RP "vampire". J'espère ne pas être déçu de l'ambiance! ♔As-tu lu le règlement ? Bien entendu ♔Code du règlement : Okay by Azure
|
Dernière édition par Hope Critchlow le Lun 11 Fév - 0:16, édité 1 fois |
|