| Sujet: Léandre Forestier. [Terminé] Jeu 30 Juin - 9:30 | |
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| ♔Nom :Forestier ♔Prénom:Léandre ♔Age apparent:26 ans ♔Age réel:Un peu plus de deux siècles. ♔Sang-Pur/Mordu/Infant:Mordu. ♔Date et Lieu de Naissance :Au XV ème siècle à Strasbourg. ♔Orientation Sexuelle :Non déclarée. ♔Nationalité:Française ♔Groupe :Vampires ♔Classe Sociale: Domestique principal d'Erick et Criminel.
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Pour commencer, autant le faire par la banalité. Léandre est un personnage bien séduisant, prêt à faire craquer la gente féminine au besoin, ou à l'envie. Quoi de plus normal pour un Vampire ? Le teint blafard et la peau aussi douce que les fesses d'un nourrisson, le jeune homme n'est que très légèrement poilu, là où jadis ses ancêtres voulaient protéger leurs parties intimes du froid. Ses yeux, d'un vert émeraude, ressortent du reste de son visage, dont la peau est tout aussi morne que le reste de son corps. Les plus nobles socialement sont aussi ceux qui sont le moins exposés au soleil non ? Alors il pourrait être considéré comme un des grands noms de ce monde. Mais non, c'est un simple domestique qu'il agite ses jambes et ses bras, toujours prêt à servir son maître comme il se doit. Pour en revenir à son haut de corps, il arbore une chevelure blonde, dont les mèche peuvent produire quelques reflets une fois exposé à la lumière... D'une bougie. Il paraîtrait que son air est toujours grave, comme s'il allait s'emporter à la moindre parole. Mais non, plutôt calme, il sourit facilement si l'on prend le temps, ou la forme pour s'adresser à lui. Il n'est pas réellement musclé mais garde un torse joliment dessiné et une très enviée chute de reins. Ses mains sont grandes, et il en prend particulièrement soin. Ses fesses sont rebondies. Plutôt grand de taille, il n'effraie pas réellement les autres, ayant une stature dans la moyenne. Il préfère cependant s'adresser à plus petit que lui, question d'orgueil. Il possède une cicatrice dans le dos, qui part de sa clavicule et s'arrête à sa colonne vertébrale. Une vieille trace d'enfant trop imprudent pour son âge. Il garde également sa marque de morsure dans le cou, qu'il préfère cacher. Heureusement pour lui, celle-ci est assez basse, et facilement dissimulable. Pour ce qui est de sa voix, elle est plutôt grave, même si elle part parfois dans les aigus, quand il s'emporte. Il ne parle pas réellement vite, ayant un débit assez lent.
Vestimentairement parlant, il n'a pas de réels goûts, puisqu'il se plie aux exigences de son maître, et ce qu'il voudra bien lui faire porter. Pas réellement compliqué à la base, il préfère les habits élégants à ceux des paysans, ayant tout de même un faible pour les montres à gousset, qu'il rêve de posséder un jour. Léandre est, et demeurera un jeune homme toute sa vie. Il l'a bien compris et bien qu'il l'ait mit du temps à l'accepter, il en est maintenant fier et aime en jouer quand le peut. Vaniteux à souhait, avec l'assurance qu'il a pris depuis le temps, il aime qu'on lui dise qu'il est beau, intelligent, astucieux, charismatique, malin, habile, galant, gracieux.. Qu'importe, tant qu'il s'agit de mélioratifs. Il ne sait pas rester patient lorsque que quelqu'un vient le descendre, et surtout s'il touche certains points sensibles. Lors d'une telle dispute, il adoptera alors deux comportements bien différents. Si la personne est de son rang, ou inférieur, il n'hésitera pas à vociférer, utilisant sa parole et ses gestes pour montrer et démontrer qu'il est un Mâle Dominant. Au contraire, il gardera la plus grande des contenances face à un plus grand que lui socialement, fulminant à l'intérieur. Il n'est pas faux que l'homme soit intelligent. Très ouvert d'esprit pour l'époque, il aime en apprendre toujours plus, adorant la lecture plus que tout au monde. Quoi de plus normal, pour le fils d'un libraire. Frustré. Léandre est insatisfait de son rang social, ainsi que de la place qu'il occupe dans ce monde. Lui ? Domestique ? C'est un travail pour les autres ! Mais il s'y plie, il s'oblige même à ne rien laisser transparaître devant son maître. La rigueur de son enfance passée et les années de servitudes en guise de remerciement à ce "cadeau de la nature" l'ont forgé à avoir une fidélité sans faille, ainsi qu'un sens accru du respect à l'autre. Assez paradoxalement, et même s'il n'aime pas sa position, il se voit dans l'impossibilité de la quitter, ou même de se révolter un tant soit peu. Il a bien trop de respect et de considération pour celui qui l'accepte comme il est, depuis tout ce temps. Sentimentalement parlant, il refuse de s'attacher à quelqu'un, par peur de lui faire du mal comme on a pu lui faire autrefois. Il sait qu'il ne pourrait pas résister à l'envie d'emmener l'autre dans sa pénitence, pour partager la profonde peine qu'il garde au fond de lui. De plus, il reste attaché à son passé, et n'a de cesse de regretter la lointaine époque où sa femme et ses filles le comblaient de joie. Non, il n'est pas réellement fier de ce qu'il est, il n'aime pas se dire qu'il n'est plus qu'un corps sans âme, que le Seigneur l'a rejeté et que les portes du paradis lui sont définitivement fermées. Même s'il, bien entendu, clame le contraire à longueur de journée.. Sauf devant une personne d'importance sociale supérieure. Quand il est avec des gens de son rang, il est la personne vantarde, hautaine et impétueuse qui énerve assez vite. Toujours très dédaigneux, il aime qu'on l'apprécie, mais se refuse donc le contraire. Ca lui donne encore plus cet air de se ficher des autres, de surcroit.
Et malgré toute cette complexité et ces contradictions, Léandre doit également supporter un autre problème. Grand maniaque qu'il est dans son travail, à l'exagération parfois. Il se voit obligé de répondre à un rituel, qui s'est mis en même temps qu'il a quitté son statut d'humain. Tout les mois, le vingt-quatre précisément, puisque ce fut ce jour là qu'il fut mordu, il se sent contraint de prendre la vie d'un autre être vivant, comme il pense qu'on a pris la sienne. Il ne s'agit la plupart du temps que d'animaux, mais il a parfois tué des êtres humains, également. Des femmes. Soit très jeunes, soit d'un âge bien avancée. La raison de ce choix est simple : Léandre est un lâche. Une belle gueule qui aboie mais ne mord pas. S’attaquer à des enfants lui est impossible, alors il s'en prend à la catégorie la plus faible après les jolies petites têtes blondes. Les femmes peuvent être charmées, les femmes n'ont pas appris à se battre, et les femmes ont physiquement moins de force. Quoi de mieux pour être sûr d'assouvir son désir malsain, tout en assurant sa propre sécurité ? Incapable de contrôler sa pulsion sur le moment, il s'en veut terriblement par la suite, en voyant le corps sans vie qu'il laisse derrière lui. C'est un fardeau de Dieu, une punition Divine pour lui. La manière que le Créateur a choisi pour le punir de s'être dérobé du droit et pieux chemin.
Pour finir, Léandre est atteint de Katagélophobie. Il a peur du ridicule. Pour lui, être tourné en dérision, ou se trouver dans une situation peu cocasse est la pire des angoisses. Il ne supporte pas, et fera certainement tout pour sauver les apparences. Il a aussi une profonde peur bien plus personnelle, qui ressemble davantage à une blessure qui ne veut pas guérir. Il se refuse d'oublier le visage de sa femme et de ses trois filles.. Et est donc terrorisé à l'idée de les oublier.De plus, il a la manie de joindre les doigts de ses mains entre eux, quand celles-ci ne sont pas occupée. A éloigner ses doigts, puis les faire se rejoindre, jusqu'à ce qu'il trouve quelque chose de mieux à faire. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Mon histoire commence comme toutes les autres. Une union bénie par Dieu, deux être qui s'accouplent et donnent naissance à un premier enfant. Je suis né au XV siècle, à Strasbourg, alors autant dire que je n'ai plus aucune famille depuis des lustres. Dans un sens, je ne m'en plains pas. J'ai eu déjà si honte de devoir salir notre nom à cause de ce que je suis devenu.
Fils d'un libraire réputé de la ville, je n'ai jamais réellement eu à me plaindre de mon éducation, ou bien de quoi que ce soit. Les enfants de fermiers, ou de pauvres n'y peuvent rien de toute manière, et même si j'avais été l'un de ces manants, alors je m'y serais plié, obligatoirement. Toujours est-il que j'avais le confort de ne pas vivre dans la saleté, et d'avoir même des draps pour mon lit. Je n'ai pas été fils unique, loin de là, et au total, nous aurions été une fratrie de onze membres. Trois morts avant l'âge de un an, un écrasé par une diligence, et ma plus jeune sœur qui n'a pas survécu à l'épidémie d'un hiver. C'était certainement injuste et cruel, mais encore une fois, c'était la volonté de Dieu. Je le remercie de m'avoir placé dans une famille qui m'a permis d'apprendre à lire et à écrire, et qui m'a également permis de pouvoir découvrir tant d'auteurs. J'ai beaucoup lu. Depuis que mon père m'a appris cette incroyable capacité humaine, je n'ai pas cessé de lire et lire encore. C'était un plaisir plus qu'un devoir, puisqu'en tant que premier fils, j'allais devoir reprendre la librairie, une fois assez mature pour cela. C'est vers mes quinze ans que j'ai commencé à travailler avec lui. Mon père, un homme bon, sévère et strict. Mais un homme bon. Je me souviens même de ce jour où il a accueilli chez nous cet orphelin qui trainait les rues depuis des mois et des mois. Serge est devenu un Forestier, puisque personne n'avait la force de le voir partir. Toujours est-il que je travaillais à présent avec mon Père, à faire les tâches les plus basiques pour le moment. J'apprenais le métier, je le suivais partout, j'avais également appris à compter dans mon enfance pour rendre correctement l'argent aux clients. Père m'a toujours appris qu'il fallait être respectueux envers une personne de rang social plus élevé. D'après lui, c'était Dieu qui avait voulu que les hommes soient différents, et donc, il fallait respecter sa volonté. En tant que père, il avait forcément raison. "Honora Patrem Tum." C'était un peu ma doctrine principale. A mesure que mon père prenait de l'âge, j'entrai dans celui de la raison, me voulant de plus en plus vigoureux, de plus en plus fort et séduisant également. Il avait été arrangé que je me marie avec la fille d'un autre libraire, fille unique, puisque sa mère était morte en couche. C'était certainement le meilleur moyen pour son père de ne pas laisser son entreprise tomber dans l'oubli, puisqu'il s'agissait de la dote. J'avais dix-sept à présent.
Le temps continua son cours et j'eus à mon tour la joie et la charge d'avoir des enfants. Trois filles. Seulement des filles. Clotilde, Claire et Léa. Ce n'était pas bien grave pour le moment, j'avais vingt-six ans, j'étais encore jeune pour avoir un fils. J'étais heureux, du moins, je le pense. Jusqu'à ce jour. Celui qui a changé mon existence, et qui l'a rendu si pénible. Un jour banal, comme un autre, des clients pas plus embêtants que d'autres. Mais un plus particulier. Un grand homme. Certainement pas le genre à se déplacer par lui même à l'accoutumé. Je ne sais pourquoi je n'ai rien senti, mais je l'ai traité avec encore plus d'égard que les autres, tant il semblait être un home important. Nous avons sympathisé, si je puis dire. Il m'a demandé de lui conseiller des livres, des auteurs, des têtes pensantes qui n'étaient pas encore véritablement connus. Grâce à Père, et à mon travail ardu, je lui ai répondu, j'ai même discuté des heures avec sur notre société, sur notre vision du monde.. Et puis, avec un sourire presque trop carnassier pour être honnête, il m'a demandé de le rejoindre la nuit tombée, au détour d'une rue non loin de mon lieu de travail et de mon habitation. J'ai accepté. Je n'avais même pas à refuser d'ailleurs. La suite est assez compliquée à expliquée. Je l'ai salué comme il se devait et il n'a pas attendu une seconde de plus pour se jeter sur moi et me prendre mon âme. Je garde d'ailleurs la trace de sa morsure depuis lors.. Mon corps ne semble pas vouloir l'oublier. J'ai eu mal, longtemps, des heures entières avant de pouvoir me relever pour bouger à nouveau. Je n'eus pas la jouissance de pouvoir me mouvoir grandement, puis que me réveillai dans une luxueuse chambre d'hôtel de la ville, attaché solidement au lit et complètement nu. Du sang séché sur mon cou et mon épaule. Je n'ai jamais réellement su comment j'en étais arrivé là, mais j'en ai déduis qu'il en était le fautif. Je dus rester plusieurs heures à patienter avant qu'il ne daigne me rejoindre, toujours ce même sourire sur ce visage. Je n'ai retenu que deux phrases de notre longue discussion plus ou moins mouvementée. Des cris, beaucoup de cris et de larmes, pour finalement ne retenir que deux tirades de ses explications. "Tu es un vampire à présent." Ainsi que "Je me suis occupé de massacrer ta famille pour ne te laisser aucune attache." Je n'ai même pas cherché à vérifier ses dires.. Jamais. Je n'ai pas eu le temps de revenir là où j'avais vécu avec ceux qui comptaient plus que tout pour moi, car je fus conduis à Paris avec lui. Et s'il m'avait menti ? Et si ma femme et mes filles ont simplement vécu leurs vies après mon départ ? Non, je voyais la haine dans ses yeux, la haine, la rage et cette soif de tout contrôler.
Depuis, je suis son domestique, le plus important de tous. Je n'ai jamais cherché à m'enfuir, ni même tenté de retourner à Strasbourg sur mon temps libre, qui est, il faut le dire, bien rare. A quoi bon maintenant ? Mort ou vivant à l'époque, de simples mortels n'ont pas pu survivre autant de temps. Je n'ai plus personne, ni famille, je n'ai pas de réels amis dans ce monde si hypocrite. Je crois qu'il m'a choisis à cause de mes connaissances, puisque nous jouons souvent aux échecs ensemble, et qu'il me demande toujours autant de conseil sur la lecture. C'est amusant, j'ai du temps de travail où je dois lire. Lire et encore lire, comme si c'était l'unique raison de ma transformation. Je ne l'ai toujours pas acceptée, elle a été un tournant bien trop sec et cruel dans ma vie. Si je n'avais pas mon maître pour me le défendre, certainement que je serai sorti depuis bien longtemps au soleil, lorsqu'il est à son zénith. Mais je lui dois ce cadeau empoisonné, je lui dois à vie.. Une éternité en somme.[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | ♔Pseudo : Lioty ♔Age:22 ans ♔Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?:Par le biais d'un autre membre. ♔Des Remarques ou impressions? Très bel ensemble. ♔As-tu lu le règlement ?Non, évidemment que non. ♔Code du règlement : Vu par William.
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