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| Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Lun 20 Juin - 20:32 | |
| Couchée sur le tapis neigeux, Séléné contemplait la pleine lune au travers du feuillage dense de la forêt. Là où la jeune fille se tenait, une certaine éclaircie dans les branchages lui permettait de mieux voir l’astre argenté. Des flocons blancs tombaient doucement des cieux et recouvraient petit à petit la forêt. Le tapis neigeux était d’un blanc immaculé. Du moins tant qu’on ne regardait pas dans une certaine direction, ni la louve elle-même d’ailleurs.
A quelques mètres d’elle, un cadavre encore fumant maculait la tapis blanc de carmin. L’homme, vu que c’en était un, était à moitié dévoré mais les restes montraient clairement que c’était un être humain il y avait peu de temps. L’influence de la lune était encore grande pour Séléné. Parfois, elle arrivait à se contrôler, d’autres fois, non. Son mentor ayant disparu, elle n’avait plus personne pour la limiter. Si elle sortait régulièrement la nuit, elle tuait peu souvent des hommes. Elle se transformait surtout pour chasser. Mais lors de la pleine lune c’était une autre histoire.
L’envie avait été trop forte cette nuit et la jolie blonde n’avait pu y résister. Elle s’était à peine éloignée du château qu’un serviteur se présenta devant elle. Pauvre de lui ! Il eut à peine le temps de pousser un cri que déjà les crocs s’enfonçaient dans sa chair. Séléné l’avait emporté à une vitesse impressionnante dans les profondeurs de la forêt royale, là où personne n’entendrait ses cris car tuer ne suffisait pas à la demoiselle. Il fallait aussi torturer, faire souffrir. C’était comme un jeu pour elle. Plus la victime mettait de temps à mourir, meilleur c’était. Malheureusement, celui-ci n’avait guère été résistant. Il avait duré à peine une petite heure. Ce n’était pas drôle ! Séléné avait alors dévoré les entrailles encore chaudes, maculant sa fourrure blanche du sang du malheureux. Elle avait fini par abandonner le corps quand elle avait été rassasiée et s’était éloignée pour apprécier le spectacle de sa lune adorée. Elle devrait enterrer le corps mais elle s’en occuperait plus tard. Là, elle ne voulait que rien ne vienne entraver sa contemplation.
C’était étrange. Cette nuit lui faisait terriblement penser à celle où elle avait rencontré Yvan, celui qui l’avait mordu, celui qui l’avait prise sous son aile, celui qui n’avait jamais fait cas de sa différence. Mais il n’était plus là et elle n’avait plus personne. Elle ne trouvait un léger réconfort qu’en jouant avec les détenus des prisons. Les voir crier, supplier, gémir l’amusait beaucoup mais, dans la froideur de la nuit, quand elle prenait sa forme de lycan, elle prenait conscience de son extrême solitude.
Elle releva sa tête fine et lança un hurlement profond à cette lune qui jamais ne voulait descendre jouer avec elle. Pourquoi la narguait-elle ainsi ? Séléné avait toujours voulu jouer avec cette petite balle ronde, hypnotisante. Mais jamais elle ne descendait des cieux. Ce n’était pas juste ! Un nouveau cri retentit, brisant le silence hivernal. La louve se redressa et secoua son pelage blanc et rouge. Le sang commençait à sécher. Elle serait quitte pour un bon nettoyage en rentrant… ou pas. Rester couverte de sang ne la gênait pas outre mesure au fond et cela ne faisait qu’effrayer un peu plus ses victimes et donc à l’amuser davantage.
Les flocons se mirent alors à tomber plus denses et plus rapides. Par jeu, la jeune fille se mit à sauter en l’air, en cherchant à attraper les petites billes duveteuses. Elle faisait claquer sa gueule en emprisonnant les flocons. C’était drôle. Elle sautillait dans tous les coins, pire qu’un cabri pour capturer les petites perles d’eau glacées. Elle ne faisait plus vraiment cas de tout ce qu’il y avait autour d’elle et encore moins du cadavre qui se recouvrait progressivement de neige. Elle ne pensait qu’à s’amuser.
Dernière édition par Séléné Noyeul le Ven 24 Juin - 8:47, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Lun 20 Juin - 22:36 | |
| Un homme courait, à travers ces bois immémoriaux, ces bois qui en ce soir recouverts de neige avait vu le sang se déverser. Cet homme, Ambroise De Coursville, courait son chapeau haut-de- forme à la main, sautant par dessus les troncs des anciens maîtres de la forêt. Avec ces grandes foulé il atteignait une vitesse qu'un humain normal ne pouvait atteindre qu'avec difficulté . Mais il ne fallait pas être humain ce soir, ce soir où mère lune le regardait de sa toute puissante place. Ce fils de la nuit n'était pas là pour s'amuser, il voulait accomplir ce que sa mère lui demandait. Et dans cette quête il était tombé sur des rumeurs. Des rumeurs sordides sur une femme, une charmante femme, d'une folie telle que les fous la fuyait. Une de ses femmes qu'un Lycan alpha comme Ambroise ressentait à plusieurs kilomètres à l’aronde. Le jeune homme ressentait cette présence, cette détresse et cette force. Il n'avait donné nom à ce qu'il était que depuis peu, et était loin du savoir absolue.
Les vieux parchemins qui affirmaient l'existence des Lycans parlaient aussi d'une autre espèce, les buveurs de sang. Depuis des millénaires ces deux espèces nouaient des liens de haines et d'amour entre eux. Un jour aimant, l'autre trahissant. Le jeune noble lui ne savait qu'une chose, lorsqu'il parlait à sa mère celle-ci l'implorait de tuer ces êtres immondes. Leurs sorts étaient donc joué, suivant sa destinée Ambroise avançait, se déplacent lestement à travers la forêt malgré sa grande taille. Tout de noir vêtu il allait, suivant les hurlements d'une louve, sentant cette odeur de sang déjà froid dans cette froideur hivernale. La neige recouvrait ces épaules, mais le Lycan n'avait pas froid, comment aurait-il pu, lui au sang si chaud. Lui qui n'avait jamais connu le froid qu'au travers de la douleur. Il continuait d'avancer un sourire sérieux sur son doux visage, sa peau mâte ne montrait aucune crispation. Il avait un souffle régulier même sous forme humaine. Il avait préféré cette forme à celle du loup pour ne pas effrayer la femme qu'il était venu rencontrer. Il ne connaissait rien des relations entre Lycan, mais sachant qu'il pouvait se transformé à tous moment il préférait venir sous sa forme la plus vulnérable.
Ci cette femme n'avait aucune conscience de ses actes comme le pensaient ceux qui lui en avait parlé, il n'éprouverait aucun remord à la blessé ou à la tuer. Si comme il le pensait sa différence venait de sa lycanthropie, il voulait la connaître, lui demander de l'accompagner dans cette quête de vengeance ordonnée par leur mère. L'odeur du sang humain et la gigantesque présence canine se rapprochait. Il arrivait, peu à peu, encore un ou deux kilomètres et la rencontre qui changera peut être sa vie arriverait. Il tenait toujours son chapeau au niveau de la tête, faisant des bonds de plusieurs mètres pour avancer plus vite. Son agilité avait quelque chose de chorégraphique, ses mouvements dansant transformaient la forêt en une scène. La neige qui tombait brillait grâce à l'astre lunaire, et se contraste de lumière entre Ambroise et la neige immaculée donnait une impression fantomatique. Tous autour de lui n'était que silence, tous sauf les claquements d'une mâchoire. Un imperceptible bruit que seul ses instincts de prédateur lui permettaient de ressentir.
Il fit encore quelques bonds qu'il voulu un peu moins silencieux avant d'entrer dans le champ de vision de la louve . Celle-ci avait dû l'entendre arriver car elle s'était arrêter dans ce qu'il semblait être son jeu... Ambroise fit trois pas dans une sorte de petite clairière. Les arbres y étaient moins dense et on y percevait les rayons de la lune. Là se trouvait une louve, d'un blanc entaché de sang. Seul ce rouge si attirant faisait contrasté cette immense créature avec la neige. Même si cela ne gênait que très peu le jeune homme, il resta un court instant figé pour arriver à s'habituer à la luminosité de ce pelage blanc. Restant là, à observer cette immense bête, Ambroise comprit très vite qu'il lui serait impossible de communiquer avec elle sous sa forme actuelle. De ses gestes souples habituelles le jeune noble commença à se déshabiller, prenant grand soin de plier tous ses vêtements avant de les poser sur la neige. Une fois nu le jeune homme ferma les yeux,et commença à se métamorphoser en ce qu'il était réellement. En quelques secondes il sentit le monde changer autour de lui, sa musculature parfaite s'était endurcie et était devenue plus robuste, ses traits fins avaient fait place à des traits plus animaux, sa peau mâte et lisse s'était transformé en une fourrure un peu hirsute et d'un gris anthracite. Ses prunelles elles, étaient restées jaune, brillant d'une lueur animale. Lorsque Ambroise ré-ouvrit les yeux et inhala sa première inspiration il ne pu s'empêcher de tourner la tête vers le cadavre, maintenant invisible sous la neige mais bien présent. Le majestueux lycan, dressé sur ses pattes dépassait sa congénère. Tout comme le fait qu'il soit grand chez les humains, il devait être de mêmes chez le peuple Lycan. Ses pattes semblants ne pas avoir de fin le perchait à une hauteur surnaturelles. Il se sentait puissant, et commençait à ressentir ce que pensait la louve . La fixant de son regard le plus doux possible, il essaya de lui parler. Instinctivement il parla dans la pensée .
* Ma.. Mademoiselle, est-ce que vous m'entendez...*
De l’extérieur rien ne laissait imaginer un quelconque échange. Figé l'un en face de l'autre, seul la fumé nocturne qui sortait de leurs museaux bougeait. Ambroise sortait et rétractait ses griffes pour mieux sentir la neige, il ne le faisait qu’inconsciemment comme pour s'assurer d'une chose qu'un humain ne pouvait comprendre . Et ayant été élevé par des humains il ne comprenait que très peu de ses instincts lupins. Le jeune Lycan restait la figé attendant une quelconque réponse, un quelconque signe... Ce demandant si ce n'était pas lui le fou, après tout c'était lui qui s'était déshabillé en plein milieu d'un bois enneigé et qui maintenant se parlait à lui...
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| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Mar 21 Juin - 14:40 | |
| Séléné gambadait de tous les côtés dans la clairière, bondissant au hasard dans l’air frais pour croquer les petits flocons. Son petit jeu stoppa quand elle perçut des bruits qui ne ressemblaient en rien aux bruits courants de la forêt. D’ailleurs, les animaux avaient tendances à faire silence quand elle était là, probablement pour éviter de finir sous ses crocs. Séléné se posta dans un coin de la clairière faisant face aux sons étrangers. Son flair se mit en marche. L’odeur, elle la connaissait mais avait du mal à l’identifier. Cette odeur lui rappelait quelque chose… Non, quelqu’un ! Yvan avait une odeur assez semblable. Enfin, en parti. Là, il y avait quelque chose de différent mais bientôt la louve comprit que c’était un semblable qui approchait. Comment ? Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas croisé un « comme elle », les lycans comme disait son ancien compagnon.
Bientôt un homme de très grande taille, tout vêtu de noir, apparu. Il était très grand mais restait bien inférieure à elle dans cette forme humaine. Cette apparence déstabilisa un peu la jeune fille. Elle pensait que c’était un lycan pas un homme. Se serait-elle trompée ? Non, l’odeur était forte et émanait bien de lui. Il était juste sous sa forme humaine. Quand il commença à se déshabiller, la louve devint nerveuse. Cette rencontre était surprenante et si inattendue. Elle se mit alors à faire des allers et retours sur à peine quelques mètres. Son poil blanc, entaché de rouge, s’était dressé sur son corps. Parfois, un grognement se faisait entendre. C’est alors qu’elle le vit se transformer. C’était bien un loup et un loup immense. Même Yvan aurait été petit face à lui.
Séléné cessa ses voyages pour se reculer. Cela n’avait en soi rien de rassurant pour elle. Comptait-il l’attaquer ? Non, il l’aurait déjà fait sinon. C’est alors qu’elle entendit une voix dans sa tête.
*Ma... Mademoiselle, est-ce que vous m'entendez...*
La belle cligna plusieurs fois ses yeux aux prunelles mordorées. Mademoiselle ? Mais il parlait à qui ? Et qui parlait d’ailleurs ? L’autre « comme elle » ? Son cerveau se rappela que son mentor faisait la même chose quand ils étaient en loup. Elle tourna la tête de tous les côtés cherchant une autre personne, humaine ou non, qui aurait répondu au « mademoiselle » du lycan. Mais il n’y avait personne d’autre. Elle huma l’air mais aucune odeur ne lui parvenait autre que celle de la forêt et du loup. Elle secoua alors plusieurs fois la tête et se concentra pour faire comme lui.
*Il n’y a personne d’autre ici. Il n’y a pas de « mademoiselle ». À qui tu parles ? C’est idiot de parlé à quelqu’un qui n’est pas là alors que tu as quelqu’un en face de toi. Tu es fou ou quoi ?*
Certes, c’était l’hôpital qui se moquait de la charité mais après tout, Séléné ne se considérait pas comme folle ou simple d’esprit mais juste comme un peu différente. Et puis, pour elle, c’était les autres qui étaient fous. La preuve en était ce nouveau venu qui interpellait une personne qui n’était pas là ! La jeune louve ne comprenait pas que c’était elle qu’il appelait « mademoiselle ». Personne ne l’avait jamais appelée comme ça.
Comme il ne semblait pas d’humeur belliqueuse, elle s’approcha tout en restant un peu sur ses gardes. Elle s’approcha au point que sa truffe sombre se retrouva près de celle de son homologue. La louve due se redresser pour pouvoir l’atteindre et la toucher. Une manière comme une autre de saluer. Elle se mit ensuite à le renifler en lui tournant autour. Elle touchait de sa truffe fraîche et sans aucune retenue le poil et le corps du lycan jusqu’à en faire le tour et revenir se planter devant lui assise sur le sol. Sa peur et sa crainte semblaient être mise de côté.
*Je ne t’ai jamais vu avant. Où étais-tu ? Moi, je suis seule depuis longtemps. Je n’ai plus personne comme moi pour jouer. Les autres, ceux qui ne peuvent pas devenir comme nous, se cassent tellement facilement. Ils ne veulent jamais jouer avec moi ! Je suis toujours obligée de les forcer. Mais ils ne jouent pas très longtemps. Ils finissent toujours comme lui – d’un geste de la tête, elle désigna le cadavre sur la neige – Et toi ? Tu veux jouer avec moi ?*
Elle se remit alors debout en battant vigoureusement de la queue et en poussant un léger glapissement. Elle se rapprocha de nouveau et se mit à lui lécher le museau et le visage avant de se reculer assez pour pouvoir le regarder dans les yeux. Elle pencha sa tête lupine sur le côté.
*Alors ? Tu veux jouer ? Ou tu veux qu’on aille jouer avec les autres ? C’est plus drôle à deux ! Yvan aimait beaucoup quand on jouait ensemble avec eux ! Il était le seul à vouloir rester avec moi. Les gens ne m’aiment pas… - elle eut une mine triste avant de se reprendre et d’oublier ses derniers mots. Elle jappa presque que comme un chien – Alors on joue ?* |
| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Mar 21 Juin - 17:21 | |
| *Il n’y a personne d’autre ici. Il n’y a pas de « mademoiselle ». À qui tu parles ? C’est idiot de parlé à quelqu’un qui n’est pas là alors que tu as quelqu’un en face de toi. Tu es fou ou quoi ?*
C'était une réponse, comme une autre pensa pour lui même le jeune loup. Elle entendait mais ne comprenait pas, mais elle entendait et c'est ce qui importait pour le moment. Il lui expliquerait plus tard ce qu'il avait voulu dire. Toujours figé le lycan fixait sa congénère avec un air très intrigué, celle ci avait à la fois l'air triste et heureuse, comme si elle imaginait quelqu'un au travers de lui, un autre lycan aujourd'hui disparu ? Perdu dans ses pensées il en oubliant totalement la louve. Celle-ci le reprit à l'ordre sûrement sans le savoir en posant sa truffe humide sur celle d'Ambroise, celui ci ne recula pas mais en prit un coup dans son humanité. C'était la première fois qu'il rencontrait une louve et ne savait pas les uses et coutumes de que les lycans entretenaient entre eux. Mais d'un point de vu d'humain cela ressemblait fort à un baisé, et si il avait été humain le jeune homme aurait sûrement rougit. Il regarda sa congénères tournée toute autour de lui, posant sa truffes froide partout où il lui semblait bon de le faire. Quelque peut déstabilisé Ambroise ne savait plus que faire et resta là hébété incapable du moindre mouvement. La magnifique créature blanche réapparut juste devant son nez les fesses sur le sol, leurs deux regard se fixant.
Un mélange de curiosité et de tristesse se mêlaient maintenant dans ses prunelles. Elle avait changé du tout au tout et paraissait sûr d'elle, plus sur que e jeune lycan en tout cas. Sa noble personne ne se serait jamais attendu à tant de familiarités lors d'une première rencontre. La louve recommença à parler dans la tête du garçon et posa une multitude de question en simultanée ce qui perdit un peu Ambroise.
*Je ne t’ai jamais vu avant. Où étais-tu ? Moi, je suis seule depuis longtemps. Je n’ai plus personne comme moi pour jouer. Les autres, ceux qui ne peuvent pas devenir comme nous, se cassent tellement facilement. Ils ne veulent jamais jouer avec moi ! Je suis toujours obligée de les forcer. Mais ils ne jouent pas très longtemps. Ils finissent toujours comme lui Et toi ? Tu veux jouer avec moi ? *
Le lycan compris qu'elle tuait les humains par jeu, ce qui ne lui plaisait pas trop. Ces êtres étaient insignifiant, mais imaginer qu'elle tue sa sœur adoptive ne lui faisait pas bonne effet. Cependant il voyait déjà comment amener cette jeune femme à l'aider dans sa quête de meurtre. Un nouveau jeu, plus dangereux, plus attrayant, qui durerait mille fois plus longtemps qu'un humain.. un vampire ! Tout en réfléchissant à cela et se perdant encore une fois dans ses pensées il fut une nouvelle fois rappelé à l'ordre. La louche venait de lui lécher le museau, son corps ne bougeait toujours pas comme si lui savait que c'était normal. Ambroise lui était perplexe et très perturbé. Elle attendait une réponse mais avant que le jeune lycan ne reprenne ses esprit et parle elle continua son discours.
*Alors ? Tu veux jouer ? Ou tu veux qu’on aille jouer avec les autres ? C’est plus drôle à deux ! Yvan aimait beaucoup quand on jouait ensemble avec eux ! Il était le seul à vouloir rester avec moi. Les gens ne m’aiment pas… - – Alors on joue ?*
Ambroise un peu maladroitement réussi à bouger, il s'avança vers la louve qui avait l'air un peu excitée à l'idée de jouer avec lui et lui lécha le museau. Il ne savait pas si ce qu'il faisait était une bonne chose mais c'était la première chose qui lui était passé par la tête . Il respira un grand coup puis se mit à penser tout fort pour que sa partenaire de jeu entende.
*Mademoiselle, je vais essayer de répondre à toute vos questions. Sachez tout d'abord que la personne que je nomme demoiselle est vous. Ensuite, votre première question était si je me rappelle bien qui suis-je. Et bien sachez que je suis le comte de Coursville, mais sous cette forme appelez moi Ambroise. Et donc comme tous les nobles je me trouve à la cours du roi la plupart du temps. Je ne sors que rarement sous cette forme, même si je l'affectionne beaucoup. Pour ce qui est du reste de tes questions, je veux bien jouer avec toi, il n'y a pas de problème . Mais j'aimerais te proposer mon jeu. Tu m'as dit que les gens ne t'aimaient, sache que je t'aime déjà. Et quant à ce Yvan, j'aimerais t'aider à le retrouver si cela est possible. Tu m'as aussi dit que les humains n'était pas de bon jouet, que pense tu de jouer avec des vampires ? N'as-tu jamais essayé ? Ils sont pourtant nombreux et tellement amusants. Que pensez-vous de jouer à les chasser ?*
Ambroise était loin d'être sûr que ce qu'il avait dit plairait à la jeune louve. Mais il n'avait rien trouvé d'autre et son habitude des longs discours l'avait obligé à faire ainsi. Il s'inquiétait de devoir encore tuer des humains pour plaire à cette congénère particulièrement énergique qu'était la louve blanche. Avait-il été assez convainquant pour l'empêcher de réitérer un meurtre ce soir ? Et étaient-ils assez fort à eux deux pour tuer un vampire sans risque de mourir ou de se blesser ? Le lycan avait peut être parlé trop vite. Il se mit à marcher faisant un rond autour de la louve la fixant en quête d'une réponse dans son regard, d'une parole. Il faisait battre sa queue dans la brise hivernale, chassant les flocons au passage. Sa présence grise assombrissait la clairière que sa mère la lune rendait lumineuse et pleine d'une beauté céleste. |
| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Mer 22 Juin - 19:59 | |
| Séléné attendait avec impatience la réponse de son congénère fraichement débarqué. Elle espérait bien qu’il dirait « oui » et qu’ils pourraient jouer ensemble comme elle le faisait avant. Comme une enfant, elle cherchait l’affection et l’approbation d’autrui mais comme tous la fuyait, elle restait dans son coin et faisait ce qui lui donnait l’impression d’être moins seule. Le lycan se leva et s’approcha d’elle. Elle émit un léger gémissement interrogatif. Il se mit alors à la lui lécher le museau de la même manière que ce qu’elle avait. Elle entendit à nouveau sa voix dans sa tête et il entreprit de faire un long discours un peu trop long pour elle. Elle avait du mal à faire circuler correctement les informations mais elle se força à ne pas décrocher. Après tout, cela faisait plusieurs dizaines d’années qu’elle n’avait pas trouvé un loup comme elle, ça méritait un petit effort.
*Mademoiselle, je vais essayer de répondre à toutes vos questions. Sachez tout d'abord que la personne que je nomme demoiselle est vous. Ensuite, votre première question était si je me rappelle bien qui suis-je. Et bien sachez que je suis le comte de Coursville, mais sous cette forme appelez moi Ambroise. Et donc comme tous les nobles je me trouve à la cours du roi la plupart du temps. Je ne sors que rarement sous cette forme, même si je l'affectionne beaucoup. Pour ce qui est du reste de tes questions, je veux bien jouer avec toi, il n'y a pas de problème. Mais j'aimerais te proposer mon jeu. Tu m'as dit que les gens ne t'aimaient pas, sache que je t'aime déjà. Et quant à ce Yvan, j'aimerais t'aider à le retrouver si cela est possible. Tu m'as aussi dit que les humains n’étaient pas de bon jouet, que penses-tu de jouer avec des vampires ? N'as-tu jamais essayé ? Ils sont pourtant nombreux et tellement amusants.Que pensez-vous de jouer à les chasser ?*
Oula ça faisait vraiment beaucoup d’informations. La notion de demoiselle fut laissée de côté. Séléné se concentra sur certain mot seulement. « Ambroise » vu la consonance ça devait être comme ça qu’il se nommait. « Cours », ça elle connaissait. Elle avait déjà entendu des gardes utiliser le terme pour désigner le monde du dessus, celui au-dessus des geôles. Là où il avait tous les humains. Elle n’aimait pas trop cette « cours ». Il y avait trop de bruits et trop de monde.
« Je veux bien jouer avec toi ! » Ah… Elle frétilla de la queue alors qu’il se mettait à tourner autour d’elle. Il voulait bien. Il voulait jouer avec elle. Le cœur de la jeune louve déborda de joie à cet instant. Le reste passa presque à la trappe dans sa tête. Mais les mots s’enchainaient tellement vite qu’elle ne put totalement en faire abstraction surtout quand il mentionna les vampires.
Quand elle eut fini d’analyser tout ou presque, elle se mit à sauter tout autour de loup comme un jeune chien tout fou. Elle s’arrêtait, sautait, venait lui lécher le museau et repartait gambader autour de lui. Preuve qu’elle acceptait sa proposition. Tuer des vampires ou tuer des humains ce n’était pas très important pour elle dès l’instant où elle n’était pas seule. Elle se rassit devant lui, battant de la queue avec vigueur.
*Oui, oui ! Je veux bien ! Yvan n’aimait pas les vampires non plus mais c’est vrai qu’ils sont difficiles à tuer mais ils durent plus longtemps. Yvan trouvait ça dangereux. Mais si tu veux jouer avec eux, je jouerais aussi. J’en ai déjà tué quelques-uns. Je chasse bien !*
C’était vrai, elle chassait bien. Il fallait dire qu’elle avait bien appris avec son ancien mentor. Pour lui plaire, pour rester près de lui, elle se serait arraché les griffes des pattes s’il lui avait demandé. Pour avoir juste son approbation, elle aurait tué n’importe qui. D’ailleurs, elle avait massacré sa propre famille pour lui. En même temps, sa famille ne l’avait jamais aimé alors que lui était tout le temps avec elle et s’occupait d’elle. Yvan avait plus été sa famille que ceux de son propre sang.
*Yvan m’a bien appris mais il n’est plus là. Il est là où on ne revient jamais !*
Elle retrouva son air triste et se coucha au sol. Elle était triste que son compagnon ne soit plus avec elle mais elle n’était pas triste de sa mort. Séléné ne comprenait pas la mort. Si elle la comprenait, elle ne s’amuserait pas à torturer et à tuer. Elle releva la tête et regarda le nouveau venu. Elle ne se posait aucune question sur ses intentions. Bonnes ou mauvaises, elle s’en moquait. Tout ce qui lui importait c’était que cet homme voulait bien jouer avec elle et qu’il l’aimait bien. Comme n’importe quel enfant plongé dans la solitude et l’isolement, elle se tournait spontanément vers le premier être qui lui manifestait un tant soit peu d’intérêt.
Se sentant en confiance, elle reprit sa forme humaine. Son apparence de jeune fille aux longs cheveux blonds et aux grands yeux verts. Mince et petite, elle paraissait minuscule à côté du lycan. Elle était couverte de poussière et de sang mais ne s’en préoccupait pas. Tout comme le fait d’être nue, ce n’était pas vraiment une chose qui la préoccupait. Elle afficha un grand sourire au loup et lui sauta au cou, ou plutôt au poitrail vu qu’elle n’atteignait pas vraiment sa tête sous cette forme. Elle nicha sa tête dans les poils gris et la frotta contre lui.
« Tu es beau. Ta fourrure est toute douce. Je m’appelle Séléné ! »
Là, elle avait employé le langage humain de manière naturelle sans se poser la question de savoir s’il allait comprendre ou non. C’était le genre de chose auquel elle ne pensait pas du tout. Elle était heureuse et se moquait bien du reste. |
| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Mer 22 Juin - 22:57 | |
| La louve réagissait très correctement à toute la gestuelle du lycan. Loin de l'embêter cela avait l'air d'être ce qu'il devait faire. De son œil perçant il voyait bien cependant qu'il avait discourut comme l'aurait fait le Ambroise humain. Mais n'avait-il pas été élevé en humain ? N'était-ce pas sa nature avant même celle de son sang ? L'éducation plus que le sang, voilà quelle drôle d'idée... Cependant le jeune comte n'avait jamais pu supporter les histoires de religions et de sang, il avait cette répugnance dans le sang, si il pouvait ce permettre de le dire. Et il croyait donc qu'une éducation pouvait changer un homme avec un sang de criminel depuis la nuit des temps en parfait gentleman. Et en voyant cette louve, il pensait la même chose. Il voyait en elle une page à la fois blanche et entachée d'une pellicule de sang, ses yeux ne le trompait pas elle avait souffert...
La jeune femme s'assit devant lui et commença à parler dans sa tête. Lorsque les deux oui retentirent dans la tête d'Ambroise une chose changea. Tout à coup il sentit une énorme différence, il voyait tout ce que sa nouvelle compagne voyait, pensait tout ce qu'elle se murmurait à elle même, et ressentait la moindre de ses émotions. Le lycan écoutait ce qu'elle disait mais restait focalisé sur cette nouveauté . Lorsqu'elle parlait elle visualisait en même temps d'ancien souvenir, ce remémorant tout les bons moments qu'elle avait passé avec son ancien compagnon, ce Yvan. Suivant les émotions de Séléné, c'est comme ça que l’appelait Yvan il vit un lycan des plus remarquable. Le mot amour de lycan aurait pu sortir de sa bouche à cause des pensées de la jeune femme . Yvan avait été un être aimé important pour cette femme et sa mort, c'est comme ça qu'il le comprenait l'avait troublée et laissée seule. Cet homme ressemblait en certains points à Ambroise, il n'avait pas toujours été très honnête avec Séléné. Et gardant avec lui ces pensé il trouva cela révoltant. Mais n'était-ce pas ce qu'il avait commencé à faire lui même .
Des remords commençaient déjà à résonner dans la tête du lycan. Ceux-ci étaient accentué par la voix toute puissante de la louve dans sa tête, d'un ton joyeux et assez pathétique elle se vendait corps et âme à se nouvel homme qui lui accordait une place dans sa vie. Ambroise en oublia mère lune, qu'il sentait lui signifiait d'avant tout penser à la destruction des suceurs de sang. A cet instant le jeune comte ne voulait plus qu'une chose, le bonheur de celle qu'il avait rencontré. Il visualisait encore ses souvenirs, voyant les tortures qu'elle avait infligée à beaucoup de monde sans la moindre idée malsaine. Si Ambroise n'avait pas été loup à ce moment là il aurait sûrement vomit, mais là il était plutôt excité, les sens en éveille. Alors qu'il continuait à apprendre de Séléné il fut tout à coup coupé un court instant, ce qui le fit observé la jeune femme. Elle était revenu sous forme humaine, et se retrouvait nue à lui sourire de se sourire innocent qui la définissait. Le petit comte étant sous forme lupine ne fit pas trop attention à ce détail, quoi que son mode de pensé restant assez humain il eu du mal à ne pas la fixer. Tout à coup Séléné lui sauta dessus, au niveau du poitrail. Il fut surpris malgré qu'il l'ai su quelques secondes avant par les sentiments de la jeune femme. Cependant ce contact ne fut pas déplaisant, loin de là même. Sa nouvelle camarade le complimenta sur sa fourrure ce qui lui décrocha à sourire canin.
Il entreprit de lui aussi retourner à sa forme humaine tout en ayant toujours Séléné sur lui. Il se transforma en douceur passant ses pattes autour de la demoiselle, finissant cette action avec Séléné dans les bras et sous sa forme humaine la plus pur. Il fixa les yeux de Séléné de ses pupilles jaune et eut un sourire très tendre, d'une tendresse qu'il n'avait jamais eu le secret. Il avança lentement vers la pile de vêtement pliés qu'il avait laissé prêt d'un arbre, toujours en fixant sa nouvelle camarade. Il finit par la poser en douceur. Déneigeant ses vêtements il tendit sa chemise noir toute gelé à la jeune femme avec se sourire toujours aussi affectueux aux lèvres.
« Elle est trop grande pour toi et totalement geler mais met la quand même. Là ou nous allons être nu paraîtra très étrange . »
Loin de lui déplaire dans ses circonstances, la tenue d'Adam n'était néanmoins pas très appropriée pour retourner au château. Oui, le château, il voulait rentrer avec elle et s' assurer qu'elle serait là demain et les autres jours. Ce lien avec les sentiments de Séléné avait quelque peu reporter cette crainte de la solitude, et Ambroise commençait à voir en la jeune louve une sorte de salut. Le comte de Coursville commença à se rhabiller, mettant son gilet, qui sans sa chemise laissait son torse à l'air libre. Il enfila son pantalon et ses chaussures aussi, regrettant de ne pouvoir habiller plus sa partenaire. La chemise trop longue lui faisait une sorte de robe, quoi que un peu courte. Il prit les mains de Séléné et commença à faire des ourlets aux manches pour permettre à la jeune femme d'utiliser ses mains. Avant de partir et tenant toujours les mains de Séléné Ambroise reprit la parole .
« Cela va te sembler stupide, mais j'aimerais que l'on se fasse un tatouage tout les deux, le même, ce sera ma promesse de ne jamais me séparer de toi. Je ne veux plus que tu sois seule. Que tu sois triste, heureuse, fatiguée, malade, enjouée... Je serais là si tu le voudra. »
Sachant qu'elle n'aimait pas les trop longs discours il s'arrêta là tâchant cependant d'expliquer ce qu'était un tatouage en pensant, si elle voulait le savoir. Les tatouages ayant été proscrit par la religion chrétienne au VIII siècle Ambroise n'avait retenu leurs existences que parce qu'ils représentaient les exclus de la religion, et donc de la société. Cependant, il n'en était pas question de suite, il avait d'abord promis à Séléné de jouer avec elle. Il reprit la main droite de sa congénère et avança vers la forêt.
« Allons jouer avant de rentrer.... »
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| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Jeu 23 Juin - 15:38 | |
| La connexion ressentit par Ambroise fut également ressentit par Séléné. Elle ne s’en émut que peu. Avec Yvan, elle avait déjà eu ce contact bien particulier et propre à sa race. A la différence de son nouveau compagnon, elle ressentait plus des impressions, des sentiments, des choses simples qu’elle pouvait identifier de manière claire. Elle sentit la haine du jeune homme pour les vampires. Elle, ça ne la gênait pas. S’il voulait les pourchasser et les tuer, elle le suivrait. Tuer lui plaisait. Malgré son air angélique et innocent, le sang et la mort faisaient partie de sa vie. Elle sentit aussi le goût d’Ambroise pour les bonnes choses quelles qu’elles soient ce qui ne dérangeait pas non plus la belle. Niveau alimentaire, elle mangeait ce qui se trouvait dans la forêt et une fois par jour dans le meilleur des cas. Les grandes tablées lui étaient inconnues tout comme les mets délicats de la cours. L’alcool, elle ne connaissait pas ou très peu. Yvan ne lui donnait quasiment jamais d’alcool, elle le supportait mal et était malade avec, même avec le vin. Pour ce qui était des plaisirs charnels elle connaissait très bien ça. Yvan en était plus que friand et il était rare qu’ils passent une nuit sans rien faire. Mais elle aimait ça aussi, ça ne lui avait donc jamais posé problème. Cet homme avait de grandes ressemblances avec son ancien mentor. Si ce lycan prenait soin d’elle comme son ancien compagnon, il aurait une alliée dévouée totalement à lui.
La jeune fille sentit la fourrure disparaitre pour devenir de la peau humaine. Des bras l’entouraient avec une certaine tendresse. C’était agréable. Elle se serra un peu plus contre lui, appréciant sa chaleur, même si le froid avait peu d’effets sur elle, elle aimait ce contact. Il la regarda avec la même douceur que celle qu’il mettait dans ses bras. Séléné lui sourit en grand. C’était bien que quelqu’un veuille d’elle. Elle se retrouva soulevée dans ses bras et emportée dans un coin de la clairière, là où il était apparu. Elle se demandait bien pourquoi. Comptait-il déjà rentrer ? Elle n’en avait pas l’impression pourtant. Il la remit sur ses pieds et sortit ses vêtements de sous la neige. Ils étaient trempés et glacés.
« Elle est trop grande pour toi et totalement geler mais met la quand même. Là où nous allons être nu paraîtra très étrange. »
Il lui tendit sa chemise noire. Ambroise souhaitait qu’elle la mette ce qu’elle fit. Sa propre chemise avait été abandonnée dans les alentours du château. Elle ne savait plus trop où mais elle l’aurait retrouvée à l’odeur. Cette chemise lui convenait très bien. Elle ne portait d’ailleurs que ce genre de choses. Les jupons, paniers, corsets et tous les quolifichets des tenues féminines en vogue, elle détestait ça. Même Yvan n’avait pas réussit à lui en faire mettre. Elle n’aimait pas ça. Elle se sentait prisonnière et avait du mal à se déplacer. C’était comme les chaussures, c’était désagréable au possible. Elle préférait porter une simple chemise de toile et rien d’autre. Parfois, elle avait sacrifié aux volontés de son mentor de porter une jupe longue et ample mais cela était resté exceptionnelle. Elle aimait sa liberté de mouvement. Elle l’observa se rhabiller sans être plus troublée que ça par sa nudité. Il était beau que ce soit en humain ou en lycan. Une fois ses vêtements sur le dos, il se mit à retrousser ses manches avant qu’il ne s’empare de ses mains.
« Cela va te sembler stupide, mais j'aimerais que l'on se fasse un tatouage tout les deux, le même, ce sera ma promesse de ne jamais me séparer de toi. Je ne veux plus que tu sois seule. Que tu sois triste, heureuse, fatiguée, malade, enjouée... Je serais là si tu le voudras. »
Il avait fait un effort en ne l’inondant pas de trois tonnes de paroles. Là, elle saisit à peu près tout et compris aussi qu’il était sincère. Ambroise voulait vraiment bien d’elle. Pour le tatouage, elle en avait déjà vu. C’était des dessins sur le corps. Elle n’en voyait pas bien l’utilité mais s’il en voulait un, elle était d’accord. Séléné se souvint que dans les couples, les deux personnes portaient une bague pareille. C’était peut-être la même chose ici. Il lâcha une de ses mains mais se sépara pas de l’autre et commença à avancer vers la forêt.
« Allons jouer avant de rentrer.... »
La louve afficha un immense sourire avant de se séparer de son nouveau compagnon. Elle se mit à gambader devant lui et à sautiller. Elle tournait sur elle-même et, pour un peu, on aurait cru qu’elle dansait. C’était d’ailleurs un peu ça. Elle était joyeuse d’avoir à nouveau quelqu’un près d’elle. Comme lorsqu’elle était en louve, elle chercha à attraper les flocons de neige qui tombaient des cieux de plus en plus nombreux. Là, bien sûr, elle ne cherchait pas à les attraper avec sa bouche mais avec ses mains. Cependant, quand elle croyait en tenir un, lorsqu’elle ouvrait les doigts, il avait disparu, déjà fondu entre ses paumes chaudes. Elle continua son jeu un petit moment avant de disparaître derrière un tronc. Moins de quinze secondes plus tard, Ambroise se ramassa une grosse boule de neige en plein torse ce qui provoqua le rire de Séléné. Elle sortit de derrière le tronc.
« Alors ? Tu as dit que tu voulais bien jouer avec moi, non ? »
La tête blonde disparut de nouveau derrière le tronc millénaire avant qu’une nouvelle boule prenne la direction de son nouveau compagnon. |
| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Jeu 23 Juin - 16:58 | |
| Le cerveau d'Ambroise n'avait pas l'air de vouloir décrocher des pensées de la jeune femme. Puisant sans fin dans l’infini de sa pensée. Du moins, jusqu'à ce que plus rien ne soit nouveau... Tant que son esprit apprendra de nouvelle chose il ne pourra sûrement pas se détacher de l'esprit de la jeune fille. D'après ce qu'il y voyait beaucoup de chose les séparaient. Elle avait toute l'expérience d'une femme citadine, lui n'avait que celle d'un jeune homme de la cours. Savoir jouer des apparences et des sentiments d'autrui, charmer sans jamais succomber au plaisir charnel. Il avait été élevé comme un parfait chrétien, sans n'avoir jamais mis les pieds dans une église. Il avait côtoyer les plus grands autour des mets les plus prestigieux. Il avait été des premiers en Europe à avoir goûtés le chocolat. Il connaissait tous les plus grand millésimes, et ne connaissait que la grandeur de la cours. Seul sa vie de lycan lui avait permis jusque là de visualiser cette autre monde, un monde séparer du château. Mais dans la tête de Séléné s'ouvrait encore un autre univers. Et les yeux d'Ambroise n'en revenaient pas...
Le duo avança un peu dans la forêt, Ambroise les mains dans les poches regardait d'un regard protecteur la jeune femme, s'amusant comme un enfant à attraper les flocons insaisissables. La façon de ce mouvoir de Séléné rappela le grand bal qu'il avait fait à Venise. Revoyant toute ses luxurieuses peintures, ses robes innombrables et ses masques tous plus mystérieux les uns que les autres. Venise était le domaine d'une des plus grandes familles vampire d'Europe, et c'était aussi là que lui, lycan de sang pur avait été pris à parti et agresser dans les ruelles étroites de la ville, pour être jeté comme mort dans les canaux venitiens. C'était une des nombreuses raison qui faisait qu'Ambroise n'aimait pas ces monstres. Alors qu'il continuait à penser il se prit une boule de neige dans le torse. Lorsqu'il releva la tête il entendit de le rire cristallin de Séléné, toute heureuse de son coup. De son air de petite fille elle demanda.
« Alors ? Tu as dit que tu voulais bien jouer avec moi, non ? »
Avant que le jeune homme ne pu lui répondre elle avait disparu derrière un tronc. Alors qu'il commençait à faire quelques pas dans sa direction en sortant les mains de ses poches il eut à esquiver une deuxième attaque. Tout en roulant dans la neige pour éviter la boule de neige il se prit au jeu et se mit à rire. Cela ne lui arrivait pas souvent, et avec son sourire d'enfant il dit d'une voix forte et amusée.
« Ne croit pas que tu t'en sortiras comme ça Séléné ! »
Il enleva très vite sa veste qui l'encombrait beaucoup, et lui aussi disparut derrière un arbre. Préparant ses boules de neige pour tenter une sortie. D'un bras il prit sa réserve de boule de neige, et de l'autre en prit une à lancer. Il bondit en dehors de sa cachette et se retrouva au beau milieu de la forêt sans aucune trace de sa partenaire. Alors qu'il commençait à humer l'air pour la trouvé il se prit une boule de neige en plein visage, cette attaque fut suivit d'un petit rire enfantin. Ambroise s'essuya vite le visage et courut directement vers le rire. Préparant sa boule de neige, il tourna au coin d'un arbre et lança la boule à l'aveugle. Celle ci s'écrasa sur un tronc, il n'y avait toujours pas de trace de Séléné, sauf l'habituelle boule de neige qui fonçait droit vers le comte de Coursville. Il du encore une fois rouler par terre pour éviter celle ci et reprendre sa course pour coincer la jeune femme. Elle se déplaçait vite et discrètement, seul son rire la trahissait. Tournant partout autour des troncs le jeune homme cru devenir fou. Lorsqu’il aperçu enfin un bout de sa chemise noir il bondit. SE retrouvant face à Séléné avec seulement quelques mètre d'écart. Là, il lança toute ses boules de neige à une vitesse fulgurante. Criblant de neige sa congénère. Cette fois ce fut lui qui rit beaucoup, suivit par les rires de la jeune fille.
C'était un moment magnifique, ils continuèrent comme ça pendant une bonne demie-heure, se percutant parfois en pleine course et faisant des roulés-boulés dans la neige. D'aussi loin que Ambroise se rappelait il n'avait jamais eu d'ami comme elle pour jouer. Il n'avait jamais été seul mais les enfants de la cours n'avaient pas se genre de jeu. Il fallait se tenir convenablement, et jouer de bon cœur n'était pas quelque chose de convenable. Tout était toujours dans le maintient des choses, l'apparence et la bienséance. Ici avec Séléné c'était différent, il se sentait bien, et il se sentait vrai. Après cette longue bataille le jeune homme s'allongea dans la neige, ce qui fut une mauvaise idée. A peine eut-il le temps d'être totalement décontracté qu'il se prit encore une fois une boule de neige entre les deux yeux. Sa partenaire de jeu n'avait pas du comprendre qu'il avait arrêté de jouer. Elle continuait à rire, elle avait l'air heureuse. Elle était heureuse, Ambroise aurait pu le certifier vu les idées qu'elle avait en tête.
Le comte resta allongé là, regardant la fin de cette belle nuit, la fin de cette belle rencontre aussi. Enfin il le supposait... La lune commençait à faiblir face à sa remplaçante. Le règne des lycans s'achevait pour cette nuit. Les bras derrières la tête Ambroise regarda les teintes de la nature changées au fur et à mesure que la luminosité grandissait. Il écoutait le pas léger de sa compagne qui faisait quelques autres activités un peu moins reposantes. Le jeune homme se concentrait maintenant sur les battements de son cœur, ces battements réguliers et puissants qui faisaient de lui un être vivant, et un être mortel... |
| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Jeu 23 Juin - 20:29 | |
| Les réflexes du jeune homme étaient très bons car il évita la seconde boule de neige. En même temps, quoi de plus logique pour un lycan. Ses sens étaient bien plus développés que ceux d’un être humain normal. Ambroise effectua une très belle roulade et il se mit à éclater de rire, un rire d’enfant, un rire à la mesure de celui de la demoiselle qui y répondit en écho.
« Ne croit pas que tu t'en sortiras comme ça Séléné ! »
Visiblement, il acceptait son jeu. Elle le vit partir se cacher aussi elle ne resta pas à sa place sachant que les représailles allaient fuser. Elle quitta à toute vitesse le vieux tronc pour en choisir un autre et faire une nouvelle boule. Elle l’envoya rapidement à la face de son « adversaire » avant de s’enfuir encore. Elle se déplaçait vite, très vite. C’était une de ses grandes forces. Elle n’avait pas la stature d’un mâle de son espèce, loin de là. Elle misait donc sur sa rapidité. Ses muscles étaient parfaitement entraînés. En plus de se déplacer rapidement, elle était aussi terriblement silencieuse, bien plus qu’un chat. Le comte semblait avoir du mal à le repérer, il paraissait un peu perdu. Forte de cet avantage, la louve continua son petit jeu. Elle se cachait et balançait une boule de neige qui atteignait son but ou finissait au sol. Mais peu importait qu’elle touchait sa cible ou non, l’essentiel c’était de jouer après tout !
Il mit un moment avant de réussir à la retrouver mais lorsque ce fut le cas, il lui balança, en un seul coup, autant de boules de neige que tout ce qu’elle lui avait envoyé auparavant. C’était de bonne guerre. Séléné éclata à nouveau de rire tout comme son congénère d’ailleurs qui prenait un grand plaisir à tout ça. Elle le ressentait très profondément en elle et cela ne faisait qu’amplifier son propre plaisir. Cela lui rappelait les bons moments de son passé avec Yvan. Lui non plus n’hésitait pas à jouer comme ça.
La bataille de boules de neige dura longtemps. La fille de la lune avait perdu le fil du temps. Elle s’amusait et son compagnon aussi. Pourquoi se préoccuper du reste ? La jeune fille prépara une énième boule et l’envoya en plein sur Ambroise. Un Ambroise qui n’était plus debout à lui courir après mais coucher sur le sol neigeux. Il ne semblait plus vouloir jouer. Séléné ne le prit pas mal. Ils s’étaient beaucoup amusé tous les deux. Alors elle jeta un coup d’œil autour d’elle pour trouver une autre activité. Elle repéra une luciole et suivit sa course entre les flocons de neige. C’était joli. Elle s’éloigna un peu de la clairière en suivant son nouveau point d’intérêt mais bien vite la présence d’Ambroise lui manqua. Elle retourna vite vers le lycan toujours allongé sur le sol neigeux. Il semblait presque dormir. D’ailleurs, elle aussi commençait à fatiguer. Cela ferait bientôt vingt-quatre heures qu’elle était debout. Elle frotta ses yeux avec ses poings avant de s’approcher du jeune homme. Séléné s’agenouilla près de lui avant de se déplacer, de l’escalader et de venir s’allonger sur lui. Elle cala sa tête contre son torse à demi-dénudé et ferma les yeux en poussant un long soupir d’aise. Elle se sentait bien contre lui et doucement sombrait dans les bras de Morphée, le sourire aux lèvres. « C’était bien de jouer. On jouera encore. On jouera comme tu voudras. Je t’aime déjà aussi ! »
Séléné bougea légèrement se recroquevillant un peu sur lui et, comme une enfant rassurée et en confiance, elle s’endormit complètement contre le corps de son nouveau compagnon. |
| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé Ven 24 Juin - 8:49 | |
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| | | | Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé | |
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| | | | Promenons-nous dans les bois... [PV Ambroise de Coursville] => Terminé | |
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