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 Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]

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MessageSujet: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyJeu 23 Juin - 23:52

Ambroise ne pu s'endormir, ou alors il le fit sans s'en rendre compte. La chaleur que les deux corps ensommeillés dégageait avait fait fondre la neige. Le regard vers la cime des arbres le comte regardait toujours la fabuleuse lumière du soleil changer le décor. Il regarda le soleil éblouissant et pourtant mille fois moins merveilleux que sa mère la lune. Le jeune homme écoutait le cœur de sa partenaire, lui caressant doucement les cheveux par moment, comme pour s’assurer qu'elle était bien là. Il se mit à penser à sa sœur, elle ne l'avait pas vu depuis prêt de 48 heures, il n'avait d'ailleurs pas dormit depuis plus de 48 heures... Cela commençait à peser sur sa façon de penser, sur ses mouvements et sa respiration. Heureusement il n'avait pas à bouger pour le moment, de toute façon la façon dont était blottit Séléné lui interdisait tout mouvement. Mais cela ne lui déplaisait pas du tout. Il n'avait jamais été autant en contact avec la gente féminine. C'était une des contraintes de la chrétienté apparente d'Ambroise, il ne devait pas s'approcher du pêché charnel, d'aucun pêché d'ailleurs, mais ceux de l'avarice et de la gourmandise était beaucoup mieux vu en public. De toute façon comment auraient fait les grasses baronnes du nord de la France, faisant bonne chair à chaque repas... Ou encore les Duc des villes du Sud, tellement près de leur argent qu'ils auraient trouvé une odeur à celle-ci.

Enfin, à cet instant le petit comte de Coursville était bien loin de cette vie là. Humant l'air hivernale du matin il sourit, heureux d'être là, à cet endroit où il n'y avait rien ni personne pour les jugés. Ces deux êtres souillés par la malédiction lunaire, et pourtant si purs. Ils étaient sûrement les êtres les moins pervertis de ce siècle... même les enfants n'étaient plus aussi innocents.
Il était déjà plus de 8 heures, Ambroise le sentait. Il posa doucement sa main sur le dos de Séléné pour sentir cette respiration paisible qui lui était tout à fait propre. Il décida de se lever et de la ramener au château sans la réveiller. D'une manière agile et indescriptible le lycan réussit à se lever tout en gardant la belle jeune femme dans ses bras. D'un petit coup de pied il envoya son chapeau sur sa tête puis se mit en marche. La neige avait presque cessée de tomber, quelques flocons parsemaient encore le ciel, mais le sol était encore recouvert d'une épaisse touche de neige. Ses grandes jambes lui étaient très utiles. Même sous forme humaine ses 2,02 mètres lui permettaient de se déplacer aisément dans cette poudreuse. Vérifiant de temps en temps que Séléné allait bien il avançait assez rapidement, la forêt paraissait de moins en moins dense autour de lui.
La jeune femme, la tête contre l’épaule du lycan dormait d'un sommeil profond et sans trouble.

Après une petite heure de marche les pieds d'Ambroise foulèrent les pavés de la route qui menait à la cours. Il prit la direction de celle-ci, qui au loin paraissait déjà très animé en ce matin d'hivers. Les serviteurs étaient entrain de finir le déneigement du château, ils avaient fait du bon travail. Mais il serait difficile de sortir en calèche aujourd'hui, et même si cela n'était pas sensé contrarier le jeune comte ce fut quand même le cas. Avec l'absence du positif de Séléné, Ambroise avait du mal à garder un moral positif. Cela était sûrement plus dû au manque de sommeil qu'au tout récent lien qui unissait ces deux partenaires, mais le lycan se sentait très irritable. Le retour à la civilisation n'allait pas être facile c'était une certitude. Il arriva doucement près du grand portail du château là les serviteurs le scrutèrent, lui et la femme qu'il tenait entre les bras. Et d'une voix un peu gêné dirent tous ensemble.


«  Bonjour Monsieur le Comte, belle journée n'est-ce pas ? »

Ambroise ne prit même pas la peine d'utiliser les emphases qui lui était propre. Il répondu un simple « Oui,oui. » un peu blasé tout en continuant sa route . Il réfléchit un instant où déposer la jeune femme. D'après les souvenirs partagés hier et ce qu'il avait apprit avant cela par ses connaissances elle vivait dans les geôles, ou quelque chose comme cela. Le comte était un peu pressé, loin d'avoir honte de sa compagne, les gens n'avaient pas l'habitude de le voir comme cela, et ça ferait sûrement des ragots qui feront le tour de la cours. Et cela il préférait l'éviter... Le roi en serait sûrement très vite avertit, Ambroise étant un noble assez proche de lui et Séléné sa tortionnaire « préférée ». Le jeune homme descendit donc vers les sous-sols du château, espérant que sa congénère se réveille d'elle même pour lui indiquer le chemin. Il se s'assit dans les escaliers qui menaient il ne savait où. Mais le lieu était sombre et ne paraissait pas voir beaucoup de passage, et cela arrangeait le jeune homme. Il regardait Séléné de ses iris jaunes, qui luisaient presque dans la pénombre. Il en oubliait presque totalement sa petite sœur adoptive. Elle qui était une simple humaine fragile, Ambroise s'inquiétait plus en ce moment de la vie de Séléné que celle d'Eleonore.
Cela ne l'inquiéta pourtant pas plus que cela, et tout en repositionnant correctement la jeune femme entre ses bras il s'assoupit sur les marches.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyVen 24 Juin - 11:27

Séléné dormait du sommeil du juste. Elle se sentait bien. Ses rêves furent peuplés de batailles de boules de neige et de tueries sans nom. Assez curieusement, c’était bien des rêves pour elle. Le sang faisait partie d’elle et tuer était une certaine forme de plaisir. Aussi les rêves sanglants étaient plaisants pour la jeune fille. Mais dans chacun de ses rêves, il y avait un élément récurrent : Ambroise. Son nouvel ami. Son nouveau compagnon. Elle passa toute sa nuit, si on peut dire ça vu qu’elle s’était plus endormie sur le matin qu’autre chose, le sourire aux lèvres et bien blottie contre le lycan. Elle ne remarqua pas quand il se leva pour regagner à grandes enjambées le château.

Quand elle finit par ouvrir un œil, elle était dans une grande pénombre mais toujours blottie contre Ambroise. Grâce à ses yeux qui, même humains, lui permettaient de voir plutôt bien dans le noir, elle reconnut sans peine le couloir étroit menant aux cachots qui étaient son lieu de vie. Elle se frotta les yeux et se rendit compte que le comte la tenait dans ses bras. Il était assis sur les marches et son souffle régulier indiquait qu’il dormait. Il devait être bien fatigué pour dormir en plein dans les marches. Séléné sourit avant de lui faire un gros baiser sur la joue pour le tirer de sa torpeur. Quand il ouvrit les yeux, elle lui offrit un grand sourire.


« Bonjour ! Tu ne devrais pas dormir ici. Il y a beaucoup de gens qui passent par là et puis c’est pas agréable pour les fesses. Vient – elle se leva d’un bond et lui attrapa la main en le tirant – Viens ! Si tu veux dormir, y’a mon lit pour ça ! Viens ! »

Tirant toujours sur le bras de son compagnon, elle se mit à descendre les escaliers dans une obscurité de plus en plus grande. Arrivé en bas, les torches étaient allumées. Il fallait dire que là, sans lumière, c’était le noir intégral. Ce qui n’était pas trop dérangeant pour la louve mais pour les prisonniers et les gardiens c’était autre chose. Les torchères étaient indispensables. La jeune fille emprunta un couloir avant d’en emprunter un autre, puis un nouvel escalier. Si, au départ, il n’y avait qu’un seul accès, ensuite c’était un vrai labyrinthe pour celui qui ne s’y connaissait pas mais Séléné évoluait là-dedans comme un poisson dans l’eau. Sans lâcher la main du jeune homme, elle continuait sa progression. Les cris et les gémissements des détenus et des torturés se firent plus forts. Tout comme les odeurs nauséabondes qui se firent bien plus présentes. Les odeurs c’était ce qui était le plus dur à supporter pour la tortionnaire. Son nez à l’odorat particulièrement développé avait du mal avec l’odeur du renfermé, de la moisissure, des excréments, de l’eau croupie… Pas très agréable tout ça mais elle ne s’arrêta pas à ça. Elle était habituée après tout. Elle accéléra juste un peu le pas pour atteindre ses quartiers.

Elle finit par arriver à une porte de cachot assez éloigné du reste. Les odeurs étaient alors bien moins fortes ici. C’était là qu’elle avait élu domicile depuis quelques temps. C’était une geôle assez semblable aux autres. Séléné n’avait pas de pièce à elle. Elle logeait toujours dans une cellule sans habitant. Elle poussa la porte et décrocha une des torches du couloir avant d’aller allumer celles de son antre, éteintes depuis plusieurs heures. La pièce se révéla alors au comte qui ne devait pas être habitué à un décor si spartiate. Un immense tas de foin semblait faire office de couche. Chose particulière, Séléné insistait toujours pour avoir du foin frais et une bonne quantité. L’odeur de foin frais cassait un peu avec les odeurs extérieures. Dans un coin, une petite table de bois supportait un broc d’eau, une coupe de bois et quelques chemises blanches. Chose étonnante, il n’y avait ni rat, ni vermines dans l’endroit. Normal, les animaux n’étaient pas stupides et sentaient la dangerosité de l’occupante du lieu. Ils préféraient fuir. Résultat, mis à part les murs un peu suintants, le cachot était plutôt propre. Séléné replaça la torche à l’extérieur et reprit la main d’Ambroise pour le guider à l’intérieur.


« Viens ! C’est chez moi ici ! - Elle le tira jusqu'au foin où une couverture trônait, pliée en quatre. Elle s’assit alors - Tu vois, c’est quand même bien plus agréable que de s’asseoir sur des marches froides et humides. »

Elle lui souriait de toutes ses dents, heureuse de lui montrer son lieu de vie. Elle ne se doutait pas que ce n’était pas le plus bel endroit pour lui. Malgré la chemise propre, elle était toujours couverte de sang et de poussière mais ne semblait pas songer à se débarbouiller un minimum. Elle n’en avait pas l’habitude ou plutôt elle n’en avait plus l’habitude. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait attention à elle ou que quelqu’un face attention à elle.

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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyVen 24 Juin - 21:39

Les rêves d'Ambroise étaient toujours très clairs et très lucides. Pas par le fait qu'il ne comportait aucune faille dans leurs rationalité. Mais plutôt qu'ils représentaient des scènes très précises de son existence . Voir des scènes que même lui ne se rappelait plus. Ce soir il se rappela de toutes les raisons qui le faisait détester les vampires, ces raisons qu'il avait oublié temporairement au contact de Séléné. Heureusement, il dormait et elle n'était pas dans ses rêves, elle et son innocence taché de sang. Dans sa jeunesse Ambroise s'était toujours assuré de courir après des animaux, ne voyant aucune différence d'intérêt par rapport aux humains. Pour lui les humains avaient toujours été identiques à lui. Dans les premiers temps de sa vie il avait même cru que tous ce transformaient eux aussi en loup. Mais il comprit bien vite en parlant aux autres enfants de la cours que cela n'était pas le cas et qu'il y avait une légère différence entre lui et le reste du monde. Cependant cela ne l’empêchait en rien de continuer à croire que tuer des hommes était mal. Il avait été éduqué dans un monde où l'on réglait les conflits par le meurtre, après un combat à la loyal. Tuer pour le plaisir n'était pas quelque chose de pensable. Seul les fous tuaient par plaisir, et lui ne l'était pas... Enfin jusque là. Il fut réveillé de ses songes par une bouche chaude et humide sur sa joue. Lorsqu'il ouvrit les yeux, conscient d'où il était, il vit toute les dents de Séléné qui étaient encadrés par un jolie sourire .

« Bonjour ! Tu ne devrais pas dormir ici. Il y a beaucoup de gens qui passent par là et puis c’est pas agréable pour les fesses. Viens ! Si tu veux dormir, y’a mon lit pour ça ! Viens ! » , dit telle du ton joyeux qui la décrivait si bien.

A peine levé Ambroise fut agrippé par la jeune femme et fut ballotté à travers les couloirs des souterrains. Malgré la confiance qu'il avait en son instinct lupin, le jeune comte préféra retenir le chemin que les deux amis empruntaient pour être sûr de pouvoir ressortir. Et de pouvoir aussi revenir seul lorsqu'il en aurait besoin. Plus le duo avançait plus Ambroise avait des haut-le-cœur. Une odeur des plus horribles régnait en maître incontesté sur ce labyrinthe, à chaque pas que faisait le lycan il devenait de plus en plus pâle. Ajouté à cela les cris des victimes cuisinés par les bourreaux et vous aviez à peu de chose prêt l'idée que ce faisait Ambroise de l'enfer. Si on lui avait dit à se moment que l'endroit était infesté de vampire, il ne se serait même pas sentit plus mal...
Il regardait sa compagne le tirer dans les allées comme ci cela ne lui faisait rien à elle. Elle avait presque les yeux qui brillaient lorsqu'elle entendait les cris des prisonniers. Même si l'odeur lui tirait quelquefois des grimaces. Plus le comte avançait dans les profondeurs abyssales du château plus il comprenait que cela n'était pas son monde. Ici il ressemblait plus à une petite nature qu'au vaillant homme que les gens croisaient là haut.
Les deux compères arrivèrent enfin à ce qui avait l'air d'être la maison de Séléné. Ambroise se décrispa un peu, imaginant la belle chambre qu'avait dû aménager la jeune fille. Lorsque celle-ci ouvrit la porte et éclaira le lieu il se re-crispa de suite, comment pouvait elle habiter ici ?
Des mûrs de pierre froids et sales, un odeur d'écuries mal entretenues, et pour seul mobilier une table. Lorsque la jeune femme avait parlé de lit pensait-elle au tas de foin? Ambroise fut presque horrifié de voir que ses chevaux étaient mieux logé que son amie. Sa congénère le tira encore une fois jusqu'à ce qu'ils itérassent tout les deux dans ce qu'elle appelait le lit. Il la regarda avec de grands yeux, essayant de ne pas faire paraître ce qu'il ressentait. Elle avait l'air d'être très heureuse de l'accueillir chez elle. Et de sa petite voix enfantine elle lui dit.

« Viens ! C’est chez moi ici ! Tu vois, c’est quand même bien plus agréable que de s’asseoir sur des marches froides et humides. »


Ambroise, malgré le fait qu'il était tendu esquissa un sourire, à vrai dire il ne pouvait le réprimer en voyant Séléné si heureuse. Son état physique était aussi piteux que celui de son logis. Le comte ayant vu une sorte de cruche d'eau sur la table de la pièce se leva pour aller la prendre, et la ramena sur le tas de foin. Il prit son chapeau et sortit de l’intérieur de celui ci un petit morceau de tissu brodé avec les lettres ADC. Il trempa le mouchoir dans la carafe et entreprit de débarbouiller sa compagne. Ayant déjà fait cela avec sa petite sœur il eu vite finit le visage. La seul différence était que la c'était du sang et non de la confiture...Il finit son œuvre jusqu'au niveau du cou de la jeune femme. S’arrêtant là par pudeur, il donna le mouchoir à Séléné pour qu'elle finisse d'enlever les quelques tâche de sang qu'il y avait sur le reste de son corps. Ambroise s'allongea dans la paille, faisant bien attention de poser sa tête sur une zone plus touffu du monticule de foin. Il ferma les yeux un petit instant avant de se mettre à sourire et dire.

« Tu as un très beau chez-toi Séléné. »

Sans aucune ironie dans le ton, il était vrai qu'à partir du moment où Ambroise se tenait en présence de sa camarade il se sentait bien . Et malgré la vétusté de sa tas de paille, il lui paru le plus confortable du monde. Aussi confortable voir plus que sa propre chambre, qui pourtant aurait fait rêver la majeure partit des habitants de Paris... Enfin il aurait été au paradis si seulement l'odeur de renfermé de la pièce ne venait pas lui chatouiller les narines . Ses narines habitué aux doux parfums des dames, et qui avaient vécu quelques minutes plus tôt le chaos sensoriel le plus horrible du monde... Une fenêtre aurait fait merveille dans cette pièce. Mais vu la profondeur sous terre il était logique qu'il n'y en eut pas. Ambroise ouvrit doucement les yeux, fixant le plafond de ses yeux jaunes. Les bras toujours derrière la tête, ce qui était sa position habituelle il demanda d'une voix sereine à son amie.

« Que va-t-on bien pouvoir faire ici Séléné ? »

Rien ne venait à l'esprit du jeune homme, il n'y avait aucun dés, aucun jeu de carte, aucun piano, aucun jeu d'échec. Elle qui parlait tout le temps de jouer, à quoi jouait elle dans cette pièce vide ???
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptySam 25 Juin - 20:52

Interrogative, la tortionnaire observait son compagnon aller chercher la cruche d’eau et revenir avec vers elle. Enlevant son chapeau, il s’empara d’un mouchoir et se mit à lui nettoyer le visage avec une grande douceur. Docile, Séléné se laissait faire, observant, avec de grands yeux ronds, les actions du jeune homme. Quand il sembla satisfait de lui, il lui tendit l’étoffe de tissu qui était passé du blanc au gris mélangé de rouge sombre. Elle s’en saisit alors qu’il s’allongeait sur son lit.

« Tu as un très beau chez-toi Séléné. »

La notion de beau était relative pour la louve en ce qui concernait les objets. Elle ne trouvait beau que certaines choses, le sang, son premier compagnon et le nouveau. Le reste ne comptait pas vraiment. La pièce avait un but pratique. Elle avait ce dont elle avait besoin, le minimum. La seule chose qui lui manquait, elle l’avait désormais. C’était lui. Yvan lui avait tellement manqué quand il était parti. La nuit, elle n’avait plus personne pour la prendre dans ses bras et la rassurer. Mais maintenant, Ambroise était là. Il avait pris la place vacante et elle se sentait bien avec lui. Ce qu’il voulait, elle aussi le voulait.

« Merci »

« Que va-t-on bien pouvoir faire ici Séléné ? »

En voilà une question ! Quoi faire ? Elle n’en savait rien. Les activités de cours, elle ne connaissait pas. D’ailleurs, ça ne l’intéressait pas. Elle avait vu Yvan jouer aux cartes des nuits entières mais elle n’en avait jamais compris l’intérêt. C’était juste des morceaux de cartons avec des dessins dessus. Elle se laissa tomber à côté de lui et se mit à fixer le plafond comme le comte le faisait mais Séléné ne trouva rien de bien intéressant. Elle ne voyait même pas une araignée tisser sa toile. Ce n’était qu’un plafond de pierre d’un ennui mortel. Elle soupira.

« Je ne sais pas. Je ne passe pas beaucoup de temps ici. J’y dors, c’est tout. Quand je veux jouer, je vais ailleurs, dans les autres cellules ou dans la salle où on pose des questions. Je sais pourquoi on leur pose des questions. Y’a pas d’intérêt ! C’est plus drôle de jouer avec ! Tu veux jouer avec eux ? »

Séléné sentait qu’il n’allait pas dire oui. Depuis leur connexion, elle avait plus ou moins saisit qu’il n’aimait pas ce genre de jeu sauf pour ceux qui buvaient du sang. S’il n’aimait pas, tant pis. Tant qu’il la laissait assouvir son besoin de sang et de tuerie avec les vampires, elle serait contente.

Le mouchoir humide, qu’elle n’avait pas lâché, lui donna une idée. Elle se redressa et bondit de la couche de paille pour fuser vers la porte, elle couru dans le couloir jusqu’à trouver un des gardes du lieu qui eut bien du mal à ne pas se mettre à trembler de tous ses membres. Cette drôle de fille blonde aux réactions imprévisibles donnaient une trouille bleu à tous ceux qui la connaissaient en ces lieux sombres. Quand elle lui énonça sa demande, il resta dubitatif.


« Tu attends quoi là ? »

L’homme se ressaisit et se dirigea au pas de course vers un de ses collègues alors que la demoiselle repartait en sautillant vers sa « chambre » où elle avait laissé son compagnon. Elle le retrouva dans la pièce et lui sourit, tout contente d’elle. Elle vient encore lui prendre la main et le tirer derrière elle.

« Viens j’ai eu une idée ! »

De nouveau, la louve l’entraina dans le dédale des couloirs et des mauvaises odeurs mais, petit à petit, celles-ci devenaient plus ténues. Elles semblaient plus lointaines et pour cause, Séléné était passé dans une autre partie des souterrains. Cette partie était moins utilisée pour les prisonniers. Elle servait surtout de remise. Les pièces comportaient des stocks d’armes, de vaisselles, d’objets, d’ustensiles en bon ou mauvais état. La blonde finit par arriver à une pièce déjà ouverte et de taille plutôt grande. L’odeur n’était pas formidable mais bien mieux que celle d’avant. La pièce était éclairée par des torches mais aussi des bougies. En plein milieu, un immense bac trônait. Un linge blanc en couvrait le fond et les bords. Deux hommes en guenilles versaient de l’eau chaude dans le baquet.

« Voilà ! Tant qu’à ce nettoyer, autant le faire en grand. Yvan aimait bien ça. Toi aussi ? »

Séléné fit une pirouette et se mit à applaudir toute contente provoquant des regards intrigués et mort de peur des deux hommes qui préféraient ne rien dire plutôt que de subir les foudres. Quand ils eurent fini, ils quittèrent l’endroit rapidement sans demander leur reste et en espérant que tout ce passerait au mieux pour la tortionnaire.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptySam 25 Juin - 22:52

Ambroise fixait le plafond. Celui ci était d'un gris assez lugubre, fait de pierres, celles-ci s'effritaient laissant apparaître d'immenses crevasses. A un telle point que le jeune Comte se demanda si c'était vraiment sur cette chose que reposait l'ensemble de l'édifice. Lui qui voulait prendre une chambré dans le château, il n'en était plus très sûr. Ce qui inquiétait le plus le lycan était encore le fait que sa compagne ne fasse plus de bruit. Elle c'était allongée à côté de lui, et depuis il sentait un manque d'activité dans sa tête et un néant... La jeune fille se mit à parler de ce qu'elle faisait, du peu de temps qu'elle passait ici. Ce peu de temps expliquait d'ailleurs le peu de chose qui s'y trouvait. Puis elle parla de ses « activités », la torture. La question « tu veux jouer avec eux ? » résonna dans la tête du Comte qui retrouva son ancienne angoisse du couloir, et son envie de vomir. Il fixa avec plus d'intérêt encore les fentes se trouvant dans le plafond, en essayant d'oublier les visions d'horreur qu'il voyait. Ambroise devait bien être le seul lycan du monde à ne pas aimer le sang, voir même à en avoir peur...
Que pouvait on trouver de beau dans ce liquide chaud et de couleur bordeaux? C'était ce liquide qui transportait la vie dans le corps des hommes. Malgré ce savoir scientifique et le fait que lui même ne pouvait pas rentrer dans une église, le lycan était un fervent chrétien. Il ne croyait pas vraiment en Dieu, ou du moins ne pouvait pas... Mais il avait été éduquer avec les paroles évangéliques et avait donc une éducation des plus purs. Et donc, une croyance en l'importance de la vie, et une certaine honte du péché. Et malheureusement pour le jeune homme sa camarade vivait dans tout ce qui pouvait correspondre aux péchés, sans pour autant s'en rendre compte.

Ambroise ne s'aperçut de la disparition de Séléné que lorsqu'il sentit les pensées de la jeune femme s’atténuer. La dernière pensée qu'il avait pu capter était celle où il l'avait nettoyer. Le Comte eut un mauvais pressentiment. Sa congénère ne penserait sûrement pas à un bain, enfin il l'espérait. Cela ne pouvait se faire entre ami, et pas 10 heures après leur première rencontre. Ambroise avait déjà vu cette femme nue, de façon brève, et il s'était forcé à ne pas outre passer les règles de bienséance qui voulaient qu'il regarda ailleurs. Un bain ne serait en aucun cas une situation identique. Et vu que toutes les activités de Séléné avaient un côté malsain et toujours charnel le jeune homme s'inquiéta encore plus. Il n'eut pas finit de paniquer que sa camarade pointait le bout de son nez. Elle avait l'air heureuse très heureuse. Avant même qu'Ambroise eut le temps de poser sa question elle lui avait prit la main, et de sa force de titan l'avait mis debout et entraîné dans le couloir. Ils étaient repartit pour un tour dans le manège macabre qu'était le labyrinthe de ce château. Sentant toujours les effluves virulentes des prisonniers décharnés, Ambroise crut encore une fois tomber dans les vappes. Mais la cadence que lui imposait son amie ne le lui permettait pas. Ils arrivèrent bientôt dans une pièce ou trônait une cuve. Deux hommes, qui avaient l'air effrayés la remplissait d'eau. Ces deux là regardèrent le Comte, sans pour autant le saluer. Ne connaissaient ils pas son rang, ni sa personne ? Ce monde n'avait pas l'air d'accepter les coutumes de la cours. Ambroise ne put s'empêcher de voir ses hommes comme des rats que comme des hommes. Les deux gredins s'enfuirent vite fait une fois la tâche finit. Ne demandant aucune sorte de gage à part la vie. Enfin c'est ce que comprit le jeune homme. L'héritier des Coursville se demanda si la phrase qu'il avait cru entendre était juste une affabulation de son esprit, ou une phrase que sa compagne lui avait dite.


« Voilà ! Tant qu’à ce nettoyer, autant le faire en grand. Yvan aimait bien ça. Toi aussi ? »


Malheureusement il ne retint qu'une chose dans cette phrase, le prénom d'Yvan. Elle n'avait jamais dit Ambroise, pas une seule fois. Yvan était constamment dans sa tête et cela ne plaisait pas au Comte. S'attacher ainsi aux souvenirs d'un mort n'était pas une bonne chose, voulait elle toujours vivre dans la tristesse. Ou ne pouvait elle pas faire autrement ? Ambroise ne voulait pas la voir rester dans cette état. Le règne de Yvan était finit, il aurait dû dés le début poser des bases solides. Pour faire comprendre à Séléné que maintenant se serait elle et lui, et plus Yvan et elle. Malheureusement les deux hommes étaient sûrement très différents, et là où Yvan était fort et sûr de lui, Ambroise lui était soucieux et hésitant. Ces deux hommes n'avaient pas eu le même bagage historique. Le Comte du haut de ses 23 ans d'âge n'avait pas vécu, quel âge avait Yvan... quel âge avait Séléné elle même. Peut être étaient-ils tout deux des entités millénaires, qui voguaient au-delà de ce que pouvait concevoir Ambroise. Lui et son cœur frêle, ses inquiétudes humaines, et ses principes religieux. Encore une fois il sentait isolé dans le monde où il se trouvait.

Ses pupilles se rétrécirent d'un coup, combien de temps était-il resté là à penser sans bouger ? La première chose qu'il vérifia furent les yeux de Séléné, rivés sur lui d'un air inquiet. Il s'avança vers elle pour la serrer tendrement contre lui. Lui le géant, tenant dans ses bras ce petit bout de femme aux péchés égales à ceux d'un pays entier. Il l'aimait, il l'aimait tendrement, comme sa sœur. Après un court instant d'enlacement, il retira son étreinte. Séléné devait déjà s'ennuyer dans ses bras à ne rien faire. Cette pensé lui esquissa un sourire. Si il avait bien comprit c'était l'heure du bain... C'est vrai que pour lui qui était habitué à sentir bon le bain était indispensable et aurait même dû être fait il y avait de cela 3 heures. Il enleva les seuls vêtements qu'il lui restait, c'est-à-dire son pantalon et ses chaussures, et sauta dans le bain, d'un petit saut agile et tout à fait contrôlé. Il s'assit à l'opposé de la porte d'entrée et regarda la jeune femme en souriant. Si le bain était avec Séléné tout ce passerait bien, comme tout ce qu'il s'était passé aujourd'hui. D'un ton détendu il appela sa compagne.


«  Tu ne viens pas ? »
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptySam 2 Juil - 9:37

Séléné fronça les sourcils. Avait-elle fait quelque chose de mal en proposant le bain ? Elle ne savait plus trop. Ambroise ne semblait pas contant ou plutôt elle le sentait bizarre, contrarié. Elle avait certainement dû faire quelque chose de mal. Sa mémoire se rappela ce genre de regard. Son père souvent la regardait avec un air assez semblable, juste plus dur, plus froid. Elle ne faisait jamais rien de bien pour lui. Elle-même n’était qu’une erreur, une punition divine pour une faute inconnue. La jeune louve fixa le sol, brutalement triste. Elle tira sur les manches longues de sa chemise d’homme camouflant ces petites mains et rentrant sa tête entre ses épaules comme si elle cherchait à disparaitre. Elle, qui souhaitait tellement un compagnon, venait de le perdre en faisait quelque chose dont elle n’avait pas conscience. Séléné n’avait pas fait le rapprochement entre la froideur d’Ambroise et le nom d’Yvan. Elle ne connaissait personne d’autre comme elle. Yvan était sa référence. Elle ne pouvait pas comprendre la position de son nouvel ami.

C’est alors qu’il choisit de l’entourer de ses bras et de la serrer fort contre lui. C’était étrange ce revirement de situation mais la jeune fille ne chercha pas à comprendre. Il lui donnait chaleur et douceur. Elle n’en demandait pas plus. Son père n’aurait jamais eu un tel geste. Au mieux, il se serait détourné, au pire les coups seraient tombés. Devant cette tendresse spontanée qui lui était offerte, elle se pelotonna tout contre le jeune homme. C’était agréable, tellement agréable. Le sourire vint remplacer la profonde tristesse qui étreignait son cœur peu de temps avant. Comme une enfant, elle voulait plaire et oubliait vite les mauvais moments. Les larmes qui menaçaient de déborder de ses yeux verts un peu plus tôt furent ravalées. Elle se sentait bien là, tout contre lui.

Mais comme toute bonne chose à une fin, il s’écarta d’elle avant d’ôter ses vêtements et de plonger dans l’eau chaude. Finalement, il semblait plutôt satisfait de son idée. Il n’en fallait pas plus à la louve pour être totalement heureuse.


« Tu ne viens pas ? »

Sans attendre, elle sauta à son tour dans le bain mais ne prit pas la peine d’ôter sa chemise. Ce genre de subtilité ne lui venait pas toujours à l’esprit. Elle se retrouva en face de lui et se laissa couler dans le bain avec forces remous. La chemise blanche était à plus de 90% trempée et, par conséquent, transparente. Mais peu importait à la belle qui commença à éclabousser joyeusement son compagnon. Au fur et à mesure avec l’eau et tous les brassages que faisaient la louve, sa peau reprit sa couleur d’origine tout comme ses cheveux blonds et lumineux. La terre et le sang disparurent pour laisser apparaitre la beauté de la demoiselle. Elle aimait ce bain tout chaud et amusant. Ils s’éclaboussèrent tout comme ils avaient joués dans la neige.

Avec une spontanéité qui lui était toute particulière, Séléné se jeta finalement sur son compagnon, passant ses bras autour de son cou où elle enfouie son visage. Elle plaqua son corps contre le sien. C’était si bon de ne plus être seule, abandonnée.


« Je t’aime ! Ne me quitte pas Ambroise ! Jamais ! »

Elle se serra encore plus contre lui par crainte peut-être de le voir s’évanouir dans l’air comme s’il n’était que fumée et un vague produit de son imagination. Mais non, le corps masculin restait bien là, contre elle. Elle redressa la tête et plongea son regard émeraude dans ceux de son loup. Son regard était enfantin mais il reflétait aussi toute la louve particulière qu’elle pouvait être. Sans réfléchir, elle embrassa le jeune homme. Un baiser doux mais appuyé qui n’était plus un simple baiser enfantin mais un baiser d’adulte.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptySam 2 Juil - 16:13

Le loup ne resta pas longtemps seul dans la baignoire. Ces paroles firent mouche, et alors que lui regardait ailleurs pour permettre à Séléné de se déshabiller et entrer dans le bain sans qu'il la voit nue, il entendit un énorme « plouf » et se retrouva entièrement mouillé. Sa congénère venait d'attérir dans le bain toute habillée. Elle paraissait très heureuse, et alors que Ambroise pensait que ce moment ne serait que détente et relaxation, il se prit une nouvelle vague dans la tête manquant de s'étouffer. Le Comte avait souvent tendance à oublier que Séléné était plus tenu par l'enfance que par l'adolescence... Enfin lorsqu'Ambroise vit à travers la chemise mouillée le corps de la louve il eut du mal à continuer à la voir comme son amie, voir sa petite sœur. Elle avait un physique époustouflant, et pour le jeune homme qui n'avait jamais vu autre chose que les bas des demoiselles de la cours il lui fut difficile de détourner le regard. Il était en présence d'une femme, d'une femme aux idées enfantine mais d'une femme quand même...

Séléné lui rappela tout de même ce qu'elle était en l'éclaboussant de nouveau, lui faisant détourner les yeux. Avec un sourire il réussit à faire abstraction de son corps de déesse et se prit au jeu de la bataille d'eau avec elle. Il le savait, rester tranquille avec sa camarade n'était pas une option, il fallait jouer et cela ne lui déplaisait pas. Au début prudent, car il n'avait jamais fait ce genre d'activités dans un bain, il se lâcha peu à peu pour devenir aussi fou que sa compagne. Le jeu n'était en fait pas si épuisant que ça, cela décontractait aussi. Plus Ambroise éclaboussait la jeune et plus la beauté de celle ci ressortait. Lorsqu'elle était propre il était difficile de penser à Séléné comme une simple amie de jeu. Son teint de peau d'une blancheur exceptionnelle rappelait les dames de la cours, mais la louve elle n'avait pas d'artifice. La bataille d'eau s'arrêta, ce qui étonna Ambroise c'est que se fut la jeune femme qui la stoppa.

Alors que Ambroise allait se poser sur le bord de la baignoire comme au début ce disant que cette fois elle voulait peut être se reposer, il fut surprit par le mouvement de Séléné. Celle-ci venait de lui sauter autour du cou d'une façon très sensuelle et se collait à lui, enfouissant son doux visage dans le coup du Comte. Celui-ci eut un frisson de désir et de satisfaction. Le corps chaud de la louve collé au sien créa-t-en lui une monté d'affection, et de ses bras il enlaça le sublime corps de sa partenaire. Celle-ci lui cria quelques mot à l'oreille.


« Je t’aime ! Ne me quitte pas Ambroise ! Jamais ! »

Le niveau sonore avec lequel elle l'avait dit aurait pu agresser l'oreille d'Ambroise mais les paroles de la jeune fille firent accélérer les battements de son cœur. Il était heureux qu'elle le pense. Séléné se redressa, et regarda Ambroise de ses prunelles couleur émeraude. Le Comte la regarda aussi de son regard tout ému et un peu pataud. La situation lui échappait pour son plus grand bonheur, et tout en fixant la belle de ses yeux flamboyant il la vit se baisser vers lui. Un baiser langoureux commença, la chaleur qui se dégageait du corps du jeune homme n'avait plus de limite. Ambroise crut faire bouillir l'eau de la baignoire tellement il prenait plaisir à embrasser sa compagne. Il la serra encore plus fort, gardant le corps de Séléné prêt du sien, ce corps si féminin qui éveillait en lui toute ses pulsions masculines et animales. L'idée du tatouage lui revint en tête et reprit tout son sens à cette instant. Lui qui voulait d'abord un tatouage pour lier tout les Lycan, il en voulait maintenant un seulement pour lui et elle. Il cessa d'embrasser Séléné et ce mit à lui caresser les cheveux, ses longs cheveux blond et mouillés. Il la fixa de son regard ambré.

« Je t'aime aussi Séléné, et je t'aimerais pour l'éternité »

Cette éternité qui lui avait parut être une sentence jusque la ressemblait maintenant à un plaisir. Il resserra doucement ses bras autour de Séléné, l'embrassant de nouveau, et se permettant de faire glisser ses doigts le long de la merveille qu'était sa compagne. Suivant ses formes démoniaque du bout de son index, ne pouvant s'empêcher de se stopper au niveau de ses sublimes hanches. Il était inexpérimenté et maladroit, mais le corps de la louve était pour lui quelques chose de parfait et d'inconnu. Un idéal qui le faisait rêver, même si la chemise le gênait il continuait son petit jeu. Hésitant entre l'image de Séléné comme petite sœur, ou celle de sa compagne, au corps féminin avec lequel il ne pouvait s'empêcher de jouer. Laissant glisser ses doigts le long des lignes de cette femme au regard sublime et à la chaleur voluptueuse.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyLun 4 Juil - 11:57

La langue de la jeune fille pénétra la bouche de son compagnon sans rien lui demander mais il ne sembla pas s’en offusquer. Bien au contraire, il se mit à échanger avec elle. Leurs langues se lançaient dans un ballet parfaitement synchronisé et merveilleux. Les sens de la belle étaient exacerbés. Elle avait souvent des réactions enfantines car dans son esprit, elle en était certainement toujours une. Malgré tout, l’adulte était aussi là. Et quelle adulte, une louve de plus de 250 ans. Aussi les relations charnelles, elle connaissait parfaitement. Son esprit particulier rendait les choses à la fois plus simples et plus fortes. Séléné ne s’embarrassait pas des comment ? Pourquoi ? et autres questions pouvant ternir une relation. Elle se laissait simplement aller à ses instincts et à ceux de son partenaire. Le reste elle ne s’en souciait guère. Le principal c’était d’être heureux et d’avoir du plaisir. Soudain Ambroise abandonna ses lèvres pour, à son tour, plonger dans ses jolis yeux. Elle sentait bien que son instinct de loup prenait le dessus.

« Je t'aime aussi Séléné, et je t'aimerais pour l'éternité »

Elle lui sourit avec tendresse avant qu’il ne reprenne possession de sa bouche. Il semblait avide d’elle comme elle de lui. Les doigts qu’il promenait sur son corps la faisaient frissonner alors que son sang bouillait. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu envie de partager son corps avec quelqu’un. Et là, c’était bien mieux qu’un simple humain, c’était un loup, son loup, son nouveau compagnon pour l’éternité. Ses baisers se faisaient plus fougueux, plus passionnés encore. Elle le voulait, lui. Sa nature de louve revenait à la surface. Si lui hésitait sur la manière de la voir, elle n’avait aucune hésitation. C’était son compagnon !

Toujours suspendue à ses lèvres, son corps à peine séparé de celui de son aimé par la fine chemise trempée, elle se serrait fortement contre lui. Son buste se frottait doucement contre le torse de son compagnon. Ses lèvres charnues glissèrent doucement le long de la mâchoire masculine pour aller embrasser le cou, aspirant même parfois la peau laissant ainsi quelques marques rouges. Les lèvres et la langue remontèrent jusqu’au lobe de l’oreille allant doucement le mordiller avant de donner quelques petits coups de langue pour se faire pardonner de cette légère maltraitance. Les mots brulants se déversèrent alors dans un souffle dans l’oreille du comte.


« Je veux être à toi, à toi seul et pour toujours mon amour ! »

Des paroles qui ne laissaient pas planer le doute sur les désirs de la demoiselle dont les mains s’écartèrent du cou masculin pour aller caresser les épaules, descendre sur le torse puis le long des côtes jusqu’aux hanches étroites. La bouche avait repris son chemin, délaissant l’oreille pour descendre sur l’épaule avant de remonter vers le visage d’Ambroise et reprendre possession de sa bouche. Son goût était enivrant et les yeux clos, Séléné laissait tous ses sens ultra développés prendre le pas. L’odeur d’homme et de loup emplissait ses narines alors que la peau était douce sous ses mains. Elle ne faisait pas cas du lieu ou du moment. Elle voulait juste être à lui.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyLun 4 Juil - 13:02

Ambroise perdait peu à peu pied, avait-il déjà ressentit des émotions si vives avant ? Il ne le pensait pas. Ses pupilles étaient dilatés. Séléné prenait possession de son corps et de son âme à une vitesse fulgurante. Lisant chacun dans les pensées de l’autre, ressentant ce que ressentait son partenaire les deux êtres s'enflammaient. La louve donnait à Ambroise la force de se détendre, elle prenait possession de ses pensées et réveillait en lui un instinct réprimé depuis toujours par son éducation. Les caresses maladroites de l'homme devenaient plus fougueuses. Sa partenaire enflammait chaque partie de son corps de ses lèvres séductrices. Chaque baiser faisait frissonner de plaisir le jeune qui ne pouvait plus s'empêcher de serrer les formes généreuses de sa partenaire. Leurs langues s'enlaçaient de la même façon que leurs corps. La chaleur que dégageait Séléné excitait Ambroise qui à son tour brûlait d'un désir plus ardent encore. La jeune femme mordillait l'oreille du loup qui ne pu s'empêcher de gémir de plaisir. Elle lui lécha tendrement l'oreille, faisant disparaître la jouissante douleur d'une façon douce comme le miel. Le lycan faisait descendrait frénétiquement ses mains des hanches jusqu'aux cuisse de la femme, la poussant encore plus prêt de lui dans une étreinte fougueuse et animal. Le loup avait le souffle haletant, son cœur battait anormalement vite. Tout ces sens lui dictait de satisfaire la louve, il ne suivait plus que ses instinct primaire, caressant le corps de Séléné de tout son long. Dans une sorte de gémissement la louve lui susurra des mots à l'oreille.

« Je veux être à toi, à toi seul et pour toujours mon amour ! »

Les pupilles du Comte s’enflammèrent, Séléné était magnifique, à cet instant tout chez elles l'attirait. Sa peau douce, chaude et mouillé, son odeur, indescriptible mais tellement sensuelle, tout son corps semblait appeler le jeune homme. La douceur des caresses de la louve faisait frémir l'homme et ses baiser l'incendiait de désir. Ambroise eut une pulsion et déchira violemment le chemisier de la belle. Son corps lui apparaissait enfin dans son intégralité, dans sa plus belle image. Il souleva Séléné pour changer de position et la colla à la parois de la baignoire. Il n'avait plus qu'une envie lui rendre le plaisir qu'elle lui donnait. Écoutant ce qui semblait être son instinct il attrapa les hanches de la jeune femme pour les coller contre son abdomen. Tout son buste était maintenant à l'air libre. Il se mit à embrasser le cou de la louve, descendant peu à peu vers son ventre. Il s'attarda sur la poitrine de sa partenaire, ne pouvant s'empêcher de plonger sa tête entre ses seins et de lécher langoureusement les seins de sa femme. Caressant les hanches de la louve il continua sa descente, embrassant le ventre de la déesse. Sa verge glissait doucement entre les jambes de Séléné, frôlant ce qui sembla être le paradis pour le loup. Il laissa sa langue remonter le long du délicieux corps de sa partenaire, arrivant jusqu'à sa bouche qu'il recommença à embrassé de ses lèvres chaudes. Il pressa d'une main le visage de Séléné contre le sien, caressant sa chevelure doré, et enlaçant sa langue contre celle de la louve.
Ses reins commençaient à faire une sorte de va et viens, faisant glisser son sexe entre les jambes de sa reine, frôlant l'entrée d'un paradis qu'il voulait plus que tout au monde.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyMer 6 Juil - 12:19

Brutalement, son compagnon se laissa emporter par son désir pour elle. D’un geste, il déchira la fine barrière de tissu et la plaqua contre l’autre côté de la baignoire, dos contre le rebord. Séléné poussa un léger cri. Pas un cri de surprise, elle avait senti le changement dans l’esprit d’Ambroise, mais bien un cri de plaisir, ravie de voir son amour prendre les devants et vouloir partager le plaisir avec elle.

Ses mains imposantes d’homme lui empoignaient les hanches pour plaquer son corps menu contre celui, viril, du jeune homme. Elle se sentait sauvage comme à chaque fois dans ces moments. Son côté lycan surement qui se mêlait à sa partie humaine. Elle avait la peau brulante et chaque contact avec la peau du comte lui donnait l’impression de se faire brûler au fer rouge. Mais quelle brulure délicieuse dont elle avait été si longtemps privée. La langue de son amant courait délicieusement sur elle. Elle ferma les yeux et se cambra doucement afin de mieux offrir sa poitrine aux caresses linguales. Ses seins se tendaient, pointaient insolemment vers la bouche d’Ambroise comme pour l’inviter à les saisir, à les honorer. La langue descendit encore, caressant son ventre, le léchant doucement provoquant des dizaines de petites décharges électriques en elle.

Les mains de la jeune fille n’étaient pas en reste. Elles allaient caresser les épaules et les bras de son loup, s’agrippant à lui, se retenant à lui. Elle se plaquait tout contre lui alors qu’il ramenait son visage et sa bouche vers elle. Une bouche qui revint s’unir à la sienne, relançant le ballet des langues. Les mouvements étaient plus intenses. Les baisers se faisaient plus fiévreux, plus passionnés. Ils semblaient comme deux assoiffés en plein désert qui finissaient par trouver un point d’eau. Ils se jetaient l’un sur l’autre comme s’ils n’avaient attendu que ça toute leur vie. C’était d’ailleurs peut-être une réalité. Ils semblaient être comme des âmes sœurs, deux êtres maudits mais qui voulaient aussi gouter au paradis.

La louve sentit sans peine le membre tendu de son compagnon. Elle aussi souhaitait ardemment lui appartenir. Ses cuisses s’ouvrirent doucement, comme les pétales d’une fleur, lui laissant libre accès à son intimité. Elle le laissait décider. Séléné ressentait quelque chose de particulier. Elle ne savait pas que c’était la première fois pour lui mais quelque chose en elle percevait cela sans pouvoir le nommer. Ses doigts partirent courir le long du dos d’Ambroise, soulignant sa colonne vertébrale, allant caresser ses reins qui oscillaient doucement comme pour l’encourager à aller plus loin. Ses hanches aussi se liaient au mouvement du jeune homme. Elles se calaient sur le rythme qu’il prenait. Son intimité était doucement sollicitée et s’éveillait devant ce contact et se léger frottement. C’était bon. Si doux et pourtant si intense. La jolie blonde au comportement parfois incompréhensible prenait plaisir à tout cela. Elle se donnait corps et âme à son compagnon. Un lien c’était déjà créé dans la forêt au cours de la nuit. Au travers de cet acte charnel, le lien deviendrait bien plus fort. Il deviendrait quasiment impossible de le briser sauf par la mort ou la trahison de l’un des deux. Là, après cet échange, ils seraient unis pour de bon, corps, cœurs, âmes et esprits.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyMer 6 Juil - 20:42

Le corps de Séléné n'était plus juste le fruit d'un de ses désirs, il voulait s'en emparer. Conquérant plus qu'homme, c'était un besoin vital. La louve était pour Ambroise une sorte d'Amérique, terre sauvage, mystérieuse, un monde nouveau pourtant déjà habité. Avec des souvenirs anciens, d'autres personnes, lui était le nouveau conquérant, il se devait de conquérir cette terre, cette terre qui était devenu tout pour lui. Yvan n'était plus vraiment dans la tête du Lycan, même plus du tout en cette instant de plaisir infini. Mais il voulait Séléné, il la désirait ardemment. D'une façon assez particulière il savait qu'il n'avait jamais tend désirer autre chose. Cet acte représentait leur alliance, une alliance qui durerait éternellement. Pour le Comte encore plus que pour la louve, il se donnait pour la première fois à une femme, et cette femme resterait à jamais celle pour qui son délire brûlait, et brûlera.

Le corps de Séléné épousait parfaitement celui d'Ambroise, leurs formes enlacées bougeait dans un rythme commun, uni et mélodieux. Le corps entier de la louve faisait appel à l'homme, et celui ci lui rendait dans un unisson parfait. Le sexe du Comte, ne demandant qu'une chose eut raison de ses derniers brins de doutes. Et tout en mordant de la façon la plus douce qu'il connaissait le cou de sa compagne, il laissa son sexe pénétrer sa compagne. Ses reins bougeaient au même rythme que le corps de Séléné, et dans cette même danse l'eau de la baignoire les berçait dans leur féconde folie. Ambroise tenant la louve prêt de son abdomen ne put s'empêcher des soupirs de plaisir dans le creux de son oreille. Frottant l'un et l'autre leurs deux corps en ébullitions, ils semblaient ne faire plus qu'un. Un acte charnel de la plus pur des façons, le bruit de l'eau sur les parois de la baignoire, leurs deux corps se frottants dans une douceur érotique, deux amants touchants de leurs mains baladeuses toute les parties du corps de l'autre. Deux partenaires se connaissant par cœur, mais se redécouvrant encore et encore dans la valse incessante de caresses, de baisers et de morsures.

Le Comte faisait glisser ses mains le long du dos de sa bien aimé, allant souvent jusqu'à ses hanches, pour accélérer le rythme que les deux corps suivaient dans une parfaite harmonie. La douceur de la peau de sa compagne le faisait frémir , il sentait sa verge palpiter en Séléné. Elle qui le serait à l’intérieur, comme si sa place avait toujours été là. Son sexe épousait celui de la louve, avançant et reculant, délivrant une sensation de plaisir qui faisait approcher Ambroise de la folie. Plus rien n'avait d'importance à part leur désir, la multitude d'émotion qu’entraînait ce pêché de chaire.
La bouche du Comte ne pouvait s'empêcher d'embrasser le coup de la lycanne, il humait son doux parfum, celui si était si délicieux qu'il ne pouvait plus s’empêcher de lécher en même temps la peau de la belle, espérant sentir ce délicieux parfum. Enlacer l'un l'autre, Ambroise serait resté ainsi toute sa vie, toute son éternelle vie... Ses prunelles avait pris une couleur orangé, enflammer par sa passion, par ce désir qu'il avait de faire plaisir à sa compagne. Il tirait une joie immense lorsqu'il entendait les gémissement de sa louve, son souffle haletant, sa voix proche d'un grognement. Plus louve que femme, et pourtant n'ayant jamais été aussi féminine...

Ses hanches conquérantes accéléraient et décéléraient dans un flot continue d'hormone. Ses mains s'attardait sur les parties charnues de la femme, les serrant avec force, tout en essayant de ne pas causer de douleur. Ambroise ne voulait que du plaisir, c'est tout ce que Séléné lui apportait, et c'est tout ce qu'il espérait lui apporter. Le Comte ne savait plus depuis combien de temps il faisait cela, il avait perdu la notion de tout. Sa partenaire était son seul but, son seul repère. Il n'avait d'yeux que pour elle, et ne pouvait s'empêcher de la contempler, elle sa déesse. Celle qu'il aimait, qu'il avait rencontrer la veille, et qu'il découvrirait pour l'éternité.
Ses longs bras enlaçait la femme, il la redressa, amenant la poitrine de celle ci au niveau de son visage. Tout en continuant le va et vient incessant à l’intérieur de la louve il recommença à embrasser, ce qui lui paraissait être une des plus belles chose au monde, et l'une des parties du corps de Séléné qu'il venait de découvrir. Il léchait avec allégresse le bout des seins de la louve, s'obligeant à ne pas les mordre, et juste jouer avec de sa délicieuse langue. Si il avait pu faire de même sur toute cette femme il l'aurait fait, regrettant presque de n'avoir qu'une bouche pour satisfaire sa compagne.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyMar 12 Juil - 9:48

Dans l’horreur des cachots, près de la mort et du sang, dans une pièce froide et sombre, deux êtres atypiques s’unissaient de la plus belle des façons. Les yeux clos, le sourire aux lèvres, la belle louve se laissait emporter par le tourbillon de ses sensations. Ambroise lui rendait hommage de la plus belle manière qui soit. Cela semblait si irréel à la jeune fille. Depuis Yvan, il n’y avait eu personne. Là, elle retrouvait des sensations oubliées. Non, ce n’était pas tout à fait ça. C’était plus fort. Séléné comprenait que cette union était différente. Cet homme, ce loup, était à elle désormais, rien qu’à elle. Jamais il ne la laisserait, ne l’abandonnerait ou irait voir d’autres femmes, d’autres louves. Il l’aimait comme elle était. Il n’avait pas peur. Il ne la craignait pas.

Elle s’accrocha alors deux fois plus à lui comme pour s’assurer qu’il était bien là et que ce n’était pas son cerveau qui lui jouait des tours. Ses mains vagabondaient sur le corps nu de son amant. Elles le frôlaient, le caressaient avec délices. Elle se mouvait tout contre lui, murmurant des « je t’aime » quasiment incompréhensibles. Elle gémit en sentant les dents s’enfoncer dans la peau de son cou, vu sa race cela ne lui faisait pas grand mal. Elle était moins fragile qu’elle paraissait. Dans le même temps, elle le sentit doucement entrer en elle provoquant un nouveau gémissement chez elle. Son intimité accueillit le membre masculin avec envie. A présent, ils étaient unis, unis pour de bon, pour toujours. Tout comme leurs cœurs maintenant leurs corps ne faisaient plus qu’un.

Séléné ondulait contre le corps du comte avec plaisir et amour, suivant le rythme qu’il imposait, elle le laissait faire. Ses jambes bougèrent de manière à aller enserrer les hanches d’Ambroise. Elle voulait encore plus le maintenir contre elle. Son oreille était soumise aux soupirs de son compagnon et elle lui répondait dans un parfait écho. Ses doigts s’amusaient à découvrir chaque parcelle de la peau masculine comme pour la graver dans sa mémoire et ne jamais l’oublier. Elle voulait pouvoir redessiner chaque courbe de son corps dans les moindres détails. Sa bouche aux lèvres fines explorait le cou et les épaules du lycan. Ses dents parfois allaient mordiller le derme masculin comme lui le faisait. Elle ne comprenait que trop bien ce besoin de mordre. C’était dans leur nature profonde de loup. Ils étaient des êtres sauvages par essence qui revêtaient une forme humaine plus acceptable pour la société. Pourtant, il n’y avait rien de plus beau qu’un loup aux yeux de la lycanne. Elle préférait mille fois cette forme animale à sa forme humaine. Elle était libre. Avec Ambroise, à cet instant, elle se sentait comme lorsqu’elle courait dans la forêt sous sa forme lycanthrope, libre et sauvage. Elle n’avait à se plier à aucun code, aucun devoir. Elle pouvait être elle-même simplement.

Le plaisir l’envahissait toute entière. Tout son corps vibrait sous les assauts répétés de son amour. Ses reins la brulaient alors que sa poitrine appréciait le doux châtiment que lui infligeait la langue du jeune homme. Ses bras partirent enlacer son cou alors que sa tête basculait en arrière et que son buste se cambrait, offrant toute la liberté possible à son compagnon. Son ventre restait collé à celui de son amant, le suivant dans sa danse amoureuse. Elle gémissait de plus en plus fort alors que l’envie et le désir se faisaient plus intenses et plus violents à chaque seconde dans son corps.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyJeu 14 Juil - 0:18

Les yeux fermé, Ambroise embrassait son rêve, sa femme, ses envies. Glissant contre le corps sans défaut de sa partenaire, l'imaginant comme ça princesse, et lui comme son courtisant. Comme l'homme qui la vénérait aujourd'hui, et qui recommencerait demain. Cette femme transformait un tas de paille en un lit somptueux, une bassine en baignoire, et un cachot en paradis...
Si Ambroise avait su qu'il était si bon d'aimer et d'être aimer, il se serait mille fois empresser d'étreindre ce sentiments au lieu d'attendre et de respecter son éducation de noble. Caressant la douce peau de Séléné, et couvrant de ses baisé les formes tentatrices de sa partenaire il continuait son va- et vient à l’intérieur de la louve. Sentant la douceur chaleureuse de l'entre-jambe de sa femme, il ne pouvait s'empêcher de gronder avec volupté, ne pouvant résister aux délicieux «  je t'aime » que Séléné lui susurrait à l'oreille.

L'odeur de la louve le rendait fou, d'une folie amoureuse. Il ne pouvait s'empêcher de mordiller gentiment la lèvre inférieur de Séléné, rendant ses baisers presque animal. Tout ce qu'était la louve, se qu'elle faisait, se qu'elle donnait attirait Ambroise. Son haleine soufflant d'un souffle court le faisait accélérer la cadence, sa salive l'obligeait dans une certaine dépendance à l'embrasser encore. Lorsqu'il se sentait capable de quitter cette bouche, fine et rouge, se n'était que pour retourner embrasser son corps, si doux et féminin. Ses gestes plein de douceur et pourtant si brutaux n'avait pas l'air d'inquiéter la louve bien au contraire. Lui qui avait peur qu'elle ai mal, mais il ne pouvait s'empêcher d'enlacer ardemment ce corps, lui enlever ce délice aurait été un supplice pour lui, la plus horrible de tortures. Séléné était à lui et à lui seul. Son orgueil montait à la vitesse de ses envies, il ne la partagerait jamais. Cette idée le crispa contre sa partenaire. Il continua lentement à infliger à sa femme ses désirs, donnant des coups de reins puissants. Ses muscles étaient tendu, tous unis dans l'effort, dans son amour. Les deux corps s'entrechoquaient tout en s'enlaçant.

Maintenant Séléné contre lui avec ses mains puissantes il mettait toute ses forces à entrer et sortir de sa partenaire. Il ne savait plus depuis combien de temps ils avaient commencer ce doux plaisir, mais pour lui qui n'avait jamais sentit autant de passion il arrivait à la fin. Prit de frénésie, il redressa tout le buste de Séléné dans sa fougue. Serrant sa femme contre lui, ressentant sa poitrine serrée contre son buste il succomba à son excitation. Son corps brûlait au contact de celui ce la louve. Il fut prit de spasme, et tout en serrant le corps frêle de la jeune femme contre lui, jouit dans un soupire de satisfaction. Il resta serré contre elle, une sensation bizarre le saisit, Séléné lui semblait fondre de l’intérieur. Lui se détendait, malgré le fait qu'il continuait à l’étreindre, tout ses muscles s'étaient relâchés, et les forces que lui avait apporté sa passion s'était dissipé. Seul une émotion restait, un sentiment encré en lui. Il regardait sa femme serrée contre lui, ne pouvant s'empêcher de penser qu'il l'aimait. D'un amour à la fois pur et spirituel, mais aussi d'un amour animal et charnel. Mais avait il besoin de faire un choix ? Il ne le pensait pas. Il caressa doucement son amour, son regard protecteur fixé sur ses traits fins, et calmes, des traits qu'il n'avait jamais vu aussi rayonant.

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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyDim 17 Juil - 15:19

La louve se laissait de plus en plus envahir par le plaisir que lui procurait son compagnon. Elle avait perdu pied avec la réalité si tant est que cela soit possible vu qu’elle y plongeait rarement. Sauf que là, c’était bien différent. Cette relation charnelle allait au-delà des mots, au-delà du réel. D’ailleurs c’était infiniment plus qu’une simple danse des corps. C’était aussi leurs âmes qui s’unissaient. Toutes ces considérations dépassaient un peu Séléné. Elle n’aurait jamais su l’exprimer par des mots. Elle comprenait cela de manière très intuitive. Elle le ressentait sans pouvoir le nommer. Mais elle savait une chose c’était que ce lycan était à elle, à elle seule et malheur à celui ou celle qui essaierait de le lui prendre. Elle les réduirait en charpies et ce au sens littéral du terme.

Son corps bougeait de plus en plus vite. Soit c’était Ambroise qui accentuait ses mouvements, soit c’était elle qui montait crescendo dans leur échange. Son bassin oscillait contre celui du conte. Le membre viril la caressait parfaitement de l’intérieur. Leurs corps semblaient parfaitement fait l’un pour l’autre. Peut-être était-ce vrai d’ailleurs. Certaines croyances prétendaient que chaque être de ce monde avait son alter ego, celui qui avait été créé pour l’autre. Ce que l’on nommait des âmes sœurs. Pendant des dizaines d’années, elle avait cru qu’Yvan était cet être si particulier mais, après sa disparition, Séléné avait compris qu’elle le considérait plus comme son maître que comme son compagnon. Surtout que lui ne se privait pas d’aller voir ailleurs. Combien de fois avait-elle sentie le parfum, l’odeur d’une autre sur lui. Mais quand elle avait fait mine de se rebeller et de protester, il lui avait fait comprendre qu’il ne valait mieux pas. Il n’avait pas hésité à la frapper ce jour-là. Il ne l’avait pas fait souvent mais quand il le faisait c’était surtout pour réaffirmer son autorité sur elle, pour lui faire comprendre que c’était lui le maître et qu’elle était juste là parce qu’il le voulait bien.

Là, c’était bien différent et même elle qui n’était pas totalement « normale » comprenait bien que jamais Ambroise ne chercherait à s’imposer à elle par la violence. Jamais il ne lui ferait sentir que c’était lui le maître et elle, juste sa suivante, quelqu’un qu’on tolérait simplement. C’était peut-être un peu exagéré car la jeune fille savait bien qu’Yvan l’avait aimé mais c’était bien différent de ce qui se passait avec ce loup.

Le corps de celui-ci bougeait de plus en plus en vite alors qu’elle haletait. Elle sentait poindre l’orgasme. La brulure de ses reins devenait plus vive, plus terrible. La tension accumulée dans ses muscles atteignait sa limite. Elle n’arriverait plus à se contenir bien longtemps. Elle gémissait de plus en plus fort. Non, d’ailleurs ce n’était plus des gémissements mais des cris qui s’échappaient de sa gorge. Des cris qui se répercutaient dans toute la cellule. Des cris de plaisir qui semblaient en annuler la lourdeur et l’atrocité de ce lieu. Plaquée à son compagnon, accrochée à lui, ses muscles se relâchèrent brutalement. La tension s’évacua alors que la jouissance se répandait dans son corps. Au même moment, elle sentit son loup atteindre également son point de non-retour. Lui aussi jouissait. Les deux êtres maudits s’abandonnaient l’un à l’autre dans la plus parfaite communion, l’amour le plus pur. Rare était ceux qui pouvait prétendre atteindre ce niveau, lycan, humain ou même vampire.

Toujours accrochée à Ambroise, Séléné se laissa aller contre lui, posant sa tête blonde sur sa poitrine et respirant son odeur. Sa respiration ralentissait, prenant, au fil des minutes, un rythme normal. Les yeux clos et le sourire aux lèvres, la belle était détendue et heureuse. Elle se sentait incroyablement bien. Frottant doucement son front contre le torse de son amour, elle lui murmura le plus doux et le plus sincère des « je t’aime ». Séléné était ce qu’elle était, une tortionnaire et une tueuse qui n’avait ni scrupules, ni remords mais c’était également, et paradoxalement, un être qui ne connaissait pas le mensonge et ressentait les émotions cent fois plus fort que n’importe qui. Ces mots ne pouvaient donc qu’être la vérité la plus pure. Ambroise était le loup de son éternité, son amour, son compagnon, son âme-sœur.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyDim 17 Juil - 21:16

« Je t'aime »

Ambroise en avait rêvé de ces doux mots, ces mots que seul l'être aimé peut dire avec sincérité. Et aujourd'hui en cet instant Séléné lui avait dit. Dans un murmure, un souffle, une expiration. Elle n'avait cessé de le dire durant ce corps à corps sentimental, mais après cette union, cela résonnait d'une encore plus belle façon au oreille du lycan. Celui-ci desserra l'étreinte, elle lui prouvait à chaque seconde qu'elle l'aimait. Et lui la croyait, du plus profond de son âme. Il posa ses bras autour de l'arceau en bois de la « baignoire », le Comte était sur que sa louve ne disparaîtrait pas. Et cette a calmi lui permettait de se reposer, tout à gardant son amour près de lui. Le fait que la jeune femme soit calme lui était étranger, mais il l'aimait autant comme cela. L'allure à la quel il vivait avec elle depuis deux jour l'avait profondément fatigué. Sa petite vie de Comte, de courtisant à la solde du roi ne lui manquait pas. Mais ce n'était pas le même train de vie, et même si celui-ci ne déplaisait pas au jeune loup, il n'en avait pas l'habitude et donc se retrouvait en faiblesse. Le regard amoureux, il contemplait sa bien aimé, caressant toujours ses cheveux, et se permettant encore quelque fois de longé ses douces lignes, laissant glissé ses doigts sur la douce peau de la demoiselle.

Du bout des doigts, il releva doucement le menton de sa compagne, il lui sourit, le regard plein de bonheur et lui déroba un tendre baisé. Cet instant dans la baignoire ne durerait pas éternellement, et même si cela avait été, il n'aurait pas voulu. Cette merveille détruirait tant d'autres beaux moments à vivre. Un bain éternel, malgré tout le bonheur que cela insufflait à Ambroise ne lui suffirait pas. Il voulait être avec Séléné, pour toujours, partout et tout le temps. Leur monde ne s'arrêtera jamais à une simple geôle, à un simple cachot, même si ce châtiment ne serait que douceur dans les bras de celle qu'il aimait. Ces deux êtres libres, car le Comte aimait à voir son couple comme le symbole de la liberté, pure et sans contrainte, ne pourraient sûrement pas ce restreindre dans un si petit endroit. Peut être que Séléné le pourrait, elle qui y vivait, et Ambroise le pourrait sûrement aussi si sa louve le lui demandait. Mais il voyait les choses de son œil de noble, de son œil de noble et de lycan. Ne jamais s'arrêter à un simple lieu, là où le monde entier les attends. Alors qu'il rendait enfin ses douce lèvres à sa belle, il la fixa de ses yeux d'or et souffla d'un ton serein et plein d'émotions.


« Je t'aime aussi, et pour l'éternité... »

Ambroise sentait que le romantisme n'était peut être pas la meilleure chose au monde, il l'aimait, c'était irrémédiable, incontestable et indescriptible. Il souffrirait à chaque seconde de séparation, il ne vivrait sûrement que lorsqu'il serait avec elle. Le Comte le savait, cet amour ne serait pas partagé de la même manière entre eux deux. Mais il ne demanderait jamais à celle qu'il aime de renoncé à sa liberté d'esprit pour lui. Le loup était piégé dans une liberté infini. Lui qui était à la fois l'homme le plus libre au monde, et celui avec la prison la mieux gardé du monde. Une prison dans un cœur, où sa seule tortionnaire serait à jamais Séléné. Un amour presque masochiste lorsqu'ils seront éloigné, mais un amour pur lorsque leurs cœurs seront réunie, battant l'un et l'autre d'un rythme égale et mélodieux. Malgré les idées d'effroyables séparations auxquelles pensait Ambroise, il gardait le sourire aux lèvres, jouant avec ses doigts sur la peau de sa louve. Utilisant son index et son majeur, jouant parfois à faire marché sa main, toujours en douceur, effleurant cette femme qu'il voyait comme un trésors, qu'il protégeait comme une pierre précieuse de son bras gauche. Qu'un homme l'approche d'un peu trop près et il l'éliminerait purement et simplement de la surface de son paradis terrestre. Que quelqu'un fasse souffrir son amour, et il ne reverrait pas le jour, il serait plongé dans une nuit éternel, dont seul les crocs du loup seraient le gardien. Le jeune Comte hasarda sa main près de la poitrine de la femme, ressentant plus fort les battements de son cœur, qu'il aimait croire sien. Alors que ce cœur ne servait qu'à maintenir en vie celle qu'il aimait, et qu'il ne l'aurait jamais vraiment pour lui. Et même si cela était pensable, il n'en voudrait rien, le sacrifice ne vaudrait pas le présent. Et il s'arracherait sûrement lui aussi le cœur, dans l'espoir de pouvoir le lui donner. La faire revivre encore et encore, pour que leurs moments ensemble s'enchaîne, pour que jamais leur relation ne cesse.

Il y a à peine 24h si quelqu'un lui avait parlé d'amour, Ambroise n'aurait eu pour seul argument qu'un rire, masquant son manque de maturité, montrant qu'il ne savait rien à cette douceur. Mais personne n'avait l'air de vraiment le savoir, maintenant que lui savait... maintenant qu'il y repensait. Si la réalité était sa relation avec Séléné, tout les autres c'étaient trompés, et comme de bons courtisant avaient mentit sans faillir. Le Comte avait lu un jour que les aliments étaient à Dieu, et les épices au Diable. L'amour serait donc placé entre les deux, à la fois remplissant son cœur, et l'obligeant par son goût à en redemander encore. Une insatiable soif d'amour. Le lycan n’espérait plus qu'une et unique chose, que Séléné ne l'abandonne jamais, et quelle ressente ce que lui ressentait. Pour qu'ainsi ils puissent vivre dans la joie, dans un paradis à deux... à eux. Ce moment serait sûrement gravé à jamais dans sa mémoire, ce rappelant de celui-ci comme le début de son existence. Car son existence portait maintenant le nom de Séléné.
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MessageSujet: Re: Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul]   Une douceur ensanglantée.[PV Séléné Noyeul] EmptyDim 7 Aoû - 15:05

Toujours enlacés dans la baignoire, la jeune louve savourait ce moment de détente qui avait autant de valeur que les moments passionnés qui l’avait précédé. Elle se serait tout contre son compagnon par crainte de le voir disparaitre. Lui, semblait arriver à se détacher d’elle, persuadé qu’elle resterait toujours avec lui ce qui était le cas. Mais elle n’y arrivait. Comme une enfant elle restait très marquée par la disparition d’Yvan. Elle ne supporterait pas de perdre aussi Ambroise. La folie l’emporterait pour de bon. Elle se savait différente et le savoir était ce qui la rattachait encore à ce monde. Si elle devait subir une autre perte, elle perdrait définitivement la tête et alors, malheur à tous, humains, vampires, lycans. Elle les tuerait tous sans aucune distinction de race, de sexe ou d’âge. Tous subiraient sa folie destructrice et sa soif de sang. Le comte était tout ce qui pouvait empêcher le fauve de s’emparer totalement d’elle. Elle avait tant besoin de lui, de sa présence. Elle le suivrait n’importe où. Où il irait, là serait sa place. Elle ne le quitterait plus jamais. Ses bras enserrèrent la taille de son loup, elle l’aurait presque étouffée avec une telle prise mais elle ne s’en inquiétait guère. Le lycan était bien plus résistant qu’un homme lambda qui aurait déjà rendu l’âme. Ses manières parfois brusques, ne le casseraient pas. Il l’acceptait avec ses défaits, sa folie, son besoin de sang. C’était quelque chose de si rare.

« Je t'aime aussi, et pour l'éternité... »

Séléné frémit à ces mots et s’apaisa quelque peu, serrant moins fort son partenaire de vie, d’envie, d’amour. Elle profitait de sa douceur et de sa tendresse. Oui, elle le suivrait jusqu’au bout du monde et malheur à celui ou celle qui chercherait à s’en prendre à lui, elle les tuerait, les massacrerait avec joie. Qu’une seule autre femme, humaine ou louve, essaye de prendre son mal et elle subirait un sort bien pire. Sa passion, son amour était ravageur et exclusif. Autant son compagnon pourrait tout avoir d’elle, l’amour le plus absolu, la passion la plus torride, la tendresse la plus douce. Il devrait aussi se méfier de son exclusivité qui ne laisserait personne d’autre l’approcher de trop près. Désormais, il était tout à elle et ce pour toujours. Jamais elle ne se séparerait de lui. Non, jamais !
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