-35%
Le deal à ne pas rater :
-35% sur la machine à café Expresso Delonghi La Specialista Arte
359.99 € 549.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Le début d'un cycle.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

Le début d'un cycle. Empty
MessageSujet: Le début d'un cycle.   Le début d'un cycle. EmptyDim 15 Mai - 20:03

Le début d'un cycle. 2842898954_small_1
oO N’y voit rien de personnelle Oo

Spoiler:

Errant une nuit sans lune, je marchais le long des sentiers battus sans conviction, sans motivation. Un pâle sourire mécanique dessiné sur mon visage inspirait à la peine, au désespoir que certain ressente lorsque la nuit tombe. Je suis comme elle, sombre et froide, mais sans moi, jamais vous ne pourriez vous reposer ou rêver. De cette nuit, je serai Morphée, et toi, quel rôle joueras-tu ? Mes pas hasardeux m’avaient mené dans de biens nombreux villages mais jamais je n’y avais trouvé ce que je voulais, le repos de mon âme. Sans m’en rendre compte, je venais de traversé les contrées et m’étais rendu face à un lac. Prendre une barque… Pourquoi pas. Je m’étais embarqué clandestinement dans une embarcation de contrebande d’arme d’époque. Quel drôle de hasard. Moi qui pensais par là rejoindre la rive, je m’étais une fois de plus trompé. Je venais de débarquer au pays des vagues. Un geste vif et je m’étais déjà éclipsé du quai. Je m’étais plongé dans la foule laissant aller mes rêves en croisant le regard de certains passants chanceux, pour une nuit, ils auront le plaisir de vivre leurs rêves. Soudain, sans crier garde, je fis interrompu dans ma course effrénée à la quête du repos. Un pétard lancé au hasard venait de réveillé en moi des souvenirs que j’avais préféré taire, lors de mon premier mois errance...

Une main sur le front, je me retirais de toute cette agitation. S’en était déjà trop pour moi. Malgré ma force mental hors du commun, que voulez-vous faire face à un passé aussi sombre ? Je me trouvais maintenant sur la plage. Là, le nom de ce pays pris tout son sens. Quelle vue… De cette nuit sans lune, je voyais à l’horizon les vagues qui reflétait la lumière de la divine. Poussant un léger soupir de bien-être, je me retournais brutalement à la vue de deux iris bleus scintillant dans l’ombre. Qui cela pouvait-il bien être ? Un fantôme ? Je ne voyais rien d’autre que deux cercles bleus pointé de noir aux contours presque transparents. Les yeux mi-clos, je levai une main vers cette entité, m’avançant lentement vers cette dernière d’un pas incertain. Je déposai finalement ma main sur son épaule et dans un souffle de soulagement, je laissais ma main glisser sur sa joue. Ce n’était donc qu’une personne normale. Laissant ma main retomber le long de mon corps je lâchai enfin :

Le début d'un cycle. 2981527385_1_7_MInNzdVY

« Qui est la personne qui me trouble tant… ? Et pourquoi ces yeux brillent-ils d’un feu qui m’est encore inconnu… ? »


[INCARNATION DU PERSONNAGE FEMININ]

Partir, partir, partir. Pourquoi, saleté de rêve illusoire, tentes-tu de me ramener dans les évènements du passé ? Ne penses-tu pas que j’ai déjà assez souffert de mes erreurs ? Déesse des Illusions, maîtresses des songes, Impératrice des Visions, laisse-moi en paix. Avec moi et mon orgueil, moi et mes pêchés, moi et mes erreurs… Ne peux-tu pas me laisser vivre en paix ? Ma vie n’est-elle pas déjà assez parsemée d’embûche, il faut que tu en rajoutes ? Non. Je n’aie pas besoin de toi. Mes nuits, si tourmentés soient-elles, n’ont pas besoin de toi pour faire déclenché en moi des émotions du déluge de la mort de père et mère. Kaoru, ma sœur, est-ce toi qui viens me hanter ? Alors viens. Viens, ma sœur, et finissons-en une bonne fois pour toute !

J’arpentai sans but les ruelles sombres du village dans le quelle j’étais tombée. Pays des vagues, des déferlantes… Seras-tu le témoin de la peine qui me ronge chaque lune, chaque nuit, chaque jour de ma pittoresque existence ? Cette nuit, dame nature avait semblé me prendre aux mots, puisque le cercle lunaire, disque blanchâtre dans la nuit ténébreuse, avait disparue. Je n’avais plus cette petite lumière si rassurante pour me protéger de la noirceur. Autour de moi, tout n’était qu’un paysage triste et sombre, lugubre, auxquels j’appartenais. Prendre l’air, voilà ce qui m’avais poussée à quitter le confort de mon lit en pleine nuit. Quel idiote, fais-tu, petite fille ! Pensais-je en débouchant sur la plage. Ainsi donc, n’es-tu plus en mesure de braver le destin et de marcher tête haute en acceptant ton passé et ce qu’il amène dans ton futur ? Il fallait croire que voir dans mes rêves les corps meurtrie de mes parents avaient suffit à me faire fuir en courant. Et après cela, je me disais brave fille capable d’affronter même la mort en face ? Non, vraiment, c’était d’un ridicule… J’avançai à la rencontre de la mer, qui vin chatouiller la pointe de mes pieds. Quelle fraîcheur ! Quelle douce sensation, l’eau… Douce caresse sur une peau si blanchâtre, si pâle… Comme il aurait été facile de m’y noyer depuis déjà des lustres, mais pourquoi aurais-je donc mis fin à ma vie ? J’avais la mort de ma famille sur la conscience, et il fallait que j’apprenne à survivre malgré cela. En leur nom, je me devais de garder la tête froide et ne pas commettre des gestes bien impensé. Comment auraient-ils réagit en me voyant arrivé à leurs côtés, sur les Plaines de Lumière du Paradis ? Non, vraiment, quelle aurait été la honte ! Ils méritaient beaucoup plus que du suicide de ma part. Ils méritaient que je porte leur fardeaux toute ma vie, et bien au-delà encore. Père, mère, susurrais-je dans la pénombre, me regardez-vous de là-haut? Si oui, je vous en supplie… Cessez d’envoyer à mes trousses Dame des Illusions… Je n’en peu plus de vous supportez chaque secondes de ma vie…

Solitude, pensai-je, tu laisse un goût doux amer dans ma bouche. Pourquoi donc, fidèle fille du destin, ne peux-tu pas mettre une heureuse rencontre sur ma route ? J’aurais tellement besoin d’une épaule pour pleurer, quelqu’un à qui me raccrocher… Je m’ennuyais des liens familiaux, de ce fil invisible qui nous reliait les uns entres les autres. Pourquoi avait-il fallu que tout cela bascule ? Ne t’en prend qu’à toi-même, petite imprudente, pensai-je. Je n’avais pas le droit de m’en prendre à autre chose qu’à moi-même, me raisonnai-je. C’est une gifle en pleine figure que tu leur envoie en blâmant quelqu’un d’autre que le responsable, soit toi. Assume, pensais-je, assume ta voie, assume ton destin… Assume ta faute, et au grand dieu jamais, jamais n’oublie ton erreur effroyable…

Je m’ennuyai de l’innocence de la jeunesse. Lorsque tu es tout petit, qui peut te sermonner de ne pas comprendre ? L’enfance est si précieuse, si courte… Déjà, à 12 ans, tu es estimé être en totale maîtrise de tes émotions, de ta conscience, de tes gestes, et tu es livré à toi-même devant les nombreux caprices de Miss Destiné, qui n’hésitera pas à mettre des obstacles devant toi, des bâtons dans les roues ! Alors prends-garde, cher pantin de la vie, puisque ton existence sera un enfer ! Pouvais-je me qualifier de pauvre victime ? Ou y avait-il, en ce bas monde, des gens plus à plaindre que moi ? J’avais peine à le croire, mais sans doute y avait-il des personnes dont la vie s’acharnait sur eux. Ces gens, à quoi se raccrochaient-ils ? L’existence des humains était-elle si précieuse que l’on était prêt à subir n’importe quoi pour vivre, simplement vivre ? Prendre une bouffé d’air toutes les secondes, boire tout les jours et manger, dormir ? Quelle vie trépidante ! Pensais-je, sans compter les décès des gens auxquels ont tient !

Perdue dans d’innombrables recoins de ma conscience, je sursautai lorsqu’une main se pausa sur mon épaule. Il en fallu de peu pour que, alarmée, je clous cette personne à terre, par instinct de vampire. Seulement, lorsque je croisai des yeux aussi rouges que l’Enfer, un abyme profond vers les noirceurs de mon être, je ne pus qu’être clouée sur place. Mes lèvres, tremblantes, n’émirent aucun son. Plonger dans ce regard si mélancolique, je dus secouer ma tête énergiquement pour sortir de ma torpeur.

Le début d'un cycle. Images?q=tbn:ANd9GcRv-n_L1dM10QAoY_0g7neYcmw718XTsI7wwaUXR0lMLHvtKzPwQw&t=1

«Je… Mes.. Vous…»


Je fus incapable de prononcer un seul mot qui a son sens. Je me mordis la langue pour réanimer celle-ci, et je fus enfin en mesure de répondre correctement à mon interlocuteur.

Le début d'un cycle. 16952711

« Je suis… La Victime du destin….»


Non mais, quelle cruche. Depuis quand étais-je philosophe ? Le temps passa, lentement, très lentement, avant que nous nous dirigeâmes ensemble vers une auberge.

[INCARNATION DE DUST]

Montant à l’étage, je découvris ma chambre… Elle était petite, les murs aux planches vermoulues sentaient fort mais ce n’était pas le plus déstabilisant, une présence féminine se faisait sentir de nouveau. Je pris place dans mon lit, il m’était impossible de dormir, la lune éclairait ma chambre de sa lueur pâle, la flamme de la bougie à mon chevet vacillait aux grès du vent qui passait par la vitre cassé. Demain allait être un autre jour, mais pour ce soir là, seul les mots de l’aubergiste résonnaient dans ma tête. « Qu’as-tu de moins… ? ». Maintenant un parfum, la présence féminine se faisait de plus en plus insistante. J’apercevais des ombres tout autour de moi, qui était-elle, elle avait vécue ici il y’a bien longtemps. Elle allait m’accompagner pour la nuit, me guider dans mes rêves et me tirer vers le haut. Je pouvais maintenant la voir, droite, au pied de mon lit, les cheveux long et noir ébène, vêtue d’un kimono, que cherchait-elle… ? Dans un murmure, elle prononça « je t’ai retrouvé… ». Je me redressais non pas sans mal, je la voyais très clairement, elle, était-elle réellement humaine… ? Je savais son prénom, c’était pourtant la première fois que je la voyais… Elle s’approchait de moi, déposant ces lèvres humides sur mon front, une de ces mains caressait ma joue, elle porta finalement ces lèvres aux miennes. Une Envie de parcourir ses courbes merveilleusement dessinées avec mes lèvres, je prends soigneusement le temps le visiter chaque millimètre de son corps. Fortuite coïncidence qui s'est transformée en total délice de coordination, joli petit noyau de cerise posé en terre fertile, nous lui avons donné à boire, à juste cadence il a germé libéré ses feuilles jusqu'à sa sublime expansion. Sans jamais n'avoir eu besoin de lui poser un tuteur, du noyau est éclose la plante, de la plante est éclos le tronc, du tronc éclose la fleur, de la fleur éclos le fruit, l'appétence de nos esprits s'est éparpillée dans notre sang de manière abondante, nos âmes telles des perles nacrées se sont unies. En attente du soleil, tu seras la lumière…

Douce amertume, les notes de musiques éveillaient mon âme à la douceur des lieux. L’oiseau à ma fenêtre susurrait sa plus belle mélodie au creux de mon oreille, cette dernière me semblait pourtant morte, vide de toutes émotions. Mes yeux s’ouvraient lentement, laissant mes pupilles se dilater au souffle de lumière balayant les ténèbres et l’obscurité de la pièce dans laquelle je venais de trouver le repos. Un repos ma foi bien éphémère. Je me redressais lentement, avec peine, j’étais seul, la nuit de la veille n’était donc qu’un simple rêve ? Pur fruit de mon imagination ? Je pris le temps de m’habiller, je descendis les marches de l’escalier me menant à la grande salle. Je venais de me poser à la table à laquelle je m’étais installé la veille et attendis, apparemment l’aubergiste n’était pas encore réveillé. Du moins c’est ce que je pensais. Il venait de m’apporter de quoi boire et manger pour la route et en me regardant dans les yeux il déclara alors « Tu l’as rencontré n’est-ce-pas ? ». Que voulait-il dire par là ? Je n’eus pas le temps de lui poser la question que la porte de l’auberge venait de s’ouvrir devant nous. Un homme tout de noir vêtu se précipita devant moi avant de me tirer dehors, déclarant une urgence aux portes de Paris.

Le début d'un cycle. Naruto-andme-sakura.47428461.2591701485.1

« Que voilà une triste destinée… Tu seras malheureux encore un moment mon enfant, tant que tu ne t’ouvrieras pas à la lumière… Mais as-tu seulement la foi… ? Si deus te Relinquit. »


Le début d'un cycle. Image

« Dieu m'a oublié, je me nourris des vices et des péches »


END ~
Revenir en haut Aller en bas
 

Le début d'un cycle.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Le début. [PV]
» Le début de la mort sonne pour moi T_T

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
My Lady...My Lord. :: Inéluctables_prémices :: ~Cimetière~-