| Sujet: Calypso Anastasia Bathory Ven 10 Aoû - 17:09 | |
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| ♔Vampire♔ ♔Nom : Bathory ♔Prénom: Calypso Anastasia ♔Age Apparent: 22 ans ♔Age Réel : 78 ans ♔Sang-Pur/Mordu/Infant : Mordue ♔Date et Lieu de Naissance : Un froid matin d'hiver dans las Carpates, Hongrie ♔Orientation Sexuelle : Très conciliante ♔Nationalité: Hongroise ♔Groupe : Vampires ♔Classe Sociale: Bourgeoise
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Un teint pâle et pur comme la neige, la peau douce comme du velours, et des courbes attirantes, une poitrine haute et fière, Calypso se déplace de manière assurée, la tête haute, se déplaçant, par habitude, de manière sensuelle et aguicheuse, un reste de son ancienne profession. Ses cheveux ivoire sauvages laissés tombés pour encadrer parfaitement son visage, Calypso paraîtrait une petite créature fragile, pure et innocente à cause de tout ce blanc, mais le rouge profond et perçant de ses yeux tend à porter à la méfiance. Sa carrure svelte laisse à croire qu'elle est faite pour la cour, mais les muscles de ses bras et de ses jambes laisse voir que la demoiselle fut habituée à nager, se hisser, courir, peut être pour la chasse. En effet, l'on peut croiser Calypso habillée à la garçonne dans les forêt, lorsqu'elle est à l'affût de gibier, mais lorsque l'on croise la demoiselle à la cour, celle-ci se pare de robes à la fois simples et sophistiquées, tendant à mettre en valeur sa différence qu'elle assume parfaitement. La différence flagrante de Calypso la rend tellement visible qu'aucune fioriture ne saurait se faire remarquer au coté de sa peau blanche et de ses cheveux ivoire, c'est pourquoi Calypso ne s'encombre que peu de dentelle ou de bijoux, s'ils ne savent pas mettre en valeur cette différence, et qu'elle porte des vêtements sombres ou au contraire très clairs, elle ne peut manquer de faire sensation à son entrée, malgré ses toilettes modestes et austères. Parmi les détails que l'on ne voit pas, il est à savoir que la jambe gauche de Calypso porte toujours la marque de morsure qu'elle reçut, cette nuit funèbre, et qui n'a toujours pas vraiment cicatrisé. La blessure est devenue noire, on voit nettement les marque de dent et autour de la cicatrice, la trace sombre semble se mêler difficilement au blanchâtre du reste de la peau. Il est donné à croire que la peau fait l'objet d'un combat abject entre deux entités mystiques, et l'on ne peut que tourner le regard devant cette horreur matérialisée. Lors de sa transformation, Calypso était devenue une créature horrible, noire de la tête aux pieds, ses épaules et ses muscles sur-dimensionnés, ses crocs sortant démesurément de sa bouche, et ses mains déformées, laissant d'énormes griffes décharnées en sortir, et quelques poils recouvrant ses mains. Ses yeux, toujours d'un rouge sanguinolent profond donnant froid dans le dos pour quiconque ose croiser son regard. A sa jambe gauche, on aperçoit toujours une marque de sa blessure, grisâtre, détonnant largement sur sa peau noire, un liquide répugnant semblant en suinter inexorablement. Les traits de son visage sont totalement déformés par la haine, et le tout donne un aspect tellement horrible qu'il est impossible de regarder cette abomination, que l'on soit habitué à voir des choses répugnantes ou non. Biographie : L'histoire d'une abomination L'histoire de Calypso Bathory commence tout d'abord par l'histoire de ses parents. Sa mère descendant d'une grande famille de vampires, avait été promise à un héritier riche et noble, mais totalement dépourvu de la noblesse du sang. Totalement humain, il avait été la honte de sa famille, et tenté de se démarquer en prouvant sa valeur aux combats lors des guerres pour son roi. Malgré tout, en vue de renouveler le sang de sa descendance, on avait arrangé un mariage avec la fille Bartholy. Leur union avait été simple, et sans passion, et si la comtesse avait donné des enfants, pas un seul d'avait hérité du sang de sa famille. De rage, la comtesse avait vidé de leur sang plusieurs enfants jusqu'à ce qu'elle soit dépité de son sort, et accepte la situation des suivants enfants.
Puis naquis Calypso. Sa mère, résolue à n'avoir que des enfants humains, avait choisi le nom de cette muse, espérant la voir au moins arborer les courbes parfaites de son propre corps vampirique. Mais Calypso était loin d'être parfaite. Née trop tôt pour son age, et assez rabougrie, la petite était plus pâle que la craie, et ses yeux étaient rouges comme le sang. La comtesse en apercevant cela eu un sursaut de stupeur, et un grand espoir naquis en elle. Il fut alors décidé que Calypso serait élevée en cachette.
Elle fit donc ce qui était en son pouvoir pour élever Calypso comme une vraie fille vampire, et lui inculquer les valeurs et la rudesse de la vie. Mais Calypso, quoique très bonne élève attentive et volontaire, n'était pas à même de satisfaire les attentes de sa mère : elle n'était pas une vampire comme sa mère, elle était simplement née dépourvue de couleur, une enfant albinos. Parmi toutes les tares que son père apportait à la famille, la comtesse croyait avoir atteint le maximum avec ses enfants humains, mais elle en trouvait encore une de son sang. Devant une telle abomination, la comtesse entra dans une rage folle, et se précipita dans le lit de son mari. Celui-ci était endormi, en vue de sa bataille du lendemain, mais la comtesse le secoua et le traita de tous les noms, l'insulta, le frappa tel le vulgaire humain qu'il était en réalité, puis lorsque sa rage fut devenu une délectation, la comtesse plongea sur la gorge de son mari et but le sang de l'homme sans défense jusqu'à le tuer, et le laissa étendu là, sans vie, froid et vide, comme la carcasse d'un poulet après le festin.
Personne ne compris ce qui était arrivé au conte, ni les familiers, ni les enfants du conte, et la comtesse se vit hériter de sa fortune et de ses terres.
La comtesse était une bonne mère, aussi elle s'occupait bien de ses enfants, mais particulièrement de Calypso, qui, rejetée sur monde à cause de sa tare, restait souvent seule avec sa mère. Elle tenta alors par tous les moyens de donner à sa fille la faim dévorante de sang qui était la sienne, mais comme elle répugnait à mordre sa propre fille, elle chercha d'autres moyens. Elle fit baigner Calypso dans des bains de sang, lui montra mille tortures délectables sur de jeunes humaines trop curieuses, lui fit goûter le sang de chacune, et lui demanda de prendre part à tout cela. Calypso, choyée par sa mère, lui obéissait aveuglément, et apprit ainsi à aimer voir couler le sang, et s'en abreuver, mais cela n'en faisait pas pour autant une vampire.
Un soir alors que Calypso lissait le poignard qu'elle s'était confectionné elle même pour la cérémonie que sa mère organisait pour ses 21 printemps, un invité s'invita au château pour voir sa mère. Calypso le reconnu, c'était un homme de bonne carrure, avenant et souriant. Un homme de la noblesse, certainement, au vue de ses manières aristocratiques, et de la bonne tenue de ses vêtements et de sa chevelure. On le lui avait déjà présenté de loin, un certain Rudolf Zrinski. Calypso le trouvait envahissant, d'autant plus qu'elle sentait en lui une aura d’hypocrisie qu'elle jugeait révulsante. Par de nombreux passages secrets, elle suivit l'homme dans les couloirs, et ils arrivèrent à la chambre de la comtesse. Calypso observait par un orifice caché connu d'elle seule.
L'homme faisait des avance très directes à sa mère, et elle semblait très réticente. A bout de patience, l'homme l’attrapa et tenta de la forcer, mais la comtesse, d'une force assurément plus grande que c'elle d'une femme humaine, le repoussa, et tenta de le congédier de sa chambre. C'est alors que l'aristocrate commença à la menacer. "je vais envoyer des gens voir le pasteur, il sait ce qu'il se passe et nous savons tous les deux que j'ai les preuves..." dit-il d'un air menaçant, l'attrapant à nouveau, et la collant contre le mur.
Calypso s'attendait alors à voir sa mère s'énerver, frapper l’intrus, et boire son sang, mais la comtesse cessa alors de se débattre, et se laissa faire. Ce fut un des épisodes troublant pour Calypso que d'observer sa mère se faire violer sans pouvoir intervenir. L'homme la culbuta encore et encore jusqu'à ce que la comtesse soit tellement épuisée qu'elle cesse de demander pitié. C'est alors que Calypso appris ce sentiment qui l'accompagnerait depuis lors toute sa vie : la Haine. Elle réfléchissait déjà aux milles manières de venger sa mère quand l'aristocrate, qui s'était levé et s’apprêtait à partir se retourna, et ajouta : " Ce fut une fort charmante soirée, quel dommage que mes hommes soient déjà partis retrouver le pasteur, cela me chagrinera de ne plus vous voir, comtesse!"
Calypso ne comprenait ni la menace ni les conséquences, mais elle comprenait que sa mère s'était faite avoir, et que le noble avait déjà mis sa menace à exécution. Sa haine n'en fut que plus grande. Elle rejoint rapidement sa chambre pour lui sauter dessus lorsqu'il sortirait du château, mais sa mère l'appela du fond de sa chambre d'une voix plaintive. Elle courut alors à sa rencontre, manquant par là la meilleure chance de vengeance qu'elle avait. Sa mère lui expliqua que les inquisiteurs allaient venir au plus tôt, et qu'elle ne voulait pas que sa fille soit arrêtée avec elle. Elle lui recommanda de cacher des affaires au dehors, et de se faire passer pour l'une des victimes quand ils seraient là. Elle serait ainsi laissée libre. Calypso ne voulait pas laisser sa mère, mais celle-ci insista avec tant de force que Calypso ne put refuser. En partant, elle entendit sa mère appeler son frère et sa sœur, et leur demander de même de quitter la maison, mais ils la prirent pour folle, et repartirent à leurs activités en riant.
Calypso, elle savait qu'elle ne réchapperait pas au passage des inquisiteurs. Qu'elle soit innocente ou non, elle avait la peau blanche et les yeux du diable, et elle finirait indéniablement au bûcher.
Elle prépara donc un baluchon avec quelques habits, quelques bijoux et son poignard, et descendit dans les cuisines chaparder quelques miches de pain et quelques morceaux de viande séchée. Elle s’approcha ensuite du puit, pour se cacher dans les cavités, comme elle l’avait déjà fait maintes fois par jeu, mais au moment où elle enjambait la margelle, elle entendit le bruit des sabots, ils arrivaient ! Elle courut alors se réfugier à l’abri des buissons, devant la haie qui délimitait leur propriété. Une dizaine de soldats montés arrivaient au grand galop, suivis d’un chariot grillagé. La grille de l’entrée était grande ouverte, et ils piétinaient la terre du chemin à grand bruit de tonnerre.
Calypso avait résolu de rester cachée jusqu’à ce qu’ils s’en aillent, et de retrouver sa mère ensuite, mais elle attendit bien longtemps avant qu’ils ne ressortent de la bâtisse. Elle s’était presque endormie, et le fracas des grandes portes claquées lors de l’ouverture la réveillèrent en sursaut. Elle leva la tête, bien heureuse de pouvoir bientôt retourner dans sa chambre au chaud, quand elle aperçu des mouvements étranges. En se concentrant un peu, elle se rendit compte que les soldats tenaient sa mère ! Elle se débattait tant qu’elle le pouvait, mais le noble Rudolf lui avait sapé toutes ses forces. La comtesse fut embarquée dans le chariot, et tandis que certains s’occupaient de vérifier la sureté du grillage, d’autres discutaient avec le frère de Calypso. Son frère et sa sœur avaient vendu la comtesse ! Calypso était totalement perdue, sa mère se faisait embarquer, ses frère et sœur avait aidé à cela, et sa vie s’écroulait totalement. Et si elle se faisait attraper, elle finirait sur l’échafaud. Pour une jeune fille de la noblesse, choyée, nourrie et adorée par sa mère, se retrouver à la rue est une perspective très peu enviable. Mais Calypso n’avait pas le choix. De plus, si elle restait cachée dans la propriété, ils fermeraient les portes sur elle, et son frère lui ferait donner la chasse.
Profitant que tous étaient occupés, elle se leva et s’élança vers la porte. Elle courut de toutes ses forces, et finit par s’enfuir dans la nuit, au moment ou un des gardes appelait aux armes. En courant à corps perdu dans la forêt et dans le noir, elle arriva dans un amas de ronces qui lui lacéra les jambes, déchira sa robe et son baluchon, mais elle continua de courir encore et encore jusqu’à ce qu’elle arrive, hors d’haleine à l’entrée d’un village. En se retournant, elle se rendit compte que les soldats de l’avaient pas suivie. Elle était donc seule, à marcher dans les rues, quand la pluie commença à tomber, lui glaçant les bras et ses jambes nues.
Elle frissonnait quand elle aperçût des gamins en train de rosser un chien, dans la boue. Le bruit de ses pas les fit fuir, sans doute ne devaient-ils pas se trouver là, car ils détalèrent à toute vitesse. Calypso s’arrêta pour regarder le chien, pitoyable, recroquevillé dans la boue. Elle s’approcha de lui et le toucha pour voir s’il respirait encore. Le chien se leva alors en sursaut, et se mis sur ses quatre pattes, la tête haute, pour la toiser. Ce n’était en fait pas un chien. C’était un très jeun loup qui la toisait du plus haut qu’il le pouvait. Calypso fut alors effrayée, elle pensa à fuir, mais elle était trop fatiguée pour ne serait-ce que penser à courir. Elle décida de rester là, face au loup. De toutes façons, sa vie venait de lui être enlevée, elle n’était plus rien, et elle n’aspirait plus qu’à mourir. Elle le regarda dans les yeux, comme pour l’inviter à l’attaquer. Après un long moment ou Calypso et le loup de dévisageaient sous la pluie, le louveteau baissa la tête, et poussa un gémissement, avant de montrer sa gorge ostensiblement. Calypso ne savait que faire. Que lui arrivait-il ? Etait-il trop fatigué pour l’attaquer ? Elle ne comptait même pas se défendre !
Mais alors qu’il ne se passait plus rien, elle alla s’asseoir à l’abri de la pluie, sous un porche à l’arrière d’un magasin. Le loup la suivit alors et s’allongea à ses cotés, épuisé. Comme Calypso sortait son balluchon, elle se rendit compte qu’il était troué et que son contenu avait en partie disparu, emporté par les ronces. Il ne lui restait que sa robe déchirée et les provisions. Elle sorti de la viande séchée, et s’apprêta à la manger quand le loup releva la tête d’un geste vif. L’expression du loup et l’envie qu’il manifestait pour ce morceau de viande sec amusa Calypso, et elle lui donna une part de son repas.
C’est ainsi que Calypso rencontra son premier et seul ami, qu’elle surnomma loupiot. Restée dans la rue, elle n’avait plus rien d’autre que sa haine, et elle faisait la manche, en cachant ses yeux rouge sous une capuche, pour se payer à manger à elle et au loup, lorsqu’il ne chassait pas lui-même des souris.
Un jour qu’elle faisait la manche, un homme s’approcha et lui proposa de travailler pour elle. Calypso le savait propriétaire d’un bordel, mais elle préférait la liberté de la rue. L’homme insista, car si la peau de son corps était aussi claire que ses bras, elle attirerait beaucoup de clientelle. "Allons, c’est beaucoup mieux que de dormir dans la rue ! Tu auras à manger et à boire, et de nouveaux vêtements. Mon établissement est très connu tu sais, même le seigneur Zrinski nous rend visite ! " Cela éveilla la curiosité de Calypso : " Le seigneur Rudolf Zrinski ? -Lui-même ! -J’ai toujours rêvé de le rencontrer de façon plus intime ! "
♔♔♔♔♔ C’est ainsi que Calypso fut engagée par Thomas Cornu, le patron du bordel. Calypso apprit ainsi les délices de l’amour, ainsi que les moyens de satisfaire les hommes auprès des femmes de joie, et sa fleur fut prise par une chaude soirée d’été, par un jeune homme de confiance du maitre Cornu.
Loupiot venait souvent la voir la nuit, quand elle pouvait échapper à la surveillance de ses mentors, et elle jouait avec lui avec joie. Il grandissait vite et devenait un loup imposant. Calypso appris que son frère et sa sœur avaient été dépossédés de leur héritage, et que Rudolf Zrinski avait été récompensé pour les preuves qu’il avait apporté par l’argent et l’héritage de la famille Bartholy.
Quand elle fut prête, maitre Cornu fit répandre la nouvelle de sa perle rare, et les clients affluèrent. Calypso était bien formée, et elle se pliait à tous les caprices. Elle avait découvert qu’elle aimait ces échanges sensuels, mais son but était tout autre. Elle ne rêvait que du moment où Rudolf viendrait se perdre dans sa couche, et devait, pour cela, faire parler d’elle.
♔♔♔♔♔ L’occasion de le rencontrer lui fut enfin donnée, un soir d’hiver, où Rudolf demanda à réserver Calypso pour lui seul, et l’emmener dans son château pour la soirée. Elle fut donc envoyée à sa demeure habillée comme une noble, et Rudolf l’accueillit dans sa chambre à coucher. Une bourse très rebondie l’attendait pour lorsqu’elle aurait terminé son travail. Calypso était tellement excitée à l’idée de pouvoir enfin s’approcher de cet homme qu’elle haïssait tant et obtenir enfin sa vengeance qu’elle en tremblait. Mais elle prit soin de retirer sa robe lentement sous ses ordres, et de l’approcher doucement. Rudolf voulait jouer. Il avait sorti des menottes. S’il lui enfilait, ce serait fini pour sa vengeance. Elle ne pourrait plus s’approcher aussi près de lui qu’à cet instant. Elle prit donc une voix séductrice, et tout en le touchant lentement et délicatement lui proposa de tenter quelque chose de nouveau. Il serait, lui, menotté pendant qu’elle agirait pour lui. Elle agita son bassin contre le sien et commença à parcourir son corps de ses lèvres pendant que Rudolf envisageait la chose. Quand elle atteignit sa virilité de sa bouche, Rudolf accepta, et ils commencèrent à s’installer. Calypso lui menotta les poignets, puis se tourna et lui menotta les chevilles. Rudolf, un peu inquiet, plaisanta : " Je ne crois pas que ce soit totalement nécessaire", mais Calypso ne s’arrêta pas et l’attacha tant et si bien qu’il ne pouvait plus bouger. Elle enfourcha son corps et le regarda, la haine se lisait à présent dans ses yeux. Elle sorti le poignard qu'elle conservait, caché dans son corsage, et se présenta calmement : "Je vous apporte les salutations de ma mère, la Comtesse de Cachtice, dame Barothy!"
Rudolf écarquilla les yeux de peur et ouvrit la bouche pour crier un appel à l’aide, mais avant qu'il n’ait le temps d’émettre un son, elle lui trancha la gorge purement et simplement. Le sang s’écoula rapidement de la plaie béante, et Calypso fut prise de spasmes et de la chaleur se répandait dans tout son corps en provenance de son bas-ventre. Elle s'acharna encore et encore sur la plaie jusqu'à ce que le poignard ne cogne contre l'os. Le crissement de la lame contre la colonne vertébrale désormais apparente était comme une mélodie enivrante à ses oreilles, et Calypso continua jusqu'à ce que la tête du malheureux ne cogne sourdement contre le sol. Elle exultait de plaisir. En voyant le sang couler, son ancienne habitude de boire le sang que sa mère lui avait inculqué resurgit, et elle se frotta contre le corps chaud en léchant le sang qui coulait rapidement de sa gorge. Ce sang avait un gout différent de celui des jeunes filles. Il était épicé, et profond. Elle eu à nouveau des spasmes et la chaleur l’emplit. Puis tout à coup, elle ne vit plus rien, sa vision devint obscurcie, et elle s’évanouît.
Quand elle se réveilla, elle était toujours dans le lit allongée sur le corps, mais il était froid et collant. Elle se leva et alla au broc pour se laver à l’eau fraiche. Quelle heure était-il ? Il faisait toujours nuit dehors, combien de temps aurait-elle encore avant que quelqu’un ne découvre le corps ?
Elle s’observa dans le miroir. Elle n’était plus la même depuis la dernière fois qu’elle s’était octroyé ce luxe. Elle avait un an de plus, certes, mais elle avait gagné en maturité, en assurance; son port était fier et son regard droit. Elle avait toujours la peau d’une extrême pâleur et les yeux rouges, mais quelque chose changeait. Son visage lui semblait modifié, un petit quelque chose de différent.
C’est alors qu’elle ouvrit la bouche et découvrit ses crocs.
Elle sursauta et fit tomber un vase au passage. Comment était-ce possible ? Elle se dévisageait dans le miroir tout en réfléchissant à toute vitesse. Rudolf était-il un vampire ? Pourtant il ne l’avait pas mordue, elle le savait bien. Alors qui ? Personne d’autre ne l’avait touchée, et si on l’avait mordue pendant son sommeil elle se serait réveillée. Soudain elle songea : « Le sang ! » Elle avait bu allégrement le sang de Rudolf ! Et si c’était un vampire ? Ca expliquerait qu’il ait pu facilement mettre à jour la condition de sa mère ! Et voila qu’elle l’avait tué, et bu son sang… Maintenant, elle était aussi parfaite que l’aurais voulut sa mère ! Il fallait qu’elle parle de tout ca à quelqu’un.
Son seul ami étant le loup, elle décida de se précipiter pour aller le chercher et ensuite s’enfuir, laissant tout cela tel qu’il était dorénavant : le passé.
Elle se précipita à la fenêtre, l’ouvrit, et observa les prises. Le mur du château semblait parfait pour Calypso, d’autant qu’elle avait l’habitude de grimper le long de ces pierres granuleuses. Emportant la bourse du paiement, Calypso délesta le feu seigneur Zrinski de tous les bijoux et de tous les objets de valeur qu’elle pouvait trouver et emporter, fourra le tout dans sa besace à sa ceinture et s’enfuit pas les murs du château.
Il faisait nuit et frais, et Calypso s’aperçut qu’elle pouvait enfin voir aussi bien que sa mère le lui avait tant de fois conté. Elle se hâta autant qu’elle pouvait pour retrouver son Loupiot. Elle redécouvrait la nature en marchant, et s’émerveillait des sens qu’elle venait d’acquérir.
Arrivée non loin de la taverne de Loupiot, où elle le retrouvait parfois, elle accéléra le pas, dans sa hâte de retrouver son ami. Mais quand elle l’aperçut, il se jeta sur elle, tous crocs dehors, et la renversa. Calypso réagit rapidement, se retourna et le repoussa, mais elle ne comprenait pas ce qui arrivait à son ami. Il n’avait jamais été dans une telle fureur, une telle rage envers elle, ni tenté de la tuer. Loupiot attaqua à nouveau, plus féroce que jamais, la mordant à la jambe. Tandis qu’elle se débattait, Calypso comprit que sa transformation ne lui était pas passée inaperçue, et qu’il ne la reconnaissait plus. En effet, elle avait changé d’odeur en plus de modifier son corps, et les loups avaient tendance à haïr celle des vampires. Il allait continuer à l’attaquer ainsi jusqu’à ce qu’elle meurt. Ou qu'il meurt. Loupiot la dominait de tout son corps et la plaquait au sol, elle allait se faire dévorer si elle ne réagissait pas. Alors, douloureusement, et avec la plus grande tristesse dans son cœur, Calypso leva les bras et saisi la gorge de son ami, puis serra, et serra encore, l’empêchant d’atteindre son corps de sa puissante mâchoire. Calypso resta accrochée ainsi à sa gorge jusqu’à ce que le loup, bavant de rage et d’acharnement commence à faiblir. Puis sans lâcher la gorge de l’animal, elle se redressa, et s’appuya sur lui. Elle s’attendait à ce qu’il gémisse ou demande pitié, mais l’animal était entré dans une rage tellement folle que plus rien ne l’arrêtait. Il bavait à n’en plus finir, et l’écume lui coulait sur les jambes.
Puis ce fut finit. L’animal était mort. Il n’y avait plus de danger, plus de problème, plus d’ami, plus de passé, plus rien.
Quand Calypso se relâcha quelque peu, elle voulut se lever, et trébucha en s’appuyant sur sa jambe gauche : la morsure était profonde, et ses nerfs étaient à vif. Elle glissa sur une pierre moussue et dégringola la pente sur plusieurs mètres avant d’être arrêté dans sa chutte par un tronc d’arbre. Le choc l’avait assommé à moitié quand elle senti une puissante douleur dans les jambes, puis les bras. La douleur était telle qu’elle ne pouvait s’empêcher de gémir, et elle se serrait en boule dans l’espoir d’atténuer la chose. Soudain la douleur se répercuta dans sa tête et la tenailla d’une force qui lui arracha un cri de douleur, se transformant soudain en hurlement.
Calypso hurlait toute sa douleur, sa douleur d’avoir perdu sa mère et d’avoir été trahie par ses frères, sa douleur de n’avoir connu un père pour la protéger, sa douleur d’avoir été contrainte de tuer son seul et unique ami, sa douleur de se retrouver maintenant seule et sans but, sa douleur corporelle qu’elle ne comprenait pas, et sa douleur mentale, comme si son esprit était arraché de son corps.
Seul ce hurlement lui permettait de situer encore la réalité. Et la Lune qui semblait l'observer, blafarde et moqueuse.
Soudain toute cette douleur se mua en haine. Elle se leva, totalement en équilibre sur le sol. Elle se dirigea vers le village qu’elle connaissait bien. Laisser s’exprimer sa haine sur tous ceux qui osaient vivre ici lui paraissait le meilleur moyen de se défouler. Un témoin aurait pu dire que passait une ombre, une bête, noire comme la nuit, armée de ses crocs et de ses griffes. Elle entra dans les maisons, et dévora toutes les âmes du village, les déchirant et les mutilant telle une furie, répandant le sang frais et succulent sur le sol.
Une fois le village vidé, Calypso hurla une nouvelle fois sa colère, et parti en courant, la bourse remplie d’or à sa ceinture toujours accrochée à son corps, prenant une direction au hasard, et courut encore et encore, de plus en plus loin de son ancienne vie qui l’avait abandonnée, loin de son passé et loin de ce qu’elle avait appelé « chez moi ».
♔♔♔♔♔ L'histoire de Calypso Bathory ne s'arrête point là, mais ce sont les épisodes principaux de ceux qui en firent ce qu'elle est désormais.
Il 'avéra au cours de ses aventures que Calypso découvrit que son ancien ami, Loupiot, était en fait un hybride, une créature maudite à moitié Vampire, et à moitié Louve, ayant tenté de vaincre une sorcière pour libérer son corps. Malheureusement, n'ayant pas réussi, la sorcière décida de l’emprisonner dans l'apparence d'un loup, privilégiant le côté loup-garou. Il garda malgré tout sa conscience et se vit réduit au silence. Lorsqu'il mordit Calypso, son sang immonde s’immisça en elle, la transformant, bien que très partiellement en une abomination. La peau noire comme le jais, des griffes aux mains, et une infinie colère à défouler sur tout ce qui vient à portée, cette transformation ne fut qu'éphémère, puisqu'une fois la lune cachée, Calypso retrouva sa forme naturelle, demeurant malgré tout vampire.
♔♔♔♔♔ Ce que je viens de vous compter là n'est qu'un résumé de ces épisodes, mes sieurs dames, car je n'ai point voulut trop vous ennuyer tant l'histoire est longue à la base, mais il manque une multitude de détails, de sentiments, de descriptions que je n'ai omis que pour rester dans le fil de l'histoire. Ce ne seront que des histoires de plus à raconter, pour comprendre plus en détails l'histoire de cet enfant maudit qu'est Calypso...
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Dernière édition par Calypso Bathory le Dim 2 Sep - 21:56, édité 6 fois |
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