L’art de plaire c'est l’art de tromper.[Maël Vanfield]
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Aimée Delacroix
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Sujet: L’art de plaire c'est l’art de tromper.[Maël Vanfield] Ven 27 Juil - 11:21
« Tout art s'adresse aux sens, d'abord, plus qu'à l'esprit. »
Voyager. Qui n'a jamais rêvé de voir le monde et ses mystères. De voir les paysages que nous offres cette belle terre. Enfant, je me souviens que je rêvais souvent que j'étais un oiseau blanc et noir avec de grandes ailes. Je volais toujours plus haut dans le ciel, virevoltant au gré du vent. Mon regard regardait la mer, la mer bleuté si grande, si belle ... Un rêve d'enfant certes mais, je suis persuadée de ne pas être la seule à l'avoir fait. De ma chambre, quelquefois, j'ouvre la fenêtre et je me mets à rêver, je refais ce rêve d'enfant, je voudrais m'échapper, partir avec le vent. Seulement ce n'est pas possible, ou presque. Malgré la relation que j'entretenais avec mon père, j'avais gardé contact avec mon grand-père depuis ma venue en France. Durant nos nombreuses lettres j'avais appris diverses choses, comme par exemple que mon père devenait de plus en plus exécrable. Au fil des lettres, mon grand-père m'appris qu'un spectacle réputé avait lieu au cabaret de Londres, me proposant ainsi de l'accompagner ce qui nous permettrait de nous revoir. Folle de joie, je lui avais rependus avec empressement, j'étais si heureuse : j'allais revoir mon grand-père et mon pays que je n'avais pas revu depuis des années. Mais, je dois avouer que j'attendais surtout une chose, d'aller sur un navire. L'idée de voguer sur la mer me rendait presque hystérique.
C'est ainsi que deux semaines plus tard, je me retrouvais sur '' L'horizon lointain ''. Sentir le vent fouetter son visage était une sensation que j'appréciais énormément. Le chant des mouettes et d'autres oiseaux accompagnait le voyage du navire sur l'eau bleue. Me tenant à la rambarde du bateau, je regardai hardiment par-dessus, pour voir l'embarcation fendre la mer. Tournant mon regard, j'observais l'équipage. Certains matelots semblaient absorber par leurs travaux, pendant que d'autres jouer à un jeu de dé. Souriant, mes pieds se mirent à se balader sur le navire en bois. Levant légèrement les yeux, le capitaine scrutait l'horizon, ses deux mains sur la barre donnant de temps en temps un ordre. Je retournai dans ma cabine et m'assis sur la chaise du secrétaire. J'ouvris un petit livre ainsi qu'une plume puis je me mis à écrire.
J'arrive doucement en Angleterre. Je suis pleine d'énergie, c'est comme le fait de me rapprocher de ma terre natale me remplissait d'une force incroyable. Mais je pense que je suis surtout heureuse de revoir Grand-père, je ne peux m'empêcher de me poser plusieurs questions, a-t-il changé ? Me reconnaitra-t-il ? Quelle idiote je fais, je m'inquiète et me remplis la tête de questions pour rien.
Je m'arrêtai d'écrire en entendant une voix criée. On arrivait, d'une minute à l'autre nous allions accoster. Je terminai d'écrire et ferma le petit livre que je rangeai dans mes affaires.
Les gens hurlaient, couraient. Je fus un moment surprise par la foule qui se trouvait devant moi, je n’avais plus tellement l’habitude. Tant bien que mal, je réussis à me frayer un chemin. Prenant une calèche, je lui indiquai de m’emmener à l’Allée des Songes. Je ne pouvais m’empêcher de regarder autour de moi. Londres n’avait pas vraiment changé mais je ne pourrais dire pourquoi je la trouvais plus belle que dans les peu de souvenirs que j’avais d’elle. Nous enfonçant dans la ville, nous approchions de l’Allée des Songes. Mon grand-père avait acheté une habitation ici pour s’éloigner de mon père et de son caractère colérique. Je payais le jeune homme et le remercia avant de toquer à la porte. Je dû attendre un peu avant que l’on ne vienne m’ouvrir mais, ce n’était pas mon grand-père, un majordome qui prit mes affaires tout en me signalant que Grand-père ne serait pas la ce soir, une affaire de dernière minute l’empêcher de venir. Tentant de cacher ma déception, je montais dans la chambre que l’on m’avait mis à disposition. Une fois dans ma chambre, je sortis mes affaires. Dommage, j’aurais tellement voulus voir Grand-père, mais bon je ne pouvais lui en vouloir. Sirotant un robe au bustier noir et au bas blanc avec des retomber de tissus noir, j’entrepris de la changer pour l’enfiler. Je m’assis ensuite à la coiffeuse et commença à me mettre, légèrement, de la poudre. Cela fait, je coiffais mes cheveux en un chignon simple mais sophistiqué tout en laissant retomber quelques mèches de cheveux légèrement bouclés. Enfilant des chaussures noires, je pris un petit paquet que je posais sur le lit. J’enfilais un m une veste blanche légère et prit le colis que je descendis et dit au majordome de le donner à mon grand-père si je ne pouvais le voir ce soir.
L’heure était venue de partir pour le Cabaret. Montant dans une calèche, je donnais l’endroit de ma destination. J’aperçus au bout d’un moment les lueurs du cabaret ainsi que le grand nombre de personne qui attendait d’entrer. Une fois entré, je me dirigeai vers la place qui m’était attribué, c’était une loge en hauteur où se trouvait deux chaises. Des larmes montèrent légèrement mais je réussis à le refouler. M’asseyant sur une des chaises, je regardais les personnes en contre-bas. Mais une chose m'avait étonnée, c'était le la couleur verte qui régnait partout ! les chaises, les murs, chaque parcelle avait son côté vert. Soudain le silence ce fit, le spectacle allait débuter.
C'était une petite pause. J'étais impressionnée parce que j'avais vus, les danseuses étaient toutes magnifiques et dansaient superbement bien, c'était très agréable à l'œil. Voulant prendre un peu l'air avant que le spectacle de recommence, je sortis juste devant le Cabaret. L'air frais emplissait mes poumons et me détendait. Je n'avais personne à qui parler de ce spectacle, je ne connaissais personne. J'allais entrer pour reprendre ma place et assister à la suite des danses quand quelque chose attira mon attention. D'un pas léger je m'approchais et vis un homme sans doute plus âgé que moi, taper sur un jeune garçon d'une dizaine d'années. Ne pouvant rester là à ne rien faire, je m'avançai.
-Monsieur, veuillez lâcher ce garçon je vous prie.
L'homme se retourna et s'approcha de moi sans lâcher le petit. Il empestait l'alcool. Ses yeux me fixaient, me détaillant dans les moindres recoins puis me dit, m'envoyant sa putride haleine sur le visage.
-Je ... Ma chère, ceci ne vous re ... regarde point, c'est entre mon ... mon fils et moua.
Posant mon regard sur son fils, celui-ci avait l'air de me supplier du regard. Malgré l'obscurité ambiante, je percevais sans mal et parvins à distinguer d'anciennes blessures sur les parties du corps apparent du jeune homme. Une colère monte en moi. Jetant un bref coup d'oeil en arrière, je m'aperçu que nous étions seuls dans la ruelle. Souriant légèrement, je tendis le bras et agrippas l'homme à la gorge.
-Ce n'est point digne d'un homme et surtout d'un père de battre son enfant.
Le faisant lâcher son fils, ce dernier parti en courant après m'avoir soufflé un remerciement. Il devait être tellement sous le choc et la peur qu'il n'avait sans doute pas réalisé que j'étais assez forte pour une femme et que même si ce père était saoul, je n'aurais, en temps normal, pas eu l'avantage. Je balançai l'homme contre le mur non loin, ce qui lui enleva l'air des poumons. Je m'approchai doucement de lui et me baissa quand on me frappa dans le dos. Basculant en avant, je me retrouvai au sol. Parvenant à me relever, j'aperçus deux autres hommes, j'avais été si aveuglés parce que je ressentais que cela avait obstrué mes sens, je ne l'ai avais ni entendus ni sentis arrivé et eux semblaient parfaitement sobres. Je ne mettais jamais retrouvé dans cette situation, je ne pouvais pas bouger un membre, pourquoi ? Que ce passait-il ? Tandis qu'ils approchaient, je parvins à attraper le premier qui finit sur le pavé. Un des hommes m'attrapa par le coup et essaya de m'étouffée. Je perdis à nouveau mes membres, ne parvenant plus à les bouger.
J'aperçus une silhouette non loin. Cet inconnu allait il m'aidé ? Ou passer son chemin ignorant totalement ce qui se passait ? Je n'en savais rien mais j'espérer ...
[Soit indulgent ça fait plusieurs mois que j'ai pas rp ^^ ]
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Sujet: Re: L’art de plaire c'est l’art de tromper.[Maël Vanfield] Sam 28 Juil - 14:20
"J'ignorais que ce genre de spectacles était à votre goût messire Vanfield, si vous le souhaitez je..." "Ne soyez pas ridicule, j'exècre ces mises en scène. Elles sont impies et abjectes. Ces femmes sont répugnantes, elles ne valent pas mieux que des catins pour ainsi s'exhiber. C'est déplorable. "
La réponse de Maël avait été glaciale, tranchante telle une lame, son ton dur et imperturbable reflétait son humeur, massacrante.Il n'aimait pas l'endroit où il se trouvait, ce cabaret, lieu de frivolités et de paresse, il n'avait strictement rien à y faire, il n'en goûtait pas les plaisirs. Ni les danses ni les chants ne touchaient son cœur depuis longtemps hors d'atteinte de pareil chose. Le spectacle le laissait de marbre, lui rappelant uniquement qu'il n'avait plus rien d'humain et qu'il n'entendait rien à leurs divertissements. Cela faisait longtemps qu'il s'était débarrassé de ses émotions leur substituant la rationalité et le calcul d'intérêt comme seuls et uniques fondement de ses actions, certains le traiteraient de monstre, sans cœur, sans sensibilité. Ceux là n'étaient que des imbéciles et des rêveurs naïfs ne s'étant pas défaits de leurs chimères enfantines, qu'ils admirent ce que Maël avait accompli à la seule force de son intelligence, sa famille était puissante et riche, crainte et par dessus tout au dessus de tout soupçon, personne ne savait et ne saurait jamais le véritable secret des Vanfield. Le manque évident d'intérêt de la part du taciturne noble semblait mettre mal à l'aise son interlocuteur qui continua d'une voix chevrotante. "Mais alors... Messire... Pourquoi m'avoir donner rendez-vous ici ? Le lieu n'est pas très sûr compte tenu de la nature de notre conversation. un endroit plus au calme aurait indéniablement mieux convenu." *soupir d'exaspération*"C'est que vous êtes bien sot très cher Lord, un endroit plus calme aurait permis à une oreille indiscrète de nous entendre, mais ici au milieu de cet irritant chahut, même l'oreille la plus fine n'aurait pu nous écouter sans devoir se trouver sous votre siège. Et il n'y a manifestement personne caché sous votre postérieur, l'endroit est donc aussi sûr qu'il est répugnant."
Le visage du Lord se décomposa, la discussion ne s'était pas exactement passée comme il l'avait espéré il était clair que le breton n'était pas convaincu et ne semblait pas vouloir embrasser leur cause et ce malgré les garanties apportées, lorsqu'on lui avait confié cette mission il s'était montré sûr de lui, il n'avait pas pensé que Maël serait un négociateur si impitoyable, rien ne semblait pouvoir le faire changer d'avis. Résigné, le Lord bedonnant se leva et pris congés, comprenant que les Vanfield ne les aideraient pas, du moins pas dans l'immédiat. A peine le Lord eut il disparu de la loge qu'un nouvel arrivant semblant se matérialiser de l'ombre elle même et vint s'assoir sur le siège du Lord. le vampire avait menti, le lieu n'était pas sûr pour qui savait se cacher. -Mon oncle, si ces lieux de débauche vous déplaisent tant, pourquoi les tolérons nous sur le sol de notre belle Bretagne ? -Car aussi nuisibles soient les distractions de ces humains, elles sont avant tout une source de revenu non négligeable. D'ailleurs... Une distraction ne peut être qu'à l'image des gens qu'elle distrait très cher neveu. Sortons, cet endroit empeste.
Le jeune Vanfield ne put retenir un léger rictus aux paroles de Maël, conformément à ses ordres il était resté dissimulé tout le temps de la conversation de son oncle avec le Lord, prêt à l'égorger si l'anglais tentaient quoi que ce soit à l'encontre du chef des Vanfield. Les nobles trouvaient dangereuse l'attitude de Maël de ne jamais se déplacer avec des gardes, c'est qu'ils n'avaient pas d'assez bons yeux pour les voir... Les Vanfield ne laissaient jamais leur dirigeant se déplacer seul et avec une dévotion quasi religieuse certains de ses "enfants" le suivaient toujours à la trace, toujours prêt à intervenir, à détruire tout ceux qui l'importuneraient. Maël tapota quelques instants la rambarde de sa loge du bout de sa canne de bois noir à l'étrange poignée représentant une tête de loup en argent, à vrai dire elle n'était pas à lui mais on la lui avait prêté récemment et trouvant l'instrument intéressant il s'en était entiché. Sortant de la loge, il était de mauvaise humeur, il avait conscience d'avoir été détestable envers le Lord mais n'en ressentait aucun remord, ce nobliau l'avait convoqué en Angleterre quelques mois auparavant, le convoquer... Mais pour qui se prenaient ces maudits anglais ? La peste soit de leur royaume. et tout cela pourquoi ? Une énième manœuvre diplomatique des plus minables, ce peuple de lâches n'avaient de toute façon jamais était capable d'autre chose que de complots. Se sentant à l'étroit sur leur misérable île ils avaient toujours convoité avec gourmandise les territoires de leurs voisins. Royaume de gloutons cupides et de malhonnêteté, Maël détestait cette île malodorante et espérait souvent que jamais elle ne devienne puissante, ce serait à coup sûr de bien sombres temps si ce ridicule royaume d'opportunistes en venait à avoir une grande destinée qu'il ne méritait pas. Il avait hâte de le quitter, de rentrer chez lui.
Il poussa un soupir de satisfaction une fois sortit du cabaret et s'apprêta à se diriger vers le port lorsqu'une certaine activité dans une ruelle non loin attira son attention, une jeune femme s'était interposée dans une dispute entre un père et son fils, pensant d'abord passer son chemin, la situation ne le regardant en rien il fut surpris par la force déployée par la jeune femme, encore humain il l'aurait qualifié de sorcellerie maintenant il préférait les termes non-humain. Une femme fluette ne pouvait posséder autant de force, il observa donc la scène, intrigué. La situation s'envenima avec l'arrivée de nouveaux hommes attaquant la jeune femme, celle-ci semblait avoir besoin d'aide et Maël s'approcha en sifflant de colère maudissant à la fois l'intervention de cette femme et son propre esprit chevaleresque qui ne lui apportait guère que des ennuis. Enveloppé dans une longue cape noire d'encre, Maël n'était pas vraiment en tenue pour se battre mais il ne s'agissait que de deux humains, pouvait-on alors décemment parler de combat ? S'arrêtant à quelques pas de la scène il tapa trois coups de sa canne sur le sol pour attirer l'attention des deux hommes qui ne semblaient l'avoir remarqué puis déclara de son habituelle voix morne et sans vie. "Tout d'abord sachez que je ne vous félicite pas Ma Dame, vous qui parliez de comportement indigne à cet homme, s'interposer ainsi dans cette dispute était aussi futile qu'inacceptable. Néanmoins voir ainsi deux lâches s'en prendre à une femme... C'est à croire que ce royaume a élevé la couardise au rang d'art."
Piqué par l'insulte, le seul homme encore debout chargea Maël avec l'intention évidente de lui faire ravaler ses paroles, bien sûr il ne pouvait savoir à qui ou plutôt à quoi il faisait face mais le vampire trouva tout de même sa réaction d'une stupidité affligeante, un violent coup du bout de la canne dans le ventre de l'homme le fit tomber à genoux, le vampire posa alors son regard glacial sur lui. "Pathétique, tu n'es même pas capable d'apprécier la différence entre nous deux. Restes à ta place, je pourrais en vaincre dix comme toi sans même bouger d'un pas."
L'homme à ses pieds releva vers lui un regard apeuré, il aurait voulu fuir, il aurait voulu hurler mais les yeux froids de ce noble le transperçait et le tétanisait, le transformant en statue, en simple jouet entre les mains de cet effrayant croquemitaine qui venait d'arriver, allait-il mourir ?
Aimée Delacroix
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Sujet: Re: L’art de plaire c'est l’art de tromper.[Maël Vanfield] Mar 31 Juil - 11:51
L’homme que j’avais aperçus, s’approcha. Malgré l’obscurité ambiante, je pouvais parfaitement le voir. Il avait une peau extrêmes blanche qui pourtant loin de rebuter attirait le regard car elle était presque éclatante. Son visage impassible, quoiqu’exprimait une légère lassitude était aussi très agréable à regarder. L’homme s’arrêta, il avait une canne dans une de ses mains. Regardant l’homme puis moi, il déclara.
"Tout d'abord sachez que je ne vous félicite pas Ma Dame, vous qui parliez de comportement indigne à cet homme, s'interposer ainsi dans cette dispute était aussi futile qu'inacceptable. Néanmoins voir ainsi deux lâches s'en prendre à une femme... C'est à croire que ce royaume a élevé la couardise au rang d'art."
L’homme insulté me lâcha pour se diriger vers l’inconnu. Alors qu’il se jeter sur lui, l’homme lui donna un coup de canne et réussi en quelques instants à le maitriser. Je restais debout en observant le ‘’spectacle’’, je ne savais pas vraiment comment réagir, j’avais l’impression que cet homme était venus à mon aide mais que cela ne faisait que l’ennuyer.
"Pathétique, tu n'es même pas capable d'apprécier la différence entre nous deux. Restes à ta place, je pourrais en vaincre dix comme toi sans même bouger d'un pas."
Les yeux de l’inconnu étaient froids et posé sur l’homme au sol. Ce dernier était tétanisé de peur, il n’osait ni bouger ni même hurler à l’aide ou faire quelques choses d’autres. Peut-être se demandait-il si sa dernière heure était arrivé ? C’était probablement cela. Je m’avançais doucement posant mes deux mains sur le coup de l’homme qui m’avait agressée. Je lui soufflai.
-Tu as raison elle est arrivée.
Sans rien ajouté, je tournai violemment le coup de l’homme qui après un craquement sonore s’effondrai sur le sol. Je me relevai doucement, essuyant mes mains l’une contre l’autre. Jetant un coup d’œil à mon ‘’sauveur’’ inconnu, je soupirai légèrement. Après la réflexion qu’il m’avait fait tout à l’heure je ne savais pas si je devais le remercier ou l’envoyer balader, notamment qu’il allait sans doute me dire ou me jeter un coup d’œil réprobateur avec ce que je venais de faire. Haussant les épaules, pour rejeter cette idée dont je dois dire me laissa de marbre. Je pivotai néanmoins vers lui, et dis d’une voix douce.
-Je vous remercie de votre aide mon cher, bien que nous ne nous connaissions pas vous êtes venus à mon aide et je vous en suis reconnaissante.
Ne sachant qu’ajouter de plus, je remis les plis de ma robe correctement ainsi que les cheveux qui s’étaient échappés de mon chignon. Jetant mon regard sur le cabaret, j’entendis que la musique avait repris. Je soupirai, j’avais raté la reprise du spectacle, mais à quoi bon ? Grand-père n’était pas là et cela ne m’amusais guère d’être seule à voir ce spectacle. Autant rentré et repartir demain de bonne heure …
Finissant d’enlever la saleté de ma robe, mon regard bleuté ce reposa sur l’homme qui se trouvait toujours là. Je m’étais demandé s’il était de Londres mais quand je l’avais entendu parler, j’avais tout de suite vue que non, il n’était sûrement pas d’origine anglaise. Je me souvins alors de ce qu’il m’avait dit quand il était venus à mon aide mais je n’avais pas relevé, et je ne relèverais pas, comment un inconnu pourrait-il comprendre le pourquoi de mon interruption dans cette dispute ? A moins que je le lui expliqué, ce que je ne ferais sans doute, il ne le serait jamais et tant pis si dans son esprit je ne reste qu’une noble complétement naïve et idiote.
-Oh j’ai complètement oublié de me présenter, je m’appelle Aphrodite O’Connors. Je vous remercie encore une fois de votre aide.
Ne sachant si il allait se présenter lui aussi ou même me répondre, je m’apprêtais à repartir.
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L’art de plaire c'est l’art de tromper.[Maël Vanfield]