| Sujet: Prenez garde aux apparences ! - Séléné Noyeul Lun 2 Mai - 21:01 | |
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| ♔Nom :Noyeul (mais ne le connait pas) ♔Prénom:éléné (anciennement Anne) ♔Age Apparent:17 ans ♔Age Réel :250 ans ♔Sang-Pur/Mordu/Infant :Mordue ♔Date et Lieu de Naissance :France, dans la campagne parisienne, en plein hiver. ♔Orientation Sexuelle :Bisexuelle ♔Nationalité:Française ♔Groupe :Lycan ♔Classe Sociale:Tortionnaire
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A la voir, la croiser, au détour d’un couloir, on la prendrait pour l’archétype de la jeune fille gentille, noble et bien élevée. Son air de poupée lui donne des allures de « petite fille modèle ». Toute sa personne est représentative de ce qu’on peut imaginer des princesses de contes de fées. Séléné est blonde, de la blondeur des blés. Ses cheveux longs lui tombent sur les reins et quelques mèches encadrent son doux visage. Un visage de porcelaine aux joues légèrement roses et parsemées de tâches de rousseur. Ses lèvres sont petites mais bien dessinées de couleur rose foncée. Ses mires céladon attirent les regards dans la mesure où vous pouvez croiser la donzelle mais à vos risques et périls. Sa taille est très modeste, à peine un mètre soixante, ce qui ne fait que renforcer son impression de douceur et de faiblesse. Elle est bien loin d’appartenir aux canons de beauté de ce temps. Assez plate et fine, elle ne possède qu’une petite poitrine et pas de hanches. Par contre, si vous la voyez nue, vous remarquerez une certaine musculature. Rien d’extrême mais quelque chose qui tranche avec le reste du personnage, des muscles un peu plus développés que chez une jeune fille normale. Des muscles bien dessinés sous sa peau albâtre. Cependant, vous avez peu de chance de la croiser ou ce sera pour votre plus grand malheur, surtout si le disque argenté lunaire est présent. Alors vous risquez de la voir quelque peu différente. Sa taille sera bien plus impressionnante et avoisinera les deux mètres pour un poids là aussi bien plus conséquent. Toute en muscle, sa forme sera non plus humanoïde mais animale. Séléné est un loup-garou. Un magnifique loup à la toison argentée presque blanche et aux yeux mordorés, aux pupilles fendues. Même si sa masse est imposante, la louve est tout en muscles et possède une grande rapidité qui compense sa force, moindre que celle des mâles de son espèce. Des griffes acérées et meurtrières se dessinent sur ses pattes avant et arrière. Elles sont aussi meurtrières que les dents pointues qui garnissent sa gueule. Sous sa forme de louve, elle est aussi belle que sous sa forme humaine mais dans un style différent. La folie est-elle une description suffisante ? Certes non. D’ailleurs la folie est un terme bien arbitraire. La folie n’est ce qu’elle est que par rapport à une norme établie. Une norme dont Séléné n’a cure. Pour elle, se sont les autres qui sont fous. Des autres qu’elle ne comprend pas… mais pourquoi faire d’ailleurs ? Pourquoi essayer de comprendre les autres ? Aucun intérêt pour la demoiselle. Vous l’aurez donc compris, Séléné est d’un genre particulier en complète opposition avec son apparence. Elle est perdue dans son petit monde, toujours souriante, toujours son air de poupée mais qui ne trouve que d’intérêts dans la torture et la mort. Elle éprouve une fascination terrible et morbide pour le sang et les chairs à vifs, les cris de douleurs et la souffrance. Tourmenteur patentée du roi de France, elle remplit magnifiquement bien son office, déliant les langues des plus silencieux, arrivant à faire pousser des cris aux muets et toujours avec un sourire d’ange. Elle tue et torture sans jamais se fâcher, se mettre en colère ou perdre patience. Bien au contraire. Sa patience est sa plus grande vertu mais utilisée à de biens sombres fins. C’est qu’il en faut du temps pour faire avouer un innocent. Et oui un innocent, un coupable parle souvent très vite mais pas un innocent. Innocent ou coupable, peu lui importe, elle vous fera avouer ce qu’elle désire. Elle n’éprouve pas vraiment de sentiments. Amour, haine, colère sont des choses qui lui sont étrangères. La seule chose qui a tant soit peu de valeur ou de sens à ses yeux est la loyauté ou plutôt l’attachement. Ce simple mot définit la seule chose que Séléné comprend et affectionne dans son esprit tourmenté. Celui ou celle qui s’impose ou s’imposera à elle, se verra alors doté d’une servante dévouée et prête à tout pour lui ou elle, et à tous les niveaux. Quelqu’un capable d’entrer dans son monde et de la soumettre. Si humaine, elle a une conscience très variable, enfin dans la mesure où on peut parler de conscience, en louve, la conscience n’est plus de mise et est remplacée par l’instinct. Seul celui ou celle qui a le pouvoir sur elle, peut la contrôler un minimum dans son état animal. « Un, deux, trois, nous irons aux bois… Un, deux, trois, nous irons aux bois… Un, deux, trois, nous irons aux bois… »La fillette blonde sautillait d’un pied sur l’autre au milieu des champs de blés tout en chantonnant sa comptine. Plusieurs autres personnes se trouvaient là, à travailler, à couper le blé. Les hommes, faux à l’épaule, abattaient la lame d’acier sur les épis mûrs. Les femmes et les enfants se tenaient en retraient et ramassaient les épis tranchés pour les mettre en bottes. Tous participaient aux moissons. Seuls les bébés et très jeunes enfants en étaient dispensés mais était quand même présent. Plusieurs bébés emmaillotés avaient été déposé sous les arbres aux branches desquels on pouvait attacher les biberons qui pendaient sous le nez des enfants qui n’avaient qu’à ouvrir la bouche pour être alimentés. Une femme aux cheveux blonds et dont le ventre bien rond montrait sa grossesse avancée, se redressa et mis sa main en visière, cherchant quelqu’un ou quelque chose.« Anne ? Anne, revient par ici, que je puisse te voir ! »L’enfant redressa la tête et cessa sa comptine pour revenir docilement vers sa mère tout en sautillant. « Aide-nous Anne. La nuit ne tardera pas. Nous devons en faire le plus possible aujourd’hui. »Anne sourit en hochant la tête et s’assit sur le sol commençant à ramasser un épi, puis un deuxième, un troisième mais s’arrêta là. Une coccinelle se trouvait sur l’épi et l’enfant se mit à jouer avec faisant soupirer sa mère. Non, il n’y avait rien à faire. Anne vivait dans son monde. Elle était incapable de faire la moindre tâche pendant plus de deux minutes. Son esprit n’était pas là. Tous disaient que c’était une simple d’esprit. Les plus malveillants racontaient que son âme et son esprit avaient été dérobé à la naissance car elle avait tardé à être baptisée. Mais sa mère savait bien qu’il n’en était rien. Elle avait juste son monde à elle. ++++ « AHHHHHHHH... »Dix jours s’étaient écoulés depuis ce moment et le moment de l’enfantement était venu. La mère d’Anne hurlait à pleins poumons alors que la douleur irradiait son corps. La maison de la famille d’Anne ne se composait que d’une seule pièce. C’était le lot des paysans. Une maison d’une pièce qui jouxtait l’étable afin de profiter de la chaleur des bêtes. L’enfant blonde, assise dans un coin, dodelinait de la tête en entendant les cris de sa mère. Elle essayait de chanter mais rien à faire ces cris la troublaient trop. Mettant ses mains sur ses oreilles, elle essaya de chanter. Elle y arriva mais dut à son tour hurler.« Un, deux, trois, nous irons aux bois… Un, deux, trois… »Cette litanie qui ne quittait jamais ses lèvres faisait écho aux cris de sa mère.« Mais c’est pas bientôt fini… fiche le camp… »La sage-femme n’arrivait plus à se concentrer du tout. Ne supportant plus gamine, elle quitta le chevet de la mère pour empoigner Anne et la jeter dehors, lui claquant la porte au nez. L’enfant âgée de huit ans ne comprenait rien et se débattit mais en vain. Elle se retrouva alors les fesses dans la poussière, à l’extérieur. Son père, Samuel, la regarda avec colère. Il détestait cette fille. Cette fille et non pas sa fille.
Le Seigneur avait été bien cruel avec lui. Samuel avait dû attendre huit ans avant que sa femme ne soit bénie et ne tombe enceinte. Il avait été si heureux ce jour-là. Tout était parfait au départ. Anne était une belle petite fille. Elle naquit en plein hiver et ses parents ne purent se rendre que dix jours après sa naissance à l’église, retardant d’autant son baptême. La neige était tombée abondamment et les routes avaient été bloquées. Ce retard ne sembla pas avoir une portée significative vu que l’enfant grandissait bien. Cependant, au fur et à mesure que les semaines et les mois passaient, les parents ne purent que constater que leur fille était différente. Le père l’avait mal prit et l’avait reniée. Ce n’était pas sa fille ! Il ne pouvait avoir engendré une telle chose. Un être aussi stupide. Il tolérait tout juste sa présence et seulement parce que sa femme l’avait suppliée de ne pas l’abandonner. Marie tenait à cet enfant, le seul qu’elle avait jusqu’alors. Mais bientôt, bientôt, un autre enfant viendrait au monde et la remplacerait.
Anne sentait bien la répulsion de son père même si elle ne la comprenait pas, ni ne pouvait la nommer. Elle se replia sur elle, remontant ses genoux contre sa poitrine et les entourant de ses bras. Elle continua de chantonner dans sa tête toute la nuit jusqu’à ce qu’un cri déchire l’air matinal. La sage-femme sortie tenant un ballotin de linge duquel des petits bras sortaient. Samuel se précipita vers le nouveau-né frétillant.« Un garçon ! C’est un garçon ! »La mère se portait bien. Un jour merveilleux pour toute la famille sauf pour la jeune Anne qui était toujours perdue dans sa tête. ++++ Que la lune était belle cette nuit ! Le disque d’argent rayonnait sur les champs enneigés. Une jeune fille se tenait au milieu regardant l’astre étrange qu’elle n’avait jamais pu aller décrocher malgré toutes ses tentatives. Pourquoi cette jolie pièce ne voulait-elle pas descendre pour jouer avec elle ? Elle se sentait si seule. Personne ne s’occupait plus d’elle depuis l’arrivée d’Adrien. Même sa mère avait préféré le petit frère à elle. Il était pourtant comme tous les autres. Il n’avait rien de bien différent. Elle, elle était différente, originale, unique !
Pourquoi tout le monde se moquait-il d’elle ? Elle ne demandait pas grand-chose pourtant, un peu d’attention, quelques jeux et amusements. Malgré ses dix-sept ans, elle jouait toujours comme les plus jeunes. Emmitouflée dans sa cape rapiécée, elle se mit à tourner sur elle-même, en riant à la face de la lune avant de se laisser tomber étourdie au sol. Comme c’était bon de sentir le tapis blanc sous son dos. Ce n’était pas grave si c’était froid. La neige était drôle, poudreuse, elle voletait de partout quand on soufflait dessus et Anne aimait beaucoup ça.
Soudain, des bruits se firent entendre mais la jeune fille ne fit que noter ce fait dans un petit coin de sa tête. Les pas se rapprochaient, des pas qui crissaient dans la neige. Mais c’était un pas bien étrange, rapide, plus rapide que celui de n’importe quel homme. Un animal peut-être mais peu importait. La main d’Anna se tendit vers l’étrange lune qu’elle aimait tant regarder mais tout devint sombre. Une silhouette immense surplombait la donzelle et masquait la lune.
Anne se redressa et vit un loup, un loup immense qui faisait bien deux fois un homme voir trois. Il l’observait de ses yeux sombres, les crocs découverts, la bave suintant aux commissures de sa gueule. L’animal fit un bond de côté et s’apprêtait à lui sauter dessus mais s’arrêta net devant le regard, le sourire et les mots d’Anne.« Tu es beau ! »Elle ne semblait pas avoir peur. En fait, elle n’avait pas peur. Elle ne savait pas que c’était un loup-garou qui se trouvait devant elle. Et même si elle avait su, elle n’aurait pas compris. Elle savait juste qu’elle se trouvait devant une grande bête au pelage noir comme la nuit que la lune et le givre constellaient de milliers de diamants. Qu’il était beau cet être sorti des ténèbres. Voulait-il jouer avec elle ? Anne tendit la main, non plus vers la lune mais vers le loup qui ne semblait plus vouloir l’attaquer. L’animal approcha et plongea ses yeux dans les siens.« Viens avec moi ! »Anne pencha la tête sur le côté avant de se relever et de lui emboîter le pas. Les gens ne voulaient pas d’elle et cet animal était si beau. Si lui voulait d’elle alors elle le suivrait.++++ Le loup se nommait Yvan et était un sang-pur chez les lycans. Il venait de la lointaine Russie et avait parcouru toute l’Europe jusqu’à tomber par hasard sur cette jeune fille au regard étrange et plein de quelque chose qu’il ne put jamais nommer. Il comprit vite ce que cette fille avait de particulier pourtant il ne la chassa pas. Il avait compris quelque chose que les autres n’avaient pas vu. L’attachement profond dont Anne pouvait faire preuve envers les autres. Il garda donc la demoiselle et lui apparu sous sa forme humaine. Il lui expliqua simplement les choses, choses qu’elle comprit dans les grandes lignes. Yvan n’avait pas son pareil au niveau de la pédagogie. Il prenait tout son temps avec sa jeune protégée. Il avait tout le temps du monde après tout.
Un mois après leur rencontre, il mordit Anne, faisant d’elle l’une des siens. Il s’était attaché à cette fille étrange qui cherchait attraper la lune. Jour après jour, il lui distilla le plaisir de la chasse, de la traque, de la poursuite, de la mise à mort. Et chaque jour Anne apprenait de mieux en mieux. Elle avait quelqu’un à contenter, quelqu’un qui s’occupait d’elle, qui prenait soin d’elle.
Yvan vivait un peu au jour le jour et passait plus de temps sous sa forme de loup que sous celle d’humain. Il dormait à la belle étoile et se nourrissait de ce qu’il chassait, côtoyant peu les villes. Anne se satisfaisait très bien de cette vie. Elle mangeait, dormait, chassait. L’homme-loup la réchauffait quand elle avait froid. Que demander de plus ? Elle était libre. Bien vite, Yvan lui appris d’autres jeux, des jeux d’adultes auxquels la jeune fille se soumit sans difficultés. Elle les appréciait beaucoup même. Ils devinrent donc un parfait couple dans tous les sens du terme. Un couple étrange, atypique, improbable, impossible mais un couple.
Le jeune homme n’appréciait guère les humains mais aimaient beaucoup les torturer. Eux et les vampires mais il évitait la dernière catégorie autant que possible, préférant esquiver les problèmes. Certains diraient courageux mais pas téméraire. C’était un point de vue. Yvan préférait les proies plus faciles, celles avec lesquelles on pouvait jouer. En plus d’être un excellent professeur, Yvan était aussi un grand connaisseur en tortures diverses et variées. Savoir qu’il mit à la disposition d’Anne et qu’elle apprit parfaitement montrant que son esprit n’était finalement pas attardé mais sélectif.
Après quelques mois, Yvan décréta qu’elle était prête à faire son entrée définitive dans le monde des enfants de la lune. Il lui restait une épreuve à passer pour que son maître soit fier d’elle.« Cette nuit, tu seras définitivement mienne et tu seras une vraie louve »Tapant dans ses mains, toute joyeuse, Anne lui sourit.« Oh oui ! Oui ! »Yvan éclata de rire. Les réactions de la jeune fille l’étonneraient toujours. D’un geste, il lui intima de le suivre. Au bout d’une heure, ils arrivèrent devant une maison derrière laquelle la lune se découpait, la pleine lune. Anne avait revêtue sa forme de louve comme Yvan.« Tu reconnais cet endroit ? »« Oui, c’est là où j’ai vécue avant »« Oui c’est ça. Entre et tues-les tous ! »Anne n’hésita même pas. Son maître, son amant, son amour le lui demandait. Elle s’exécuta, massacrant sa famille, son père, sa mère, son frère. Tous et sans une once de compassion ou de tristesse, elle les dévora. Elle ne se vengeait pas, elle faisait juste ce que la seule personne qui l’avait acceptée, lui avait demandé. Elle ressortit alors de la maison, toute pleine de sang mais si heureuse. Elle se sentait bien. Anne se sentait toujours bien après avoir tué. « Bien. Ta vie d’avant est maintenant achevée. Tu ne t’appelleras plus Anne. Tu es une enfant de la lune, tu prendras son nom : Séléné ! »++++ Le duo repartit et continua son parcours, massacrant et torturant avec plaisir. Yvan était un sadique dans l’âme mais restait pourtant toujours attaché à Anne devenue Séléné. C’est d’ailleurs ce qui l’amena à changer un peu de vie. Les humains commençaient à s’enhardir avec le temps qui passait. Ils partaient souvent à la chasse au loup. Trop souvent au goût d’Yvan. Il décida alors de passer un peu plus inaperçu et commença à se fondre dans le monde humain entrainant Séléné derrière lui. Mais pour intégrer le monde des hommes, il fallait avoir un peu d’argent, trouver un métier. Très vite Yvan trouva un emploi à sa mesure : assassin. En se rendant dans une taverne mal famée où il faisait les poches aux hommes ivres du coin, il obtint un contrat. Un homme à tuer. Étant un spécialiste de la question, il n’eut aucun mal à accomplir le travail qui lui rapporta une jolie somme. Aussi il se spécialisa dans ce domaine où il acquit une excellente réputation. Séléné suivit ses pas comme toujours.
Leur réputation fut telle qu’elle arriva jusqu’aux oreilles du roi de l’époque qui avait bon nombre d’ennemis. Il recruta le duo et leur offrit une magnifique somme en échange de leurs services. Ils devinrent alors les assassins du roi. Ceux dont on entendait parler mais qu’on ne voyait jamais. Ils vivaient au château mais dans l’ombre. Personne ne connaissait leur vraie nature. Personne ou presque ne les voyait.
Des dizaines d’années se déroulèrent ainsi. Au bout d’un certain temps, Yvan faisait habilement croire que d’autres, des successeurs prenaient leur place et que leurs noms étaient en fait juste des codes. Pendant plus d’un siècle et demi, le jeu se poursuivit. Jusqu’au jour où Yvan finit par trouver la mort. Séléné ne sut jamais comment. Elle savait juste qu’il avait voulu partir seul pour une mission et qu’il n’était pas revenu. Elle sentit sa mort en elle. Elle comprit qu’il était parti pour toujours et qu’elle était de nouveau seule et abandonnée. Elle resta prostrée des semaines et des mois, mangeant à peine.
N’ayant d’autre choix, elle finit par reprendre le petit jeu qu’Yvan avait bien su mettre au point. Elle devint alors à la fois l’assassin et le tourmenteur du roi. Reprenant là où son maître s’était arrêté. Elle torturait et tuait car cela lui rappelait Yvan, ce qu’il lui avait appris, enseigné et parce qu’elle aimait ça. Elle se sentait tellement moins seule quand ces hommes hurlaient leur douleur et leur souffrance. C’était alors si bon. Elle se sentait si bien, comme le jour où elle avait massacré sa famille !
Situation actuelle : Séléné est toujours l’assassin et le tortionnaire du roi. Officiellement, elle est la petite fille de la Séléné qui a perdu son Yvan. Officieusement, personne ne veut se poser de questions. Elle travaille très bien et on ne lui demande pas plus. Et puis, mieux vaut éviter de la contrarier ou on risquerait de se retrouver sur son chevalet de torture. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | ♔Pseudo :Mystère ♔Age:Niet ♔Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?:DC ♔Des Remarques ou impressions? ♔As-tu lu le règlement ?Oui ♔Code du règlement :Validé par Calypso
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