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 Le Chant du Diable | Fiche de Mireille

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MessageSujet: Le Chant du Diable | Fiche de Mireille   Le Chant du Diable | Fiche de Mireille EmptyLun 16 Jan - 18:18

MIREILLE KATHERINE OLSEN



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feat. Kaine (NieR)
    IDENTITÉ :


    Vampire
    Nom : Olsen.
    Prénom(s) : Mireille, Katherine.
    Age Apparent :27 ans.
    Age Réel :35 ans.
    Sang-Pur/Mordu/Infant : Infant.
    Date et Lieu de Naissance : Née le 14 Février à Paris.
    Orientation Sexuelle : Elle a toujours été attirée par les hommes alors... hétérosexuelle, sans doute aucun.
    Nationalité : Franco-allemande.
    Groupe : Bourgeoise vampire.
    Classe Sociale : Bourgeoise et Cantatrice (si possible).




Description Physique :
Une ombre semble se glisser devant vous. Dans une parfaite révérence, la jeune femme vous salue, ses longs cheveux argentés glissant dans un mouvement fluide sur son visage rieur. La beauté énigmatique paraît être insaisissable mais elle n'appartient qu'à celui qui la contemple.

Deux grands yeux d'un bleu roi éclatant, semblable à l'infini d'un ciel d'été, vous scrutent, vous sondent, vous tâtent et vous transpercent le corps, tandis que vos prunelles sont emportées dans un tourbillon obscur et envoûtant. Les yeux de cette femme sont tels le loup qui fond sur sa proie et qui happe sans aucune hésitation le promeneur imprudent ; tels une petite bulle de verre ornée d'arabesques et de volutes dorées, remplie d'images pastelles que floutent les émotions qui tourneraient alors en une valse lente et mystérieuse dans le maelström d'un millier de paillettes cuivrées, pareilles aux feuilles colorées par l’automne.
Piégé dans ce regard emplit de magie et pétillant de malice, vous voilà prisonnier. Mais la vue depuis votre geôle n'y est-elle pas splendide ?

D'un mouvement de tête, vous tentez de vous échapper de ce charme qu'elle, sorcière, a osé vous jeter. De vos pupilles, vous dessinez les contours exquis de son visage de néréide, longeant avec délicatesse la galbe de son cou, la ligne gracile de sa mâchoire, la finesse de ses lippes purpurines, martyrisées par une dentition parfaite. Vos paupières ne cesse de papillonner sur cette bouche ourlée qui affiche l'esquisse d'un sourire malicieux et moqueur et sur laquelle vous avez cette envie malsaine d'écraser vos lèvres pour en goûter la saveur. Cette pensée vous arrache un frisson, tandis que vous poursuivez votre examen dans un silence religieux : d'un geste gracieux et raffiné, elle replace derrière son oreille une mèche de ses longs cheveux couleur lunaire tandis que son visage est éclairé par un sourire aussi sucré que le miel d'un été qui commence. Aussi pâle que l'astre de nuit, elle semble pourtant briller de milles feux à cause des rayons du soleil qui filtrent à travers la vitre et qui se prélassent paresseusement sur sa peau.

Avant qu'elle ne s'arrache à votre contemplation, vous vous emparez de sa main, dans un instant de folie. Vous sentez la douceur de son épiderme se glisser sous vos doigts, pareille à la caresse d'une plume. Dans une lenteur délibérée, vous attirez sa dextre à vos lèvres et vous vous enivrez de la fragrance qui s'en dégage et qui réunit en un mélange subtil l'odeur du lys et du jasmin.

Puis elle se dirige d'un pas chaloupé vers le clavecin et, dans les rayons tardifs d'un soleil agonisant, elle parait être un ange descendu sur terre parmi nous, pauvres mortels. Douce torture que de dévorer cette femme des yeux sans pouvoir laisser vos doigts parcourir chaque parcelle de sa peau d'albâtre, sans avoir le droit de les laisser glisser dans sa si belle chevelure, pareille à une cascade de diamants.
Mais là, tout de suite, il vous faut juste écouter. Écoutez cette voix qui atteint le ciel et fait pleurer les dieux.



En enfer, un démon au visage d'ange n'a rien d'exceptionnel.


Description Mentale :

20 lignes minimum demandées



Biographie :

L'astre du jour était sur le point de disparaître derrière l'horizon tandis que nous patientions tranquillement dans la douce brise bercée par la chaleur du mois d'Avril. À mon côté, Jeanne se tenait droite comme un piquet, le regard fuyant, portant à bout de bras une lanterne dont la faible lumière caressait le pavé et balayait l'obscurité devant nous.

« La diligence ne devrait pas tarder à arriver, Mademoiselle.
- Ne vous en faites pas, ma chère Jeanne. Je ne suis, de toute manière, guère pressée du voyage qui s'annonce déjà fort déplaisant.
- Oh ! Ne dites pas cela, Mademoiselle ! Comme il doit être agréable que de voyager dans toutes ces villes...
- Et bien, il est vrai qu'au début, cela est amusant mais, au bout d'autant d'années d'errance loin de ma famille, cela commence à être difficile.
- J'ai entendu dire que vous alliez vous marier et que c'était pour cela que vous aviez décidé de rester dans la belle Paris et... oh ! Pardonnez mon effronterie, Mademoiselle, je n'aurais jamais dû...
- Vous êtes toute excusée, mon amie. Mais je dois bientôt convoler avec Richard, en effet.
 »

Un sourire éclaira mon visage tandis qu'un grondement de roues dans le lointain nous annonça l'arrivée de la voiture. L'ombre de celle-ci se découpait du ciel, seulement éclairée par deux lampions qui approchaient rapidement dans la naissance de la nuit.
Du cocher je ne vis que deux yeux noirs qui scintillaient d'une lueur étrange sous ses sourcils broussailleux et de grosses dents noires : Jeanne sauta dans mes bras dans un moment de folie et me serrait le buste à m'en briser les os.

« Comme vous allez me manquer, Mademoiselle. »

Un rire étouffé s'échappa de la barrière de mes lèvres, alors que je levais ma main pour caresser sa couronne de tresses.

« Allons ma chère Jeanne, ne soyez point si mélancolique. Si vous venez à Paris, je me ferais un plaisir de vous accueillir en ma modeste demeure et je vous chanterais les Psaumes de David que vous aimez tant... »

Après cette étreinte qui sembla durer une éternité, j'essuyais ses larmes de mon mouchoir, tentant de la réconforter avec un chaleureux sourire. Cette petite avait le don de me rappeler à bien des égards ma très chère Madeleine, cette jeune ''sœur'' trop tôt perdue. La première fois que je vis Jeanne, elle me fit une impression vraiment très douce : je la trouvais tout à fait adorable avec ses cheveux d’un blond cendré négligemment relevés, sa voix nette, juste et flûtée. Elle était pleine de grâce et sans étourderie pour une jeune demoiselle de sa condition, et elle jouait de l'orgue comme personne. Elle était, certes, un peu maigre, ses traits étaient creusés par la fatigue et ses yeux cernés par son dur labeur, mais cela n'altérait en rien le charme que je lui trouvais et l'affection que je lui portais.

« Il est temps pour moi de m'en retourner chez moi, mon amie. N'oubliez pas de m'écrire, comme vous me l'aviez promis.
- Je n'y manquerais pas, Mademoiselle. Pour rien au monde.
 »

Je me tournais vers le cocher qui se débattait avec ma malle que Jeanne avait elle-même cordé et déposé devant la porte de sa modeste auberge, avant de pénétrer dans la voiture. La portière claqua et je me mis à la fenêtre, apercevant dans l'encadrement de la porte de l'auberge le frère aîné de Jeanne, Louis.

« Ne manquez pas de prendre grand soin d'elle, mon cher. »

C'était un homme de constitution robuste aux épaules carrées et aux bras puissants, bien qu'il fut d'assez petite taille. Son visage était lourd et usé avec le temps, ses yeux dénués de tendresse étaient ornés de ses sourcils blonds et de ses cheveux filasses d'un jaune crasseux. Sa bouche était étirée en une fine ligne, et il s'évertuait à ne pas me répondre.

« Louis, répond quelque chose à Mademoiselle...
- Jeanne, il suffit ! Je crois que votre frère sait pertinemment ce qu'il a à faire et qu'il n'a guère besoin d'une femme telle que moi pour le lui rappeler. 
»

Le postillon cria « Prêt ! » et se tourna vers moi pour me demander si j'étais enfin apte à prendre la route.

« Je crois que oui, mon brave. »

Et d'un signe de main discret, je disais adieu à un pan de ma vie pour en commencer un nouveau chapitre. J'allais enfin retrouver Richard, Paris, ma vie et ma demeure. Cesser de courir dans tout le pays, reprendre mon existence en main. Cela faisait si longtemps que j'avais l'impression que le temps m'échappais : vouée toute entière au cadeau que Dieu m'avait fait, j'avais laissé filé la vie d'entre mes doigts (ou plutôt celle de Richard) et, à 30 ans passés, je n'étais toujours pas mariée. Quand aux enfants, n'en parlons point.
Mais c'est ce que l'on appelle vivre pour sa passion, n'est-il pas ?

***

Le maître était assis dans son grand fauteuil rouge pourpre à dossier armorié et lisait un courrier qu'il avait reçu le matin même d'un de ses amis de longue date, le Comte de Rethel, qui lui faisait part d'une partie de chasse en compagnie de Sa Majesté le Roi et à laquelle il était convié. Il était vêtu d'un pourpoint blanc galonné et d'une veste de dessous noire sur le devant de laquelle retombait un rabat de dentelles. Ses cheveux étaient d'un noir corbeau et encadraient dans ses mèches désordonnées un visage vieilli par le temps. Ses yeux étaient d'un vert chimérique et sa figure, emprunte de sévérité, rayée par l'existence. Il avait une expression de noblesse et de bonté austère, une obscure fierté dans son attitude et une sorte d'irritabilité dans ses moindres gestes. On pouvait imaginer au premier regard un homme devant lequel toutes les volontés pliaient.

Il était rentré au domaine tard dans la nuit (il avait rejoint Paris pour affaires) et la matinée avait été plutôt calme pour un Vendredi. Étrangement calme, même. Mais ce n'était pas pour lui déplaire.

« Mireille ! Petite ingrate ! Comment osez-vous me répondre de la sorte, à moi, votre bienfaitrice !? 
- Madame, ''bienfaitrice'' n'est, je crois, pas le bon terme à employer vous concernant.
- Mireille ! Mireille !! Revenez ici ! Mireille !
»

Ou presque.
Le Comte de Reventlau releva la tête, les yeux fixés sur la petite porte du salon qui ne tarda pas à s'ouvrir brusquement. De là, une petite fille âgée de 10 ans tout juste entra, s'arrêta pour observer avec étonnement l'occupant du grand fauteuil pourpre, s'inclina respectueusement à la vue de son tuteur avant de se jeter à son cou.

« Vous êtes enfin rentré ! »

Elle fut rapidement suivie de sa marraine, une femme grande, belle et bien faite : ses yeux gris, dont les iris brillaient d'une lueur féroce et que de longs cils noirs entouraient d'un cercle délicatement dessiné, mettait en valeur la pâleur de sa peau. Elle portait, à l'instar de la petite, une jolie robe de drap bleu dont le corset était rehaussé de fine dentelle et de perles.

Si physiquement, Marie de Reventlau était l'exact antithèse de son époux, il en était de même pour son caractère : on en venait presque à se demander ce que deux êtres aussi différents pouvaient bien faire ensemble car, si M. le Comte avait un physique sévère, il était la douceur et la bonté incarnée, contrairement à sa femme.

« Mon ami ! Vous voilà enfin ! Savez-vous ce que Mireille a fait pendant votre absence !?
- Non, mais je suppose que vous allez tout de suite m'en faire part, très chère.
- Elle s'est comporté de la plus vile des manières avec la très respectable fille de la duchesse ! Vous savez, Mme de Benthos ! Une honte ! Je ne puis supporter cela en silence ! Elle a osé ! Osé gifler la petite Élisabeth ! Vous rendez vous compte de ce que cela signifie !?
 »

Le Comte reporta son regard sur sa pupille étonné : si Mireille usait souvent de sa langue de vipère envers et contre tous, il était très rare qu'elle en vienne aux mains.

« Mireille ? Est-ce vrai, mon enfant ? »

La petite le fixa droit dans les yeux, ce qui ne le surprenait plus depuis longtemps : si elle avait un sacré caractère, elle était bien la seule à le défier de cette manière. Son allure sombre et effrayante avait le don de faire baisser les yeux de n'importe qui, sauf d'elle.

« Oui, c'est vrai et en rien je ne regrette d'avoir donné une bonne correction à cette idiote.
- Oh !
souffla Mme de Reventlau, indignée.
- Et, puis-je savoir ce qu'il t'a pris ? continua, le Comte, sans se soucier de sa femme.
- Elle a dit que je devrais être en train de mendier au village au lieu de manger à sa table et de dormir sous le toit de M. le Comte. Je lui ai dit que je n'avais rien à lui envier, que c'était ses ancêtres qui avaient établit la fortune et le renom de sa famille et non elle de son travail, et qu'ainsi, nous étions sur un pied d'égalité. Elle l'a mal pris et a dit que je n'étais qu'une pauvresse née d'une Comtesse déchue que son père avait abandonné et qui profitait honteusement de la fortune de M. de Reventlau. Alors je l'ai giflée.
 »

Après quelques minutes d'intense réflexion, le comte caressa les doux cheveux de Mireille avant de reprendre d'un ton sec :

« Marie très chère, croyez-vous que ce soit une manière de traiter la pupille de son hôte ? Je crois donc de ce point de vue que la petite Élisabeth a bien mérité ce qui lui est arrivé, qu'elle soit la fille de la Duchesse ou non. Cependant, je leur ferais part de mes plus sincères excuses pour ce qu'il s'est passé. Êtes-vous rassurée ? »

Marie de Reventlau ne répondit pas, poings fermés, lèvres serrées et sourcils froncés. Sans un mot, elle quitta la pièce avant de hurler après Mina, la nourrice.

« Avez-vous passé un agréable séjour à Paris, mon oncle ?
- Et bien... ce ne fut guère intéressant. Les affaires, le commerce... rien de bien différent de d'habitude, en somme.
- Je vois. Je suis contente que vous soyez enfin rentré.
- Je ne reste point longtemps, mon enfant. Cet après-midi, j'assiste à une partie de chasse royale et je repars après-demain pour un temps indéterminé. Certainement 2 ou 3 semaines...
- Oh ! Êtes-vous obligé de partir !? Vous venez à peine d'arriver !
- Je n'ai pas le choix, petite Mireille. 
»

La petite fille baissa les yeux et fixa les jambes de son tuteur.

« Madame ne me supporte pas.
- Tu ne fais rien pour arranger les choses, ne crois-tu pas ?
- Mais elle me déteste, quoi que je fasse.
- Et bien... il semble avoir entendu dire de Mina que Richard t'appréciait, non ? N'est-il pas un réconfort en ces jours sombres ?
- Bien sûr, mais... Madame cesse de m'embêter lorsque vous êtes là.
- Est-ce donc pour cela que tu tiens à ce que je reste plus longtemps ? 
»

L'esquisse d'un sourire illumina le visage de M. de Reventlau alors que Mireille releva la tête, outrée :

« Mais non ! Vous vous trompez ! Ce n'est pas juste pour cela ! Vous savez, j'ai demandé à Mme Couperin de m'enseigner à chanter la Pastorale d'Issy pour vous ! Et j'ai presque terminé d'appendre ! Je veux que vous soyez fier de m'avoir comme pupille !
- Vraiment ?
- Oui, vraiment ! Mme Couperin a dit que j'avais une si jolie voix et que c'était dommage que je ne puisse rejoindre le chœur de l'église.
- Mireille, tu sais pourquoi c'est impossible. Tu es...
- Oui, je sais. Je suis une fille et de surcroît, je suis un monstre.
 »

***

« Laissez-moi sortir ! Laissez-moi ! Vous n'avez pas le droit !
- Mireille, taisez-vous. Il est temps que je vous enseigne les bonnes manières. Qui plus est, lorsque M. le Comte n'est pas là, c'est à moi que revient la charge de vous éduquer et de diriger la maison. Il est temps que quelqu'un vous prenne en main. Je ne puis plus supporter votre insolence.
- Sorcière ! Laissez-moi sortir ! Je ne veux pas y aller ! Je ne veux pas aller au couvent !
- Assez !
 »

Marie de Reventlau regardait la porte de la chambre de Mireille d'un air mauvais, avant de se tourner avec une lenteur délibérée vers les servants et de leur dire d'une voix dure emprunte de sévérité :

« Mireille n'est en aucun cas autorisée à quitter sa chambre jusqu'à l'arrivée de Monsieur Hofmeister. Ai-je bien été claire ?
- Mère ! Vous ne pouvez pas...
- Richard, silence ! Ne vous mêlez pas de cela. Il est grand temps que l'on s'occupe d'elle. Cette petite est un vrai démon.
- Quand père saura cela...
- Et bien, nous verrons. Je suis sûre qu'il comprendra.
- Je crois que vous ne vous doutez pas de la portée de vos actes, mère... 
»

Une main richement baguée siffla dans l'air et s'abattit avec force sur la joue de Richard qui, sous le coup du choc, tomba à terre. Les servants se précipitèrent à son chevet pour s'enquérir de son état :

« Je vais bien... bien mieux que Mireille, cela est certain. »

On entendait s'échapper de la porte de lourds sanglots tandis que la marâtre s'éloignait vers le jardin d'hiver s'occuper de ses précieuses roses, un sourire mauvais sur le visage.

« Richard ! Richard ! Je ne veux pas aller au couvent ! Richard ! »

Elle pleurait, pour la première fois depuis longtemps, elle pleurait toutes les larmes de son petit corps, un déluge incohérent de paroles et de sanglots s'échappant de ses lèvres, intarissable. Elle criait, hurlait, frappait la porte de ses poings tandis Richard, impuissant, souffrait de l'entendre ainsi.

« Mireille. Calme-toi. »

Mais rien n'y faisait.

[En cours]



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    Pseudo : Luce.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Diable | Fiche de Mireille   Le Chant du Diable | Fiche de Mireille EmptyDim 20 Mai - 7:06

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