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 Des cauchemars et des espoirs.

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Melissande A. Sullivans
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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: Des cauchemars et des espoirs.   Des cauchemars et des espoirs. EmptyVen 7 Oct - 19:37

La peur. Elle s'empare de l'être et l'oppresse. Tout n'est qu'angoisse. Les larmes perlent sous la douleur et au rythme des souffles saccadés. Ce regard puissant et inquiétant, qui vous pétrifie. Des cauchemars... Des souvenirs.

Des cauchemars et des espoirs. 422320Nightmare

« Je vous en prie...Laissez-moi! »


~Plus tôt dans la journée~

Ce matin-là, aucun rayons de soleil ne virent réchauffer le visage de la jeune femme. La pluie venait s'écraser sur les vitres des appartements de Melissande. Elle regarda l'eau ruisselait, alors que d'identiques diamants salés mouillait ses joues roses. Elle avait un peu froid. Elle transpirait encore et souffrait de maux de têtes. Du bout de ses doigts, elle effaça les traces de cette nuit, faisant disparaître l'idée des cauchemars qui hantent ses nuit. Que ferait-elle si le passé devait refaire surface ? Et, si tout ce qu'elle craignait redevenait réalité. La jeune comtesse se sentait toujours salie, les images apparaissaient toujours et, elle n'avait plus la force de lutter. Elle n'y arrivait plus. La seule personne capable de comprendre ce qu'elle pouvait ressentir, l'avait oubliée. Elle s'était évaporée au moment même où, Melissande avait pris la décision de se battre.

Se battre...Oui...Mais dans quel but et qu'elles seraient les conséquences ? Quand on commence un combat, il nous faut des raisons qui nous poussent et pour lesquelles on veut être heureux...Chimère. L'espoir, Melissande y avait goutté. Elle avait connu tout le bonheur qu'on peut souhaiter, mais ce ne fut que de courte durée. C'était comme si un tourbillon infernal l'emportée et, la faisait toujours revenir au point de départ. Un pas en avant, deux en arrière. Toutes ses forces la quittaient, mais par respect pour sa mère adoptive, cette femme qu'elle avait adoré et ce, pendant un temps bien trop juste à ses yeux, elle devait continuer de croire en un bonheur prochain. D'espérer.

Melissande se leva de son lit, et se dirigea vers sa garde-robe. Elle prit une longue robe blanche et tout ce qui lui était utile pour se vêtir, en cette fraîche journée. Elle voulait se rendre à la salle de bain, là-bas, elle pourrait laver toutes ses idées qui la souillait, tout comme ses souvenirs. Elle arriverait jamais à comprendre qu’elles idées peuvent pousser les hommes à de telles folies. Ce qu'elle ne saisissait pas, c'était les différences qui résidaient en chaque êtres. On pouvait traiter les lycanthropes ou encore les vampires, de monstres mais, l'être humains n'était pas plus noble. On lui vante des vertus que l'on ne retrouve que chez une petite poignée de personnes. Dans ce moches de débauches et de trahisons, rempli de loups près à tout...Comment le faible petit agneau peut-il trouve son chemin sans s'égarer et se faire manger ?

Melissande posa la main sur la poignée de porte de sa chambre et, si tôt eu-t-elle ouvert la porte qu'un Duc, qui logeait lui aussi au château, se mit devait-elle. C'était un grand blond prétentieux et imbus de sa personne. Il semblait s'intéresser à la jeune comtesse, qui de son côté ne prétait que rarement attention aux gens qu'elle pouvait rencontrer et surtout, ce qui concernaient de près ou de loin la noblesse. Certains la trouvait étrange, ne comprenant pas sa solitude, pas plus que sa vision des choses. Non, ils ne comprenait pas grand chose, c'était certain...


« Lady Sullivans ! Je suis ravi de vous revoir ! »


« De... de même... » Elle aurait voulu s'enfuir, ou lui hurler tout son dégoût, mais il y avait ces règles de bienséances et elle s'y tenait. Elle lui sourit gentiment, non sans répulsions et hypocrisie, avant de reprendre du même ton faussement enjoué : «  Je vois que vous vous portez toujours aussi bien ! Je serais heureuse de rester mais, je suis vraiment confuse, je me vois dans l’obligation de vous abandonner. »

Elle lui sourit une nouvelle fois, puis se détourna lentement,pour partir. Elle fit quelques pas, quand une main vint saisir son bras et la retint sur place. Elle se retourna vivement vers James, puisque tel était le nom du duc.


« Il serait fort aimable que vous relâchiez votre empr... »


Il sera sa main. Sa poigne était de fer et, elle voyait son bras rougir. Elle grimaça. Soudain, l'homme plaqua Melissande contre le mur qui se trouvait en face de l porte de sa chambre et approcha son visage du sien. Il empestait l'alcool et son haleine fétide retournait l'estomac de la jeune comtesse.


« Vous pouvez vous donnez des airs de petite sainte-ni-touche, mais moi je vois clair dans votre jeu!Je vous veux et je vous aurais ! »


La jeune femme resta figée, incapable de prononcer le moindre mot. Alors qu'il s'éloignait, Melissande glissa le long du mur, avant de s'effondrait au sol. Elle se mit à sanglotait et se recroquevilla. Essayant de reprendre ses esprits, elle fit demi-tour et ferma la porte de l'appartement à clef. Elle s'allongea sur son lit, encore haletante, se demandant ce qu'elle ferait la prochaine fois qu'elle allait le croiser.

Elle resta là, comme un enfant qu'on aurait puni, couchée sur son lit en position fœtale et en sanglotant. Dehors, il pleuvait toujours et le son de la pluie la bercée. Elle finit par s'endormir. A son réveil, le ciel s'était assombri et Melissande se demandait, si avec un temps pareil et à cette heure-ci, elle avait beaucoup de chance de croiser quelqu'un en ville. Elle avait besoin de prendre l'air, cette pluie l'appelait, mais elle avait peur et ne voulait voir personne. Elle prit sa robe, puis ses bottines en cuir et enfin le châle le plus épais qu'elle avait. Elle le mit, puis s'en prendre plus de temps, ni pour se coiffer, ni pour s'habiller plus chaudement, elle sortit de l'appartement à toute vitesse. Elle traversa la palais, évitant les regards et ne donnant que pour toute réponse aux salutations, des signes de tête très discrets.

Une fois dehors, elle profita de la sensation de fraîcheur que lui procurait la pluie. Un petit sourire de soulagement s'afficha sur son visage de porcelaine. Sans prendre conscience qu'elle serait sûrement malade à cause des averses, elle continua son chemin. Elle souhaitait se rendre aux champs Elysées, lieu de rêves. Elle avait toujours aimé les voir sous la pluie ou encore en fin de journée, lorsque on commence à allume les lampes. Elle y arriva rapidement et marcha tranquillement le long des allées, le pas nonchalant et les bras seraient autour d'elle. Elle se mit à l’abri d'une avancée d'une des boutiques et, elle observa les environs calmement. Elle était bien et sereine en cette instant. La pluie avait ce pouvoir sur elle. Le pouvoir de la calmer et de lui faire oublier tout ce qui l'empêchait de réfléchir de manière posée.

Elle se sentait bien, malheureusement le temps passait trop vite et, elle se devait de rentrer. Elle se remit en route. Elle marcha un moment, seul le bruit de ses pas résonnait sur le pavé mouillé. Elle passa plusieurs petites ruelles, quand d'autres se firent entendre. Melissande jeta un faible regard en arrière, inquiète. Une grande ombre, celle d'un homme et non d'une femme. Elle accéléra le mouvement, un peu plus loin, elle voyait des petits groupes de personnes et, elle serait rassurée si elle arrivait à les rejoindre. A peine cette idée eut-elle traversait son esprit, que l'homme l'attrapa par les épaules. On l’entraîna en arrière, une main plaquée sur sa bouche. Ils arrivèrent dans une ruelle.

Une scène identique à celle du matin se déroula alors. Elle retrouva collée contre un mur humide, qui ne tarda pas à mouiller ses vêtements. James se tenait face à elle. Son regard était de feu et il haletait tel un animal. Il embrassa Melissande qui lui mordit violemment la lèvre. Elle essaya de le repoussait de toutes ses forces, mais ce fut en vint. Il l'empêchait de bouger. Elle était désemparée. Son pire cauchemar, ses pires souvenirs et craintes refaisaientt surface à cet instant. Des larmes commencèrent à rouler aux coins de ses yeux.


« Je vous en prie...Laissez-moi! »


James redressa sa tête, attrapa son menton et lui adresse un sourire inquiétant.


« Te laisser ? Mais c'est toi qui m'a appelé. Je suis sûr que tu en veux autant que m.. »


Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Melissande lui donna un coup de genou en bas du ventre, avant de partir en courant. Biensûr, ce fut en peine perdue. En quelques secondes, il surpassa sa douleur et partit à la suite de la jeune comtesse. Il la rattrapa rapidement, la poussa pour qu'elle chute et ne puisse continuer sa fuite. Melissande était à terre. Sa robe était tachée et mouillée, tout comme ses mains qui avaient amortis sa chute. James leva la main et, elle eut le réflexe de se protéger le visage...
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