Melissande A. Sullivans♥ Comtesse / Adorable Administratrice ♥Messages : 669 Date d'inscription : 06/06/2011 Age : 31 Localisation : Quelque part en train de rêver... ~Etat civil~Race :: Humaine. Différente? Il paraît.Vos Rps en cours : Vos Relations: | Sujet: Envoutement...Souffle d'espoir... Jeu 1 Sep - 18:11 | |
| Une pièce sombre. Un lit avec des draps salis, déchirés et en désordre. Les épaisses tentures qui encadraient l’unique fenêtre de la chambre, barrent la route à la plus part des rayons du soleil. Une ambiance inquiétante et pesante. Tremblante et haletante, Melissande se trouve dans un coin de la pièce, les genoux contre sa poitrine. Des pas raisonnent dans un couloir, elle se lève et s’approcha de la porte. Soudain, celle-ci s’ouvre. La comtesse n’en croit pas ses yeux. Là, en face d’elle se trouve se trouve son père. Elle recule effrayée, tandis qu’il approche. Il lui parle et cri. Il l’insulte, comme il l’avait l’habitude dans son enfance. Elle se revoit enfant, ave ses jambes bleus et la douleur dans sa tête. C’est alors qu’il l’avait la main, telle l’enfant apeurée, elle place ses bras devant son visage pour se protégée, c’est la seule chose donc elle est capable. Au moment, où la main approche, son père disparu pareil à un fantôme. Un souffle dans son dos, une main qui se pose sur son épaule….Une période de sa vie dont elle se souvient parfaitement. Elle se retourna lentement la peur au ventre. Il est là, juste face à elle, presque collé. Adam l’attrape brusquement par les poignets et l’attire à lui. Il se penche pour l’embrasser…Quand il s’évapora aussi vite que Mr Matthews quelques secondes avant. « Meli ! » Ce surnom, cette voix…Melissande penche la tête et regarde dans le couloir. Vide. « Meli, viens s’il te plait.. » Elle sort, passe dans le couloir et descend lentement les escaliers. William est là, au bas des marches. Il la regarde avec ce même regard qu’il lui adressait autrefois. Le cœur de la jeune femme se serre. Accélérant le pas, elle continue d’avancer. Une fois en bas, il lui sourit tendrement. Elle tend un bras pour pouvoir l’atteindre, quand brusquement, il se détourne. Elle s’arrêta et le voit partir avec cette fille brune. Elle veut hurler…
Un rêve étouffant… Des souvenirs douloureux. Melissande souffla, l’effet d’étau qu’avait sa mémoire sur elle venait une fois de plus d’être prouvé. Ses souvenirs la hantaient encore et toujours. Elle essuya les larmes qui perlaient encore sur ses joues, du revers de sa main. Elle se tourna, puis s’assit au bord de son lit. Un regard rapide à l’une des fenêtres de sa chambre lui montrait que la matinée était déjà bien avancée. Elle posa les pieds au sol et se leva. D’un pas calme, elle se dirigea vers sa penderie. Une fois à l’intérieur, elle regarda ses vêtements sans envie. Ce jour-là rien ne l’inspirait. Elle attrapa une longue jupe blanche, une chemise similaire et ce corset, avec des rayures verticales noires et blanches, qu’elle chérissait tant. Elle attacha les mèches qui encadraient son visage avec un ruban noir, qui même attaché pendait un peu sur sa chevelure de blé. Elle ressortit de la salle, jeta un bref coup d’œil à la porte, qui menait à la chambre de Sophia. Elle devait déjà être sortit depuis longtemps. Peu importait, elle prit un sac avec un livre, sa bourse et reprit son chemin, ouvrant la porte d’entrée de l’appartement et sortit.
Aujourd’hui, encore plus que d’habitude, elle ne souhaitait voir personne. Son passage en ville serait rapide, juste le temps d’acheter de quoi se nourrir pour la journée et elle se dirigerait vers un endroit calme. Dans les rues de la ville lumière, les passants se bousculaient, plusieurs fois la comtesse faillit chuter. En voulant éviter le monde, elle fut obligée de passer par des rues étroites et salles, où la population n’était pas la plus fréquentable. Elle donna quelques pièces à des mendiants puis se rendit chez un commerçant qu’elle appréciait. Il vendait des fruits et des légumes. Melissande friande de pommes, en acheta deux, les plaça dans son sac, puis repartit. Elle erra un long moment dans les boulevards, se demandant quelle partie de Paris, elle n’avait pas encore visité et qui serait assez éloignée de la ville, pour pouvoir profiter d’une journée douce, loin de l’agitation populaire. Elle songea alors au parc. Elle aimait être dans la nature, qui lui changeait les idées et la faisait rêver, de plus, elle n’était pas très loin de celui-ci.
Son choix était tout simplement le bon. Aucune âme en vue et surtout, un paysage magnifique. Elle partit le plus loin possible, s’enfonçant au cœur du parc, pour être sure de ne voir personne. Elle voulu d’abord s’assoir sur un banc, puis jugea que l’herbe verdoyante était bien plus accueillante. Elle s’installa donc sur le pâturage. Elle prit un livre et commença sa lecture avec passion dévorante. Au cours de la journée, lorsqu’elle sentit que la faim venait, elle mangea une première pomme. Gouteuse, juteuse, un émerveillement pour les sens de la jeune femme. Elle sourit et continua à la manger. La fatigue se fit également sentir et, elle s’endormit. A son réveil, la nuit était tombée. Toujours personne en vue, Melissande se dit que c’était l’occasion de se promener et de profiter pleinement des lieux. Elle prit la seconde pomme et avança d’un pas nonchalant à travers la flore. Elle mangea sa pomme, s’arrêta sur quelques fleurs pour les sentir. Un moment proche de la perfection, si elle oubliait qu’elle avait le cœur serré et l’esprit emplie de tristesse ? Elle avait l’impression, qu’elle était condamnée à revivre son passé, que cela pouvait à tout instant recommencer, et sans cela, ses souvenirs l’entravée dans ce malheur. Avait-elle droit à l’espoir ?
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