« Pour toi je ne suis peut être pas parfaite, mais moi, je ne trouve rien à me reprocher. Je ne suis peut être qu’une vulgaire citadine et pourtant la nature à été assez généreuse avec moi. En commençant par ma peau qui pourrait presque me rendre comparable aux nobles. Elle est aussi pâle et douce que l’ivoire, aucun défaut n’est à déplorer. Ce n’est pas faute de m’exposer aux doux rayons du soleil toute la journée mais rien n’y fais. Ma peau reste toujours aussi blanche. Pourquoi ? Je n’en sais rien, mais je ne vais pas m’en plaindre. Cela attire le regard et intrigue les autres citadins. Je les effraie ou les attire, jouant toujours et encore de ce drôle d‘avantage pour gagner quelques pièces. Animal de foire ou jouet d’une nuit tout me va lorsque au final, l’argent est là. En plus, pour compléter le tableau, à seulement 19 ans mes cheveux sont presque aussi clair que ma peau, même si ils tendent plus vers le gris pour leur part. La plus part du temps je les laisse libre, attachant parfois les plus longues mèches. Moi ? Une anomalie de la nature ? En quelque sorte et ça m’arrange bien. La différence est toujours un atout. Même si elle m’a aussi valu quelques problèmes… Quelques fous ont osé me dire que j’étais un Vampire ou une sourcière, vous savez, ces créatures qui n’existent que dans les comptes destinés à effrayer les enfant pas très sages. Nan mais honnêtement, il était un peu dérangé lui, c’est pas possible autrement ! Mais sont ânerie m’a bien amusé sur le moment. Quelle idée farfelue.

Sinon, le reste de ma personne est assez banale mais ne retire rien à ma beauté. Pour des raisons évidentes comme le manque de nourriture ma silhouette est fine sans être squelettique. J’essaye tout de même de ne pas ressembler à un fantôme et de ne pas devenir transparente. Ah ah. Quoi ? Vous n’avez pas compris la blague ? Dommage. Mais passons. Pour les mêmes causes que précédemment je ne suis pas bien grande. Je dois mesurer environ un mètre cinquante, si ce n’est moins. On peut même dire que ma corpulence me donne un air légèrement enfantin qui me permet d’attirer les bonnes grâces des bourgeoises qui veulent se donner bonne conscience ‘Tu as vue, j’ai aidé une malheureuse’. Mais je ne m’en plains pas, bien au contraire, je prend un malin plaisir à en profiter. J’aime saisir toutes les occasions qui s’offrent à moi. Je maitrise d’ailleurs à merveille le sourire charmeur et le regard de chien battu, deux expression très utiles. Il faut dire que laisser apparaitre quelques larmes dans mes yeux d’un rouge comparable à celui du sang fait toujours son petit effet. Hélas, ma poitrine tout de même assez bien développé casse régulièrement de la jeune fille désemparer. Mais elle m’est bien utile pour d’autres rencontres, si vous voyez ce que je veux dire.

Un ange tombé du ciel ou un démon tout droit sorti des enfers, tel est la question. »

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