Je vais te faire visiter...

Sophia un sourire tendre à la jeune comtesse qui s’empressa de lui en adresser un également. La domestique semblait heureuse et c’était le plus important pour le moment. C’était ces sourires francs, qui prouvaient à la jeune femme qu’elles allaient très bien s’entendre et qu’elle pouvait lui faire confiance. Son sourire était tout aussi franc. Non, rien de ne se cacher derrière ses agissements.

La domestique semblait gênée par le fait que Melissande ai remarqué, que quelque chose la tracassée. Pourtant, ce n’était pas pour la mettre mal à l’aise que la jeune comtesse lui avait fait cette remarque. Elle voulait seulement être sûre que tout lui aller. Il n’y avait aucune raisons que des conditions conviennent à l’une et pas à l’autre. Non, cela aurait mit Melissande mal à l’aise. Elle la vit se mordre la lèvre inférieur, c’était semble-t-il un tic chez elle, ce qui amusa Melissande, de la même manière qu’elle s’en voulait de l’avoir mise mal à l’aise. Elle releva son visage vers Melissande qui lui adressa un regard doux et rassurant, elle voulait lui montrer, qu’elle n’avait pas à être embarrasser. Elle était humaine, elle avait ses doutes et ses goûts et, elle avait le droit de s’exprimer comme tout un chacun.
Tout à coup, les expressions du visage de Sophia changèrent totalement. La gêne céda sa place à empli de bonté et sympathie. Cette jeune femme était vraiment jolie aux yeux de Melissande. Elle avait l’air à la fois forte et fragile, comme si elle portait un masque. Un masque pour se protéger alors qu’elle avait besoin de soutient. C’est ce soutient que voulait lui fournir Melissande et, elle le ferait avec grand soin et la plus grande gentillesse. Elles allaient se soutenir.

« Cette situation me convient énormément, je serais également ravie de pouvoir partager cette situation d'entre aide avec vous, chère Comtesse. L'entente peut alors être considérée comme totale, non ? Et, ce n'est pas que quelque chose m'inquiète, non, je me demandais juste comment je pourrais m'occuper lorsque la clé tombera de la serrure. »

Son sourire s’élargit de manière étrange, tant et si bien, que Melissande le fixa durant quelques secondes, mais évita toutes nouvelles remarques. Ce n’était pas la peine de rajouter dans la gêne entre elles, ce n’était pas le moment. La situation était un peu précipitée, mais Melissande n’en doutait pas, il n’y aurait pas de réel problème entre elles et, si jamais elle avait quelque chose à lui reprocher, elle lui dirait tout simplement. Et puis, dans le fond, c’était elle qui avait le pouvoir en quelques sortes, donc elle n’vait pas vraiment de soucis à se faire de ce point de vue là. La chose la plus étrange, dont Melissande venait de prendre conscience, c’est qu’elles avaient le même âge, à ce qu’elle pouvait voir du physique de Sophia. C’était assez étrange dans le sens où elle allait avoir de l’emprise sur elle, alors qu’elle n’avait même pas l’âge d’avoir un enfant ? Elle allait un peu être comme ses enfants roi qui obtiennent ce qu’ils veulent en claquant des doigts. A la seule différence, que Melissande n’vait aucunement l’intention d’agir ainsi.

« Tu feras ce que tu souhaiteras comme je te le disais plus tôt. Si tu veux sortir te balader, tu le fais, si tu veux lire tu le fais, si tu veux t’occuper de ma chambre. Ainsi de suite. Ne t’en fais pas nous passerons du temps ensemble si cela peut te rassurer. Je suis indépendante mais j’aime tout de même avoir de la compagnie. »

Elle lui adresse un énième sourire, ce demandant, si le moment de partir était venu, ou non. Si elle avait convaincu la jeune domestique, ou non. Sophia se tourna vers le bout de couloir, elle semblait réfléchir tout comme Melissande. Soudain, alors que la jeune femme était concentrée, Sophia reprit la parole.

« Hé bien... Nous pourrions peut-être y aller ? Qu'en pensez, très chère Comtesse ? »

Melissande laisse échapper un petit rire, elles avaient donc la même pensée. Elle fut ravie de voir, que cette fois-ci c’était Sophia qui fut la demande et non, elle. En guise de réponse, elle reprit la valise que lui avait confié Sophia. Un geste toujours accompagné d’un sourire franc et bienveillant.

« Très bien suivez-moi. Je vais vous montrez le chemin qui mène à mes appartements. Il faut savoir qu’ils sont un peu isolés, puisque je le souhaitais. »

Elles se mirent donc en route, Sophia derrière Melissande qui ouvrait la marche. Il leur fit une bonne quinzaine de minutes pour traverser le château et ce rendre jusqu’à l’aile des appartements. Elles passèrent par de nombreuses salles telles que la bibliothèque ou la salon. Une fois là-bas, il leur fallait encore parcourir des couloirs et monter des escaliers. Avec le nombre d‘appartements qu’il y avait et les différents catégories, ce n’était pas une mainte affaire que de s’y retrouver. Lorsqu’elles furent arrivées au bout de leurs peines, Melissande poussa un soupir de soulagement. De plus, par chance, elles n’avaient croisé personne et c’était parfait dans l’esprit de la jeune comtesse.

Melissande attrapa la clef qui se trouvait dans sa poche et l’inséra dans la serrure de la porte et, l’ouvrit. Elle rentra puis se retourna vers Sophia et, avec un sourire accompagné d’un geste de la main, elle l’invita à rentrer. Une fois que la domestique fut à l’intérieur, elle referma derrière elle. Elle se dirigea vers une commode et ouvrit un des tiroirs. A l’intérieur, elle trouva une autre clef qu’elle prit. Elle se dirigea vers la porte de gauche et l’ouvrit. Elle poussa la porte, qui grinça légèrement. A l’intérieur, on pouvait voir quelques meubles ainsi qu’un lit. Tout ce qu’il fallait pour avoir une chambre correcte.

« Voilà votre chambre, j’espère qu’elle vous conviendra. »

"Très bien suivez-moi. Je vais vous montrez le chemin qui mène à mes appartements. Il faut savoir qu’ils sont un peu isolés, puisque je le souhaitais"

Il était temps d'y aller. Sophia allait enfin connaitre ses appartements. Bien évidemment, elle ne s'attendait à rien d'exceptionnel, un simple lit et une commode pour ranger ses affaires lui suffiraient amplement. Elle serait alors à même d'apporter sa touche de décoration ou autre, et encore elle n'était pas vraiment chez, alors était-il la peine qu'elle s'approprie le lieu ? Alors qu'elles partirent en direction des appartement de la jeune comtesse, la domestique avait eut un léger sourire en ayant ces pensées, tout en se mordillant les lèvres. Elle était consciente que parfois elle pouvait avoir des pensées idiotes. Ceci dit, ce n'était rien de plus que des pensées, et heureusement pour elle, car sinon cela ferait bien longtemps qu'elle aurait été prise pour folle à lier.

Sophia releva la tête alors pour regarder où les pas de sa jeune maîtresse la menèrent. Elle ne put alors s'empêcher de lever les yeux sur les peintures et tapisseries qui jonchaient les murs du bâtiment. La jeune domestique trouvait ces genres de choses tout à fait ravissantes, elle trouvait la grande Paris ravissante dans son ensemble depuis qu'elle y était arrivée. La brune ne put vraiment dire si la dynamique de leurs pas était rapide ou non, elle était perdue dans les paysages peints sur les tapisserie du château. Le temps qu'elles avaient marché n'avait pas parut très long à la jeune femme, qui était bien plus occupée à faire danser ses yeux sur les toiles qu'autre chose. De plus, elle faillit s'arrêter devant de nouvelles salles, dont une qui était sans doute la bibliothèque, Sophia sourit. Cependant elle se doutait bien que cette salle ne soit ouverte le soir ou tard dans la nuit, en tout cas elle devrait se renseigner. Elles devaient être arrivée dans l'aile des appartements, car là, des escaliers se présentèrent à elles, Sophia devait prendre grands soins à repérer les lieux, car ce n'était pas la jeune femme au visage de poupée qui l'accompagnerait en pleine nuit. Du moins, la domestique ne se sentait pas capable de déranger sa jeune maitresse pour si peu... Et si ça avait été le cas Sophia se serait sans aucun doute faite remballer. Un nouveau sourire.

Des couloirs et des escaliers. Voilà ce qui résumait parfaitement l’ascension des deux jeune femmes à travers l'aile du château. Ce fut arrivées devant une porte que la jeune comtesse se stoppa pour sortir une clé de sa poche et ouvrir la porte, elles étaient enfin arrivées dans les appartements de la jeune femme au visage d'ange. La jeune blonde entra puis offrit un sourire à la domestique en l'invitant à entrer d'un geste de la main. La brune lui rendit son sourire et entra, oui les deux jeunes femmes allaient bien s'entendre, Sophia le sentait. La jeune comtesse referma la porte derrière la brune et partie vers une commode d'où elle sorti une petite clé. Sophia était distraite, elle voulait voir en profondeur la chambre de son hôte, voir les vices cachés et autres supercheries. Elle réfléchissait déjà aux endroits dans lesquelles elle pourrait ranger ses lames... Enfin, elle le ferait la nuit venue. Melissande vint ouvrir une porte qui se trouvait sur la gauche de la jeune domestique, qui n'avait pas bougé de l'entrée de l'appartement. La porte grinça légèrement, bruit attirant les yeux de la brune dans la salle. Elle y aperçu quelques meubles et un lit. Elle sourit, cela lui irait à merveille, de plus elle n'avait besoin de rien d'autre.

"Voilà votre chambre, j’espère qu’elle vous conviendra"

Sophia regarda la jeune comtesse en lui offrant un sourire. Comme pour lui demander la permission d'entrer dans sa chambre, bien qu'elle n'attende aucune réponse. Elle préférait largement montrer sa politesse plutôt que d'entrer dans la pièce sans un regard. La domestique ne supportait pas ce genre de personne, ceux qui pouvaient s'approprier un lieu qui était loin d'être à eux. La brune laissa s'échapper quelques seconde avant d'entrer dans le pièce. Arrivée au centre de celle-ci, elle fit un tour sur elle même, histoire de balayer la salle du regard. Elle aperçu par ailleurs que cette pièce possédait une seconde porte, et elle se douta qu'il s'agissait de la porte qu'il y avait à côté de celle qui menait dans l'appartement de la jeune comtesse. Sophia avait donc un accès direct au couloir mais pas de fenêtre. Sa chambre était sombre, il y avait cependant un chandelier sur les meubles présents. Bien, Sophia posa ses bagages au centre de la pièce et alla rejoindre la comtesse. Elle lui offrit un sourire plein de merci.

"Elle est parfaite. Je vous remercie encore de bien vouloir me permettre d'entrer ainsi dans votre vie. Vous permettez ?"

Oh, elle parlait de la malle qu'elle lui avait confiée. Elle eut un léger rire avant de lui prendre délicatement sa malle, pour aller la mettre avec les autres. Ensuite elle lui indiqua qu'elle déferait ses bagages plus tard, car elle n'avait aucune envie de les défaire maintenant ! De plus elle n'avait pas franchement envie que la comtesse découvre ce qu'il y avait dans l'une de ses malles, mais cette remarque, elle la garda dans le fond de son esprit.

La comtesse semblait aussi jeune que Sophia, elle se demandait par ailleurs ce qu'elle faisait dans cette ville étant aussi jeune. Cependant elle savait très bien que la question lui serait retournée, et la domestique n'avait aucune envie de dévoiler son passé. Du moins pour le moment. Elle avait, certes, confiance en cette jeune femme, mais il y avait des choses qu'il était plus sage de garder pour plus tard. Et la brune se doutait que la jeune blonde était dans son cas. La jeune femme resta alors, plantée là, l'air légèrement penaude, comme perdue dans ses pensées et presque fatiguée.

Dans les premiers instants, Sophia observa sa chambre. Elle regarda le moindre détail de la salle. Melissande de son côté attendait, pour savoir si la chambre, qui serait son nouveau chez elle, lui conviendrait ou non. Ce était visiblement la cas. Toujours passive, la jeune comtesse, regarda Sophia posait ses multiples bagaes au centre de la pièce. Elle se retourna vers la juene et s’approcha, avant de s’adressait à elle :

« Elle est parfaite. Je vous remercie encore de bien vouloir me permettre d'entrer ainsi dans votre vie. Vous permettez ?»

Encore perdue dans ses pensées, elle ne comprit pas tout de suite ce que lui demandait Sophia. Avant qu’elle n’eut le temps de réaliser, la jeune domestique attrapa le bagage qu’elle avait confiait à Melissande et le mit avec les restes de ses effets. Elle lui sourit une nouvelle fois et, Melissande s’empressa de lui rendre ce sourire qui était plein de remerciements et, si naturel. Toujours passive, la jeune femme attendit que Sophia reviennes auprès d’elle our prendre la parole à son tour, un sourire toujours afficher sur ses fines lèvres.

« Et je suis ravie qu’elle te convienne, j’aurais été bien déçue dans le cas contraire. Ce n’est pas le grand luxe, surtout par rapport au reste de l’appartement, mais je pense qu’elle contient tout le nécessaire pour vivre de manière correcte. Si jamais vous avez un quelconque problème, faites moi signe. »

Un nouveau sourire illumina le visage de la poupée. Un sourire toujours aussi doux, un sourire réconfortant. Elle baissa un instant les yeux, puis regarda autour d’elle. L’appartement était grand et, la visite n’était pas finie. Il était temps qu’elles se remettent en « route » pour que Sophia connaisse parfaitement les lieux. Mais avant tout cela, Melissande devait confier un objet à la jeune domestique. Elle se dirigea vers la même commode que précédemment et prit un trousseau de clef a l’intérieur. Elle revint vers Sophia, prit une des mains et y dépose doucement le trousseau. On pouvait compter exactement quatre clefs sur celui-ci. Une pour chaque porte des appartements de la comtesse Sullivans.

« Voilà, sur ce trousseau vous trouverez toutes les clefs dont vous pourrez avoir besoin. Une porte la porte principale, un porte la porte commune de nos chambre, une troisième pour la porte de votre chambre et la dernière pour la salle que je vais maintenant vous montrez. »

D’un pas gracieux et lent, elle fit demi-tour et se dirigea vers la porte qui faisait face à celle de la chambre de la domestique. Elle inséra la clef et ouvrit la porte de la penderie. Cette salle était de la même longueur que la chambre de Sophia, bien que moins large. Néanmoins, Melissande l’avait aménageait à sa manière. Elle n’était plus seulement une penderie, mais également une sorte de placard. On y trouvait non seulement les vêtements de la comtesse mais aussi, une coiffeuse accompagnée d’un énorme miroir rond, et des entassements d’affaires ici et là. Des paniers, des bourses, des boites, des accessoires comme ses rubans ou ses bijoux. Un peu de tout et de rien. Sur le mur en face de la porte se trouvait les habits pendu, en face à droit de la porte, en biais la coiffeuse et sur le mur de gauche, un immense miroir, dans lequel on pouvait s’observer entièrement.
Elle laissa quelques instants à Sophia, pour s’habituait à la nouvelle pièce, qui était belle même si un peu désordonnée. Ce n’était certainement pas la plus belle de l’appartement. L’heure était venu de lui montrait la pièce maîtresse, qu’elle n’avait fait qu’apercevoir pour le moment. Melissande invita Sophia à la suivre et la conduit jusqu’au bout du couloir.

« Et voici ma chambre. »

Le rang que possédait Melissande de par sa mère adoptive et, le fait qu’elle soit discrète et ne créé jamais de problème, lui avaient valu qu’on lui attribut l’un des plus somptueux appartements du château. Elle n’en était pas peu fière, car elle rendait en quelques sortes hommage à la femme qu’elle avait tant aimé. De plus, ben qu’autant de richesses ne lui soit pas très utile, elle appréciait cette chambre. Elle y passait beaucoup de temps les jours de pluie, ou lorsqu’elle voulait éviter les autres nobles, qu’elle trouvait bien souvent insupportable.

Sous les yeux des deux jeunes se trouvait une pièce sublime. De grandes fenêtres qui illuminées parfaitement la chambre, des meubles, des tapisseries tous plus riches les uns que les autres. Au centre un immense lit à baldaquin. Les couleurs dominantes étaient sobres de l’argenté, du blanc et du noir. Rien d’exceptionnel et pourtant Melissande adorait cette chambre, qu’elle trouvait à son image. On voyait également une bibliothèque imposante et très bien fournie, un bureau cachait sous des tas de parchemins ou encore une seconde coiffeuse. Tous ces meubles étaient en bois clairs pour s’accorder avec le reste de la chambre. Dans un coin, un petit canapé et deux sièges, ainsi qu’une table basse pour les jours où elle recevait, bien que cela soit très rare. Une pièce sobre, lumineuse et harmonieuse.

Elle se retourna vers Sophia et lui sourit. Elle s’assit sur le lit moelleux et la regarda de nouveau.

« Voilà c’est la dernière, pas de nouvelle pièce et pas de passage secret. Vous avez accès à toutes les salles sans exception et même ma chambre. Si vous avez besoin d’une feuille ou d’un recueil, servez-vous, ce n’est pas un problème…Il y en a bien assez pour deux ! Je passerais du temps avec vous, ici ou à l’extérieur, j’aime beaucoup me promener. Ca me détend et me permet d’oublier ce que j’ai en tête. Prenez vos aises, faites comme chez vous…Vous êtes chez vous !»

Elle tapota la couette, pour inviter Sophia à venir s’asseoir elle aussi.

« Il faut tout de même que je vous dises, que vous pourriez croiser d’autres personnes ici. Ayant un des plus grands appartements du château, quatre domestiques passent pour s’occuper de moi, comme chacun des occupants d’un appartement tel que celui-ci. J’irais cependant, préciser que vous êtes là, ils viendront toujours, mais de manière moins régulière. »

Melissande marqua une coutre pose, puis reprit :

« Je pense que c’est le début d’une bonne relation, basée sur une entente totale…Peut être le début d’une amitié, qui sait ce que l’avenir nous réserve. Nous apprendrons à nous connaitre, j’en suis certaine. Tiens et, si nous commencions tout de suite. Je nous fais apporter un peu de thé et on s’installe sur les canapés, pour faire plus amples connaissances tranquillement, quand dites-vous ? »

C’était franc, mais sincère. Melissande attendit l’approbation de Sophia avant d’agir. Elle ne voulait pas la dérangée, plus que nécessaire.

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