Arrivée, maladresse. [PV : Lady Sullivans]

" Oh non, je suis vraiment navrée ! Tout va bien my Lady ? "

Comment était-ce arrivé ?
C'était vraiment très simple en fait...
Sophia avait quitté sa ville natale depuis peu, et il fallait avouer qu'elle s'était faite les pieds à force de marcher. Mais la jeune femme avait finit par tomber sur une âme agréable qui lui proposa de faire un bout de chemin avec elle, à bord de sa calèche pleine de foin. Les deux personnes avaient eut une petite discussion cependant agréable. Le paysans se moquait de l'accent de la jeune brune tant dis qu'elle riait à propos des dires de l'homme. Ils avaient traversé pas mal de lieu différent à travers le territoire français. Il l'avait finalement déposée elle ne savait trop où. Puis finalement Sophia s'était renseignée quand au lieu dans lequel elle se trouvait, précisant qu'elle voulait aller à Paris. Suite à cela, on l'avait amené à l'entrée de l'immense ville. La jeune femme était complètement perdue, la ville était bien plus vaste que ce qu'elle n'espérait, la Bordeaux qu'elle connaissait était vraiment petite façon à la ville Lumière. Et Sophia se sentait réellement minuscule face au chaos de la ville. Chaos qui était tout simplement un ressentis. Et bien évidemment, inutile de préciser qu'elle ne savait absolument pas où aller et que faire alors.

Ce fut alors dans un élan de désespoir qu'elle déambula dans les rues de Paris, sans savoir où la mèneraient les chemins qu'elle empruntait. Il ne lui était pas négligeable de noter que les odeurs de la ville étaient envoutantes, les rues plus ou moins parfumées, fraîches et agréables. Et bien différentes de celles de Bordeaux. Pour cette occasion, elle avait revêtue une robe à lacets prune et noire, et coiffée d'un chapeau lui évitant les rayons quelques peu brutaux u soleil, et ses cheveux éternellement remontés. La jeune domestique ne savait pas réellement de quoi elle avait l'air habillée ainsi, les passants se retournaient parfois à son passage. En fait ça lui était égal, elle seule connaissait son rang et savait ce qu'elle aimait. Elle porta ses bagages de manières nonchalante, ignorant les remarques des personnes qu'elle croisait, avant d'arriver devant ce magnifique portail cachant ce château trop imposant.

Sophia connaissait bien les château, cependant, celui-ci appartenait à la capitale et était bien plus somptueux que ceux qu'elle avait put voir et connaitre de l'intérieur. Sophia s'était approchée, le cœur battant, dansant dans sa poitrine. Cependant, la jeune femme n'osa pas entrer directement dans l'enceinte même du château, dans ses couloirs. Au contraire, ce fut un autre bâtiment rattaché au château qui l'attira. Elle avait pu entrée dans le bâtiment culturel du château, attiré davantage par sa bibliothèque que par sa salle des tableaux, bien que la brune y était allée jeter un œil trop curieux. Sa curiosité, elle donnerait tout pour l'échanger contre autre chose, mais sans elle, Sophia n'aurait jamais vu cette femme étrange sirotant au cou de ce pauvre homme. Elle secoua la tête avant de quitter la salle. Elle aurait aimé ne jamais voir cette scène qui l'avait traumatisée...

La jeune femme déambulait tête baissée dans les couloirs, tenant son bagage à deux mains. Il ne lui manquait qu'à trouver un noble qu'elle pourrait servir, sans quoi Paris serait une ville rouge... Cette pensée déclencha en elle des frissons de frayeur. Rien que de penser qu'elle pouvait être capable de tuer des gens pour pas grand chose et à cause d'un temps de liberté, elle trouvait ceci inacceptable. Bien que cette chose horripilante pouvait la libérer. Un choc la sorti de ses pensées, alors que sa valise s'ouvra sur le coup, déversant alors la plus part de ses vêtements. Sophia poussa un gémissement, mêlant le désespoir et la surprise. Elle se baissa alors en vitesse, essayant de récupérer sa garde robe et que tout le contenu ne se déverse pas totalement. Elle finit alors agenouillée, s'excusant de tout cœur de sa maladresse. Elle releva alors la tête.

" Oh non, je suis vraiment navrée ! Tout va bien my Lady ? "

La jeune femme que Sophia avait heurtée était blonde et ravissante. La brune se releva après être parvenue à rassembler tous ses vêtements et les avoir disposer dans sa malle. Elle lui offrit un sourire navré et presque honteux. Honteux car elle était incapable de regarder devant elle lorsqu'elle s'enfermait dans ses pensées...

[J'espère que ça ira x= ]

C'était une de ces belles journées, où le soleil est à son zénith et où, les Parisiens se sentent gais et sortent en ville, pour profiter de la température agréable. C'était la fin de semaine, les artisans et les commerçants ouvraient leurs échoppes. Melissande décida qu'elle allait, elle aussi profité, de cette journée agréable. En fin de matinée, elle se prépara pour sortir. Elle commença par attraper une de ses longues robes. Elle était verte, tout juste à sa taille sur la longueur, car ses pans ne touchaient pas le sol. Dessous ses jupons étaient en dentelle noire. En haut, la robe formait un bustier avec des bretelles épaisses. En dessous, elle portait une chemise noire à manches courtes. Avec le haut de ses cheveux, elle tressa une natte, dont l'extrémité formait une anglaise et retomber sur le reste de sa chevelure souple. Quelques mèches venaient encadrer son visage de porcelaine. Elle prit également une ombrelle et une sacoche, toutes deux de couleurs noires. Cette fois-ci, elle ne fit que jeter un coup d'oeil à ses livres et n'en prit aucun. Elle passa la porte et se mit en route.

Les rues étaient effectivement bondées de monde et, cela devenait presque impressionnant. La jeune femme était de bonne humeur aujourd'hui, elle se promena dans les rues de Paris, le sourire aux lèvres. Sur son chemin, elle croisa quelques connaissances, avec qui elle échangea les habituelles bienséances, amis elle rencontra également des inconnus avec qui elle parla et fit connaissance. Elle s'arrêta à quelques boutiques, mais une attira son attention, plus que les précédentes. C'était une échoppe de bijou. En extérieur, quelques tables étaient disposées avec une partie des oeuvres et, deux femmes s'occupaient des clients. Melissande s'en approcha et commença à faire une sélection mentale, de ce qui pourrait l'intéresser. Elle comptait se faire plaisir et, s'offrir un de ces merveilleux petits bijoux. Alors qu'elle continuait son tour de table, quand son regard fut attiré par un ras-de-cou. Elle avait un faible pour ce genre de collier et celui-ci, était particulièrement beau. C'était un camé encadré par un ruban de soie noire, aux bords en dentelle noire, elle aussi. Sans aucune hésitation, elle l'acheta et le mit à son cou, aussi vite.

Elle voulut ce remettre en route, mais deux enfants, une fille et un garçon, la bousculèrent et chutèrent. Le garçon pleurait, car il venait de se blesser au genou et, la petite fille, ne cessait de présenter ses excuses. Melissande prit son mouchoir et le noua autour du genou du petit garçon, puis posa sa main sur l'épaule de la fillette et, lui assure qu'elle ne lui en voulait pas. Elle leur conseille néanmoins de rentrer pour soigner le genou du petit blessé et, de faire attention à l'avenir. Ils repartirent tout guillerets et sautillants, le sourire aux lèvres. Un petit rire échappa à la comtesse qui se remit en route, se demandant ce qu'elle pourrait bien faire. Tout en continuant sa marche, l'idée lui vint d'aller jusqu'à l'aile culturelle du château. Allant dans la direction opposée elle fit demi-tour et, remonta tranquillement les rues Alors qu'elle se perdait dans ses pensées, elle releva les yeux et se stoppa net. Juste en face d'elle se tenait un homme, plus grand d'au moins deux bonnes têtes. Il leva son chapeau et se pencha un peu pour la saluer avec politesse, puis il lui adressa un sourire et se décala, pour finalement s'éloigner.

Elle soupira, les yeux encore grands ouverts puis reprit sa route en direction du château. Elle mit un bon moment avant d'arriver. Elle était très surprise, car il était vide, ce qui était véritablement rare. Elle ne croisa personne dans la salle des tableaux, qui était habituellement pleine de curieux. Melissande y resta un moment, admirant les tableaux, tous plus merveilleux les uns que les autres, puis pensa qu'il serait temps de renter. Elle passa par les couloirs, prenant le temps d'admirer les tapisseries. Elle tourna sur elle-même quand on la percuta. Elle se retrouva à terre. C'était une de ces journées, ou les péripéties sont nombreuses. Elle se releva en s'appuyant contre le mur. Elle tapa ses vêtements pour enlever la poussière et, dans l'espoir qui se défroissent, puis se retourna. Elle avait face à elle une jolie brunette. Elle ramassait ses vêtements, qui étaient tombés d'une valise. Elle avait dû s'ouvrir dans la bousculade. Elle se releva à son tour et adressa, un sourire gêné à Melissande, accompagner de regard baisser.

«- Oh non, je suis vraiment navrée ! Tout va bien my Lady ? »

La jeune comtesse lui adressa un sourire naturel et franc. Ses yeux étaient plissés et donner de la douceur à ce sourire.

« -Non, non, il n'y a pas de mal...Cela peut arriver à tout le monde, moi la première! »

Elle prit quelques secondes pour se remettre les idées en place, puis s'adressa de nouveau à la jeune femme, le même sourire, toujours affiché sur son visage de poupée.

« -Je peux vous aider peut-être? »

Melissande trouvait que la jeune femme semblait plutôt perdue, comme si elle ne savait pas où aller. Elle avait gentille et sympathique, même si les apparences sont parfois trompeuses. Néanmoins, elle avait envie de lui apporter quelque chose si elle le pouvait, car enfin, ne s'était-elle pas sentie perdue elle aussi à son arrivée et, même de nombreuses fois avant cela. Son regard se déplaça et elle vit, qu'il restait un vêtement sur le sol du couloir. Elle se baissa et le ramassa. Elle tendit le bras.

« -Tenez vous avez oublier ceci... »

Un nouveau blanc fut marquer.

« -Enchantée je suis la Comtesse Melissande Sullivans, Angélique de mon second prénom. »

[Voilà, j'espère que ça ira également! Et t'inquiètes, il était très bien ton post! =D]

Sophia se sentait désespérément idiote. Cela l'apprendra à ne pas être concentrée sur ce qu'il l'entoure à l'avenir. Cependant, la jeune femme qu'elle avait bousculée dans sa maladresse semblait quelque peu gentille derrière son visage de porcelaine. Oui, cette jeune femme, cette jeune comtesse, on aurait pu la confondre avec l'une de ces magnifiques poupées de porcelaine aux cheveux joliment blonds et aux yeux d'un bleu intense. Donc, la jeune blonde avait pardonné à la brune son inattention, et s'était présentée par la même occasion en lui demandant si elle avait besoin d'aide. De l'aide ? Sophia en avait désespérément besoin pour dire vrai. La jeune bordelaise venait d'arriver dans la gigantesque Paris sans connaitre personne, ni la ville elle même. Elle allait d'ailleurs, peut être regretter sa venue ici, mais bon, elle ne devait pas penser à ses choses là. Lady Sullivans tendait à la brune un vêtement qu'elle avait oublier de ramasser, alors elle la remercia platement avant de le prendre délicatement et de le glisser dans sa malle. Puis elle offrit un sourire un peu plus détendu à la comtesse.

" Je suis également enchantée très chère Comtesse. Pour ma part, je me nomme Sophia Stanford, et je ne suis rien de plus qu'un humble domestique, perdue dans la majestueuse Paris."

Puis il y eut comme une lumière vive dans le plus profond de ses pensées. Lady Sullivans était comtesse, et la brune ne cherchait rien de plus qu'à servir des nobles et ne pas se retrouver seule et sans occupations, car elle refusait de faire de la ville Lumière un petit bain de sang. La jeune femme pourrait peut être servir la jeune blonde, en tout cas, elle n'allait pas le lui demander. Elle trouver que faire ce genre de choses était tout à fait déplacé et impolie. Soit. Sophia prit le temps de regarder son interlocutrice, sans pour autant jeter des regards qui pourraient faire naitre un certain malêtre. Elle était belle, bien coiffée et bien habillée. Choses d'autant plus normale pour une dame de la cour de son rang. Sophia aurait put l'envier, beaucoup de jeunes femmes envient les dames de noblesse, cependant la brune avait apprit à ne pas avoir ce genre de comportement. Etant donné qu'elle avait vécu la plus grande partie de sa vie avec des nobles, les envier l'aurait conduite à des années de souffrances. Bien au contraire, elle était heureuse de pouvoir servir de telles personnes. Plus ou moins agréable certes, mais la jeune comtesse semblait être une personne d'une gentillesse et d'une bonté remarquable. Pourtant, Sophia était bien placée pour savoir que les apparences étaient parfois, et même souvent, trompeuses. S'arrêtant de penser, la brune plongea dans les yeux azurs de la comtesse.

"Hé bien, effectivement, je pense que vous pourriez être à même de pouvoir m'aider. Je viens d'arriver, et j'avoue que je n'ai aucun endroit ou je puisse dormir ou manger... Et ce, sous un toit constant, dirais-je."

Elle lui offrit, une fois de plus, un sourire gêné et désolée. Sophia n'aimait pas faire ce genre de choses, pourtant c'était la triste vérité. La brune se mordilla alors la lèvre inférieure, comme à son habitude, serrant la poignées de sa malle des deux mains, ainsi que son chapeau, après avoir retirer ce dernier. La jolie brune ne savait plus que faire, ni que dire. De plus, elle n'allait pas lui raconter qu'il lui fallait trouver une activité sinon elle pourrait tuer quelqu'un, car dans ce cas, la guillotine l'attendrait de pied ferme. Sophia s'excusa encore, puis proposa à la jeune comtesse de marcher dans les couloirs. C'était un début d'après-midi relativement chaud. Sophia connaissait la chaleur, mais elle était toujours bercée par un petit vent. Ici, qui plus était, dans ce bâtiment, elle avait la triste impression d'étouffer. Le fais de marcher offrait un peu d'air. En attendant que la comtesse au visage de porcelaine ne lui réponde, la brune s'éventa légèrement avec son chapeau. Sophia ne voulait pas faire mauvaise impression, ni sembler malade en arrivant dans une nouvelle ville. Mais il fallait avouer que les corset pour sortir dans des chaleurs pareilles était assez déconseillé. De plus, la jeune domestique n'avait pas pour habitude de porter ce genre de choses tous les jours et ce durant une journée entière, voire plus.

[C'est court >.<" navrée]

En réponse au geste amical de Melissande, la jeune femme la gratifia d'un nouveau sourire. Un sourire qu'elle trouva plein de douceur. Alors que les secondes passaient, elle commença à regarder la jeune femme un peu plus en détails. C'est instinctif, comme pour chaque personne qui rencontre un inconnu, mais plus encore chez Melissande, qui cherche la beauté. Elle cherche la beauté sous toutes formes, jusqu'au moindre petit détail. Elle appréciera d'abord les qualités mentales, mais elle ne délaisse pas pour autant le physique. Pas pour la beauté physique, dans le sens simple du terme, mais parce que c'est ce que l'on voit en premier chez quelqu'un. Car une mimique, un tic, peut en dire plus qu'une simple parole. La parole est trompeuse et les expressions aussi, si on ne cherche pas en profondeur. C'est difficile, mais portant utile à ses yeux. Elle est loin d'être un génie, mais associez-le, à sa curiosité maladive et, dites-vous bien, que cela devient un jeu pour cette jeune femme lassée par les évènements.

Elle commença donc par l'ensemble. C'était une jeune femme de taille moyenne et à l'allure fine, avec de longues jambes. A première vue elle semblait très frêle pourtant, Melissande se poussait à croire, qu'elle cachait une étonnante rapidité. Sa peau était pâle, tant et si bien, qu'elle l'était même plus que celle de la Comtesse, qui était pourtant très pâle, elle aussi. A ce corps s'ajouter un visage d'une beauté tout à fait honorable pour une jeune femme. Ses lèvres étaient légèrement rosies, mais ressortaient face à ses yeux sombres, mais colorés. Ils étaient surprenants eux aussi, un mélange de gris et de vert, qui les rendaient plus bleus au premier regard, presque turquoise, mais très assombrit. Son visage était encadré par une magnifique chevelure brune, plutôt longue, mais loin d'égaler celle de la Comtesse. Elle les avait attachés avec un ruban. Ses vêtements étaient élégants. Elle portait une robe à lacets de couleurs prune et l'accompagnait d'un chapeau. Tout ceci prouvait bien quelle que soit la classe sociale, on est capable de voir la beauté, là où elle est et, d'apprécier ce qui peut l'être, même si bien-sûr tout est une question de goûts. Melissande la trouvait jolie.

« -Je suis également enchantée très chère Comtesse. Pour ma part, je me nomme Sophia Stanford, et je ne suis rien de plus qu'une humble domestique, perdue dans la majestueuse Paris. »

A ces mots, Melissande comprit qu’elle aurait surement besoin d’aide. Il est vrai que Paris était une ville immense et presque effrayante, lorsqu’on y vient pour la première fois. Il était plus facile de se perdre dans cette ville, que de trouver des personnes dignes et intéressantes. La comtesse trouvait Sophia, très agréable, elle faisait preuve d’un profond respect, ce qui en inspirer en retour.

« -Hé bien, effectivement, je pense que vous pourriez être à même de pouvoir m'aider. Je viens d'arriver, et j'avoue que je n'ai aucun endroit ou je puisse dormir ou manger... Et ce, sous un toit constant »

Elle gratifia à nouveau Melissande d'un sourire, qui le lui rendit. C'était une occasion rêvée, pour montrer que tous les nobles du pays ne se résumaient pas à de stupides convenances et à de l'hypocrisie. La gentillesse était naturelle et instinctive chez la comtesse et, parmi ce que lui laissait sa mère comme souvenir, c'était celle de bonté. Celle d'une femme qui se bâtait et, qui aimait venir en aide aux autres. Ayant ce point commun et, elle l'adorant, Melissande c'était juré que par n'importe quel moyen, elle suivrait ses traces et viendrait en aide à ceux qui en avaient besoin.

Le seul problème qui se posait à elle, c'était qu'elle n'appréciait pas réellement cette condition de domestique. Elle savait que c'était souvent par choix, mais c'était plus fort qu'elle. Néanmoins, elle lui viendrait tout de même en aide.

« -Et bien, je pense que c'est dans mes possibilités. Je loge actuellement au château, dans un grand appartement. Si vous le souhaitez, vous pouvez y rester le temps qu'il faudra. »

Elle réfléchit un moment, regardant à quelques occasions le sol et les pans de sa robe, puis redressa de nouveau la tête et la regarda avec douceur.

« -Je ne peux rien vous promettre vis-à-vis de la constance de logement...dans un premier temps, parce que j'ai quelques problèmes avec les situations de domestiques. Je ne vois pas pourquoi certaines personnes aurait ce, soit disant, privilège. Je trouve que c'est....irrespectueux. »

Elle soupira.

«-Néanmoins, vous ne me gênerez pas, au contraire, je suis même ravie de pouvoir vous venir en aide...Mais c'est là, qu'un second problème se pose. Je ne sais pas combien de temps je vais rester au château. La chambre normalement reste la mienne, mais rien ne me dit que je resterais éternellement à Paris. Pour l'instant, rien ne permet, si je peux m'exprimer ainsi...d'y rester ancrer.. Je peux, peut être vous aidez à trouver quelqu'un. J'ai quelques connaissances, ici et là.»

Sophia avait servit depuis, pour ainsi dire toujours, chez le même seigneur, un noble de la région Bordelaise. Elle voyait souvent défiler des dames chez lui, toutes plus ravissantes les unes que les autres, mais, toutes avaient l'air si hautaine et hypocrite. La jeune brune ne supportait pas l'hypocrisie, on lui avait toujours appris à être honnête envers qui que ce soit. Bien qu'elle ait un secret qu'elle se doit de garder, mais ceci passait outre. Ceci dit, Sophia n'avait jamais rencontré une femme aussi charmante que la jeune comtesse Sullivans. Bien qu'elles avaient toutes une coquetterie dans l’œil, aucunes ne valaient la comtesse. De plus, bien que toutes ces femmes furent toutes si bien habillées, elles portaient toutes les mêmes robes. Et il fallait dire que Sophia trouvait la tenue de la comtesse ravissante. Le contraste de vert et de noir était un mariage somptueux. Soit, la brune aimait beaucoup comment s'habillait la comtesse et comment elle pouvait marier ses couleurs. Ajoutez à cela que la très chère comtesse avait l'air gracieuse dans chacun de ses mouvements. Ses cheveux étaient délicieusement noués en une natte parfaitement faite, et laissant tomber en sa fin de belles anglaises, montrant ainsi la longueur de cette crinière dorée. Puis la douce voix de la comtesse retentit de nouveau, la faisant revenir à la surface.

" Et bien, je pense que c'est dans mes possibilités. Je loge actuellement au château, dans un grand appartement. Si vous le souhaitez, vous pouvez y rester le temps qu'il faudra. "

Qu'était dans ses possibilités ? Lorsque la jeune domestique sombrait dans ses pensées, elle avait tendance à perdre le fil de toutes conversations, mais ici, elle se surpris à le reprendre bien vite. La comtesse était apte à pouvoir l'aider, cependant Sophia ne voulait en rien l'obliger à supporter sa présence. Au fil du temps, d'elle même et grâce à sa mère, la brune avait appris à se faire discrète à tous moments, certains nobles se sentant outragés par la présence de personne de si bas statut. D'autant plus que la jeune comtesse avait un appartement au château, et la domestique ne souhaitait pas s'imposer. Elle se sentait presque gênée, mais pourtant cela n'avait pas l'air de déranger plus la jeune femme. Elle laissa par ailleurs s'écouler quelques secondes, baissant la tête pour enfin la relever, sans doute songeuse.

"Je ne peux rien vous promettre vis-à-vis de la constance de logement...dans un premier temps, parce que j'ai quelques problèmes avec les situations de domestiques. Je ne vois pas pourquoi certaines personnes aurait ce, soit disant, privilège. Je trouve que c'est....irrespectueux. "

Tiens ? C'était bien la première fois que Sophia rencontrait une personne à qui la situation des domestiques dérangeait. La jeune femme se mordit la lèvre en souriant. Elle ne savait pas exactement à quoi elle pouvait s'attendre si la jeune comtesse la prenait sous son aile, cependant, elle était certaine que ce serait une agréable surprise. Et, il se trouvait que c'était également la première fois qu'une personne de la noblesse lui disait que ce statut et le fait que certaines personne aient ce privilège, soit un fait irrespectueux. Sophia ne la connaissait guère, et pourtant elle l'appréciait déjà. La jeune brune aimait sa franchise, chose que l'on pouvait trouver chez peut de personne ayant la possibilité d'avoir un domestique à leurs pieds. La comtesse lâcha un léger soupire, Sophia ne sut alors discerner le sentiment qui se cachait derrière. Elle qui avait tant plaisir à étudier les gens par leurs faits et gestes.

"Néanmoins, vous ne me gênerez pas, au contraire, je suis même ravie de pouvoir vous venir en aide...Mais c'est là, qu'un second problème se pose. Je ne sais pas combien de temps je vais rester au château. La chambre normalement reste la mienne, mais rien ne me dit que je resterais éternellement à Paris. Pour l'instant, rien ne permet, si je peux m'exprimer ainsi...d'y rester ancrer.. Je peux, peut être vous aidez à trouver quelqu'un. J'ai quelques connaissances, ici et là."

Bien sûr, elle avait raison. Rien ne l'empêcher de partir à tout moment, et Sophia avait déjà de la chance qu'une jeune femme l'accepte à ses côtés, le temps que la domestique connaisse un peu mieux la ville, et qui sait, pour un peu plus longtemps. La brune lui sourit, elle était heureuse, elle devait se l'avouer.

" Vous savez, c'en est presque trop que de vouloir bien m'aider. Certains auraient tout fait pour me laisser dans cet état de détresse. Alors, considérez moi comme bon vous semble, je saurais m'y adapter. Et quant au temps de stationnement, dirais-je, cela ne me dérange pas plus que cela. Mère aimait voyagé, et je crois que j'ai hérité de cet amour du voyage et de la découverte, alors je pourrais également me débrouiller comme je pourrais pour trouver une autre âme à servir, sans amener plus de dérangements. "

La jeune femme afficha un large sourire, un sourire qui habillait parfaitement son visage étant donné qu'elle ne cessait de faire ce genre de choses. Soit. Le visage de la comtesse semblait innocent et pur, mais tous les visages innocents, ou presque, avaient très souvent un passé mouvementé ou un secret bien gardé, et ceci Sophia le savait très bien. Enfin ! Elle ne voulait plus penser à de telles horreurs. Mais que voulez vous, la jeune brune était attirée par cela...

Et elle ne savait absolument pas à quoi s'attendre ! Elle ne parvenait pas à savoir quel genre de rôle elle allait bien pouvoir tenir auprès de la jeune comtesse, puisqu'elle trouvait que le fait de considérer quelqu'un comme domestique et s'en servir comme d'un vulgaire objet était irrespectueux. Il est vrai cependant, que bien des personnes se trouvaient à être irrespectueuse envers la jeune femme. De plus, la domestique n'avait servit que des hommes, et ne savait pas réellement quelles étaient les attentes d'une jeune femme.

« -Vous savez, s'en est presque trop que de vouloir bien m'aider. Certains auraient tout fait pour me laisser dans cet état de détresse. Alors, considérez-moi comme bon vous semble, je saurais m'y adapter. Et quant au temps de stationnement, dirais-je, cela ne me dérange pas plus que cela. Mère aimait voyager et, je crois que j'ai hérité de cet amour du voyage et de la découverte, alors je pourrais également me débrouiller comme je pourrais pour trouver une autre âme à servir, sans amener plus de dérangements. »

Melissande laissa échapper un petit rire. Il était naturel et, la jeune femme elle-même ne se rendit compte que trop tard, qu'il était sorti. Elle apporta immédiatement sa main devant sa bouche, en écarquillant les yeux. Elle ne souhaitait pas vexer Sophia, loin de là, mais elle ne s'attendait pas à recevoir une telle réponse. Non, vraiment. De plus, elle trouvait la réaction de la jeune domestique surprenante. Elle sentait encore les excuses derrière ses paroles, mais si elle ne les exprimait que de manière implicite. Elle devait être gênée par l'accueil que lui offrait Melissande, puisqu'elle savait très bien que peu de personnes agissaient de cette manière. Trop de personnes de haut rang se complaisent dans un rôle, qu'elle ne devrait pas tenir. En d'autres termes, qu'elles sont loin de mériter. Aux yeux de la jeune comtesse, le respect est l'égal de la confiance, il se gagne. Et ce, depuis la première rencontre, depuis les premiers gestes et les premières paroles.

C'était contre cela que ce battait la mère de Melissande et, contre cela qu'elle avait elle-même décider de se battre. Sans prétentions, elle se disait hors du commun, justement parce qu'elle aimait aider les autres. Son but était de montrer, que le pouvoir ne rend pas supérieur. Il ne rend pas supérieur, que pour ceux qui sont étroits d'esprit, qui semblent penser qu'ils sont indestructibles. Pourtant, le rang, n'est rien d'autre qu'un mot, il figure parfois sur une feuille, mais rien ne lui donne une réelle valeur. Melissande souhaitait faire comprendre, que puisqu'un rang social différencie du reste du monde, il pouvait être utilisé pour aider ceux qui sont dans le besoin. Elle ne savait que trop bien ce que pouvait être ce genre de situations, pour l'avoir vécue elle-même. Sophia semblait réellement perdue et elle était décidée, à ne pas baisser les bras.

Elle se reprit donc, s'excusa, puis se racla doucement la gorge et reprit:

« -Je connais assez bien la détresse, pour refuser d'y laisser quelqu'un...»

Elle se coupa alors et prit quelques instants pour réfléchir. Le seul problème qui se posait à elle, c'est que Sophia allait rentrer dans sa vie privée. Vie qu'elle tenait absolument à garder cachée. Croisant les bras, elle marmonna quelques paroles, inaudibles pour son interlocutrice. Elle se voyait obliger de mettre les choses au clair avec la jeune femme. Relevant la tête, elle plongea dans le gris des yeux de la domestique, un air plus grave sur le visage. Tout sourire avait disparu. Elle ne voulait pas paraître méchante, mais rien ne se déroulerait de manière correcte si elle ne respectait pas ce qu'elle allait lui dire.

« -Il y a tout de même, certains points qui doivent être mis au clair, pour que je te prenne sous mon aile. Je ne te considérerais pas comme une domestique, mais aux yeux de tous, tu devras l'être et agir comme tel. Je ne te demanderais rien, ou juste dans les moments où j'en aurais un réel besoin...Mais à mes yeux tu seras libre et tu es libre, saches-le. Tu pourras aller où bon te semble et, faire ce que tu souhaites...Néanmoins, je vais me servir de mon...pouvoir...pour te donner une seule règle. Aussi longtemps, que tu vivras avec moi, tu ne poseras aucune question sur mes journées ou sur mon passé. Ta chambre aura une porte commune avec la mienne, pour savoir si tu peux y rentrer, tu enfonces la clef, si elle tombe...repars. Ma confiance se gagne. »

Elle resta quelques instants dans le silence, laissant Sophia enregistrer.

«-Si tu souhaites toujours que je t'aide, je te propose d'aller jusqu'à l'appartement...Tu t'y installeras tranquillement et, nous pourrons faire plus amples connaissances. »

Elle tendit sa main devant pour montrer à la jeune femme qu'elle pouvait lui donner un de ses bagages, un sourire à nouveau afficher sur son visage.

La jeune comtesse eut un rire lorsque Sophia eut finit sa phrase. Pourtant, ce rire n'avait rien d'hypocrite ou de vexant, bien au contraire, il semblait spontané et naturel. Et sa réaction, lorsqu'elle s'entendit rire, sans doute ne s'y attendait-elle pas, mais ceci fit sourire la jeune domestique. Sophia, d'ailleurs, baissa doucement la tête pour laisser s'échapper un léger rire peu audible. Puis elle releva la tête pour lorsque la comtesse se racla la gorge. La jolie blonde lui avoua qu'elle avait été dans la même peine qu'elle. Il était vrai que se sentir ainsi perdu sans nulle part où aller, ni personne à qui parler ou à faire confiance, était une chose difficile. Mais la jeune brune avait appris à faire plus ou moins confiance aux gens lors d'un première rencontre. Sinon, il était clair qu'elle ne serait jamais arrivée à Paris. Seulement, il existait des personnes qui inspiraient beaucoup plus confiance que d'autres. Et lady Sullivans faisait parti de ces personnes en vous pouvez avoir confiance dès le premier regard. Ceci dit, c'était uniquement le point de vue de la jeune domestique.

Puis le visage de la jolie poupée de porcelaine devint grave. Son joli sourire disparut, elle grommela quelques paroles, que Sophia ne parvint à saisir tellement elles étaient presque inexistantes. Elle voyait le visage de la jeune comtesse devenir bien plus sérieux. La domestique cru alors comprendre de quoi ses pensées étaient formées, et ce fut alors que son visage, lui aussi, fit disparaitre tout sourire. Il était bien évident qu'il n'était pas toujours facile d’accueillir aussi rapidement un domestique, rapidement dans le sens qu'il n'y avait pas de réponses purement et longuement réfléchies. Sophia avait été acceptée sur un coup de tête et par protection sans doute. Car la jeune comtesse refusait de laisser une personne errant dans ce qu'elle avait déjà connu.

" Il y a tout de même, certains points qui doivent être mis au clair, pour que je te prenne sous mon aile. Je ne te considérerais pas comme une domestique, mais aux yeux de tous, tu devras l'être et agir comme tel. Je ne te demanderais rien, ou juste dans les moments où j'en aurais un réel besoin...Mais à mes yeux tu seras libre et tu es libre, saches-le. Tu pourras aller où bon te semble et, faire ce que tu souhaites...Néanmoins, je vais me servir de mon...pouvoir...pour te donner une seule règle. Aussi longtemps, que tu vivras avec moi, tu ne poseras aucune question sur mes journées ou sur mon passé. Ta chambre aura une porte commune avec la mienne, pour savoir si tu peux y rentrer, tu enfonces la clef, si elle tombe...repars. Ma confiance se gagne. "

Sophia l'écouta attentivement, la regardant dans les yeux, sans sourire, bien trop concentrée sur ses paroles. Elle acquiesça par ailleurs à toutes les conditions énoncées par la jeune comtesse. Elle ne serrait pas considérée comme une domestique et serait libre, mais aux yeux de tous serait ce qu'elle est réellement. Cependant, si elle n'était pas considérée comme telle, que serait-elle aux yeux de la jeune comtesse ? Et si elle était libre, cela voulait dire qu'elle... Commettrait des choses atroces, car la jeune comtesse n'userait de son pouvoir qu'occasionnellement, si Sophia avait bien compris ses dires. A ces pensées, la jeune domestique eut une vague de frissons lui parcourir le dos, ceci sans qu'elle n'oscilla. Sa confiance se gagnait, comme toutes les confiances à vrai dire. Et le passé de la jeune comtesse ainsi que ce qu'elle faisait de ses journées ne regardaient pas Sophia. Elle avait appris à se mêler seulement de ce qui la regardait, et ne pas empiéter sur la vie des personnes qu'elle servait. Sophia essaierait de ne pas déranger sa maitresse souvent, bien qu'il faille qu'elle trouve d'or et déjà des occupations prochaines, sinon elle ne pourrait résister à l'envie.

Enfin, la comtesse au visage de poupée proposa à Sophia de l'accompagner à ses appartements si la domestique voulait toujours de son aide. Bien évidemment, elle ne pouvait refuser. Il n'existait que trop peu d'âmes charitables prêtes à aider et rendre service. Et alors que lady Sullivans tendait l'une de ses mains pour l'aider, la jeune domestique lui confia l'un de ses bagages, le plus léger. Elles se mirent alors à marcher en direction des appartements de la jeune blonde.

" Ceci dis, très chère Comtesse, bien que je sois prête à accepter et respecter tous ces points, permettez moi de vous posez une question. Si vous ne me considérez pas entièrement comme une domestique, alors que suis-je à vos yeux ? Bien que je sache où se trouve ma place, j'aimerais en avoir la connaissance. De plus, vous n'avez rien à craindre quant aux questions que je pourrez vous poser, sachant que je sache me faire aussi discrète qu'un fantôme. Je ne pense alors pas vous poser trop de... Problèmes de ce côté-ci."

Sophia savait de quoi elle était capable, bien que ses oreilles aient la fâcheuse manie de trainer, elle était une jeune femme qui savait faire preuve de silence et pouvait garder tous les secrets du monde. Et de toute manière, si la jeune brune avait quoi que ce fut à apprendre sur la jeune comtesse ce serait cette dernière en personne qui le lui dirait. Rien de plus, rien de moins. Elle avait dit et penser tout cela la tête baissée et l'air serein, elle releva alors la tête, adressant un regard à sa nouvelle maîtresse, avec un très léger sourire pour habiller son doux visage.

Après le petit discours que venait de prononcer Melissande, elle pensait que la jeune domestique serait hésitante, mais elle fut surprise. Ce fut du doute qui s'afficha sur son visage. Il ne lui fallut pas beaucoup plus de temps pour prendre la parole à son tour, après avoir confié un de ses bagages à la comtesse. Le plus léger d'après ce qu'elle pouvait voir. Elle écouta Sophia avec la plus grande considération et de manière attentive.

« -Ceci dis, très chère Comtesse, bien que je sois prête à accepter et respecter tous ces points, permettez moi de vous posez une question. Si vous ne me considérez pas entièrement comme une domestique, alors que suis-je à vos yeux ? Bien que je sache où se trouve ma place, j'aimerais en avoir la connaissance. De plus, vous n'avez rien à craindre quant aux questions que je pourrais vous poser, sachant que je sache me faire aussi discrète qu'un fantôme. Je ne pense alors pas vous poser trop de... Problèmes de ce côté-ci. »

Oui, c'était bien du doute qu'elle avait vu sur le visage pâle de Sophia. Loin de ce qui pouvait déplaire à la jeune femme, elle posa une question et, elle préférait qu'elle s'exprime pour que toutes deux, puissent être d'accord. Ses paroles étaient toujours aussi respectueuses et, après sa prise de parole, Melissande su tout de suite, qu'elle pourrait réellement avoir confiance en elle...Si toute fois, elle acceptait la proposition. Elle paraissait franche et sincère, ce qui représenter des qualités que la comtesse appréciait énormément. Comme à son habitude, elle se donne le temps de la réflexion puis prit la parole à nouveau.

« -A mes yeux, vous seriez ma protégée. Une personne dont je m'occupe...mais dans une situation où cela pourrait être réciproque. Une relation d'entre aide. Si j'ai besoin de vous, je pourrais m'appuyer sur vous et inversement. Dans une totalement confiance et je crois que je peux vous faire confiance. Néanmoins, si votre statut vous plait, je le respecterais selon vos souhaits. J'apprécierais que l'entente soit totale. »

Melissande réalisa que plus que du doute, elle lisait aussi de la peur sur se jolie visage. Soucieuse de savoir ce qu'il se passait, elle poursuivit:

« -Je me trompe, ou quelque chose vous inquiète? Si un quelconque point ne vous convient pas, dites-le moi et nous nous efforceront de trouver une solution au problème. Il faut que cela puisse être agréable à l'une, comme à l'autre...Sinon, je vous hébergerais jusqu'à ce que vous trouviez ce qui pourra vous satisfaire. »

Elle ne voulait pas l'inquiéter et lui adressa un nouveau sourire. Elle pensait pourtant ne pas être trop exigeante, amis peut-être que les attentes n'étaient pas vraiment les mêmes. Peut-être que Sophia accordait beaucoup plus d'importance à cette relation, que Melissande ne le faisait. Il y avait surement quelque chose qui lui échappait.

[C'est très court, vraiment désolée T_T]

"A mes yeux, vous seriez ma protégée. Une personne dont je m'occupe...mais dans une situation où cela pourrait être réciproque. Une relation d'entre aide. Si j'ai besoin de vous, je pourrais m'appuyer sur vous et inversement. Dans une totalement confiance et je crois que je peux vous faire confiance. Néanmoins, si votre statut vous plait, je le respecterais selon vos souhaits. J'apprécierais que l'entente soit totale. "

Sophia avait également bien besoin de quelqu'un qui puisse la protéger le temps qu'elle se fasse à sa nouvelle ville, à sa nouvelle vie. Pourtant, la jeune brune n'avait aucune envie de dépendre de la jeune comtesse. La dépendance était une chose que la domestique ne connaissait pas, ou alors le fait d'avoir besoin de recevoir des ordre était une forme de dépendance. Pourtant, elle ne le considérait pas ainsi, elle avait besoin d'exécuter des ordres, quels qu'ils fussent, pour éviter de provoquer de quelconque disparitions. Lorsqu'elle serait installée, la jeune femme devrait se mettre à réfléchir à des choses qu'elle pourrait exécuter pour tuer son ennui. Ennui ? Seulement le fait de ne rien faire. Mais évidemment Sophia serait dévouée à s'occuper de la jeune comtesse, ceci faisait partie de son travail de domestique après tout. De ce fait, la bordelaise était entièrement d'accord avec les dires de la jeune femme au visage de poupée. Elle afficha par ailleurs un sourire tendre lorsqu'elle entendu que mademoiselle Sullivans pouvait lui accorder son entière confiance. Sophia était heureuse que c'en soit ainsi, en si peut de temps pouvoir se faire adopter par une jeune femme de la noblesse était une chose rude. La jeune domestique était, pour le moment, comblée.

"Je me trompe, ou quelque chose vous inquiète? Si un quelconque point ne vous convient pas, dites-le moi et nous nous efforceront de trouver une solution au problème. Il faut que cela puisse être agréable à l'une, comme à l'autre...Sinon, je vous hébergerais jusqu'à ce que vous trouviez ce qui pourra vous satisfaire."

Oh miséricordes. pourquoi avait-il fallut que Sophia posséda un visage aussi expressif ? La jeune femme se mordit la lèvre inférieur avec une légère violence. Alors qu'elle avait encore la tête baissée, elle se permit d'ouvrir de grands yeux, évitant ainsi de montrer cette réaction à sa nouvelle maitresse. La domestique s'empêcha également de faire un pas en arrière, puis elle releva la tête, ayant repris un visage aux expressions normales et neutres, tout en ayant lâcher sa lèvre. Bien évidemment quelque chose l'inquiétait, mais elle devait à tout prix oublier ceci. La domestique devait lui faire comprendre qu'elle serait, et était ravie de pouvoir la servir. De pouvoir servir une jeune femme de sa qualité, une jeune comtesse de sang véritablement noble, digne d'une confiance éternelle, et doté d'une bonté sans égal.

Ce fut alors que la brune afficha un sourire empli de grâce et de bonté, et sans d'autres sentiments que la sympathie qu'elle s'apprêta à lui répondre.

" Cette situation me convient énormément, je serais également ravie de pouvoir partager cette situation d'entre aide avec vous, chère Comtesse. L'entente peut alors être considérée comme totale, non ? Et, ce n'est pas que quelque chose m'inquiète, non, je me demandais juste comment je pourrais m'occuper lorsque la clé tombera de la serrure."

Pour éviter d'assassiner un homme. Son sourire s'agrandit, elle avait tout bonnement horreur de mentir. Ceci dit, elle ne mentait pas, elle se demandait réellement ce qu'elle allait bien pouvoir faire une fois la clé tombée. Il fallait mieux parfois cacher un morceau de la vérité, Sophia ne voulait pas effrayer la jeune comtesse, et ne voulait pas que quelqu'un le découvrir, car se serait la guillotine à coup sûr. La jeune femme haussa les épaules et déposa l'un de ses bagages pour dégager sa frange. Ce qu'il y avait dans ses bagages ? En tout, trois malles, deux moyennement petites et une grande. Dans l'une des deux petites, un certain nombre de vêtements noirs, car le noir est presque impossible à tacher avec du rouge, celui du sang. Dans la plus grosse se trouvait l'ensemble de la garde robe qu'elle possédait dans sa région natale. Pour finir, dans la seconde petite malle... Se trouvait, fixées aux parois, des lames, de formes et de tailles différentes, qu'elle pouvait aisément camoufler dans ses manches, ainsi que d'autres linges sombres. La domestique avait confié à la jeune comtesse Sullivans sa valise contenant ses linges noirs, uniquement, ne voulant en aucun cas que celle possédant les lames s'ouvre par inadvertance.

Sophia se tourna vers le bout du couloir, se demandant si elles allaient rester ainsi à discuter encore longtemps, ou si elles se dirigeraient enfin vers les appartements de sa jeune maitresse. Elle se pinça les lèvres, elle était presque pressée de rejoindre la chambres, pour pouvoir commencer sa vie en compagnie de la comtesse, pour voir comment cela se passerait. Et dans un autre sens, elle était presque réticente, car elle devrait cacher des objet qu'une jeune femme ne devrait pas posséder. Enfin bon ! Sophia se tourna doucement vers la jeune femme au visage si angélique pour lui offrir un autre sourire.

"Hé bien... Nous pourrions peut-être y aller ? Qu'en pensez, très chère Comtesse ?"

La suite ici...

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Arrivée, maladresse. [PV : Lady Sullivans]

Arrivée, maladresse. [PV : Lady Sullivans]

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