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 Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning]

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MessageSujet: Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning]   Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning] EmptyMar 28 Juin - 21:13

*Le cinquième jour de la semaine à venir. La capitale. Alors que le crépuscule n'a pas encore, mais presque, entamé sa course. Juste après la dernière représentation de l'après-midi. Être là, mais ne pas se faire remarquer. Se reconnaître en temps voulu, attendre sagement. Les coulisses. Personne d'autre ne doit m'y voir.*


C'est en ces termes que le messager avait inscrit dans les pensées d'Aurore les indications du rendez-vous. Aucune trace écrite, rien qui puisse compromettre le secret de ses allées et venues, comme à son habitude. Tout ruminait en brumes d'évocations de lieux et de temps, dans ses souvenirs, comme dans un marécage qui dormirait sagement sous les terres, toujours gonflé et jamais débordant, une source intarissable de mémoire. C'était un tout petit homme, elle s'en souvenait, ce messager. Avec une voix fluette, pas tout à fait enfantine, ni tout à fait masculine. Un messager, un somme. Un petit bonhomme qui sort et court se cacher à nouveau dans l'ombre, furtif comme un rongeur, avec la crainte imprimée dans ses gènes pour toujours. Aurore les connaissait bien, les messagers. Elle connaissait presque tous ceux que le jour a trahis. Tous ceux dont le soleil ne veut pas. Ce petit homme là, elle l'avait croisé au tournant d'une ruelle, au fond d'elle ne savait quelle bourgade, alors qu'elle errait en quête de quelque endroit où elle pourrait à son tour se cacher du ciel. Il l'avait à peine regardée. De loin, on ne pouvait pas même se douter qu'il l'avait abordée. Il avait fait mine de la bousculer, et dans son regard brillait l'éclat maladif du poids de son message, qu'il avait déchargé à grand renfort de gestes maladroits, mimes d'une excuse sincère pour tromper les passants, d'une voix chuintante comme le murmure diffus de la cire qui se fond sur un bougeoir. Et puis, vif, il avait repris sa route, et Aurore la sienne, comme si de rien n'était. Le jour venant, un ligne rouge tracée sur sa vieille carte du pays lui montrait déjà le chemin pour la capitale. C'était là qu'on l'attendait.


Le voyage c'était révélé d'une aberrante langueur en premier lieu, Aurore s'étant retrouvée obligée de faire route en compagnie d'une famille nombreuse, à l'arrière de leur charrette, faute de mieux. Les enfants, pâteux, fatigués, chétifs, tordirent sont cœurs de milles âcres réminiscences en plantant dans ses yeux leurs regards plein d'un désespoir qui tournait à l'absurdité, tandis que la mère, entre deux soupirs, allaitant la petite dernière, n'avait de cesse d'étendre de sa voix monotone le récit lugubre de sa grise existence. Son sein lamentablement répandu sur la bouche avide de la petite n'en finissait plus de rougir, pincé qu'il était entre ces lèvres innocente, et le père, à l'avant, avait l'air de mourir à petit feu, son visage peu à peu pris dans l'étau glacial d'un ennui qui lui déformait les traits comme à une maudite marionnette. Aurore ignorait où ils comptaient se rendre ainsi, s'ils le savaient eux-mêmes d'ailleurs, mais ne posa aucune question. Apercevant la frontière de la région qu'elle quittait, la jeune femme prit congé de cette troupe misérable pour reprendre à pied son chemin vers Paris.
La bouche encore grimaçante d'effroi et de douleur compatissante, elle tâcha de briser les assauts des vieilles flèches que sa mémoire gardait aussi, quelque part, au fin fond de la boue, et de ne point se laisser assaillir par ces lames suppurantes qui, elle le savait, pouvaient bien entraîner son âme à la folie. La pauvreté croupissait dans tous les coins des villes, et elle n'y était pas insensible.
Le second tiers de son parcours s'effectua à la rame, dans une barque bienvenue qu'accepta de partager avec elle un vieux pêcheur. Les poissons s'en allaient tous vers le sud, allez savoir pourquoi. La saison y était peut être pour quelque chose. Toujours est-il que son métier battait de l'aile, et le commerce en pâtissait. Lui encore, il avait de la chance, sa compagne tissait si bien, disait-il, qu'elle aurait bien pu vendre son art aux anges mêmes. Toutefois, bien croyant qu'il était, le pauvre homme rattrapait bien vite ces quelques blasphèmes en d'inconcevables excuses. Aurore l'écouta débiter les torrents de paroles qu'il ne devait pas avoir assez souvent l'occasion d'évacuer, et apprit ainsi qu'il la mènerait jusqu'à la prochaine grande ville en bordure du fleuve, où il s'en allait marchander les étoffes de son épouse. Le récit des merveilles dont ses doigts de fée étaient capables traversa les oreilles d'Aurore avec le doux froissement des eaux sous la barque, la déposant, vaguement ensorcelée, sur une rive nouvelle.
De là, elle traversa la nuit comme elle les traversait depuis des années, et reprit sa route à cheval vers Paris. Ayant légué l'animal fatigué à un palefrenier en cours de route, la dernière partie de son chemin s'acheva à pied. La jeune femme arriva ainsi le matin de la veille du jour où elle devait retrouver son nouvel employeur, ce qui lui laissait le temps d'adopter une allure convenable pour le lendemain.



L'heure allait sonner bientôt et Aurore marchait à présent d'un pas vif dans la clarté rougeâtre de cette fin d'après-midi, ses pas la guidant vers le Théâtre de Paris, dont la réputation bourdonnait à des kilomètres à la ronde. Presque émoustillée à l'idée de pénétrer l'enceinte de cet extravagant monument que ses précédentes visites de la capitale ne lui avaient pas permis de découvrir, elle dut s'arrêter un peu avant de faire face aux portes afin de reprendre son souffle.
Elle avait revêtu, histoire de passer inaperçue au milieu des dames raffinées qui devaient côtoyer à foison ce genre d'endroit, une élégante robe de velours émeraude aux soyeux rubans immaculés. Sa chevelure tombait un peu sur son visage, pour la cas où quelqu'un devait l’apercevoir et s'interroger par la suite des raisons de sa présence, et sous ces lourdes étoffes somnolaient ses précieuses compagnes, les lames diverses qui maculaient d'attaches souples l'étendue de ses jambes.
Rassurée par les précautions prises, Aurore s'avança un peu plus vers le glorieux édifice, dont il lui semblait déjà ressentir le tonnerre des acclamations que son ventre recevait chaque jour. La dernière représentation de l'après-midi prenait fin, et bientôt les nobles spectateurs s'étaleraient au-dehors. L'occasion rêvée pour se glisser discrètement à l'intérieur.Les armes qu'elle n'avait pu transporter avec elle, ainsi que sa précieuse cape et quelques objets glanés au cours de ses voyages reposaient au fond d'une chambre d'auberge qu'elle aurait le loisir d'occuper jusqu'à la fin de son séjour à Paris. Elle avait choisi un repère bien caché, quelque peu miteux, un nid périodique comme elle les aimait, en somme et, par précaution, s'y était attachée sous un faux nom. "Blanche Trigouern", telle était sa couverture pour les jours à venir. Ici, elle n'était qu'un nom. Partout, elle n'était qu'un nom, une ombre. Personne ne se souviendrait de son passage, et la grande ville se chargerait d'en avaler les quelques traces, s'il en restait.

Femmes et hommes de la haute société commencèrent à paraître aux portes écloses du Théâtre. Il était l'heure. La foule s'accumulant sur les pavés alentours, regagnant aux quatre coins de la capitale son logis rayonnant, Aurore se glissa sans mal dans le flot et disparut à l'intérieur. Bien que curieuse, elle ne s'attarda pas sur les décorations, pressée qu'elle était de retrouver celui qui avait fait courir son message jusqu'au bout de la France pour la faire remonter, elle, au soleil du pays. Furtive, elle se glissa dans un coin près des marches qui conduisaient à l'arrière des rideaux, assez cachée pour que personne ne se pose de question, assez visible pour que celui qui avait une fois vu son visage le reconnaisse aux milieux des acteurs qui regagnaient leurs loges.
Adossée au mur, nonchalamment, masquée parmi moult autres comédiens, elle pouvait enfin penser à ce qu'elle attendait. Elle l'avait rencontré une fois, des années plus tôt peut être, mais le temps lui importait peu. Les circonstances, de même. Sans doute lui avait-il une fois confié un travail quelconque. Peut être l'avait-elle suffisamment bien mené pour qu'il la juge assez compétente aujourd'hui pour œuvrer à nouveau sous son commandement. Peut être, mais après tout, elle n'en savait rien. Elle ne savait pas même son nom. Peut être ne l'avait-elle jamais su, peu importait. Elle se souvenait de sa présence, de son aura, de la force qui émanait de son être. Une créature de la nuit, un enfant de Dame Lune, sans nul doute, mais aussi un peu plus que cela... Elle n'avait jamais réellement cerné cet homme. Il lui inspirait le respect, un respect teinté de crainte. Mais telle qu'elle se trouvait, à cette heure, la peur n’entachait point sa détermination. Elle avait hâte. Oui, elle mourrait de hâte à l'idée de connaître la raison de sa présence ici.
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Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning] Empty
MessageSujet: Re: Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning]   Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning] EmptyMer 13 Juil - 15:43

[ HJ : Coucou, désolé d'avance pour le temps que j'ai mit à te répondre. Les prochains postes irons plus rapidement ne t'en fait pas. Désolé également pour les futures fautes et la longueur >.< ]

Une mélodie douce et envoutante, un regard doux, innocent et à la fois sur de lui, une personne de confiance, un simple musicien. Non nul n'aurais pût se doutez que sous son apparence de petit bourgeois model Max était en fait un chef mafieux. Mais cela était pourtant tout à son avantage et il était certain de toujours passer inaperçu. C'est de cette façon qu'il avait réussi à rencontrer un messager sans que personne ne s'en rende compte. Il lui avait donné divers informations faisant passer le tout par une simple leçon de musique devenu une routine pour lui. Bien entendu, il aurait pû envoyez un de ses hommes faire la commission au jeune homme ou alors envoyer quelqu'un escorter la jeune femme, mais il préférait cette méthode surtout pour ce qu'il allait lui demander.

Le temps passa donc, les heurs, les jours, les représentations. Il l'avait déjà rencontré, un jour rapidement surement, il devait faire tuer quelqu'un et avait fait appel à elle, enfin on l'avait fait pour lui. Mais cette fois, l'affaire était plus importante, il n'était donc pas question de passer par quelqu'un d'autre. En fait, il attendait ce jour avec impatience tel un enfant attendent le jour de noël pour recevoir ses cadeaux. Et pour lui, cette jeune fille était vraiment un beau cadeau, si elle arrivait jusqu'à lui et qu'elle parvenait à le convaincre alors il l'engagerait. Enfin, c'était à peine plus compliquer que cela, car elle ne serait pas vraiment consciente de ce qu'elle allait faire, il allait la chercher, la pousser à bout, lui demander le travail le plus compliquer et si elle y arrivait elle sera alors sous ses ordres, sinon il faudra faire en sorte qu'elle ne révèle jamais rien de la double vie de Max. Certes les tueurs savaient être discret, mais peu gardait la bouche fermer sous la torture ou alors sous l’influence de l'argent.

La dernière représentation de la journée commença donc, les acteurs jouaient la comédie en récitant leurs textes tandis que Maxwell se fondait dans son personnage de musicien à la perfection, jouant musique sur musique au violon, hypnotisant la salle de sa douce mélodie quand son tour venait. Généralement il jouait seul, faisant divers concertos que ce soit au violon ou au piano, mais il avait exceptionnellement accepté d'aider l'un de ses "ami". Après tout, en jouant sur les grandes scènes de Paris de cette façon et pour un spectacle de charité il se ferait encore plus connaitre et cela était tout à son avantage. Car, en allant aux grandes soirées mondaines de la "haute société" il pourrait facilement voir qui est au courant de ses activités, après tout, les gens avait le don pour parler de la mafia et de leur acte même s'ils n'en connaissaient pas le chef. Mais cela l'amusait beaucoup, entendre divers rumeur sur lui toute plus loufoque les unes que les autres.

Puis finalement elle se termina, cette dernière représentation de la journée. Elle n'allait donc pas tarder à arriver. Il sourit à cette pensé, il allait pouvoir s'amuser. En fait, il était vraiment impatient qu'elle arrive, ça allait se jouer à qui trouvera l'autre en premier même s'il s'avait qu'elle était déjà là, cacher dans un petit coin juste assez visible. Il salua donc les autres membres du groupe et partit vers la jeune femme s'arrêtant juste devant elle., Il la regarda de haut en bas, l’analysant autant physiquement que mentalement. Se doutait-elle de qui il était ? Le respectait-elle ? Le craignait-elle ? Tellement de question, de supposition, de doute et pourtant... Pourtant il était certain que c'était elle, oui désormais qu'il l'avait devant lui était certain qu'elle serait la seul la seul capable et digne de travailler pour lui. Plus besoin de teste, plus besoin de la jauger. Elle était la seul qu'il voulait et il l'aurait. Ce n'était même plus une affirmation à ce niveau, c'était une certitude, il n'y avait ni d'autres choix, ni d'autres solutions.


- Pile à l'heur My Lady bon travail. J'espère que ne voyage n'a pas été trop épuisant.

Il avait dit cela avec un sourire charmeur de manipulateur. Bon, une chose était sûre, la première était que s’il l'avait aujourd'hui fait venir c'était bien entendu pour qu'elle devienne sa tueuse à gage personnelle, mais il avait également un autre travail pour elle, un petit travail qui en rassemblait plusieurs autres. Car, elle ne devrait pas seulement tuer en son nom, en fait il comptait faire d'elle son assistante personnelle, pas son bras droit loin de là. Il faudrait plutôt voir cela comme, un poste de secrétaire. Elle s'informerait pour lui, elle serait autant ses yeux que ses oreilles, elle serait à elle seul ses cinq sens, vu, ouille, touché, odorat et goût. Elle deviendra son ombre et accessoirement la seule personne autoriser à lui faire des remarques. Oui, il avait de grand projet pour elle et inutile de dire que si elle faisait correctement son travail elle serait bien récompenser. Mais pour lui, elle devra tout faire, c'est dans cette optique que Maxwell l'avait appelé, il n'avait pas besoin d'un petit chien tout gentil prêt à lui suivre n’ importe où et à lui donner la patte quand il le demanderait. Non lui ce qu'il voulait c'était certaine un chien, mais plus proche du loup, rebelle et fière sur qui il pouvait comptait et qui malgré sa liberté lui serait toujours fidèle. C'était rustre de dire les choses, enfin de les pensées de cette façon, mais il ne pouvait en être autrement, les choses était comme ça, tous deux était des lycans. Des loups pour certaine, des chiens pour d'autre. Même entre eux ils pensaient de cette façon, se critiquant chacun sur sa façon de vivre, certain trop rebelle, d’autre trop docile en ajoutant par-dessus cela les critiques de rangs sociaux. À Cette pensé Maxwell soupira intérieurement en pensant que vivre entourer de vampire et d’humain n’était vraiment pas profitable à certain. Chassant rapidement ces pensées de son esprit il se reconcentra sur la jeune blonde devant lui, il ne fallait pas oublier les bonnes manières et pour bien commencer le travail mieux valait connaitre la véritable identité des personnes avec qui ont été. Il lui fit donc une simple révérence de politesse en disant avec un petit sourire au coin.

- Mais permettez-moi de me présenter My Lady. Je me nome Maxwell Diamond LightNing et je suis celui qui vous a fait venir jusqu’ici.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning]   Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning] EmptyLun 18 Juil - 12:53

[HJ : Pas de problème ^.^]

La foule des acteurs coulait par les galeries entrecroisées des coulisses dans un bruit de froissement d'étoffe et de rires étouffés. Aurore masquait son impatience sous un habituel air placide, arborant l'indifférence la plus marquée, comme si sa présence ici n'avait rien d'anormal, comme si elle ne s'attendait pas, d'un instant à l'autre, à sentir son cœur bondir de surprise dans sa poitrine. Immobile, elle suivait le mouvement rapide et mélodieux des comédiens se retranchant dans leurs appartements, et calquait le rythme de sa respiration sur le battement indolent de ses paupières tandis que sous son crâne fulminait le besoin de savoir ce qui devait arriver.
Tendue comme une corde au-dessus d'un précipice, elle capta du coin de l'œil le déplacement d'un homme, qui lui semblait de plus en plus proche. Sa mâchoire se crispa et elle braqua instantanément son regard sur la personne en question pour la dévisager un long moment. Une vague impression de déjà-vu bouleversa l'équilibre de ses pensées, la forçant à respirer profondément pour retrouver un semblant d'assurance physique. L'espace d'un instant, elle avait cru que ses jambes la trahiraient. Enfin, tandis que l'homme parcourait les derniers mètres qui les séparait, Aurore se détacha tout à fait du mur et se redressa afin de lui faire face.

- Pile à l'heure My Lady, bon travail. J'espère que le voyage n'a pas été trop épuisant.

La jeune femme, bien que d'une tête plus petite que le comédien, accrocha ses yeux à ceux de son interlocuteur, comme elle avait coutume de le faire lorsqu'il lui fallait entretenir une conversation. Selon elle, une partie de l'échange se déroulait dans ce contact entre regards, la partie secrète, spirituelle. Tout passe en premier lieu par le regard. C'était sa preuve de sincérité, la façon qu'elle avait de témoigner la véracité de ses propos. Sans le quitter des yeux, Aurore hocha très légèrement la tête, mais assez pour signifier un geste de reconnaissance. L'homme lui paraissait courtois, et sûr de lui. Un homme conscient de son charme, et qui en usait avec grâce et aisance.

- Je vous remercie, my Lord, répondit-elle d'une voix égale, ni tout à fait chuchotée, mais suffisamment discrète. Le voyage s'est déroulé à merveille.

Le messager ne lui avait pas menti. Ils devaient se reconnaître en temps et en heure. Maintenant qu'il se tenait à deux pas d'elle, l'homme qui l'avait fait venir à lui se révélait entouré de cette aura propre aux gens de noble nature. Une impression de force brute masquée d'une élégance raffinée enrobait son regard d'un linceul clair. De son être jaillissait la pureté d'une source enfouie sous des siècles de générations et pourtant, rayonnante encore, elle existait bien, là, au fond de son âme, comme la pierre inviolable d'un édifice sacré, projetant son éclat à ceux qui seraient en mesure d'en distinguer, ne serait-ce qu'un peu, la majesté.

- Mais permettez-moi de me présenter, My Lady. Je me nomme Maxwell Diamond LightNing et je suis celui qui vous a fait venir jusqu’ici.

Ces paroles n'étaient qu'une simple formalité. Aurore se trouvait déjà tout à fait convaincue de l'identité de son interlocuteur. Peut importait à présent la raison de cet étrange rendez-vous. Se trouver en une telle compagnie était déjà pour sa modeste personne un honneur presque suffocant. Elle mourrait d'envie de rendre service à cet homme, quel que soit le travail qu'il aurait à lui confier.
Depuis des années, elle avait arpenté le pays, des noms maudits brûlant ses pensées, en quête d'un sang que d'autres ne souhaitaient pas voir couler sur leurs mains. Elle avait achevé maints inconnus, maints innocents, pour sa propre survie, avec sur son dos le poids d'histoires qui n'étaient pas les siennes, de vengeances maladives tombées dans la lâcheté et la peur. D'autres missions lui avaient au contraire apporté une fière renommée, d'autres êtres plus vils avaient relâché leur âme entre ses mains, certes, mais tout n'avait été qu'une succession de gestes banals, une tâche répétée au centuple, un travail trop bien connu qu'elle tentait de son mieux de rendre attrayant en s'inventant de nouvelles techniques et de nouveaux discours post-exécutions... Le triomphe que les années lui avaient apporté, elle ne le ressentait plus à présent que comme le souvenir vague du goût d'un met qu'elle avait aimé dans son enfance. A force de l'apprécier, elle le connaissait par cœur, sa douceur lui paraissait fade et la sensation plaisante du désir comblée lui faisait comme un sac de pierres dans le ventre. Elle était avide de nouveaux goûts, de l'acidité, de l'amertume, du piment des nouvelles découvertes. Il lui fallait autre chose, quelque chose de plus fort, de moins courant, une chose dont elle ne pourrait se lasser... Et ce délice d'un autre monde se cachait sous la cloche du plateau qu'on lui tendait. Elle ignorait ce dont il s'agissait, elle ignorait si son souhait se réaliseraient aussi parfaitement qu'elle l'espérait, mais elle était sûre sur un point : sa situation allait changer. Quelque chose allait changer. Et l'excitation provoquée par ce changement futur faisait monter en elle une adrénaline qu'elle n'avait pas sentie aussi forte depuis son tout premier meurtre.
Elle regarda Maxwell faire sa révérence et ne put s'empêcher de répondre à son petit sourire. Une telle politesse de sa part aurait paru ironique à n'importe quel individu capable de discerner leur nature à tout les deux. Il allait de soit qu'un Loup originel n'avait pas à s'incliner devant un simple lycan mordu, de bas-étage. Aurore lui rendit donc sa révérence, saisissant les pans de sa robe du bout des robes pour ne pas la coincer sous ses pieds, et baissant lentement le front avec déférence. Lorsqu'elle releva les yeux, ses longs doigts fins se croisèrent devant son ventre et sa tête se pencha tandis qu'elle déclarait :

- Enchantée de faire votre connaissance, monsieur Lightning.

Puis, lançant un regard aux alentours, elle lança, sur le ton de la confidence, non sans esquisser un sourire :

- Si vous me le permettez, je vous demanderai de m'appeler Blanche tant que nous nous trouverons ici. Vous comprenez pourquoi.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning]   Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning] EmptyMer 20 Juil - 12:06

Oui, plus il la regardait plus il savait que celle parfaite pour lui c'était elle. Elle était belle physique et avait l'air bien douce. Un parfait déguisement pour qui voulait travailler à ses côtés sans les mettre en danger. La discrétion et l'efficacité, deux chose qu'il aimait tout particulièrement et qui était il faut le dire essentiel au bon déroulement de ce qui allait suivre. Il ne regrettait vraiment pas son impatience, il avait voulu la voir rapidement, et désormais que c'était chose faite il se félicitait intérieurement. De la vantardise ? Sans aucun doute, mais il avait apprit à suivre son instinct et celui-ci ne lui avait jamais fait défaut, il avait encore une fois prouver son efficacité.

L'échange de regard, une chose bien futile selon le lycan, cela faisait des centaines d'années que ses yeux n'était plus le reflet de son âme. Il avait apprit à contrôler ce qu'il montrait à travers eux. Vide, douceur, amusement. Il contrôlait désormais chaque parcelle de son corps, chaque émotion, aucun mouvement ne pouvait le trahir, son esprit n'appartenait qu'à lui et à lui seul. Non jamais plus il ne laisserait voir son cœur et son âme à d'autre. Et elle, ce n'était bien entendu pas méchant, mais elle aurait beau le regarder avec toute l'insistance du monde, elle ne pourrait jamais voir autre chose que ce qu'il accepte ou veut lui montrer. Elle était encore bien jeune et naïve malgré tout le sang qui avait couler sur ses mains.

En revanche elle, son regard ne la trissait bel et bien en quelque sorte. Le jeune homme ne savait pas si c'était voulu ou pas, mais il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle avait sentit qu'il n'était pas un simple lycan comme les autres. Il n'était pas un humain-loup, il n'était pas non plus un loup-chien ou un loup-humain. Non il était un loup pur, un loup simple, il faisait partit des plus nobles. Il était l'un des dix guerrier et il le lui avait fait sentir. En fait, Maxwell avait simplement sentit qu'il devait le faire, après tout elle se devait de savoir pour qui elle travaillait et dans quoi elle s'embarquait. Foncer tête baisser ne servait à rien, si elle voulait partir c'était désormais le moment, car une fois qu'elle lui aurait dit oui, elle lui appartiendrait et devrai lui être fidèle autant qu'il l'était à Donovane.

Il avait déjà tout prévu, le genre de mission qu'il allait lui donner, cette liberté limité qui ferait qu'elle resterait toujours avec lui jusqu'à ce que l'un des deux meurent. Autant dire pendant très longtemps. Elle allait devoir tout lui donner, son corps, son âme et son cœur lui appartiendrait. C'était stricte, sévère et si l'on ne voyait les choses que sous cette angle cela devenait presque voir totalement de l'esclavagisme, mais les choses ne sont pas toujours ce qu'elle paresse. Car, en échange de sa fidélité pour le bleu, celui-ci lui offrait non seulement la sécurité, mais également la possibilité de demander et d'avoir ce qu'elle voulait. Le monde marchait comme ça, il avait toujours fonctionner de cette façon après tout, pour avoir une personne fiable avec soit il fallait lui donner ce qu'elle voulait sans lui en donner trop. Si elle voulait de l'argent il fallait lui donner de l'argent, si elle désirais des bijoux il lui procurerait même ceux de la couronne. Mais, en la regardant attentivement il se demandait si c'est jeune louve voulait vraiment cela, enfaite non. Il se demandait plutôt ce qu'elle voulait exactement, ce qu'elle cherchait et ce qu'elle attendait de lui. Car les tueur attendait toujours quelque chose, que se soit simplement voir le sang gicler ou alors l'appât du gain.

Elle l'intriguait pour tout dire, non pas sur le fait qu'une jeune fille à l'apparence "fragile" soit une tueuse à gage, il en avait vu d'autre. Mais plus sur sa personnalité, il se demandait quel genre de personne elle pouvait véritablement être. Partir avec des apriori ne servait à rien et n'était pas amusant. Il n'aimait pas juger les gens même si il avait parfois l'habitude de marginaliser un genre de personne, il savait que tous n'était pas comme ça. Par exemple tout les vampires n'était pas des nuisibles moucheront se prenant pour de magnifique papillon, comme il savait que tout les humains n'était pas des êtres faibles et dénuer d'intérêt, il en allait de même pour les lycans qui n'était pas tous de fier loup ou de vulgaire chien. Mais elle, quel genre de personne était-elle ? Une personne influençable ? Digne ? Snobe ? Il n'en avait pas la moindre idée, il sentait simplement que c'était une personne de confiance et que si sa réponse était oui, l'un comme l'autre n le regretterait pas.

Généralement, cher les humains une révérence était une sorte de soumission dissimuler sous de la politesse abusive que se soit à Paris, en Angleterre ou dans d'autre pays tel que le Japon et la Chine. Il rigola donc intérieurement en voyant le petit sourire de la lycan, elle était étonner et trouvait surement cela très ironique. Lui aussi d'ailleurs, mais il fallait faire bonne figure devant la populace qui ne parvenait pas à les distinguer. Bon d'accord, il ne c'était pas incliner de cette façon que pour jouer la comédie devant les humains, il y avait une petite partit de lui qui faisait en sorte qu'il était joueur et dragueur. Parce-que oui, les femmes aimait être appeler My Lady et qu'on leur face la révérence, cela les flattait et même s'il n'espérait pas vraiment la draguer, c'était une habitude, séduire une femme était l'une de ses activités favorites et elle s'en rendrait compte bien assez tôt.

Il la regarda faire de même et sourit à ses propos sans pour autant lui répondre. Il lui devait pour sa part de lui donner son véritable nom, après tout les humains était fouineur et il pouvait arriver qu'on entende leur conversation.

Qu'allait il faire désormais dans les coulisses du théâtre ? Pas de quoi s'en faire Max avait déjà tout prévu. Il lui tendit donc le bras attendant qu'elle le prenne pour l'amenez faire un tour tout en lui parlant de travail dans une discussion soigneusement dissimuler sous la couverture d'une simple visite de son lieu de travail. Après tout, n'était elle pas la fille d'un ami de longue date qui avait toujours voulu voir les coulisses de la scène. Ce qui se cachait derrière un décore soigneusement travailler. Une jeune fille curieuse et un ami voulant rendre service, la couverture parfaite surtout en sachant que le bleu jouait parfaitement le rôle de celui qui aimait aider tout le monde sans trop en faire bien entendu. Et si elle était brillante et qu'elle était celle qu'il lui fallait, alors elle n'aurait aucun mal à déchiffrer son langage et à répondre de la même façon.


    - Et bien Blanche, vous avez bien grandit dite moi. J'ai entendu dire par votre père que vous l'aidez beaucoup dans divers tache et que vous êtes intéresser par son travail et que vous aviez beaucoup de tallant pour la musique. J'en fus heureux croyez moi. Mais, je me suis récemment inquiétez à votre sujet, j'ai entendu dire qu'un groupe de tueur sévissait dans votre régions.


Bon, certaine ce n'était pas bien claire dit comme cela, mais il savait qu'elle seul pourrait comprendre et que pour n'importe qui d'extérieur, ce ne serait qu'une simple conversation. Il continua donc à marcher en attendant sa réponse et en lui montrant de temps à autre un ou deux endroit en lui expliquant à quoi ils servaient pour paraitre un peu plus crédible.

[ - le message secret est :

Je suis intéresser par vos tallant. J'ai entendu divers chose à votre sujet et j'avais déjà demandez votre aide pour un travail. J'aimerais donc que vous rejoignez mon "groupe" en t'en que tueuse.

Ps : Ne me demande pas comment j'ai trouvé ça xD -]
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning]   Des retrouvailles préméditées ~ [PV Max D. Lightning] EmptyJeu 4 Aoû - 12:09

Elle avait beau toiser cet homme du regard, Aurore ne parvenait en rien à saisir ce qu'elle aurait voulu savoir de lui. Sous l'éclat d'une chaleur d'artifice, ses yeux demeuraient aussi fermés et insondables que deux étendues d'eau glacée. Après tout, à quoi s'était-elle attendue ? Il allait de soit qu'un tel être ne pouvait se permettre le moindre débordement. Qu'elle même, une vulgaire chasseuse de prime et de surcroît, demi-étrangère, puisse lire sous le masque de cet homme lui aurait en réalité paru effarant. Et toute son admiration pour lui se serait à vrai dire écroulée à la seconde près où elle aurait réalisé qu'il ne pouvait pas lui dissimuler son âme. Ainsi donc, au-delà du léger froissement de gêne que suscitait en elle l'aura mystérieuse qui englobait Maxwell D. Lightning, Aurore ne pouvait s'empêcher d'en ressentir une certaine satisfaction, l'assurance réconfortante que son nouvel employeur n'était pas n'importe qui.
Dans le silence qui entrecoupait leur échange, la jeune femme entendait presque distinctement les rouages affolés de son cerveau. Ses réflexions filaient à toute allure d'un bout à l'autre de son crâne, battant avec son sang dans les tempes, au rythme d'une impatience qu'elle trouvait de plus en plus de mal à refréner. Elle sentait là les effluves des temps passés où ses vagabondages adolescents la menaient au devant de situations bourrées de vivaces remontées d'adrénaline, une odeur d'aventure et de jeunesse qu'elle n'avait plus humé depuis fort longtemps. Cette brise d'arômes forts entêtait les secrètes narines de son esprit et faisait briller son regard de l'éclat que revêts ceux des enfants avides de friandises. Elle avait parfaitement conscience que cet air-là ravivait son aspect de fillette candide et bienheureuse, et en profitait davantage, ainsi qu'une couverture supplémentaire à sa véritable nature. Jugeant toutefois préférable de retrouver un semblant de calme avant de découvrir les attentes de Lightning, elle saisit un éventail aux couleurs associées à sa tenue, dans un repli de sa robe qui lui faisait office de poche, et, l'agitant au niveau de son cou, poussa un petit soupir vaguement étouffé.
Il n'était nullement nécessaire de dévisager le comédien bien longtemps pour avoir une idée assez précise de la beauté et du charme dont il jouissait. De plus, Aurore ayant la fâcheuse manie de fixer ses interlocuteurs jusqu'à ce que ceux-ci s'en offensent, elle préféra cette fois-ci choisir une attitude plus respectueuse et réservée. Elle prit le bras qu'il lui tendait et s'amusa à jouer les enfants émerveillées en laissant fureter son regard partout autour d'elle, poussant par moment des exclamations de surprise habilement feinte en découvrant des noms connus inscrits sur les portes des loges, et inclinant humblement la tête au passage des acteurs. Par moments, elle jetait un regard à Maxwell en attendant qu'il parle, et pouvait alors admirer les agréables traits de celui-ci. Pour sûr, il s'agissait d'un très bel homme, élégant et courtois. Il excellait dans le rôle du parfait gentleman. Pour autant, Aurore se jugeait insensible à ce genre de comédie. Maints hommes – et femmes – avaient su troubler son orgueil et la rendre plus sensible à leur personne, maints autres encore avaient tenté de jouer de ce charme trompeur pour glaner quelques instants de vie supplémentaires, alors qu'elle aiguisait la lame qui la leur trancherait, et certains tiraient si bien les ficelles de ce jeu qu'elle avait pu, parfois, s'y retrouver prisonnière. Mais ici, à présent, pour cet homme-là, elle avançait avec une confiance sereine et imperturbable. L'importance du travail qu'il lui confierait lui paraissait telle qu'elle se devait de demeurer sur la ligne droite. Elle se fichait, au fond, de ce qu'il pourrait lui demander, puisqu'elle l'accomplirait sans le moindre questionnement, animée d'une fidélité sans faille et du sens de l'honneur qu'elle avait acquis au cours de ces dernières années. Ce qu'elle ferait pour lui, elle le ferait en tant que devoir, et ce sans préoccupation sentimentale superflue.

Ce qu'elle attendait de lui en retour n'avait rien d'extravagant. L'argent ne l'intéressait que dans une mesure raisonnable, étant donné qu'elle s'estimait heureuse avec ce qu'il lui fallait pour vivre convenablement, ainsi que pour assurer sa couverture et ses déplacements. La renommée ne l'attirait pas davantage : ceux qui avaient besoin de ses services savaient à qui s'adresser et comment établir le contact. De plus, une trop grande réputation risquant de la confronter aux forces censées rétablir l'ordre, elle préférait évoluer dans l'ombre de la société, frappant en silence et étouffant les rumeurs sur son passage. Ce genre de profession contrastait avec la vie qu'elle menait en plein jour, et comblait amplement son besoin solitude. Non, si elle se trouvait ici à présent, en compagnie de cet homme majestueux dont elle ignorait tout sauf le nom et la vraisemblable dignité de sa nature, c'est que l'heure avait sonné pour son existence de prendre un nouveau tournant, de se teinter d'un objectif, d'une obligation qui la tiendrait hors de portée, pour un temps au moins, de l'ennui qui menaçait de poindre au bord des longues années qu'il lui restait encore à traverser . Son espérance de vie s'étant considérablement accrue depuis sa métamorphose, Aurore avait commencé à craindre que ce bout d'éternité finirait par lui ôter tout goût du vivant. Attendre les ordres, tuer et recevoir sa récompense en échange, cette belle routine avait fait son temps. Il lui fallait plus qu'un passe-temps, elle réclamait à présent une raison d'être, un nom à porter, un statut à honorer. L'argent, la gloire, le mérite, ne lui inspirait qu'une vague de mépris, tandis que le sentiment d'«appartenir», en quelque sorte, à quelqu'un qui lui soit supérieur, l'idée d'avoir un employeur fixe, un «maître» à respecter, à épauler et à suivre lui donnait enfin l'impression de conquérir une place, réelle, qui ne serait qu'à elle et qui lui accorderait enfin le droit d'exister. Elle ne serait plus une ombre parmi les ombres, une créature de la nuit, anonyme et invisible de toutes les mémoires, puisque pour lui elle aurait un nom. Elle voguerait au travers des ténèbres sous l'égide de cette appellation, sous la protection de cette confiance et de ce témoignage de sa vie, de sa présence. Elle aurait une place dans ce bas-monde. Le sang sur ses mains aurait une couleur de vérité et ses nuits couleraient de réalité. Le reste ne l'intéressait plus.
Alors qu'ils s'enfonçaient davantage dans les coulisses, Maxwell D. Lightning reprit la parole :

- Et bien Blanche, vous avez bien grandi, dîtes-moi. J'ai entendu dire par votre père que vous l'aidiez beaucoup dans diverses taches et que vous êtes intéressée par son travail et que vous aviez beaucoup de talent pour la musique. J'en fus heureux croyez moi. Mais, je me suis récemment inquiété à votre sujet, j'ai entendu dire qu'un groupe de tueurs sévissait dans votre région.

Aurore hocha doucement la tête, assimilant les messages imbriqués, l'un dans l'autre, et démêlant le vrai de son couvert. Enfin, elle répondis, d'une voix grave :

- Navrée que ces sinistres criminels vous aient encombré d'inquiétudes à mon sujet. Je m'attache beaucoup à toutes ces rumeurs qui courent sur eux, et bien qu'elles me glace le sang, je ne peux m'empêcher de suivre cette histoire avec attention !

Elle fit une courte pause afin de laisser échapper un petit rire et continua plus légèrement :

- Il est vrai que mon père, après m'avoir tant appris, m'a accordé la chance de l'accompagner dans certains de ses travaux. J'y ai pris grand plaisir, mais comme vous l'avez souligné, je vogue à présent par mes propres envies, en m'exerçant à la musique. Si vous le souhaitez, je pourrais, un jour, vous faire entendre mes progrès depuis la dernière fois que vous m'avez écoutée !


[Dans les dernières paroles, il faut comprendre : Votre offre m'intéresse. Mes techniques se sont améliorées depuis votre dernier recourt à mes services, mais vous pourrez en juger par vous-même, si vous accepter de me laisser vous montrer ce que je sais faire]
(HJ : Désolée pour le retard, je suis rentrée samedi et le voyage m'a considérablement fatiguée T.T Mais maintenant je répondrai plus rapidement !)

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