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 Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]

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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptyVen 10 Juin - 17:26

La nuit était déjà tombée depuis quelques heures, lorsque Melissande décida d'aller faire un tour. Dehors l'orage éclatait, elle se voyait donc obligé de rester à l'intérieur. Elle se mit donc à la recherche d'un endroit calme pour s'installer. Fidèle à elle-même, la jeune fille se baladait avec un livre à la main. Ce soir-là, elle était vêtue d'une grande jupe noire, avec quelques rubans passés dans la dentelle. Les jupons étaient blancs et longs, pour qu'on puisse les apercevoir et qu'ils jouent le rôle de rappel de couleur, par rapport à sa chemise blanche. Son corsage était noir lui aussi, fait de soie avec quelques broderies violettes, assorties aux rubans de la jupe. Deux fines tresses, auxquelles, Melissande avait mêlé les mêmes rubans que la jupe, partaient de ses tempes et étaient ramenés en arrière. Le résultat était simple et sa coiffure sobre, mais efficace. Des petites bottines, d'un gris très sombre, venaient compléter cette tenue. Elle avait mis une légère couche de rouge à lèvres foncé, qui faisait ressortir ses lèvres.

Elle marchait depuis un moment déjà, errant dans les couloirs, quand elle finit par arriver au salon. Souhaitant être seule, elle préféra vérifier que la salle était vide. Elle appuya délicatement sur la poignée et ouvrit tout doucement la porte. Elle passa sa tête à l'entre-bâillement. Son regard balaya la pièce, de long en large, et vit que personne n'était présent. Elle entra et referma la porte derrière elle. La pièce était magnifique, avec tous ses ornements et l'ambiance y était paisible. Tout à fait au goût de la jeune femme et parfait, pour une lecture tranquille. Elle fit le tour de la pièce, les bras tendus devant elle, serrant dans ses mains un roman. Elle admira les tapisseries et les meubles. Lâchant d'une main le livre, elle passa sa main sur les broderies d'un des canapés de la salle. Elle le contourne et posa son livre sur la table.

Elle se dirigea ensuite vers une des fenêtres et, fit glisser le rideau sur sa tringle pour pouvoir regarder à l'extérieur. C'était magnifique, elle avait vu des centaines d'arbres, la lune ne voyait qu'à moitié, car elle était cachée par les nuages, mais sa lumière était très claire. Le son de la pluie sur les carreaux des fenêtres la rendait mélancolique. Elle posa sa main sur la vitre froide et poussa un long soupir. Un filet de buée apparut alors sur la fenêtre. Elle regarda ses pieds durant quelques instants, puis recula d'un pas et finit par faire demi-tour. Le bruit de ses pas étaient étouffés par le grand tapis et, lui permettait de continuer à écouter le bruit de l'eau. Seul le tonnerre et les flashs des éclairs venaient briser cette scène de paix.

Melissande reprit son livre et alla s'asseoir sur le canapé, le plus proche d'elle. Elle s'installa confortablement et commença tranquillement sa lecture, qui ne tarda pas à l'envoyer vers un autre monde.

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MessageSujet: Re: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptyVen 10 Juin - 19:08


La nuit avait pris place, sa demeure s’assombrissait, laissant place aux créatures de la nuit. Un temps ravissant, selon Martin, il aimait la pluie, l’orage, mais surtout la pluie. Elle exprimait, selon lui, toute la tristesse du monde, et bien que cela puisse paraitre étrange, il aimait ca. Elle permettait d’effacer les traces, ses traces, de laver les corps laissés derrière lui, laver le monde de sa cruauté. Quelques coups d’éclair signifiant que la nature était encore reine en ce bas monde, pour ceux qui l’aurait oubliés. Un temps a créer le doute, la peur, le sentiment d’insécurité chez ses pauvres humains, affolés devant tant de puissance, d’événements qu’ils ne pouvaient maitriser. C’était bien là l’esprit humain, ils avaient peur de ce qu’ils ne connaissaient pas, ce qu’ils ne maitrisaient pas et ce qui était plus fort qu'eux. Que ce soit chez son voisin comme dans la nature, c’est bien pour cela que les guerres diverses et variées, bien qu’inutile, éclataient un peu partout. La bêtise humaine me direz vous, ceux a quoi je répondrais simplement « l’instinct de survie ».

Martin commençait à peine sa journée, enfin si l’on peut qualifier de journée le moment ou une personne peut vagabonder à ses plaisirs égoïstes. Il arpentait les longs couloirs que comptait sa bâtisse. Une veille maison composée d’une multitude de pierre taillées a la main et assemblées une à une. Sa chambre surplombait toute l’étendu de son domaine, elle se situait au deuxième et dernière étage de sa demeure. Elle ne lui servait pas vraiment mais cela le rendait un peu plus humain. Non pas qu’il n’acceptait pas sa vrai nature, mais plutôt dans un but de trouver une utilité a chaque pièce que comptait sa maison. Tout comme son salon composé d’une table et de plusieurs chaises, n’ayant peu servi d’ailleurs.

Il alla se poser prés d’une de ses fenêtres, que comptait sa chambre et observa l’étendu de son domaine comme si il cherchait quelque chose, puis tourna les talonts et se dirigea vers la porte d’entrée. Une porte d’un bois massif ornée de clou afin de renforcer l’idée de solidité de celle-ci. Il la fit grinçait et se retrouva dehors, sous ce déluge. Habillé d’une longue robe noir et d’un capuchon masquant son visage, il progressait a travers la foret pour atteindre les limite de son domaine. L’avancement y était délicat, d’autant plus que ses vêtements imbibés d’eau commençaient à lui coller a la peu, une sensation très désagréables pour lui. Il passa le portail et continua sa petite ballade à travers les chemins qui bordaient sa propriété. Il n’était pas vraiment en appétit ce soir, il cherchait plutôt a satisfaire sa curiosité presque maladive.

Soudain il s’arrêta devant une demeure. Il avait aperçu une lueur derrière une des fenêtres de celle-ci, atténuée par les rideaux masquant l’intérieur de la pièce. Seul une silhouette se profilait, debout a la fenêtre, puis s’éloignant après un coup de tonnerre retentissant. Martin décida de pénétrer, même si il n’en avait pas vraiment l’autorisation, après tout a cette heure qui viendrait l’en empêcher ? Il passa ainsi le portail, bloqué par un simple verrou qu’il suffit de faire glisser doucement à travers les barreaux. Il progressa ensuite tout naturellement, comme si il était chez lui, dans cette noirceur qui ne faisait apparaitre que ses yeux rouge, un rouge vif.

Arrivé devant la porte il s’arrêta. S’il frappait il réveillerait tout le monde et il ne savait même pas qui habitait ici. En effet il ne se baladait jamais de jour, le privant de tout contact avec les gens des alentours. C’était mieux ainsi, car il n’était pas très fêtes, gala et toutes ses festivités dont le but n’était que de boire tout en essayant de faire bonne figure. Que du superficielle a ses yeux, tout ce qu’il détestait en un mot. Il préféra alors tenter sa chance et poussa doucement et lentement cette grande porte massive. Cela aurait été trop facile de la croire ouverte, il n’en était rien. Il se mit donc a tournoyer autour de la maison, cherchant une fenêtre mal fermée ou simplement pas verrouillée. Il trouva son bonheur, enfin façon de parler, car pour Martin le bonheur était une notion très spéciale et ce n’était ni le moment ni l’endroit d’en discuter. Il pénétra donc dans cette demeure, aux allures luxueuse, parcourant les couloirs à la recherche de cette lueur aperçue précédemment. Il avait un bon sens de l’orientation en général, cependant entre les escaliers et l’immensité de la maison, il avançait plus a l’aveugle qu’autre chose.

Il aperçu enfin cette lueur qui s’était faufilée le long d’une porte entrebâillée. Il avança vers celle-ci, la poussa dans la plus grande discrétion avant d’apercevoir une personne, assise sur un des canapés que comptait cette pièce. Une pièce aux premiers abords somptueuse. Chaque dorure reflétait la lueur de la bougie. Une table basse aux centres des divers fauteuils et canapés bordés eux même par quelques meubles aux allures vieillot. D’une longue chevelure apparente disposée sur un des canapés, cette dernière paraissait affabulée d’un livre dont elle dévorait les pages. Il resta longtemps immobile, prenant tout de même le soin de refermer doucement la pièce afin de ne pas attirer l’attention. Non pas qu’il avait peur, mais Martin se demandait juste qui cela pouvait être. Une jeune demoiselle, cela était presque sur, une humaine ? Probablement vu sa peur tantôt, du coup d’éclair. Mais que faisait-elle ici, à une heure si tardive. N’était-elle pas censé « dormir » comme tous les autres de son espèce. Cette action qui consiste a s’allonger et laisser son esprit vagabonder dans ses souvenirs cherchant de quoi donner l’impression a la personne de « rêver ».

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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: Re: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptySam 11 Juin - 14:06

Melissande resta un moment dans cette position, les pages ne cessant de tourner devant ses yeux. Lire était une de ses passions et, lui en fallait peu pour se laisser importer. Et cette histoire, lui plaisait particulièrement. Elle mêlait cape et épée ainsi que légende. Elle aimait tout ce qui touchait aux mythes et aux légendes, car enfin le plus incroyable est toujours le plus attrayant. En même temps qu'elle lisait son bouquin, Melissande jouait avec une de ses mèches de cheveux, passant son index dans une de ses boucles et ne cessant de l'enrouler autour de son dos. Elle sentit soudain une présence, pensant que c'était un effet de son imagination, elle se remit à sa lecture. Aux bouts de quelques minutes, elle sentit un point de fatigue dans son dos et son bras était engourdi. Elle ressentit le besoin de s'étirer et s'exécuta.

Elle posa son livre sur ses jambes, tendit ses bras devant elle, les tirant de toutes ses forces, mains jointes et releva la tête. Elle regarda la fenêtre en face d'elle. L'obscurité extérieure et les lumières du salon, produisait un contraste et un parfait effet de miroir. C'est là qu'elle vit que quelqu'un, se tenait debout derrière elle. Surprise, elle se leva d'un bond, non sans grâce, faisant en même temps tomber son livre. Elle resta quelques secondes face à la vitre, continuant d'observer le reflet, puis tournant le dos à la fenêtre, elle se mit face à l'étranger. Elle scruta l'homme qui restait immobile et impassible. Il était grand et son allure, comme son aura, étaient sombres. Ses habits étaient trempés, ce qui prouvait qu'l venait de l'extérieur. Il était vêtu d'une grande robe noire et, un capuchon masqué son visage. Ses cheveux paraissaient aussi sombres que sa robe. Seuls ses yeux, d'une couleur pour le moins étrange, ressortaient. Ils étaient d'un rouge, vif. D'un rouge sang...Presque trop inquiétant.

Il était à la fois effrayant et intriguant. Si, l'on oubliait ce point, Melissande aurait mieux fait de s'éloigner et de quitter la pièce, mais sa curiosité était maladive. Quelque chose en elle, lui demandait de rester. Elle n'avait pas la force de partir. Elle plissa les yeux, dans l'espoir de pouvoir apercevoir les traits de son visage au mieux, mais ses habits étant déjà très sombres et, le coin de la pièce où il se trouvait, étant dans l'ombre, il était vraiment très dur pour ses yeux de pouvoir donner une description de se visage. Tout ce qu'elle pouvait dire, c'est qu'il paraissait, très neutre et sérieux, presque hautain.

Reprenant ses esprits, elle s'avança et ramassa un coussin, qu'elle avait fait tomber dans la précipitation. Elle le remit à sa place, sur le canapé qu'elle avait utilisé plutôt. Elle reprit également son livre, qu'elle avait, lui aussi fait tomber. Elle plaça aussitôt la main, dans laquelle elle tenait le livre, derrière son dos. Non, qu'elle cherchait à cacher sa lecture ou le livre lui-même, mais c'était un réflexe. Comme si, elle préservait son intimité en agissant ainsi.

Il ne bougeait toujours pas. Un doute s'installa en Melissande, instinctivement, elle fit un pas en arrière puis, elle prit la parole de sa voix douce et claire:


« -Je ne vous avez pas vu. Si, j'avais su, je ne me serais pas installée de cette manière. »


Ce qu'elle venait de dire était idiot. Elle savait très bien que quelqu'un aurait pu rentrer après tout et puis, elle avait bien vu que personne n'était présent dans la pièce à son arrivée. Il la regardait toujours, mais aucune parole ne sortit d'entre ses lèvres. Elle soupira et regarda ses pieds. Elle prit quelques secondes de réflexion puis, elle releva la tête, les sourcils un peu froncés.


« -Excusez-moi..Mais, au risque de vous paraître impolie: que voulez-vous? »


Elle attendit sa réponse.

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MessageSujet: Re: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptySam 11 Juin - 17:38

Martin regardait la jeune demoiselle avec attention, intrigué à la découvrir, l’observait pour mieux la comprendre et prédire ses faits et gestes. Elle paraissait happée par sa lecture et en même temps elle ressentait le besoin d’occuper ses doigts avec ses cheveux, du moins à ce qu’il voyait. Une chose des plus habituelles chez les jeunes filles humaines. Il ne bougeait toujours pas quand cette dernière bougea soudainement. En une seconde elle due ressortir la surprise, puis la peur et enfin la crainte, cela se lisait sur son visage a l’allure si lumineux.

Le Vanderkan ne bougeait toujours pas d’un pouce, préférant l’observer, la laissait agir afin de mieux la « décrypter » en quelque sorte, c’était son passe-temps favori quand l’appétit lui manquait. Elle cherchait elle aussi à le dévisager, cela se voyait à ses yeux plissés. Cependant bien que téméraire –toute autre jeune fille humaine aurait fuit la pièce par crainte – elle n’était pas l’une des plus rassurée de la situation. Cela se confirma quand la charmante demoiselle effectua un pas en arrière avant d’oser casser ce silence que Martin aimait tant.

Tout comme les fois précédente il ne bougea pas d’un cil, cela eut l’air de l’agaçait a en voir son soupir et sa tête penchée, signe de désespoir et en même temps d’ennuis ou bien encore de réflexion. Elle le vouvoya, montrant ainsi son éducation et sa détermination à obtenir quelque chose de lui. Il réfléchissait en même temps qu’il observait cette jeune fille. Maintenant qu’elle ne bougeait plus, il pouvait à présent la dévisager sans risquer de perdre une information importante qui lui permettrait de la cerner. C’était une belle demoiselle, jeune, dans la fleur de l’âge même, là ou leur sang est le plus délicieux. Sa peau avait une allure douce et lisse en quelque sorte, enfin il n’était pas si prés et la pénombre de la pièce ne l’aidait guère. Elle portait une jolie jupe noir bordée de dentelle ainsi qu’une chemise blanche, créant ainsi un joli contraste. Elle avait du gout, du moins elle en avait l’air.

Martin se décida enfin à bouger, il sortit du coin sombre ou il était afin de progresser vers elle d’un pas lent et sûr. Il ne voulait pas l’effrayer, enfin juste un peu, il n’avait de toute façon pas l’intention de la tuer, c’était une certitude, enfin presque. Il s’arrêta à quelques mètres d’elle, maintenant suffisamment prés pour ne pas avoir à faire porter sa voix et mieux l’observer encore une fois. Toujours lentement, il releva son capuchon afin de le laisser dans son dos. Ses cheveux avaient été assombris par l’eau et se déversaient sur son visage maintenant recouvert de gouttelette ruisselant. Cela avait pour but de permettre d’atténuer la peur qu’il sentait en elle. Elle était cependant compréhensive – au sens pas si terrifiée- pour une fille de cet âge, entre l’heure et l’allure qu’il avait. Il s’apprêta à présent à user de ses lèvres afin de lui porter sa réponse


« Ce qui est important ce n’est pas ce que je veux, mais ce que tu peux m’apporter »

Une phrase pour les moins énigmatiques, comme à son habitude. Il avait ainsi brisé à son tour le silence régnant en maitre jusqu'à présent. Il ne préféra rien ajouter, ne voulant aller trop vite. Martin comptait observer d’abord la réaction ainsi qu’entendre la réponse de la jeune fille avant de juger si elle ferait un délicieux met ou une admirable victime. Il aimait bien accompagner ses actes, pour les moins horribles, de jolis adjectifs les rendant ainsi tout de suite moins affreux.

 y repenser, c’était bien la première fois qu’il laissait l’une de ses « proie » agir avant lui et lui prouver sa valeur avant de décider de son sort. Fallait-il penser qu’il commençait à faire dans la délicatesse ou simplement qu’il prenait plaisir à torturer un esprit si faible. Ce n’était rien qu’une humaine après tout et pourtant il avait l’intuition qu’il ne la tuerait pas, qu’il se contenterait pour le pire des scenarios pour elle ou le mieux pour lui, de simplement la gouter. La nuit ne faisait que commencer et il fallait bien trouver une « occupation » afin de se distraire en attendant l’heure fatidique.

Sa mère lui avait apprit à être un gentleman même avec ses victimes. Il ne les déchiquetait jamais comme un animal. Il les suçait avec soin et plaisir, jamais une goutte a coté tachant un vêtement. Il faisait partit de « l’élite » des vampires, lui répétait-elle constamment comme si il était différent des autres. Il ne se trouvait pas si différent pourtant hormis des humains ou des lycans. Bien sur en parlant uniquement de la race car tout être est différent de par son caractère, son passé, et ses relations mais ce n’était pas par cela qu’il se différencie des autres. Sa mère lui disait également que le vampire n’était pas des monstres ou des démons comme les humains le prétendaient, il était juste très différents d’eux et surtout plus fort ce qui les effrayait terriblement. Elle avait raison, il suffisait simplement de prendre un exemple comme les grec ou les romain, ils avaient inventé des dieux et déesse afin de rendre « rationnel » ce qu’il ne comprenait pas, ne maitrisait pas comme les éclairs, les courants marin ou encore la fécondité. L’humain cherche toujours une cause et une explication rationnel a tout phénomène et quand il ne peut pas il déclare cela magique ou encore démoniaque.

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Melissande A. Sullivans
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MessageSujet: Re: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptyDim 12 Juin - 21:25

Elle dut attendre encore un moment avant de le voir bouger. Il sortit du coin sombre de la pièce et s'avança, progressant vers elle. Son pas était lent, mais sûr. Il s'arrêta ni trop près, ni trop loin. Juste assez pour établir un peu plus de contact, sans totalement briser le mur qui les séparés. Il resta figer encore quelques instants puis, d'un geste, toujours accompagné de lenteur, il enleva le capuchon. Capuchon, qui avait véritablement gêné Melissande. Il établissait une réelle barrière entre eux, car s'il pouvait la découvrir toute entière, et percevoir chacun de ses traits, ce n'était pas le cas pour elle. Car enfin, les traits du visage nous apportent suffisamment d'information, pour rendre un inconnu connu. A travers eux, on en sait un peu plus sur l'autre et, un visage nous en dit beaucoup sur une personne et son caractère.

Ainsi, elle put découvrir chaque trait de son visage. Ses cheveux mouillés par la pluie, lui collaient à la peau. Ils étaient très sombres et faisaient ressortir ses yeux rouges. Ils accentuaient les traits de son visage, le rendant un peu anguleux avec le jeu des lumières. Son visage n'exprimer aucune émotion, il était neutre et entretenait une part de mystère et d'énigme. C'était un bel homme qui semblait très bien fait. Mais il était presque trop bien fait. Presque trop beau pour que ce soit normal. C'était à la fois intriguant et inquiétant. Melissande ne savait plus quoi penser, ni comment agir. Aurait-elle dû fuir ? Peut être. Pourtant, elle ne bougea pas.

Ils s'observèrent de cette manière durant quelques minutes puis, Melissande aperçu ses lèvres s'entrouvrir et, il lui fournit enfin une réponse :


« -Ce qui est important ce n'est pas ce que je veux, mais ce que tu peux m'apporter. »


A ces mots, Melissande fronça les sourcils et se raidit quelques peu. Que voulait-il dire par là ? Devait-elle s'inquiétait ? Et surtout, qui était-il vraiment ? Elle n'avait jamais vu pareil homme, avec une allure aussi sombre. Et pourtant, elle en avait vu des hommes dangereux, sombres et violents. Elle était presque sûre que lui aussi avait des secrets, qu'il cachait quelque chose d'effrayant et, qu'il devait avoir un lourd passé. Seules, les gouttelettes sur son visage, le rendait plus humain. Elle sourit et, prit un peu de temps pour réfléchir. D'une manière lente, elle se déplaça et alla se mettre derrière un autre canapé de la pièce. Elle regarda dehors puis le regarda.

« -Je vous apporterais, ce que je jugerais opportun de vous apporter. »


Un nouveau sourire s'afficha sur son visage de porcelaine. Elle fit le tour du sofa, une main appuyée sur le dossier de celui-ci et, posa son livre sur la table située au centre de la pièce. Elle finit par s'y asseoir. Elle se disait qu'elle gérerait peut-être mieux la situation, une fois assise, en se détendant. Elle n'avait pas peur, mais elle était inquiète. Melissande avait un pressentiment. Elle sentait, qu'elle n'était pas maîtresse de la situation.

Finalement, elle releva la tête, avec toujours son petit sourire en coin et, se risqua à poser une nouvelle question.


« -Dites-moi...qui êtes-vous? »


Elle croisa ses bras sur son ventre et, s'enfonça dans le sofa pour s'appuyer contre le dossier. Elle croisa également ses jambes avec douceur et élégance.





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MessageSujet: Re: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptyMar 14 Juin - 9:59

Martin resta impassible au charme de la jeune demoiselle. Elle semblait se jouer de la situation, pourtant elle n’était pas très rassurée à en croire la position qu’elle avait prise dans le sofa, une position quelque peu défensive. Il aimait être maitre de la situation, rien ne lui échappant, cela lui permettrait d’être a l’aise, dans le cas contraire, elle en subirait les conséquences. Il ne voulait pas s’adonner trop vite à sa soif et ainsi gâcher un jeu de séduction plutôt drôle. Si elle pensait pouvoir le charmer pour mieux le manipuler elle ne se trouvait pas en face d’un de ses nobles plus attiré par ses bijoux que son estime de soi.

Elle avait l’air presque mal poli avec lui, dans sa façon de lui répondre. Il n’aimait guère cela, prendre les gens de haut, surtout venant de la part d’une femme. Cependant il prit cela avec amusement et répondit d’une voix rauque


« Qui je suis importe peu pour ce que je compte faire »

Dit-il avec joie, esquissant un léger sourire sur le coin des lèvres. Elle avait commencée a jouer et il s’était pris au jeu. Cependant elle était surement loin de se douter de ses intentions, il ne désirait pas les même choses que ses semblable, les humains. Il n’était pas attiré par ses formes si son corps en général, mais plutôt ce liquide visqueux, ruisselant tout au long de son corps, un peu rougeâtre et si délicieux. Il commença alors a se rapprocher d’elle, s’asseyant sur une place encore libre du canapé qu’elle occupait, prenant soin d’enlever sa robe trempée, gardant tout de même le reste.

Il se tourna vers elle comme pour engager une conversation, ce qu’il fit d’ailleurs


« Avant toute chose je tiens à me présenter, Martin Vanderkan, marquis de ses dames »

Attendant sa main afin de la baiser comme il était coutume de faire. Il n’aimait pas trop les noble et leur principe, leur petite coutume idiote, mais il se devait tout de même de rester poli avec la gente féminine. Il n’était pas un paysan ou pauvre citadin, il avait un rang assez bien placé dans la société, qu’il se devait de garder et en y restant digne de ce dernier.

La soirée commençait bien, la soif ne lui manquait pour le moment pas, son envie de sang frais était au plus bas, heureusement pour elle. Elle n’avait pas idée du risque qu’elle venait de prendre en lui adressant la parole plutôt que de le quitter sans un mot. Elle le découvrirait peut être plus tard, tout dépendait des envies du jeune noble.

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MessageSujet: Re: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptyMar 14 Juin - 21:37

Comme à son habitude, il ne répondit pas tout de suite. Il la fit patienter, elle de son côté, commencer à s'impatienter. Tout en gardant ses bras et jambes croisés, elle inspecta de nouveau la pièce, passant son regard sur chaque détail. Elle s'occupait, elle pensait pouvoir trouver des objets, des motifs, des tissus...n'importe quel aspect de la pièce qui pourrait lui plaire. Un bibelot sur la table attira son attention plus que le reste. Un objet en cristal, mais qu'on ne voyait pas très bien car il était caché par d'autres objets et, notamment un grand vase en porcelaine.

Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, il prit enfin la parole et, elle tourna la tête pour le regarder dans les yeux:


« -Qui je suis importe peu pour ce que je compte faire »

Qu'est-ce que cela signifiait? Plus le temps s'écoulait en la compagnie de cet homme et, moins il inspirait confiance à la jeune femme. D'ordinaire, aucun homme ne lui inspire confiance. Ils sont tous obsédés par des désirs basiques, sexuels et violents. Généralement irréfléchis et compulsifs. Avec eux l'espoir ne peut exister...Ils finissent tous par vous décevoir. Leur comportement est affligeant et désespérant. Avec eux, on n'a plus le droit de croire. De croire en l'amour et en l'espoir. Mais lui, elle le sentait, quelque n'allait pas chez lui. Ce que son instinct lui dicter paraissait se confirmer. Elle était de plus en plus mal à l'aise.

Cela devenait une certitude, il cachait quelques choses. En analysant un peu plus la situation, elle remarqua que son comportement semblait agacer son interlocuteur. Rien de bien extraordinaire me direz-vous...Pourtant, ce n'était pas la seule chose. Elle voulait comprendre, sa curiosité la poussée à continuer. Il avait l'air à l'affut. Tout cela commençait à l'amuser et à l'intriguer. Elle l'avait comprit et lui aussi, un jeu était en train de s'installer entre eux. Lui savait peut-être où il les mènerait, mais elle ne savait pas. Elle aimait juste jouer. Jouer avec le feu.

Soudain, il se mit à avancer. Il posa son manteau sur un autre canapé puis, vint s'asseoir sur la place libre du canapé, où s'était installé Melissande quelques minutes plutôt. Dès qu'il fut assit, elle déplaça un peu et, se cala contre l'accoudoir du canapé. Ainsi, elle était en face de lui. C'était à nouveau une sorte de protection, une position défensive. Elle savait que c'était idiot, que si jamais il devait lui arriver quelque chose, jamais cette position ne la protègerait. Elle avait toujours été impuissante, lorsque le destin s'était acharné sur elle. Mais... il l'avait forgé. La défensive était devenue instinctive, quand au reste, elle avait apprit à y résister avec le temps. A garder et à contenir, ce qui devait l'être.


« -Avant toute chose je tiens à me présenter, Martin Vanderkan, marquis de ses dames »


Si elle s'était écoutée, elle aurait explosé de rire. Lui, qui semblait être si agacé, par son comportement, pour qui se prenait-il? La situation était plus que risible. Lorsqu'elle vit également, qu'il attendait qu'elle lui tende la main, elle leva les yeux au ciel. Elle détestait ces convenances qui existaient chez les nobles. La comtesse trouvait ces gestes irritants et hypocrites. Ils ne signifiaient rien et, n'existaient que dans le but de cacher les réelles intentions ou, les sentiments d'une personne. Si une relation doit s'installer entre deux personnes, qu'elle soit bonne ou mauvaise, autant que cela se fasse de manière ordinaire. L'étiquette, n'est qu'un masque.


« - Et bien Monsieur Vanderkan, je pense que vous n'avez pas compris ma question, mais peut importe puisque vous avez fini par me donner la réponse que je souhaitais. Néanmoins, sans vouloir vous offenser... Je trouve votre façon de vous présenter...comment dire...plutôt hautaine. »

Melissande regarda le marquis puis sa main et, finit par lui tendre la sienne d'un geste simple et sans prétention.


« -Bien puisqu'il le faut. Enchantée. Je suis la Comtesse Sullivans. Melissande de mon prénom et, Angélique de mon second. Je le tiens de ma mère biologique, qui est décédé en me mettant au monde...Mais dites-moi Monsieur...Vanderkan est un nom qui me parle. Je suis sûre d'avoir entendu ce nom quelque part, surement ans un de ses soirées mondaines. Auriez-vous un frère...Une soeur? Ou même un cousin? »


Elle lui sourit doucement, ses grands yeux un peu plissés, sans faux semblant. Cette fois-ci, elle cherchait à être un peu plus agréable.
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MessageSujet: Re: Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]    Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]  EmptyVen 17 Juin - 19:35

Avant toute chose il faut savoir que Martin est très doué dans l’art de la communication au sens ou il sait parfaitement comment pouvoir connaitre une personne en très peu de temps et comment la manipuler pour y arriver. Dis comme cela on peut dénoncer cette pratique, mais après tout est-ce interdit que de jouer du langage pour obtenir des informations ? Ne serais-ce pas ce que font ses journalistes affublé de toute nouvelle fraiche à se mettre sous la dent ? Martin était juste plus doué que les autres mais tout le monde pouvait, avec un peu d’entrainement et d’expérience, arriver aux mêmes résultats. Il suffit de savoir lire, pour lire dans la plupart des gens comme dans un livre. Bien évidemment ce n’était ni une science exacte ni une science reconnue, simplement de brève interprétation issue d’expériences antérieur du jeune homme.

Martin écouta la jeune demoiselle avec attention, celle-ci serait encore plus facile a connaitre et prévoir qu’il le pensait, il suffisait de peu pour qu’elle vous raconte jusqu'à des détails de sa vie. Il remarqua aussi, et c’est ce qu’elle lui confirma ensuite, qu’elle n’était pas tes « folle » des bonnes manières de la haute société. Lui non plus d’ailleurs mais il se devait de le faire, ne sachant pas le point de vue de sa rencontre sur ce sujet.

Il esquissa même un sourire fasse a ses provocations concernant son geste. Là voilà maintenant voulant le relier à un de ses nobles sans jugeote, elle faisait fort. Un nom de famille n’étais pas unique, il se pouvait soit qu’elle ce souvienne mal ou simplement qu’ils n’appartiennent pas a la même famille. Bon les Vanderkan n’était pas un nom commun mais tout de même… Il ne manqua pas d’observer son éloignement avant ses réponses ainsi que sa soudaine gaieté après avoir fini son discours. Comme si il l’effrayait au début, puis moins a l’arrivé, étrange…

Martin la regarda a son tour, prenant un air sérieux et une voie calme


« Tout l’honneur est pour moi chère comtesse »

Une fois de plus il ne préféra pas répondre à une de ses questions pour la simple et bonne raison qu’elle était inappropriée. Cette information ne lui servirait d’ailleurs presque pas et puis il préférait rester mystérieux que de jouer a cœur ouvert. Et puis si il désirait s’en abreuvait, il valait mieux qu’elle ne sache rien de lui, enfin presque rien… D’ailleurs en y pensant, il se demanda comment cela se faisait qu’elle respirait encore après avoir croisé un Vanderkan, ce qui le conforta dans son idée de ne rien dire. Cette soirée avait du être bien arrosé pour elle, il faut croire.

Après avoir donc rendu la politesse à la jeune femme, Martin décida de ne rien faire, en effet sa « technique » consistait à laisser agir et parler la personne afin de mieux la connaitre, toujours pour la même chose en somme. Il n’en était pas à son premier coup d’essai, cette jeune comtesse n’était qu’une victime de plus de ses théories avant de l’être de ses crocs si l’envie lui en prendrait.

Cependant il y a tout de même un détail qui le gênait, mais il ne préférait pas en aborder la question pour le moment. Qu’est ce qu’une si jolie dame faisait a cette heure ci, tardive, seule a lire un livre. N’avait-elle pas de marie ? S’ennuyait-elle déjà de sa routine quotidienne ou était-elle nocturne ? Tant d’objection qui resteront pour le moment au stade de pensée dans la tête de Martin préférant en quelque sorte un jeu avec cette dernière plutôt qu’un diner.

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Melissande A. Sullivans
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Melissande avait beau trouver le comportement du jeune homme risible, avec ses manières hautaines et trop sûres, elle commençait à s'ennuyait. Après tout comment lui en vouloir ? Elle essayait de paraître un peu plus sympathique, elle lui avait adressé, une sorte de...sourire d'encouragement. Mais lui se contenter de lui répondre par un simple sourire. Et même, après ses longues paroles, il ne chercha pas plus loin que le bout de son nez et lui adressa, une phrase simple et courte, dénuée de tout intérêt :

« Tout l’honneur est pour moi chère comtesse »


Il était fort probable que cette soirée serait donc, une soirée des plus décevantes. La lassitude de Melissande était profonde et, elle s'était dit que l'apparition de cet homme mettrait un peu de mouvement dans un moment aussi plat que celui-ci, mais rien. Non rien, ne ferait avancer le « jeu » qui aurait pu se mettre en place. Elle trouvait cet homme abject, bien trop réfléchit, trop de temps de pause, pas de mouvements. Rien d'intriguant, plus de curiosité. Même ses yeux rouges qui étaient bien surprenant, n'apportait plus rien à cette situation. Une situation banale en somme. Mais surtout, ce qu'elle aimait le moins chez lui, c'était ce narcissisme flagrant. Il s'aimait, c'était certain, il devait même se sentir meilleur que les autres. Cet amour exclusif pour sa propre personne, elle le ressentait par tous les pores de peau. Pitoyable à ses yeux de pauvre humaine.


Et puis, dans le fond qu'attendait-il cet homme ? Qu'elle se livre à lui ? Certainement pas. Pas s'il lui inspire un quelconque dégout, pas si elle le trouve inintéressant. Et encore moins, si elle ne trouvait chez lui, rien qui puisse lui montrer une lueur, signe, qu'elle pourrait lui faire confiance. Qu'elle pourrait...Dans ce genre de situation, le partage se fait à deux. Deux protagonistes, des réponses correctes.


« Tout l'honneur ...»


Non vraiment, elle ne voyait aucun honneur ici. S'il avait un minimum de jugeote, il s'adresserait à elle de manière convenable, sinon...il l'oublierait très vite. Aux yeux de Melissande si rien ne l'attache à un lieu ou une situation et, plus encore si elle s'ennuie, très vite vient le moment ou même les bonnes manières seules ne servent plus à rien. Au début de la soirée, elle sentait le besoin de s'évadait dans ses livres, pour se mettre dans la peau du personnage central de l'histoire. C'était ça, son échappatoire, car enfin, lorsqu'on lit on devient un autre. On prend sa place pour vivre une histoire différente. Une histoire qui nous fait oublier la notre. Mais dans l'état actuel des choses, son échappatoire risquait d'être la porte du salon. Rien ne l'obligeait à rester avec un personnage aussi déplaisant, que celui qui se trouvait en face d'elle. Son complexe de supériorité n'était pas son problème, elle avait bien assez des siens. De plus rien ne lui donner envie de papoter avec lui ou même de « l'aider », d'une manière ou d'une autre.

Si c'était au loup qu'il voulait jouer, il avait mal choisi sa victime.


[Hs: Sincèrement là...je pouvais pas faire mieux...Bonne chance.]
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Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère.[Thomas Jefferson]

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