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 Dream On [Prudence D. Litovski]

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Louis J. Von Kernst
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MessageSujet: Dream On [Prudence D. Litovski]   Dream On [Prudence D. Litovski] EmptyVen 3 Juin - 16:28

    Cela faisait bien longtemps que Louis n'avait pas été invité au château, sûrement depuis son arrivée à Paris. Le roi avait certes était tenue au courant de son déplacement jusqu'à la capitale, mais encore jamais il n'avait daigné l'inviter à la cours. A croire qu'il préférait le faire venir d'Alsace. S'en était puéril, mais il ne pouvait se permettre de le dire ici, juste de le penser.
    C'est donc en cet après-midi grisonnante que le jeune Comte se rendit au château, où il salua tout ces Lords et Ladies, souriant faussement, faisant semblant d'apprécier leurs compliments hypocrites, aucuns d'entre eux étaient assez courageux pour dire la vérité. Il continua son avancée parmi tout ces gens, mentant lui aussi, et charmant quelques dames de doux et angéliques sourires.

    Louis marchait avec grâce et facilité entre les robes, les queues de pies, les serveurs avec leurs lourds plateaux remplit de mets plus raffinés les uns que les autres, et de verre plein d'alcool rouge bordeaux, blanc bouton d'or, et rosé. Il sortit de la salle de réception et marcha cette fois-ci d'un pas vif dans les long couloirs où se succédaient fenêtres à carreaux, miroirs, tableaux. Il devait fuir ce trop plein d'odeurs qui électrisaient ses sens, les mettaient en éveil. le blond respirait à fond calmant sa démarche vive, et bifurqua plusieurs fois, il ne savait réellement où il allait, mais il y allait.

    Au bout de longues minutes de marche il poussa une lourde porte en chêne sculpté et arriva dans une grande bibliothèque, dont les étagères montaient bien plus hauts qu'un homme sur les épaules d'un autre. Il fit un pas et laissa claquer la porte dans un grand fracas qui fit vibrer les murs et étagères. Ce lieux était fabuleux, jamais il n'aurait penser pouvoir entrer dans cette bibliothèque un jour. Le Comte avança et entra dans une allée dévorant des yeux les milliers de livres qui s'élevaient au dessus de lui, son regard était brillant, et son envie de prendre un de ces ouvrages se faisait sentir dans on regard. C'était un véritable paradis, puît de richesse intellectuelle qui s'offrait à lui. Il posa un doigts sur l'un des étagère en bois et le passa dessus, c'était doux sous sa peau, il le remonta sur un livre et en toucha la couverture. Le cuir vieillit par le temps glisser sous son doigt mais était par endroit rugueux par l'usure. Continuant tout droit caressant cette même étagère, il lisait les titres, les auteurs. Un véritable panel pour son cerveau !

    Au bout de l'allée, il vit un fauteuil rouge ainsi qu'une table et un autre fauteuil en face. Le visage du jeune homme s'égailla encore plus. Il refit quelques pas en arrières et s'empara délicatement d'un vieil ouvrage, en caressa de la paume de sa main la couverture et alla s'installer dans l'un des fauteuil, confortablement, regardant avec attention ce qu'il tenait entre les mains. Il ouvrit et découvrit la première page. L'écriture en italique avec de beaux arabesques était splendide, délicate. il lut la première ligne avec intérêt, puis la seconde et ainsi de suite, entrant dans l'univers imaginaire qui s'offrait à lui, il était soudainement plongé dans un autre monde. Son imagination battant le plein à tout rompre. Des images de mers en colère apparaissant devant sa rétine, les vagues se fracassant contre les rochers défense dangereuse de la ville.
    Louis allait aimait ce livre qui parlait de grand horizons...

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MessageSujet: Re: Dream On [Prudence D. Litovski]   Dream On [Prudence D. Litovski] EmptySam 4 Juin - 9:15

Le château… Voilà une bâtisse pleine d’histoire, pleine de vie, on pourrait presque la comparer à une fourmilière qui est en perpétuelle effervescence. Prudence aimait bien cet endroit pour ce qu’il dégageait. Les grands murs qui l’entourent, le grand portail qui se dresse entre le bas peuple et la bourgeoisie… Toutes ces choses qui font qu’un château impose le respect rien que lorsque l’on se trouve devant le portail en métal noir. Ce soir-là la demoiselle se trouvait devant l’entrée par invitation. Le Roi avait décidé de convier toute la noblesse et la bourgeoisie du royaume pour le simple plaisir de faire une soirée. Il faut avouer qu’aux yeux de la duchesse ces soirées sont mal vues, c’est tellement faux comme soirée. Elle traversa la grande allée pour aller vers le château à pied, préférant faire ce bout de chemin sur ses talons plutôt que dans son fiacre dont elle avait prit congés au portail. Les jardins, bien que mal illuminés, étaient beaux et vastes. La verdure y était abondante et les parfums de fleurs se mélangeaient volontiers aux arômes des vins et au bruit qui émanait de l’intérieur de la vieille bâtisse. Prudence chérissait ces moments de tranquillité avant la tempête. Elle se conviait toujours à ces fêtes, trouvant là une façon subtile de travailler ses charmes ainsi que son hypocrisie qu’elle ne cherche pas forcément à cacher aux autres. Ses talons bleus claquaient contre les gravillons de l’allée principale, sa robe était bleue azure, offrant un magnifique contraste avec ses cheveux roses et son œil brun, soulignant son deuxième œil bleu. Elle avait comme couvre chef un petit chapeau bleu et rose avec, devant son visage, un petit bout de tissu presque transparent qui se mariait à ravir avec sa petite touche de maquillage discrète et élégante.

Une fois devant les portes ouvertes du château un domestique s’inclina face à elle voulant la débarrasser de sa petite veste légère, elle le congédia d’un coup de main dans le vent ne prenant pas la peine de le regarder. Du genre à snober les gens ? Tout à fait. Bien que ce ne soit pas réellement l’envie de snober les gens, c’est juste qu’elle n’estime pas du tout la vie de ces sous hommes que sont les domestiques. C’est pour elle la dure loi de la vie que de catégoriser les gens, il faut des pauvres et des nobles, elle a eu la chance d’atterrir dans la deuxième catégorie voilà tout. Elle pénétra dans le grand salon où l’activité y était la plus élevée, le parquet craquait de partout, les talons claquaient et le bruit était envahissant. Elle s’inclina plusieurs fois, jouant de courbettes hypocrites auprès du plus grand nombre de personnes. Son unique but en venant ici était de voir si elle savait toujours aussi bien mentir, aussi bien se jouer des autres, si elle avait toujours la main pour manipuler les personnes faibles d’esprit. Et pour le moment c’était le cas, elle jouait son rôle avec une telle aisance que s’en était presque remarquable. Après tout, elle s’entrainait à jouer la comédie depuis son plus jeune âge et elle revendiquait sans complexe le fait d’être une des meilleure dans cette catégorie. De plus, la demoiselle était belle à croquer, les hommes étaient donc facilement envoûtés par la duchesse, elle n’avait qu’à sourire et jouer un peu de ses hanches ou de ses mimiques. Les hommes sont tellement faibles face à une jolie femme que s’en est pathétique, enfin c’est ainsi que notre demoiselle les voit. C’est peut-être pour cela qu’elle préfère charmer les femmes, bien qu’à cette époque ces façons de faire sont mal vue, mais qu’importe nous n’avons qu’une vie pour tout expérimenter. Elle prit une coupe de champagne français sur le plateau d’un des serveur qui arpentait sans arrêt la grande salle. La décoration du lieu était cherchée et bien trouvée, c’était raffiné tout en étant assez sobre et festif. Ce qui faisait sans nul doute le charme du lieu c’était la magnifique peinture au plafond qui donnait une atmosphère plus noble que bourgeoise au salon.

Sa flûte finie elle la reposa sur un plateau, offrant son premier sourire à un domestique de la soirée. Elle resta dans le salon principal une petite heure, allant voir tout le monde pour échanger quelques mots, se faisant voir par tous. La règle d’or à ce genre de soirée c’est de se faire voir par tous pour que l’on puisse accentuer son titre de noble de France ou d’ailleurs. Prudence était fière de sa place dans la société ainsi que de ses origines en parties russes. Quoi qu’il en soit, elle quitta le lieu partant à la recherche d’un lieu un plus calme à son goût. Elle avait entreprit dans un premier temps d’aller dehors pour humer une nouvelle fois ces senteurs divines, mais elle s’avisa en sentant le petit vent titiller son corps. Elle déambula dans les grands couloirs à la recherche d’un salon annexe pour se poser tranquillement. Ce château était littéralement immense et ce retrouver dans ce dédale de couloirs et de pièces n’était pas chose simple, surtout que Divine n’a pas franchement de sens de l’orientation. Elle se perdit plusieurs fois même, revenant sur ses pas sans s’en rendre compte. C’est a ce moment-là qu’elle tomba nez-à-nez avec une grande porte en bois, du chêne à première vue. Cette porte était immense et extrêmement lourde mais Prudence, à force de détermination, parvint à l’ouvrir dans un bruit sourd et grave. Ce bruit lui arracha une moue d’énervement, elle voulait se faire discrète car elle n’est pas censée se trouver ici. Elle savait pertinemment que si elle tombait sur un domestique elle pourrait lui sourire en jouant les filles niaises et ainsi passer inaperçue, feintant la fille perdue, mais elle n’aimait pas se ridiculiser de la sorte devant un sous homme.

Elle prit soin de bien refermer la porte derrière elle, une fois que se fut fait elle lâcha un petit soupire de satisfaction tout en prenant appui sur la porte. Ses yeux contemplaient l’immense salle remplie de livres qui s’offrait à elle. Dans sa vie elle n’avait jamais croisé une telle mine de savoir en une fois, elle avait lu un nombre incalculable de livres, cherchant toujours à en savoir plus sur tout, mais elle n’était jamais tombée face à une salle de cette envergure qui plus est remplie de nombreux ouvrages. La première chose qui lui traversa l’esprit fut que l’on n’avait pas assez de temps dans une vie pour tout lire, cette vision de savoir la fit sourire de toutes ses dents, relevant le tissu qui se trouvait sur son visage et qui entravait un peu sa vue. Elle prit congés de son chapeau, le posant sur une table à côté de la porte et prit par a même occasion une bougie et son bougeoir. Ses pieds bougèrent presque tout seuls, et Prudence marcha lentement, prenant le temps de lire toutes les couvertures et de s’imprégner de l’odeur de cuir qui virevoltait dans la pièce. Les livres étaient tous anciens, et leurs couvertures étaient parfois abîmées, voire cassées ce qui donnait une atmosphère encore plus appréciable à l’endroit.

Sa main s’arrêta sur un livre d’histoire à la couverture mutilée par le temps, il était assurément vieux et elle aimait ce genre de vieux ouvrages. Ses doigts dansèrent quelques secondes sur le bouquin sans l’ouvrir et elle souri. La perspective d’en apprendre davantage sur l’histoire de la France, du monde ou de l’homme l’enchantait, c’était une fille de savoir et la moindre occasion d’apprendre était un don du ciel à ses yeux. Une fois le précieux bouquin en main elle entreprit de trouver un coin pour s’asseoir tranquillement et pour lire l’objet de tous ses désirs. Elle eut un petit sursaut lorsqu’elle entrevit la silhouette de quelqu’un sur les fauteuils dans le coin détente de la pièce. Si elle s’attendait à voir quelqu’un ici ? Assurément non. Elle pensait être seule depuis le début… Cet homme, car la silhouette est masculine, l’avait-il entendu rentrer ? Ses mains resserrèrent le livre contre sa poitrine, cachant comme elle le pouvait la lumière que faisait sa bougie, elle ne voulait pas être vue. Elle ne connaissait pas cette personne, et si elle venait de tomber sur quelqu’un de la famille royale alors qu’elle n’était en aucun cas censée se trouver ici ? Elle contourna une étagère avec une agilité féline, sans faire le moindre bruit pour qu’il ne puisse pas la situer dans la pièce.

C’est lorsqu’elle se trouva à quelques mètres de l’inconnu elle fut soulagée. À la vue de son habillement et de sa façon de se tenir ce ne pouvait pas être quelqu’un de la famille royale, juste un noble voire un bourgeois. Elle misait plus sur le fait que ce soit un noble tout comme elle et cette idée la fit bouillonner d’envie, elle voulait lui parler pour voir ce qu’il faisait ici. Elle alla à sa rencontre se posant dans un premier temps en face de lui, plaçant sa bougie à côté d’elle et ouvra le livre sur ses cuisses, sans lui prêter attention. L’observant discrètement pour voir sa réaction. Après quelques minutes de silence elle entreprit une conversation.

« Prudence Litovski, duchesse de Russie, enchantée monsieur ? Puis-je vous demander la raison de votre présence dans un pareil lieu à cette heure tardive ? »

Elle aimait bien poser les questions en première, lui donnant l’avantage. Elle prendrait sûrement l’avantage sur cet homme, comme elle sait le faire en temps normal. Il fallait qu’elle lise en lui comme dans un livre et pour cela il fallait faire en sorte de s’intéresser un minimum à lui… Quelle charmante soirée ! Tomber sur des livres et sur un noble, que demander de plus ? Elle qui était venue dans l’optique de passer une petite heure à la soirée qui de rentrer chez elle, ravissante découverte que voilà.
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Louis J. Von Kernst
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MessageSujet: Re: Dream On [Prudence D. Litovski]   Dream On [Prudence D. Litovski] EmptySam 4 Juin - 22:04

    Toujours plongé dans sa lecture relatant de grandes batailles marines, avec des flibustiers, démons des eaux sombres et profondes, le jeune Comte n'avait pas tressaillit en entendant la porte grincer et s'ouvrir lourdement. Il était bien trop absorbé à imaginer cette guerre des mers qui le faisait légèrement vibrer. Il aurait tant aimé un jour pouvoir prendre le large, alors pour se "consoler" de n'avoir pu faire cela il lisait des romans entiers racontant une épopée se déroulant le long des océans déchaînés, dont les vagues se fracassent lourdement sur la coque du navire fondant l'eau avec grâce et facilité. Navire, hissant ses couleurs en haut du mat de bois vernis, faisant gonfler ses voiles blanches au souffle du vent frais marin. Que de grandes histoires sur la mer il avait lu. Certaines parlaient de ces créatures des eaux, mi femme mi poisson appelé sirène. On disait d'elles, qu'elles étaient les plus belles créatures fantastiques du monde, que leur voix enchanteresses perdaient les marins égarés, et qu'au final, sous cette douce beauté, elles les emmenaient dans les noires profondeurs de l'océan et les dévoraient pour assouvir leur vengeance. Vengeance, qui selon la légende, disait que c'était un pêcheur qui pour se débarrasser de sa femme, bien trop belle pour être une simple paysanne, l'avait poussé hors de la barque, et elle s'était noyée. Elle ne mourrue pas tout de suite au fond du lac, elle se nourrit de poisson et devint un sirène, alors pour se venger de son mari qui avait voulut mettre fin à ses jours, elle se jura de faire mourrir tout les marins !

    Louis absorbé par son roman ne prêtait absolument pas à la'rrivée de cette personne, dont le seul bruit qu'il percevait sans vraiment se concentrer était le bruissement des tissus qui se froissaient sous le pas d'un démarche délicate et féminine, tissus qui prenait place en face de lui, mais les yeux rivés sur l'aventure qu'il suivait, ne se levèrent point vers cette personne. Il continuait son érrance dans les lignes manuscrites, laissant libre court à son imagination. Dans sa tête il percevait à merveille tout les sons que l'auteur décrivait. Les épées s'entrechoquant, les cris des matelots, le bois lourd des navires grinçant. Et les odeurs; le sel, le vent frais frappant au visage, le sang... Oui cette odeur qu'il connaissait très bien pour ne pas dire trop bien.
    Mais il fut soudainement coupé dans son imagination et rappel olfactif par une voix douce et sûre d'elle. Il releva les yeux et découvrit enfin la propriétaire des tissus qu'il avait entendu quelques minutes aupravant.
    La jeune femme se présenta et il la trouva légèrement hautaine, mais ne lui fit pas part, posant son éternel masque distant sur son visage fin. Il reegarda avec attention la dite Prudence Litovski et remarqua même si la lumière de la bougie était pâle une différence de couleur au niveau de ses yeux. Il trouvait que cela lui approtait un certain charme, et mystère. Cette femme dégageait de l'élégance pure, quelque chose que seul les nobles ont. Son soudain intérêt pour cette femme s'éveilla un peu.

    "Enchanté Mademoiselle Litovski, je me nomme Louis Von Kernst."

    Décidant de laisser planer un peu sa deuxième question prenant son temps pour placer le léger fil de couleur sombre entre les pages de l'ouvrage, et de le refermer avec délicatesse et le poser ensuite sur la table où trônait déjà deux bougies, dont une, qui était la sienne, était bien entamée et dont la cire blanche goutait sur le pied du chandelier. Louis se redressa un peu dans le fauteuil fort confortable et sourit en coin.

    "La même chose que vous, je lis, et je fuis cette foule oppressante d'hypocrisie."

    La regarde et la démasque légèrement, avant de soupirer et refaire sa queue de cheval, relâchant ses cheveux longs et blonds et de rattacher le ruban noir en un solide noeud.

    "Et vous demoiselle, que lisez vous ?"

    Louis lui porta de l'intérêt tout en restant aimable et poli avec elle, gardant ainsi une réelle distance. Ne souhaitant pas vraiment être encore victime, et acteur d'hypocrisie, meêm si dans ce milieu elle est maîtresse des gens. Louis aimant la franchise, mais sachant aussi bien manipulé cette amie et ennemie d'hypocrisie.
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MessageSujet: Re: Dream On [Prudence D. Litovski]   Dream On [Prudence D. Litovski] EmptyVen 15 Juil - 14:38

La soirée qui se voulait au départ terne et ennuyeuse s’annonçait dorénavant beaucoup plus attrayante et amusante. La belle russe avait décidé de venir à cette soirée organisée par la famille royale afin de voir du beau monde de la bourgeoisie et la noblesse française. Il faut dire qu’elle était allée sans réelle conviction à cette fête, voulant être présente pour se faire voir du plus grand nombre. La Duchesse avait même décidé qu’elle passerait peut-être une heure voire deux et qu’elle s’éclipserait par la suite, préférant la tranquillité de sa maison au brouhaha du salon du château. Elle vivait avec Calypso, guerrière lycanne qu’elle avait choisi de suivre en France. C’était une charmante demoiselle avec qui elle aimait passer du temps mais leur grande maison était plus souvent vide de monde que vivante… Prudence était venue par le grand portail, passant une petite heure dans le salon principal de la demeure royale avant de subir les attaques du bruit dans sa boîte crânienne. Un mal de tête épouvantable la poussa d’abord à vouloir sortir mais la fraicheur la fit se rendre dans la gigantesque bibliothèque du Roi.

Sa course dans les couloirs de la bibliothèque avait duré un petit moment. Déambulant entre les colonnes de livres elle n’avait pas vue le temps passer. La nuit était maintenant bien présente et le ciel était d’un noir charbonneux qui rendait extrêmement bien et donnait un côté ténébreux à la pièce. La belle russe adore ces ambiances un peu morbides voire glauques qui vous donne la chaire de poule et qui vous donne l’impression d’un vent glacé qui parcours tout votre être… La lycanne est une louve de caractère qui sait ce qu’elle veut et qui a un côté très bestial, elle a toujours aimé les choses plus sombres que le soleil ou la vie animale. Alors que certain aime voir les papillons, elle préfère voir les papillons de nuit mourir un fois le petit matin arriver. C’est la loi de la nature, elle est en haut de la chaine alimentaire et se croit bien certainement au-dessus de la plupart des êtres vivants sur cette planète bleue. Quoi qu’il en soit la pièce était noire, seule la petite lumière de sa bougie ainsi que celle de son vis-à-vis arrivaient à éclairer les quelques centimètres autour du cierge chaud.

Prudence s’était assise en face de cet homme qui se présenta comme étant Louis von Kernst. La belle aux yeux vairons retient presque immédiatement son attention sur le nom de famille du jeune homme… Il avait une connotation allemande, était-il allemand ? Sa voix n’avait pas de réel accent ou alors un tout petit à peine audible, il fallait vraiment se concentrer pour pouvoir le distinguer. Cet homme l’intrigua tout naturellement, le fait qu’il soit là comme elle à fuir la foule d’hypocrites qui se trouvent dans le salon, son nom invitait au voyage et en plus de cela, il lisait un livre sur des aventures marines. Elle posa le livre sur ses jambes croisées tout en regardant le jeune homme refaire sa queue de cheval. Son regard perçant remarqua qu’il avait les cheveux assez longs pour un homme, ils étaient bien soignés et avaient l’air doux. Une petite envie de lui passer la main dans les cheveux se fit sentir, bien qu’elle la réprima avec un amusement certain. La demoiselle aime le contact physique, aime la proximité, aime la chaleur d'un corps...

C’est donc pour cela qu’elle changea de fauteuil, préférant celui à côté de Louis plutôt que celui en face de ce dernier. Ses fines mains posèrent le vieux livre sur la table alors qu’elle s’asseyait sur son nouveau fauteuil. Elle posa délicatement sa main droite sur son genou alors que son autre main se posant sur l’accoudoir de son « trône ». Ses yeux vairons observaient Louis avec une dextérité et un soutient qui auraient pu rendre n’importe qui mal à l’aise dans pareille situation. Ce n’est pas tant qu’elle cherche à le gêner ou autre, c’est plus qu’elle aime observer les gens sous toutes leurs coutures. Le fait est qu’elle est maintenant à quelques centimètres du blond et qu’elle peut magnifiquement bien le détailler, ce qu’elle ne pouvait pas faire avant. Ses longs doigts vinrent remettre une de ses mèches colorée en place alors qu’elle retira son couvre-chef pour le poser sur le fauteuil à côté d’elle. Le revers de sa main passa sur son front alors qu’elle lâcha un petit soupire de satisfaction.

« Je n’ai pas réellement eu le temps de parcourir mon livre avec autant d’intérêt que vous monsieur Kernst. C’était, pour ce que j'en ai lu, un ouvrage sur l’évolution humaine. »

Ses mains glissèrent doucement sur sa robe pour remettre le tissu en place, jugeant qu’elle était mal placée sur ses cuisses. Son regard se reposa sur Louis seulement, cette fois, il se voulait oppressant, voire gênant.

« Dites moi, vous n’êtes pas français ? Je veux dire par là que votre nom de famille m’évoque plus l’Allemagne que la France. J’ai moi-même des racines germaniques, mais vous n’avez pas de réel accent lorsque vous parlez. Cela m’intrigue fortement et je dois avouer que je suis quelque peu curieuse. »

Voilà, elle avait décidé de passer pour la fille un peu niaise aux yeux de cette nouvelle rencontre. Jouer les poupées sans cervelle est une distraction qu’elle apprécie beaucoup et c’est pour elle un réel plaisir que d’exercer ses talents d’actrice. Louis avait une bonne éducation, on le voyait notamment à sa façon de lui adresser la parole, elle voulait essayer de délier la langue de ce cher homme tout en le rendant mal à l’aise. La soirée avait été longue jusqu’à maintenant, il fallait bien rattraper le temps et donc se distraire un peu…
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MessageSujet: Re: Dream On [Prudence D. Litovski]   Dream On [Prudence D. Litovski] EmptySam 13 Aoû - 17:06

    Le jeune Comte suivit du regard les faits et gestes de a jeune femme, chez qui il remarquait brièvement grâce à la flamme des bougies que ses yeux étaient vairons. Cela lui donnant un certain charme en plus de son charisme. Son déplacement était semblable à ceux décrit dans des livres concernant les esprit, avec légèreté et élégance. La regardant s'installer plus proche de ui, il défroissa d'un mouvement de main sa veste et releva les yeux vers la noble.

    Son air hautain la rendait détestablement jolie. Et c'était peut-être bien ce genre de beauté qui plaisait à Louis chez cette femme distinguée.
    De plus il se sentait observé mais ne baissait pas son regard océan de celui de sa voisine de lecture, regardant ses mains passer dans ses cheveux d'une couleur bien peu commune. Etait-ce une touche d'originalité excentrique ? En tout cas il était sûr d'une chose, elle ne devait pas passer inaperçue de part sa préstence et sa cheuveulure qui semblait quasiment aussi bleue que ses porpres yeux à lui.

    Mais lorsqu'elle répondit à sa question un très ref sourire se dessina aux coins de ses lèvres, sourire qui le quitta bien vite quand elle le regarda à nouveau mais cette fois-ci souhaitant le rendre mal à l'aise.
    Le jeune comte prenant sur lui et atténuant l'impression d'agression que pouvait sentir son loup au plus profond de lui, passa sa main dans l'intérieur de sa veste en sortant une montre à gousset et regarda avec rapidité l'heure qu'elle affichait... Onze heure trente du soir. Et bien ! La soirée avait bien avancé !

    Même s'il se demandait un peu ce que faisait les autres partisans de la couronne, se toutes les personnas ici présente dans cette immense enceinte qu'est le château sont véritablement partisante du trône. Car bon nombre de nobles et peut-être bien serviteurs pourraient se révéler être des malfrats ayant pour but de trahir leur honneur pour faire chuter le roi.
    Tout en se sentant légèrement opressé par ce regard à sa droite il y pensait plus moins avec conviction.
    Prenant pour exemple sa propre personne et se demandant si vraiment il serait capable un jour ou l'autre de trahir la royauté. Pour le moment il n'en avait aucune idée, vu que ce qu'il voyait était plus ou moins bien coordonné avec la vie actuelle.

    Louis fut interrompue dans ses pensées par la questions de la dénommée Prudence. Il haussa un sourcil la regardant avec attention comme si son instinct disait qu'elle était fausse, mais décidant de ne pas y prêter attention il se tourna un peu plus vers elle afin de répondre à son interrogation, mais gardant à l'epsrit de toujours faire valoir une distance entre lui et cette femme.

    "Cela peut vous surprendre ma dame, mais je suis effectivement français mais natif des terres proches de l'Allemagne."

    Un nouveau sourire mystérieux étira ses lèvres, il ne dévoilerait pas sa vie à une inconnue curieuse de savoir qui il est réellement. mais il ne voulait pas paraître non plus impoli et passer pour un goujat mal aimable ayant pour titre Comte Von Kernst de l'Est Strasbourgeois. Alors il comptait bien sur son charme et sa beauté naturelle que lui avait légué ses géniteurs pour faire aussi parler la duchesse. Mais tout en étant subtil.

    "Et vous chère demoiselle, d'où vienne précisément vos origines germaniques ? Vous attisez aussi ma curiosité."

    Plantant ses yeux d'un bleu rare dans les siens vairons il avait décidé de jouer tout comme elle la carte de la curiosité, même si en réalité ça l'intriguait tout de même.

    S"adossant mieux dans le large fauteuil de la bibliothèque royal il ne cessait d'observer les moindres traits du visage de la jeune femme et se prit à humecter discrètement son odeur. Elle avait des effluves de lys, mélée à l'air frais de la nuit et au vent soufflant dans les cèdres. C'était à la fois agréable, léger et audacieux comme senteur. Mais à dire vrai l'odeur qu'il ne voulait encore plus sentir était celle mélangée au vent criant son souffle dans cet arbre à épines. l'odeur qu'il se dissimulait était plus forte mais tout aussi délicate, alors pour ne pas attirer plus l'attention de la duchesse par son silence et la façon dont il la regardait il ignora cette effluve.
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