~Etat civil~ Race :: Lycan mordu. Vos Rps en cours : Vos Relations:
Sujet: En cette douce fin de soirée... Douce ? [PV Dust] Mer 25 Mai - 20:25
Encore une fois. Levana soupira.
Elle marchait depuis déjà fort longtemps et ces pieds ne manquaient pas de lui faire rappeler. Le sol était boueux. Il était vraiment désagréable de marcher dessus, d'autant plus que, les racines d'arbres étaient cachés par-ci par-là par des feuilles mortes. Et Levana, douée comme elle l'est, ne manquait pas de trébucher. Elle rouspétait à chaque fois que cela lui arrivait, se disait qu'elle ferait plus attention, qu'il fallait regarder ou on mettait les pieds. Mais toujours attirée par le paysage sombre et macabre qui se tenait devant elle, Levana finissait toujours par relâcher son attention.
Etre attiré par un tel paysage, ce n'était pas dans ses habitudes avant qu'elle ne soit "contaminée". C'est ainsi qu'elle voyait les choses. Le fait que maintenant elle soit une Lycanne, pour elle, c'était comme une maladie incurable. Et cette maladie, pour Levana était mortelle à long terme. Cela ne faisait que 43 ans qu'elle était "malade"(bien que cela soit tout de même long pour un humain normal) et pour l'instant, elle tenait bon. Mais elle savait que son coté le plus sombre l'emporterait. Il gagnait du terrain petit à petit. Inlassablement, il l'a rongeait de l'intérieur. On n'imagine pas ce qu'il se passe dans sa tête. Et les soirs ou elle se transformait, le combat était plus rude encore car elle ne contrôlait plus rien. D'où donc, l’intérêt qu'elle porte maintenant (et de plus en plus d'ailleurs), aux choses sombres.
Levana ne comprenait pas comment, depuis si longtemps qu'elle venait hanter ces lieux, comment elle avait pu encore se perdre ! Encore une fois, une énième fois ! Il est clairs qu'elle n'avait pas le sens de l'orientation, mais tout de même. De toute façon, Levana était pour ainsi dire obligée de se rendre au cimetière au moins une fois par mois. Elle y allait pour fleurir la tombe de ses parents. Ses parents ... Elle se souvient. En temps normal, c'est eux qui partent avant, alors pourquoi avait-il fallu que se soit l'inverse ? Elle avait dû subir bon nombre de morts, tout ça à cause de cette foutu maladie ! Tout le monde partait avant elle. Elle a vu vieillir ses parents, ses amies, ses proches sans même qu'une seule ride n'apparaisse sur son visage ! Dès l'instant ou Peter avait pénétré ses crocs dans sa chair, elle était condamnés à souffrir.
Mais qu'importe ! Elle est malade, mais elle vivra avec. Elle se battra jusqu'au bout. Levana est une battante, elle ne se laisseras pas terrasser ainsi. Même si l'issu est inévitable, puisqu'on lui donne une chance de vivre plus longtemps, autant en profiter. Enfin, dans la mesure du po...
Boum. Par terre. Levana était tellement plongée dans ses pensées qu'elle n'avait une nouvelle fois pas vu la racine de l'arbre mort. Mais cette fois-ci, elle n'avait pas eu le temps de se rattraper. Elle était à genoux. Elle commença alors à pester
" Zut, mais qu'ai-je fais pour mériter ça ! Ma robe est tout sale maintenant. Ah j'en ai marre, marre, marre. Je sais déjà pas comment sortir d'ici, faut en plus que la nuit tombe et que je réussisse à salir une de mes plus belles robes. J'ai déjà mit une heure à retrouver la tombe de mes parents ! Mais je suis sur que c'est ce cimetière, il bouge, il est vivant, il est ... Trop bizarre. "
Tout en disant cela, elle avait eu le temps de se relever, de s'epouster un peu et de reprendre sa marche tout en faisant de grands gestes avec ses bras et en marchant avec agressivité sur le sol. Enfin pour finir, elle poussa un long soupir. Elle allait reprendre ses plaintes quand elle entendit un bruit.
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Sujet: Re: En cette douce fin de soirée... Douce ? [PV Dust] Jeu 26 Mai - 18:41
oO Marches, tombes, relèves-toi Oo
Spoiler:
Un craquement de branche, qui ne manqua visiblement pas d’attirer l’attention de la demoiselle que je suivais maintenant depuis quelques minutes du regard, perché sur une des pierres tombales qui ornaient ce cimetière. Douce amertume qu’est celle de la mort. Ces parents, n’est-ce-pas ? Allons bon, qu’avait-elle donc fait pour mériter telle sot du destin ? Doucement, je me relevais, tournant autour d’elle comme une ombre invisible, dont l’aura matériel pesait visiblement sur l’atmosphère. L’absence de mon corps physique ne faisait qu’alourdir le semblant de présence dont je lui fis grâce. Finalement, j’apparus face à elle, une main délicate posée sur sa joue, un léger sourire aux lèvres. Les yeux plongés dans les siens, j’approchai mon index de ses lèvres, déposant doucement celui-ci contre ces dernières en soupirant simplement un murmure incitant au silence face à celle qui semblait vouloir exprimer son étonnement par la parole. Ma main saisit alors la sienne pour l’emmener légèrement plus loin, plus profond dans ce cimetière. L’air était devenu glaciale en cette douce nuit sans lune. Voilà maintenant, enclin dans le monde où la mysticité est maitresse de toutes formes de vie, tu es mon jouet, petite enfant, jeune égarée, laisse moi apaiser tes remords, ta souffrance et ton chagrin. Lentement, la neige commençait à tomber en ce lieu que l’on pourrait qualifier d’étant nul. Je saisis lentement son visage entre mes mains, délicatement, pour lever son visage vers le ciel. Le flocon descendit lentement de son lieu d'origine. Il tournoya quelques instants balloté par les vents contraires, reprit de l'altitude, puis fondit sur sa cible comme un faucon sur sa proie. Il hésita encore et se posa enfin sur une ligne douce et délicate qu'était le front d'une jeune femme. Il se changea brusquement en une goutte d'eau qui finit par perler sur des yeux clos, suivant la courbe de la paupière pour finalement glisser sur une joue blanche et transit par le froid. Synonyme de chagrin, ô douce mélancolie, quand cesseras-tu donc de torturer mes agneaux ?
« N’as-tu donc pas fais ton deuil… Levana … ? »
D’un revers de main, j’effaçai le trajet que venait de faire la larme cristallisée des dieux. Pas le moindre bruit, la moindre respiration, le moindre battement de cœur.
oO DREAM LAND Oo
Dust essaya de sonder ses souvenirs, pour revoir ses derniers instants de conscience : il retrouva des perceptions entrecoupées et des pics de douleur brutale. Cet homme. Oui, un ennemi avait été là. Et avant...Avant cela, il n'y avait qu'un écho de bruit blanc et une souffrance poignante. Il se laissa sombrer, laissa s'estomper l'ombre de son supplice. Allait-il vivre cette fois ? Il ne le saurait que si cela devait arriver. Ou bien il continuerait de tomber, de s'enfoncer, encore et encore, et l'aveugle du village deviendrait une autre âme perdue, un rivet d'acier en forme de croix, de sa taille, planté dans la terre en souvenir de sa mémoire. Il découvrit qu'il n'avait pas la volonté de lutter. Ici, dans cet endroit inexistant et froid, recroquevillé à l'intérieur de lui-même, il pouvait se contenter d'être. De laisser passer le temps, d'attendre et de guérir. C'était ainsi qu'il en avait été après la lutte contre son père, comme il devait en être maintenant. Comme cela aurait dû être. Mais il savait que quelque chose était différent. Cette douleur fracassante, dans ses côtes, n'avait ressemblé à rien qu'elle avait pu connaître auparavant. Dix ans à souffrir ne l'avaient pas préparé au baiser brutal de la douleur sur son corps. Dust savait maintenant, après coup, qu'il était un adversaire d'un genre qu'il n'avait encore jamais rencontré. Et cet homme...D'où cette puissance lui venait, la volonté qu'il possédait...Ces choses étaient nouvelles pour lui, dans un univers ou les vampires se croyaient à l'abri de la surprise. Cela lui apprendrait à être trop sûr de lui. D’une certaine manière, Le jeune infant s'émerveillait de la tournure des événements. Il était incroyable qu'il ait pu survivre et tomber en transe de préservation après avoir reçu autant de coups. Des civils avaient été frappés par cette même puissance et en étaient morts. Tandis qu'ils étaient sans vies, Dust vivait encore, et s'accrochait au bord coupant de son existence. Pourquoi ? demanda-t-il. Pourquoi moi et pas eux ? Pourquoi Dust et pas les autres ? Qui avait fait ce choix ? Quelle différence faisait la vie ou la mort d'un homme dans l'équilibre de la balance ? Et si finalement, j’étais mon propre ennemie ?
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Sujet: Re: En cette douce fin de soirée... Douce ? [PV Dust] Ven 27 Mai - 6:11
Hein ?! Mais qui est donc cet étranger aux yeux rouges ... ?
Levana se retrouvait maintenant en compagnie d'un parfait inconnu, une main posé sur sa joue, et un doigt sur ses lèvres pour garder le silence. Et elle le garda. L'homme devant elle n'inspirait pas la peur, mais au contraire, était plutôt rassurant ... A sa manière. Elle le dévisagea rapidement. Il avait des traits fins et était agréable à regarder. Non pas que Levana s'arrête au physique, mais il est vrai qu'elle aime voir de belles choses, de belles créatures, bien formés, grand, mystérieux ... Levana divaguait complètement. Ce genre de chose lui arrivait souvent lorqu'elle rencontrait une des plus belles créatures que la Terre porte est jamais porté (après la femme, Levana a un penchant féministe), l'homme. Il l'entraînait maintenant plus loin dans le cimetière, et elle le suivait en aveugle. De toute façon, à quoi cela servirait-il de fuir ?
Ils s'arrêtèrent enfin. L'air s'était refroidit. Et quand le jeune homme prit sa tête entre ses mains et la leva au ciel, elle fut étonnée de constater qu'il neigeait. Les flocons virevoltaient autour d'eux, le vent les faisaient tournoyer. Levana en suivit un des yeux, quelques peu amusée par ce changement de temps ... Merveilleux ? Fabuleusement mystérieux et étrangement magique.
Le flocon qu'elle suivit vînt se poser sur son front. Dès l'instant ou il la toucha, le temps s'arrêta. Le vent ne soufflait plus, pas un bruit ne s'élevait, pas une feuille, pas un battement de cil, rien, ils étaient seuls. Levana ferma les yeux et vît des souvenirs. Des souvenirs d'elle et de ses parents. Des souvenirs heureux, à l'époque où le monde n'avait pas encore dévoilé sa face cachée, où tout était beau et rose, dans l'insouciance la plus total. Une mélodie lui trottait maintenant dans la tête. Elle fût prise d'une grande mélancolie.
Le flocon se transforma en goutte d'eau et roula jusqu'à ses yeux. Elle vînt perler son coin de l'oeil telle une larme, une larme remplis de sentiments dont la jeune femme débordait. Levana ne les avaient jamais exprimés ainsi. Elle ne les exprimaient pas tout simplement. Elle baissa la tête et la petite goutte continua son chemin sur sa joue rosée. L'inconnu effaça ce chemin de la main. Mais avant cela, il sembla à Levana qu'il avait parlé.
Dès lors, le temps reprît son cours. Levana rouvrit les yeux. Le souvenir de ses parents étaient toujours présent, la mélodie continuait de se jouer dans sa tête, l'homme aussi, occupait maintenant une place de choix dans ses pensées. Elle était submergée de toute part. Ne savant plus quoi penser, toute perdue, elle essayait tant bien que mal de faire la différence entre réalité et rêve. Et elle s'énerva d'être ainsi bouleversée par cette seule rencontre. Allons, réveil-toi ! Le rêve est terminé, le moment magique est bel et bien finit. Enfin, les mots de son interlocuteur résonnèrent dans sa tête. Ce fût comme une porte de sorti. Son tempérament ressorti tête la première de sa noyade de souvenirs. Elle fît un pas vers la réalité et pour enfin s'y retrouver, elle lui répondit : " Il me semble que nous ne nous sommes jamais rencontrés. Il serait donc convenable de se présenter. Cela dit, vous semblez me connaître alors nul besoin pour moi de le faire. En revanche, j'aimerais savoir votre nom. "
Levana ne pût s'empêcher de parler sur un ton dédaigneux. Mais il avait lu en elle comme dans un livre ouvert, et il avait vu sa grande faiblesse. Un parfait étranger avait réussi à la percer à jour en à peine quelques minutes et sans un mot. Alors, Levana commença à se faire des scénarios, tous plus improbable les uns que les autres. Et si il la suivait depuis longtemps ? Depuis des années ? Des mois ? Et si il était au courant de sa "maladie " ? Des interrogations balayèrent encore son esprit instable, et semèrent le doute une nouvelle fois dans son esprit.
Pour ne pas se laisser submerger encore, elle regarda autour d'elle. Le cimetière semblait toujours aussi mort, mais quelque chose avait changé. Levana sentit un frisson lui remonter le dos, elle commençait à avoir froid. Il faut dire que la nuit arrivait à grand pas, et qu'elle ne s'était pas habillée en conséquence. Et encore moins pour la neige. Elle remettait ses idées au clairs une bonne fois pour toute. Seule resta la mélodie ...
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Sujet: Re: En cette douce fin de soirée... Douce ? [PV Dust]