Elvira K. MorriganMessages : 111 Date d'inscription : 26/07/2011 ~Etat civil~Race :: Lycanthrope, mordueVos Rps en cours : Vos Relations: | Sujet: Lady Poison ~ Eris Mer 27 Juil - 18:02 | |
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| ♔Nom : Gilmore ♔Prénom: Eris Phelian. Phelian vient de Phelan ou Faolan, le "petit loup". C'est à l'origine un prénom masculin et qui était celui désigné, si Eris avait été un homme. Ses géniteurs l'ont tout de même conservé et féminisé car, ils trouvaient que ce prénom lui allait tout aussi bien. ♔Nom des scène:Lady Poison, qui reprend la première lettre de son second prénom. ♔Age Apparent: 20 ans ♔Age Réel : 125 ans ♔Sang-Pur/Mordu/Infant : Mordue. Elle est restée très fidèle à celui qui lui a permis de devenir un lycan et ce, malgré le temps qui passe… ♔Date et Lieu de Naissance : A Tralee, ville de la province du Munster, une nuit d’été. ♔Orientation Sexuelle : Bisexuelle, bien qu'elle soit plus attirée par les hommes ♔Nationalité: Irlandaise ♔Groupe : Lycan. C’est une bourgeoise, elle est la fille d’un grand maître d’arme. ♔Classe Sociale:Saltimbanque /Tueuse à la solde d’un ou des plusieurs guerriers Lycans.
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Eris est une de ces jeunes filles, au physique un peu particulier. Elle est très petite et mince, ce qui lui donne une allure frêle. Une apparence, qu’elle n’affectionne pas vraiment. Elle n’aime pas ce visage qu’elle trouve trop rond. Un visage d’enfant. Elle a toujours été entourée de femmes sublimes, comme sa sœur et sa mère. Ce visage la complexe tout comme son corps. Elle a l’impression d’être restée enfermée dans un corps de gamine. Elle y est à l’aise, mais se demande comment elle peut attirer les regards…Pourtant, même si elle se le cache un peu, elle a des formes. Les hanches et la poitrine sont bien présentes, comme chez toutes les femmes ordinaires. D’un certain point de vue, elle est plutôt bien faite, puisque son corps est harmonieux, encore faut-il qu’elle le comprenne. Sous ses airs de femme totalement inoffensive, Eris cache très bien son jeu. C’est en réalité, une fille très forte. Musclée, elle excelle dans le maniement des armes, possède une agilité et une souplesse exceptionnelles. Elle se range parmi les gens ordinaires, mais pourrait vaincre la plupart des prétentieux de la ville lumière aussi bien en combat d’escrime, qu’à cheval. Elle s’entretient énormément. Sa souplesse et sa grâce sont naturelles, mais il est à ses yeux, très important d’être également rapide. C’est un point qu’elle ne peut se permettre d’oublier dans son métier. Elle est très solide, mais pas invincible. C’est exactement le genre de fille sur laquelle on se retourne, lorsqu’on la croise au détour d’une rue. Pas pour sa beauté inégalable, mais plutôt parce qu’elle est ce que l’on qualifie d’étrange et de mystérieux. Ses cheveux roux, pratiquement rouges, sont d’une longueur impressionnante et ne la dérangent absolument pas. Son regard vert, est brillant et très expressif. Mais surtout, ce qui reste le moins commun, c’est sa manière de se vêtir. Elle est rarement vêtue d’une grande robe pleine de fanfreluches, elle a plutôt pour habitude de mettre des pantalons et des robes courtes, presque provocatrices. Elle trouve ces vêtements bien plus pratiques. Néanmoins, elle garde un faible pour la dentelle, les bas ainsi que les corsets et autres dérivés de la sorte. Elle n’est pas vraiment coquette, mais aura tendance à porter des ras de cou et à s’attacher les cheveux avec des rubans, ou des foulards. Ses vêtements sont souvent noirs, avec des associations de couleurs. Elle aime que les couleurs soient vives et attirent les regards. Sous sa forme de louve, Eris n’est pas non plus très grande. Seuls ses yeux restent les mêmes, bien que plus brillants que sous son enveloppe charnelle. Son poil est noir comme l’ébène, très soyeux, avec des reflets pourpres, presque rouges selon la luminosité. Les poils de sa queue sont plus longs que chez la plupart de ses congénères. Sa patte avant droite, est une sorte de symbole à ses yeux. Une marque pour montrer qu’elle est unique. Elle est d’un blanc éblouissant, qui contraste complètement avec le reste de son pelage. Même sous cette forme, Eris conserve une démarche légère et silencieuse. Elle est excellente en course, pas spécialement forte, mais rapide et agile tout comme lorsqu’elle est humaine. Lady Poison ~ Le jour un masque d’artiste… Le plus souvent, lorsque l’on croise Eris dans la rue, elle est en train de faire un de ses tours. Aussi bien jongleuse que funambule, ce qu’elle préfère par-dessus tout, c’est jouer avec le feu et surtout, se munir de bolas, qu’elle enflamme à l’occasion. Elle aime faire sourire les gens et les émerveillés. Elle aime leur faire oublier leurs soucis, même si ce n’est que l’espace d’un instant. Elle vend du rêve tout simplement. C’est une jeune femme douce et agréable. Aimante. Tout sauf timide, elle est de nature sociable et chaleureuse. Très bavarde, elle reste toujours très polie et respectueuse. Eris est toujours prête à rendre service. Elle aime vivre et veut le transmettre aux autres. Elle souhaite leur faire comprendre, que les plaisirs les plus éphémères sont parfois les meilleurs. C’est une vraie boule d’énergie. Elle est curieuse et aime sa liberté. Elle adore grimper aux arbres, se baigner…S’amuser tout simplement. Prendre du plaisir. Elle est parfois un peu rustre, avec des manières de garçon. Elle adore se rendre dans la taverne du coin et là, elle boit. Elle aime boire, énormément même, mais elle ne tient pas du tout l’alcool. C’est surement une de ses faiblesses. Eris ~Lorsque se lève le masque… S’il y a Lady Poison, il y a également Eris. Elles sont une seule et même personne. Une personne unique. Seulement, Lady Poison reste l’artiste avec seulement les bons côtés, d’une personnalité ambigüe et lunatique. Eris est en réalité, tout aussi charmante que cruelle. Elle s’énerve facilement et, est extrêmement joueuse. Elle est possessive et susceptible. Parfois, elle a tendance à être fausse et manipulatrice et, peut se révéler très douée dans ce domaine. C’est une très bonne menteuse. Elle peut se montrer très impulsive et violente, un monstre redoutable. Elle n’est pas sans faiblesses et sait reconnaître si quelqu’un est meilleur ou plus fort qu’elle, mais sa témérité et sa fierté, la forcent bien souvent à rester. De plus, pour elle prendre la vie d’autrui n’est pas sans plaisir. En apparence, elle aime tout le monde et aime la compagnie, mais ce n’est pas totalement vrai. Oui, elle est sociable et apprécie les autres, mais c’est surtout à travers ses spectacles. Dans le fond, c’est une solitaire qui ne fait confiance qu’à une poignée de personnes. Elle aime être impressionnée et apprécie les dialogues, avec des personnes qu’elle trouve intéressantes. Elle s’isole donc souvent, sur une branche pour lire, dans la forêt les jours de pluie pour s’entrainer…Elle aime s’amuser de toutes les manières possibles et, adore découvrir ou apprendre. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et peut se montrer aussi blessante que ses poignards. Eris est gracieuse et amusante, parfois un peu trop fougueuse. Elle peut être délicieuse et sympathique avec quelqu’un, puis le poignarder dès qu’il a le dos tourné. C’est une tueuse, qui agi avec sang-froid, fidèle à celui qui l’a transformée. Elle l’aime secrètement et ferait tout pour lui. center;">Un spectacle envoutant
Nous sommes en Irlande, dans le comté du Kerry et plus précisément dans la ville de Tralee. La campagne, l’immensité océanique, de la pluie et des dolmens, c’est ici que nous retrouvons Jack. Jack est un jeune homme vigoureux et rusé. Etant le fils d’un forgeron, il a dès sa naissance était plongé dans un monde d’homme. Il s’est mis, dès qu’il en fut capable physiquement, à aider son père à la forge, puis il a décidé, qu’il était temps qu’il trouve sa propre voix. Il la trouva dans les armes. Il les maniait comme peu de personnes en sont capables. Il entreprit de rentrer dans l’armée, mais finit par se lasser à nouveau. Il avait besoin d’un départ qui soit réellement, mais il ne pouvait pas renier son amours pour les armes blanches et, c’est ainsi qu’il devint maître d’arme. Jack se mit alors à travailler pour le garde du corps personnel du roi d’Irlande. C’était un homme de sang noble n’ayant aucun préjugé vis-à-vis des bourgeois que notre maître d’arme. Jack était chargé d’entrainer une poignée d’hommes, qui faisaient partie d’un groupe d’élite. Deux ou trois années passèrent, peut-être quatre, Jack avait perdu la notion du temps. Il était heureux tout simplement. Une complicité s’installa entre les deux hommes, un peu comme celle d’un père et d’un fils. Ils aimaient passer du temps ensemble et, s’amuser à combattre. Ils se donnaient des défis toujours plus grotesques. Et son bonheur, ne fut que plus grand lorsqu’il rencontra Nora. C’était la fille ainée du Seigneur O’Quinn et, il la rencontre un matin, alors qu’il se rendait dans la demeure du Seigneur. Elle montait dans un carrosse qui devait l’amener pour le palais royal. Jack tomba fou amoureux de Nora dès le premier regard. Elle de son côté fut plus réticente. Elle trouvait que Jack était un homme, qui n’avait pas assez de classe pour elle. Il était rustre et simplement bourgeois, c’était insuffisant. Alors il insista, il voulait lui montrer qu’une classe n’est qu’une image, qu’un mot, qui existe pour que les nobles puissent se sentir supérieur, mais que les hommes restaient les mêmes. Nora finit par s’attendrir, elle fut bien forcée de constater qu’il était bien courageux. Ils apprirent à se connaître et, elle comprit qu’elle était bien trop superficielle. Aux yeux de Nora, Jack était devenu un homme fabuleux et elle ne le méritait pas. Elle était amoureuse comme une adolescente à sa première amourette. Ils étaient complètement épris l’un de l’autre. Ils se marièrent très vite, avec la bénédiction du seigneur O’Quinn. Il fut ravi du choix de sa fille et, encore quelques sortes…de son fils. De plus, en l’épousant, elle restait près de lui et, il n’en fut que plus heureux. Il leur offrit une maison digne de ce nom ainsi que de l’argent, qui s’ajouta à la petite fortune que possédait déjà le maître d’arme. Ils étaient de simples bourgeois mais comblés et, ils n’avaient pas à s’inquiéter d’un quelconque problème d’argent.
Vivre de manière simple, malgré le fait qu’ils soient aisés, convenait parfaitement aux deux amoureux. La maison était isolée dans un champs, proche d’une forêt, tout en restant assez proche de la demeure du père de Nora. Ils vivaient une idylle qui fut troublée au bout d’une année de vie commune. Une petite Niniel vint au monde, elle avait les cheveux châtains de son père. Nora était heureuse avec sa fille, mais Jack commençait à s’ennuyer. Heureusement, ce ne fut que de courte durée. A la cinquième année de vie de Niniel, Nora et Jack eurent une seconde fille. Au départ, Jack pensa que ce serait mauvais pour lui, mais il fut bien surpris. Cette bouille qui avait les yeux verts et des cheveux d’un roux foncé, lui réservait bien des surprises. Dès son plus jeune âge, Eris fut un garçon manqué. Elle allait tous les jours jouer avec son cousin et ses amis. Elle se battait avec eux et, elle révéla très vite une prédisposition au combat. Jack trouva en elle, le fils dont il avait toujours rêvé. Il lui enseigna le maniement des armes et l’entraina comme si elle avait été ce garçon. Il en fit un homme et, Eris aimait se rôle. C’est là, que le contraste commença à s’afficher dans la famille. Ils étaient tous bien ensemble, ils s’aimaient, mais leurs occupations étaient bien différentes. Nora et Niniel passaient leurs temps à la maison, à faire ce qui correspond à une femme « normale » comme la couture. Eris de son côté, accompagnait son père à son travail. Au début, elle restait dans son coin, observant d’un œil passionné puis, elle finit par aider son père dans son travail. Elle combattait quelques uns des gardes, bien qu’ils soient plus forts qu’elle. Elle lui demandait des conseils et souhaitait qu’il la considère comme l’une de leurs. Elle ne voulait pas entrer dans ce groupe, mais être considérée comme une véritable combattante était un véritable rêve. Elle s’amusait et voulait toujours en apprendre un peu plus, pour peaufiner sa technique et faire partie des meilleurs. Les souffrances avaient un pouvoir fortifiant pour elle. Elle devenait de jours en jours plus forte physiquement et moralement.
Les années passèrent et Eris grandit, devenant de plus en plus féminine. A ses quinze ans, ses parents eurent de nouveaux enfants. Des jumeaux, une fille Artemisia et un garçon, Edward., qui demandèrent énormément d’attention de la part de Nora et Jack. Rapidement, Jack n’eut plus beaucoup d’intérêt pour Eris. Le fait qu’elle grandisse la ramène sur terre et, lui rappelait qu’elle ne serait jamais un garçon. Une personne de sexe masculin n’a pas de poitrine, de hanches ou de lèvres rosées et pulpeuses. Elle ne représentait plus le garçon qu’il avait créé. Eris s’ennuyait au travers de toute cette agitation, elle se rendait toujours aux entraînements, mais le cœur n’y était plus. Sa grande sœur était partie et déjà mariée, ce qui lui fit comprendre qu’elle n’avait plus sa place dans la maison. Elle était assez grande et mature pour se permettre de quitter le foyer familial. Une semaine plus tard, aux premiers rayons du soleil, Eris prit une petite bourse avec quelques économies, le strict minimum d’affaires, pour ne pas être encombrée et vola un cheval à ses parents. Elle leur laissa un mot, leur expliquant qu’elle avait pris sa décision et qu’elle les aimait. Elle ajouta également, que lorsqu’elle aurait une vie qui lui conviendrait, elle reviendrait. Elle traversa le pays sur le dos de sa monture. Dans une ville, du nom de Blackwater, elle s’acheta un billet pour l’Angleterre. Avant toutes autres choses, il était important qu’elle rejoigne ce pays, là-bas elle pourrait rejoindre n’importe qu’elle partie de l’Europe. Eris commença par passer quelques jours dans un hôtel, se demandant comment elle pourrait procéder et ce qu’elle pouvait faire. Elle aurait besoin d’argent pour vivre de manière correcte. Elle se mit donc à la recherche d’un petit boulot, arpentant les rues de Londres, espérant sans cesse tomber sur un emploi disponible. Elle aurait fait n’importe quel métier, mais il lui fallait juste de l’argent pour atteindre les pays. Oui, c’est là qu’elle souhaitait se rendre. Un jour, alors qu’elle marchait tranquillement, un petit bout de pain à la main qui faisait office de repas, elle vit un cracheur de feu au coin d’une ruelle. Elle l’observa un moment. Les gens s’arrêtaient devant lui et déposaient régulièrement un peu d’argent. Ce n’était que quelques vulgaires pièces, mais à la fin de la journée, il avait en poche bien plus d’argent que dans certains métiers. Elle avait toujours aimé ce genre de spectacle, alors c’était peut-être le moment pour elle d’en donner. Elle était souple, endurante et forte, il ne lui restait plus que la créativité mais les idées ne lui manquaient pas. Oui, c’était une très bonne idée, elle allait devenir artiste de rue. Saltimbanque. Un mot bien complexe pour un rôle simple. Elle se munit d’un fil et d’une aiguille, puis commença à confectionner des habits à partir de ceux qu’elle avait déjà. Elle en conserva certains tel quels, pour pouvoir marcher dans la rue comme toute autre personne, mais les autres furent transformés en tenues de travail. Eris s’acheta quelques accessoires comme une corde, du bois qu’elle allait modifier pour en faire des massues, qu’elle peindrait ensuite. Elle s’équipa de bolas, faites mains elles aussi. Eris ajouta de la couleur un peu partout, car les éléments devaient inviter à rêver et à rire. Elle voulait voir les sourires s’afficher lorsqu’elle exécutait une de ses pirouettes. Eris était vraiment faite pour ce métier, en très peu de temps, les gens de la ville l’adoptèrent. Elle restait toujours au moment endroit, sur la même place, jonglant sur la fontaine, pour qu’on puisse la retrouver. Elle apportait du bonheur aux autres et ils le lui rendaient à travers l’argent qu’ils lui donnaient. Et, lorsqu’elle fut lassée des rues pluvieuses de Londres, elle prit un navire pour les pays du nord. Son voyage dura 5 années, durant lesquelles, elle explora chaque coin de l’Europe, qui lui étaient accessibles. A l’Angleterre et la Finlande, s’ajoutèrent l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne. Cette vie était faite d’une liberté inépuisable. C’était ce dont elle avait besoin et cela lui convenait parfaitement. Elle s’amusait et découvrait des modes de vie tous plus différents les uns que les autres. Elle repassa par L’Irlande, pour rendre visite à ses parents. Elle rencontra réellement son petit frère et sa petite sœur pour la première fois. Elle avait l’impression d’avoir remonté le temps et de se voir dans le foyer familial avec sa Niniel. Les choses avaient changé, mais restaient en même temps les mêmes, c’était si étrange qu’elle en fut dérangée. Ses parents furent heureux de la revoir, ils prirent de ses nouvelles et elle fit de même. Eris leur expliqua dans qu’elle situation elle vivait. Nora n’était pas vraiment heureuse d’apprendre qu’elle menait une telle vie, mais elle respecta les choix de sa fille tout autant que son mari. Ils lui confièrent de l’argent, qu’elle accepta pour ne pas les blesser. Elle le conserverait précieusement et ne l’utiliserait qu’en cas de nécessité, ce qui n’était pas prêt d’arriver. Elle gagnait très bien sa vie et savait parfaitement subvenir à ses besoins. Elle mit cet argent avec le sien, les embrassa, puis prit le chemin du retour, une semaine en leur compagnie était déjà trop longue à son goût. Rien ne pouvait troubler cette existence paisible. C’est à cette époque, qu’elle commença à se faire connaître sous le pseudonyme de Lady Poison, merveilleuse saltimbanque.
C’est tout de moins, ce qu’elle pensait. Pourtant, la réalité était toute autre et l’année de ses vingt ans, elle fut forcée de remettre les pieds sur terre. Cela commença par une soirée d’hiver, surement le moins de janvier. Un jour, alors que Lady Poison se produisait comme à son habitude en pleine rue, elle entendit des cris. Exactement de la même manière que la foule de personne qui se trouvait autour d’elle, elle se dirigea instinctivement vers l’endroit d’où lui parvenaient les hurlements. En haut d’une maison, une poignée d’homme était en train de brutaliser une femme. A quelques mètres d’elle, gisait le corps de celui qui devait être son compagnon. Eris s’empressa d’intervenir et les hommes, sous le coup de la surprise partirent, l’un d’eux se retourna vers la saltimbanque et montra d’un geste très explicite que se serait prochainement son tour. Il avait dit vrai, une ou deux semaines plus tard, alors qu’Eris rentrait à son hôtel, elle fut agressée. Ayant une bonne mémoire visuelle, elle reconnut chaque tête présente, ainsi que deux ou trois bras de plus. Elle ne se laisserait pas faire et était bien déterminé à se battre. Le jour était venu de mettre en pratique toutes ses années d’entrainement. Elle était bien plus agile que n’importe lequel de ces têtes vides à muscles et, en quelques minutes la plupart des hommes étaient à terre. On ordonna alors de l’exécuter et le combat reprit. Elle arracha le poignard des mains d’un de ses adversaires et, fut beaucoup agressive cette fois-ci. C’est à ce moment là, que tout bascula. Avec un faux mouvement, elle planta le couteau dans la gorge de l’homme le plus proche d’elle. Tous, Eris comprise, le regardèrent s’écrouler. Elle était trempée par la sueur et haletante. Elle fut d’abord effrayée par ce qu’elle venait de faire, puis un sourire s’afficha sur son visage. En vérité, elle venait de prendre du plaisir dans ce geste. Donner la mort était bien plus simple que ce qu’elle pensait et on se sentait tellement fort à cet instant. Tous se jetèrent sur elle et, elle trancha la gorge de chacun de ses adversaires. Au moment de partir, elle se retourna sur les lieux du crime et les contempla sans aucun regret. Ce fut cette victoire qui lui donna une nouvelle idée et, elle se fit connaître en temps que tueuse à gage. Elle était douée et on fit souvent appel à elle. Sa technique favorite, consistait à trancher la gorge de la victime. Mais…ne fut pas sa seule découverte. Un soir, de la même manière que le jour du viol de la jeune femme qu’elle avait sauvée, elle donnait un spectacle de rue. Alors qu’elle jouait de ses bolas enflammées, elle croisa le regard d’un jeune homme dans l’assemblée. Elle ne le quitta pas de ses yeux de toute la représentation et, lorsqu’elle eut finit, il l’aborda. Ils firent connaissances et il se mit à la courtiser. Elle trouvait ça distrayant et, ils prirent l’habitude de se retrouver après chacun de ses spectacles de nuits. Elle tomba rapidement amoureuse de lui. Eris était complément fascinée par le bellâtre. Tout bascula en quelques semaines plus tard. Il lui avait donné rendez-vous près dans une petite clairière et elle s’y rendit avec impatience. Elle avait tellement envie de le revoir et puis, il lui avait dit qu’il allait lui révéler son secret. Elle avait toujours sentit qu’il lui cachait quelque chose, mais quoi…Elle eut très vite la réponse. Ils parlèrent durant une dizaine de minutes puis il se leva. Là ; devant elle, il se transforma en un immense loup aux crocs acérés. Elle fut pétrifiée par la peur qui l’avait envahie. Encore aujourd’hui, elle se souvient de ce moment. La bête qui saute sur elle, les dents qui pénétraient sa chair avec facilité, la vive douleur accompagnée d’un liquide chaud dégoulinant le long de sa gorge. Pour finir, les ténèbres se refermèrent sur elle.
Durant le reste de sa vie, elle continua à voyager et à découvrir de nouvelles contrées, mais cette fois-ci bien au-delà de la petite partie du monde que représentait l’Europe. Cette fois-ci, elle vit les Indes, le japon, l’Egypte… jamais, elle ne regretta le geste de son bien aimé. Elle prenait son immortalité comme un cadeau précieux. Elle remercie encore aujourd’hui son mentor pour cette transformation. Elle lui est totalement dévouée. Par la force des choses, elle finit par arriver dans la ville lumière et s’y sentit chez elle. Elle prit la décision d’y installer.
Le jour Lady Poison est dans les rues, faisant rêver les passants et la nuit, Eris refait surface prête à tout. | ♔Pseudo : Trinity ♔Age: 18 ans en août ♔Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?: Bonne question…Je me demande si le fait d’être un DC peut aider… ♔Des Remarques ou impressions? DC de Melissande A. Sullivans. Sinon, mais bordel mais j’aime trop ce forum et, je vous aime trop >< ♔As-tu lu le règlement ? Il me semble bien que oui ♔Code du règlement : Ok par Alucard
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