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 Alexander C. LandField

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MessageSujet: Alexander C. LandField    Alexander C. LandField  EmptyLun 9 Mai - 18:07

Alexander Cian LandField



Alexander C. LandField  Msha3p

feat. Mix de Xerses et Alvaro.
    IDENTITÉ :


    Nom : Landfield
    Prénom: Alexander Cian
    Age Apparent: Entre 17 et 20 ans selon les personnes
    Age Réel : Plus de 100 ans
    Sang-Pur/Mordu/Infant : Mordu
    Date et Lieu de Naissance : 7 Mai, aube du 16éme siécle
    Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
    Nationalité: Anglaise
    Groupe : Vampire
    Classe Sociale: Bourgeoisie: Majordome




Description Physique :


Soubrette Bêtise et Soubrette Maladresse sont deux jumelles, et de leur combinaison et née la teinte bleuté des cheveux de ce cher Alexander. Comment est-ce possible ? A cette époque ça ne l’es pas, et pourtant si ! Laissez-moi vous raconter le méfait de ses deux demoiselles…

Les LandField, héritiers du domaine et de ses biens par leurs aïeuls avaient décidés, lors des préparatifs d’une fête, d’importer d’Europe une pousse de plante tinctoriale avec laquelle ils pourraient, une fois les préparatifs pour la teinture bleue exécutés, décorer leurs nappes de soies immaculées. Pour concocter leur potion, il aura fallu plusieurs jours aux servantes et serviteurs. Ramasser les feuilles, puis les écraser tout en ajoutant de l’eau pour en exprimer une pulpe que l'on comprime sous forme de boulettes. Ces boulettes fermentent en séchant pendant un à deux mois. Au bout de cette période, les cocagnes sont écrasées dans un moulin et la poudre est additionnée d'urine pour provoquer une oxydation : on obtient ainsi une pâte qui, séchée, donne la poudre tinctoriale. Et oui, au XIVéme siècle on utilise des moyens rudimentaires.

Evidemment, le jeune héritier aimait beaucoup sortir, voir les alentours de son cocon de roches. Attiré par une foule qui se pressait, il fut victime d’une mésaventure. Les deux sœurs aimaient se jouer de lui de temps à autres, et cette fois elles en eurent pour leur compte. Glissant sur une savonnette, le petit Alexander était tombé dans l’une des cuvettes ou macérait le liquide d’ores et déjà bleuté. Toussotant, crachotant, il en était sortit trempé, ses habits, son visage et ses cheveux avaient pris une légère teinte azurée. Essayant de s’enfuir pour éviter d’être grondé, le jeune garçon s’emmêle les pieds dans une cordelette et fini la tête la première dans un sac de poudre lapis-lazuli. L’escampette mêlée au liquide, accompagnée d’un soupçon de soleil avait pour effet de faire durcir le mélange. Une fois rentré, peinturluré de ciel, le gamin c’était fait remonter les bretelles et avait dû subir une crise de sa génitrice. Après que celle-ci eut ordonné qu’on lui retire sa nouvelle mode, quelle fut la surprise générale lorsque tous découvrirent qu’ils avaient beau frotter, rincer, savonner et rincer encore, que la teinture restait encrée à sa chevelure !

Cela fait des années que la rage c’est apaisée et que cette couleur ne fait plus défaut, mais plutôt fureur. Ce qui a le dont de mettre la Duchesse Coquette sur son piédestal. C’est d’ailleurs ce qu’elle met en avant dès les premières rencontres, coiffant Alexander pour qu’une large mèche vienne cacher son œil gauche. Petite tacticienne, elle sait attirer l’attention, et ne se gêne pas pour enrichir d’artifice. Bijoux parsemés aux oreilles, boutons dorés et boucles améthystes, ou encore quelques rubis, saphirs qu’elle loge sous les prunelles noisettes de son modèle. Eclats de chocolats qui se révèlent d’une grande malice. Un feu de taquinerie qui s’allie parfaitement avec son air joueur dessiné par un sourire de neige qui traverse ses lèvres fines. En effet, le petit prince rayonne tant qu’il le peut, car l’expression de tristesse sur son visage l’anime d’une manière si médiocre qu’il s’en veut lors de son apparition. Un sourire, c’est contagieux, et le sourire des autres personnes, ne doit être ternit sous aucun prétexte. De plus, alliant l’éclat de son faciès à ses pommettes, la plupart du temps légèrement rosies, en apporte d’autant plus au charme enfantin du garçon. Détail qu’il ne faut pas négliger, et qui fais la fierté de sa créatrice.

Mais plus encore, elle adorait l’habiller. Tout d’abord, elle le parait de chemises aux coupes diverses et variées, satinée ou soyeuses, de couleur pour la plupart du temps rouge, blanche ou violet. Ensuite, elle lui enfile des pantalons amples mais pas trop, associés à l’indigo, au pourpre ou à l’immaculée. Damoiselle Coquette, tissant son élégance, l’agrémentait de haut de forme ou de faluches qu’elle ornait d’une rose ou d’une plume. Accessoire pour lequel elle vouait une totale dévotion, c’était bien les longues vestes dont elle l’habillait. Argentée et soulignée de mauves, ou encore ébène et cerclé d’ocre au col et aux emmanchures. Toutes ces folies vestimentaires vont si bien au teint d’Alexander. Et plus il grandissait, plus son style vestimentaire prenait de l’ampleur. Privilégiant au fil du temps le jabot, le baudrier, l’accoutrement digne des princes, elle aimait le contempler par delà le miroir de ses rétines.

De son coté, Comtesse Beauté se faisait une joie d’embellir son mannequin. Elle avait opté pour une silhouette svelte, une carrure qui se révélait néanmoins assez discrète. De plus, les traits et les fins ourlets rosés de son visage plaisaient beaucoup aux vues extérieures. Celui-ci dégageait un certain charme naturel. Le maquillage n’était d’aucune utilité. Continuant sa tâche, elle glissait le long de sa peau pâle, courbée à ses pectoraux et continuait son ascension jusqu’aux hanches marquées du petit prince. Coulant lentement telle un goutte de rosée, l’invitée se callait paisiblement au creux des jambes arquées de sa référence.

Le seul point ou elle avait été distraite, se trouvait être une tâche situé sur les fesses de son prodige.

Quant à Dame Nature, elle seule connait le secret de son intimité.

Il faut admettre cependant, que la gestuelle, et l’expression du visage qu’offrait le damoiseau ne pouvait être considérer comme quelconque. Lorsque Tristesse s’annonçait, ses paupières restaient closes, ses bras encerclaient ses genoux qui se repliaient sur son front. Il avait à ce moment, tout d’un enfant que seuls des bras dotés d’instincts maternel se vantaient de l’approcher pour le réconforter. Car les autres personnes ne recevaient qu’un geste dédaigneux et un lourd silence en guise de réponse.

C’est pour cela, que le jeune homme s’efforce quand bien même de rester sur ses positions, lèvres étirées, sourire dessiné, rire en poche et très affectueux. Pour dire vrai, même ainsi, il reste très gamin. Plaisantant bruyamment, courant un peu partout, câlinant au passage servants, soubrette, hôtes, professeurs et inconnus qui passent devant lui, Alexander et le stéréotype parfait du gosse que l’on doit surveiller à chaque heure du jour et de la nuit, mais également, une réputation d’héritier loufoque sans une once de honte. En effet, Maitresse Taquinerie le suivait sans répit, prête à frapper à tout moment ! Néanmoins, ses élans d’affections étaient très bien perçus par la plèbe avec qui il se mêlait de temps à autres. Certes, ses agissements ne plaisaient pas du tout à ses parents qui exigeaient de lui une tenue digne de son rang. Bien entendu, une fois le dos tourné il leur tirait un bout de chair en leur direction et retournait à ses occupations premières.

Mimiques, clin d’œil... Etrange, et tellement mystérieux... Que d’embêtements pour lui, qui en tout état de cause, s’accepte tel qu’il est.

On pourrait penser qu’après tant d’années passées hors de sa condition le jeune damoiseau se serait accoutumé à d’autres manières de s’exercer en tant qu’individu. Pourtant, ce n’est pas le cas. Même si il fut apte à diriger son royaume, il reste tout de même très enfantin, et ne s’en cache pas. A présent transformé, rien ne change, il reste ferme sur ses principes. En réalité, son attitude lunatique est son plus grand mystère. Car personne ne connais le passé qui l’habite.



Description Mentale :


Un grand bal se déroule dans la salle des cérémonies. Une immense pièce de couleur chair, décorée de filaments sanguins. Une gigantesque voûte et des murs sans fenêtres, ni vue quelconque sur l’extérieur, un endroit clos. Seuls les invités et les habitués connaissent le secret de son entrée. La mélodie s’éveille et les danseurs prennent place sur la piste. Les notes s’envolent, les sons viennent se loger au creux de leurs pavillons réceptifs pour rythmer leurs pas et réveiller leurs sens.
Le flot de pensées futile se presse et s’écrase pour être aux premières loges, afin d’observer les rois, reines, princes et princesse de la valse.

Amour, la petite timide, si fragile, se contente de son titre de capricieuse. Elle aime son confort et la protection que lui offre cet intérieur chaleureux. Elle n’est sortie de son havre que peu de fois. Hélas, la dernière ne l’a que trop effrayé. Depuis ce jour funeste, Princesse Amour se contente de danser avec Confiance.

Dame Confiance lui ressemble, bien qu’elle s’enivre plus souvent de l’air extérieur pour s’immiscer au fond des personnes dont le bon sens et la vérité dominent le comportement.

Damoiselle Franchise quant à elle ne se gêne pas pour clamer haut et fort ce qui lui passe par la tête. Préférant de loin l’air des périphéries qui lui sont accordées, elle ne se lasse jamais d’échanger, et de se trémousser en compagnie de Prince Lunatique qui, tout comme elle se considère, rejoins le rang des défauts.

Sir Lunatique ne peut s’empêcher de se présenter. Cependant, il est assez divergeant. C’est un paradoxe à lui seul. Tantôt flemmard, ou bien assez hyperactif et énergique. Si l’envie lui prend de s’échapper, il le fera tout en sachant pertinemment que son amante et partenaire de valse ne se gênera pas pour lui faire la morale.

De leur coté, sous le feu des projecteurs, Seigneur Sadisme affronte le regard de Reine Détermination. Ce sont les deux dirigeants de ce royaume. Ils trônent ensembles, enchantant leurs convives de leur présence si forte. Une féerie de les voir si fusionnels. Lorsque l’un s’exprime après une atteinte personnelle, ou bien parce que Prince Lunatique s’était embarqué dans une autre affaire, l’autre vient directement l’épauler et lui apporter un soutien qui est bien plus que passionnel.

Dans son coin, la Baronne Gourmande assiste à la scène, profitant pleinement du buffet qui s’étale sur plusieurs tables.

Caché dans l’ombre, Princesse Malice les observe, les contemple, se demandant à quel moment elle pourrait se manifester pour jouer un tour à son entourage, ou encore embêter Roi Orgueil et sa douce Luxure dans la chambre voisine.

En effet, retirés de cette fête, les deux amoureux pouvaient se confronter dans un lutte pour prouver leur valeur dans un ébat intensément émotionnel. L’un, utilisant sa fierté comme épée résistait à la soumission dont l’autre le voulait victime. Pour eux, la valse était plutôt sensuelle, empli du désir de leur enveloppe décharnelle.

Néanmoins, la Reine du Bal, possède bien plus de prestance et de charisme. Loin des joyaux aux milles couleurs, loin d’une foule trop âpre, et avide de titre au point de venir cirer les guêtres de leurs idoles. Princesse Désinvolture, ne fais pas dans la distinction. Rang social, hauts gradé ou autre, elle s’en contrefiche totalement. Elle affiche sa classe naturelle quelques soit les castes qu’elle fréquente, n’éprouvant aucune honte à se mêler à d’autres personnes que les nobles trouves vulgaires et peut intéressante. Car Désinvolture se trouve munie d’une fierté quasiment égale à celle du souverain Orgueil. Pensez ce que vous voulez, elle s’en tamponne le coquillard avec le cil de l’indifférence !

Voilà le bal tel qu’il se produit, jour après jour, inlassablement dans leur salle de réception, les Monarques de la cours se donnent en spectacle pour apprivoiser leurs groupies.



Biographie :


L’aube de la création

7 Mai, éveil du XVIéme siècle,


Je n’avais jamais pensé à me replonger dans l’écriture, à me laisser bercer par les grattements de la plume sur le parchemin, à relire les propos que j’aurais griffonné pendant mes heures perdues. Il est vrai que j’ai toujours été attirée par les livres, les romans ou les fantaisies, les contes et les poésies… Enfin, je m’égare… Prenez en compte que ce sont bien mes mots que vos yeux avide de curiosité et de connaissances vont dévorer de leur prunelles, je requiers donc votre indulgence. De ce fait, je m’en vais donc rendre la Narcisse au bouleversement qui c’est manifesté à l’aube de ce jour.

« -Apportez de l’eau ! Vite, des serviettes chaudes ! Hâtez vous Bon Dieu ! »

Beaucoup de cris, d’agitation au commencement de votre venue. L’hystérie, l’affolement, les ordres qui fusent de pièce en pièce, les plaintes de Dame Hyldegarde retentissaient et rebondissaient sur tous les murs du château qui se mettait à trembler comme une feuille. L’effervescence était absolue, mais elle mêlait aussi de la joie et des rire lorsque j’observais de mes jeunes paupières éveillée depuis seulement 7 années, (et pourtant, je m’en souviens comme si c’était hier) les serviteurs qui se rentraient dedans et tombaient les uns sur les autres dans un grand fracas. Il faut admettre que Précipitation et Maladresse ne font pas bon ménage. Ces deux là sont plutôt incorrigibles. Et donc, pour résumer la situation, la maison LandField est sans dessus-dessous.

La foule se pressait pour apporter les besoins dictés soigneusement par le trio de médecins présent pour extraire la vie du corps de leur souveraine. Le souffle, souffle de vie qui s’échappait de ses lèvres, les directives qui lui étaient données, poussez, respirez. Chaque effort lui arrachait une grimace de douleur, son corps se contractait suite aux spasmes qui la faisaient trembloter et ses mains s’agrippaient à la soie immaculée de son lit de plume. Mais rapidement, son drap perdit de son éclat et se teinta d’une flaque, tout aussi pourpre que les rideaux qui ornaient son baldaquin. Les plaintes continuaient à s’échapper de ses ourlets rosés, tandis que la sueur perlait son front. Une exclamation ! Des encouragements, puis une porte qui s’ouvre avec fracas. Les curieux se retournent, l’air courroucé devant tant d’indiscrétion, mais se ravisent de tous commentaires lorsqu’ils aperçoivent qu’il s’agit du propriétaire de la demeure. Tout aussi trempé que sa compagne, je pouvais aisément deviner qu’il avait du parcourir plusieurs lieu, le plus rapidement possible. Un coup de vent, un silence d’une demie seconde, mais l’apparition de son époux, donna la force à la génitrice de pousser un dernier effort et d’en finir avec son calvaire, lui apportant un fils héritier. Le sentiment qui illuminait le visage des deux battants ne pouvait se décrire. Seuls ceux qui apportent la vie peuvent le comprendre et le ressentir.

7 Mai, tombée du jour,

Les festivités ont à présent commencées après une journée plus que mouvementée. Voici venu le temps de souffler. Les cris ne portent plus la charge des plaintes, mais de rire et de joie. L’empressement à cédé sa place à la relaxation, la peur c’est dissipé, remplacée par le bonheur. Le banquet régalait les friand afin qu’ils digèrent leurs sensations fortes, éprouvées au petit matin.

Mais ce ne fut pas chose aisé. Je me souviens encore du Prince William tremblant et hésitant
Pour savoir si, il devait serrer sa femme ou bien son fils dans ses bras puissants.
En réalité, je ne me souviens plus de grand-chose. L’esprit festif avait tellement englobé la place, que le liquide alcoolisé s’était glissé dans ma gorge pour que je le déguste. Néanmoins, la dégustation c’est révélée être un peu plus que ça. Je ne peux que m’excuser de ne point pouvoir en raconter davantage.

21 Mars, 1503, arôme de printemps,

Le chant des oisillons coucounés dans leur nid résonne et vient se percher sur le rebord de la fenêtre. La rosée, fraîchement déposée, toquait au carreau brouillés tandis que l’éclosion des bourgeons venait se pelotonné aux fond de nos tympans. Vous le ressentiez surement n’est-ce pas ? Lorsque les premières lueurs du jour venaient vous chatouiller de leurs rayons agitateurs…
Six printemps ont d’ores et déjà écoulé leur parfum depuis votre naissance. Vous êtes un bel enfant mon cher petit prince. Avide de voyage, un grand aventurier ? Il est vrai que vous ne teniez pas une seule seconde en place, et que ce jour été signé du sceau de la première saison. Voilà pourquoi, à courir partout, étant aussi jeune, ce n’est pas toujours une chose à faire. Mais vous apprendrez en grandissant que foncer tête baissée n’apporte, hélas, la plupart du temps, que des ennuis.

Le sourire qui se dessinait sur votre visage enfantin avait le dont de se greffer sur mon faciès. Un tel effet sur ma personne à cet âge… Enfin, je n’avais que treize hivers. Et pourtant, je devais seconder votre nourrice. Ce fut elle qui m’apprit à m’occuper de votre majesté.
Malheureusement pour moi, il y eu un jour ou ma négligence me fut amèrement reprochée. Le jour ou vos cheveux perdirent leur éclat doré pour devenir le reflet de l’océan dont on me contait les bienfaits.

Je vous avais laissé vous dégourdir les jambes, vogué un peu partout pour m’absenter le temps de pendre les draperies. Si j’avais su que le grand moulin et ses activités vous fascineraient, je me serais abstenue de ma tâche pour vous garder auprès de mon être. Imaginez ma tête lorsque, une fois revenue sur mes pas, votre corps ne s’y trouvait plus. Horrifiée, j’escaladais marches, fenêtres, meubles et j’en passe. A bout de souffle, j’avais fini ma course à l’entrée de l’aile droite du château pour vous y retrouver, bleu de la tête aux pieds !

Votre accoutrement, votre frimousse, vos cheveux, votre peau… Aucune partie de votre enveloppe charnelle n’avait échappé à l’attentat. Terrorisée, prise de panique je vous avez conduis aux latrines les plus proches accompagnée par la suite d’autres servantes tout aussi effarée que je l’étais. Remontrances, hurlements, brosses, savon, critiques, inquiétudes, serviettes et vêtements propres. Voici donc ce que la jeune soubrette que j’étais reçu de plein fouet alors qu’elle se répandait en excuses et en larmes. Alors que seules vos mèches rebelles résistaient à leur nettoyage, votre mère fit irruption dans la pièce. Lancée à votre recherche, le spectacle que vous lui offrait eu pour effet de la faire rougir de colère. Et j’avoue m’en être moquée. En tant que responsable, je subis un châtiment corporel bien mérité.

14 Juin, 1510, avènement des douces chaleurs de l’été,

Votre éducation fleurissait comme les ornements des rosiers. Bien jeune, encore, du haut de vous douze ans, je retrouvais en vous la fierté commune à votre père. Et pas seulement ! L’attrait que vous aviez pour la culture était charmeur pour celle-ci. Langue, écriture, histoire, tout semblait vous passionner. Et moi, dans mon coin, je me contentais d’observer en tant que spectatrice. Enfin, jusqu’à ce que votre tuteur vous entraine à la danse. Lorsqu’il m’avait désigné pour être votre partenaire… J’étais, je ne peux l’oublier, aussi rouge que le soleil à son éveil. D’un pas mal assuré, je vous avais rejoins. Après tout, mon devoir est de vous servir, quoi qu’il me soit demandé.

Je me suis exécutée, j’ai appris les rudiments de la valse grâce à vous. Bien évidemment, je restais sur mes gardes. Néanmoins, vous me souriez vous me contempliez du coin de vos yeux malicieux. Vous me rassuriez de votre voix patente. C’est cette assurance que je lisais en vous comme un vœu de courage, et je vous en remercie. Pourtant, je ressentais autre chose, une chose que je n’ai aucun droit d’éprouver. J’étais bien entre vos bras… mais passons les états d’âme.


28 septembre, 1513, ascension de l’automne,

Au fil du temps, la pratique de cet art devenait pour vous, une excellence. Je me rappelle encore des paroles prononcées par votre maître vous concernant :

« -Votre talent dans ce domaine est comparable à une rose en plein essor lors d'une chaude nuit qui annonce un parfum printanier mon prince. »

J'avais toujours trouvé cette comparaison un peu spéciale, bizarre, mais je l'aimais beaucoup… Cependant, il ne fallait pas oublier votre fonction première. C’est donc pour cela que l’enseignement du maniement des armes vous fut inculqué. L’escrime et la guinguette alliées faisait de vous un très bon combattant. Vous preniez tout ceci à cœur, sans jamais vous en plaindre. Je vous admire sincèrement pour une telle chose. Seulement, à prendre trop sur vous, j’avais peur qu’un jour vous puissiez vous enfuir. J’ai été tellement soulagée de comprendre par la suite que c’est pour éviter de succomber à la folie que vous vous confiez à mon humble personne.

« -Tu es toujours là pour moi, depuis plusieurs saisons tu veilles sur moi sans rechigner à ta tâche. Mais j’ai l’impression que tu es prisonnière. Ne rêves-tu pas de liberté ? »

Pourquoi à ce moment précis, il a fallut que vos noisettes se plongent au fond de mes prunelles ? Pourquoi a-t-il a fallut que les traits de votre visages soient si… si émouvant, que votre taille et que votre âge de quinze été ne soient que peu représentatifs de telles paroles. J’étais si troublée, si déchirée… Oui je voulais voyager, changer d’atmosphère, visiter d’autres contrées et j’en passe ! Hélas, je ne pouvais me résoudre à vous laisser derrière moi. Voilà ce que je vous avez hurlé avant de prendre la fuite comme une voleuse.

Assise sur ma couche, en position fœtus, je pleurais. Je m’en voulais terriblement, et je subissais cette scène comme un affront.
Que j’avais été sotte d’agir de la sorte. C’était moi la gamine dans cette histoire. Je m’étais emporté et avais osé élever la voix. Pourtant vous… vous êtes venu à moi. Malgré le fait que je vous repoussais de mes gestes et de mes paroles, vous êtes entré. En colère, je ne voulais pas que mon état vous soit révélé, je ne souhaitais aucunement que les larmes de fureur qui perlaient mes joues rouges de honte vous soient visible. Je tentais de vous écarter, cependant, je savais pertinemment que mon frêle corps ne serait qu’une fragile barrière. Toutefois, c’est mon dernier rempart que vous avez franchis d’un doux murmure après m’avoir capturé entre vos bras.

« - Est-ce donc là ce que l’on ressent, lorsque l’on est sincèrement amoureux ? »

Mes sanglots avaient immédiatement cessés. Je balbutiais des paroles incompréhensibles, et vous m’aviez fais taire en déposant sur mes lèvres, un doux baiser pleins de nouvelles sensations.

29 septembre, 1513, ardeur de la nuit,

Différent… La tournure que prenaient les évènements allait changer tout ce que j’avais connu auparavant.
Tous les deux, nichés sous la couette, les iris calqués au fond des yeux, bouches accolées pour nous mener vers de nouveaux horizons. Ma langue vient taquiner la votre, et les deux consœurs s’offrent une valse effrénée. Dansantes telles une étoiles filante sous le sombre rideau de sombre azur, nos mains s’étaient jointes. Doigts entremêlés, les contacts se faisaient de plus en plus chaleureux.

Le voile sur mes paupières, je sentais vos mains assurées partir à la découverte de mon anatomie. J’ignorais que de telles sensations viendraient à me saisir. De l’anxiété, mais également un soupçon de frissons, de la douceur… Je me laissais alors entièrement libre à vos caresses. Remontant ma nuisette, je me souviens l’avoir perdu lorsque vos phalanges remontaient lentement en emportant la soie avec elles. Je me surpris moi même, peut-être avais-je joué la témérité, à vous retirer votre chemisier.

Passant sur vos courbes, partageant le même chemin, le rapprochement s’appréhendait de plus en plus, si bien qu’il fini par céder la place au désir, à l’envie. La nuit fut placée sous le signe de la Luxure, aussi inoubliable que votre naissance.

13 Avril, 1516, reconnaissance héréditaire,

La mort… Tout le château était en émoi depuis qu’elle avait emporté votre géniteur. Pleurs, désespoir, lamentations et commémoration. La nouvelle avait réduit notre souveraine à néant, si bien qu’elle ne quittait désormais plus ses appartements.

« -Mon prince, il est de votre devoir de monter sur le trône, de venger par la guerre, les assassins de votre père. »

Je ne savais quelle expression vous adoptiez à ce moment. Un mélange de colère, et de profonde tristesse. Je me souviens, vous entendre rétorquer à ce membre du conseil une phrase qui vous définissait assez bien :

« - Si la Couronne d’Angleterre se complait à offrir à son royaume une entrée pour le jugement dernier, c’est son affaire. Il est hors de question que nos hommes aient à subir les décisions d’un tyran. »

Cela était vrai, le grand conquérant Richard Junior Jasperson, gouverneur des terres de Grande Bretagne gouvernait d’une main de fer. Nul répit, nul discussion. Seulement le chemin du sang qui le conduit à la démence. Je me souviens que votre père n’avait eu d’autre choix que de voter en sa faveur afin de protéger ses pairs. Sa bienveillance, je la retrouvais en vous de manière symbolique. J’en étais fortement étonnée mais attendrie.

Cette décision aurait pus couter bien des vies, heureusement pour la citadelle et les alentours, les guerres lui prenaient bien trop de temps pour s’occuper de votre compte.

16 Mai, 1517, loin des yeux…,

Un sommet, une conférence pour les semblables de vos rangs se tenait à Londres. Après de longs préparatifs, vous vous êtes rendu à l’évidence que votre trône serait délaissé pendant une certaine période.

Comme tout le monde s’empressait autour de vous, votre temps libre était fortement réduit.
Je craignais nos adieux, surtout s’ils n’avaient lieu que de manière trop prompte.
C’est pourquoi je vous ai fais dont de mes écritures. Je sais bien que ce ne sont là que quelques bribes de souvenirs, je ne peux tout y recenser, cependant, ce livre m’est précieux. C’est pour cela que je ne veux pas que vous le quittiez.

Adieu mon Prince, mon Roi, mon Amour, mon Alexander.

Alexander C. LandField  153xz00

Un siècle déjà écoulé depuis que mon voyage au sein de Londres à sa période glauque et lugubre m’a transformé en un être doté de facultés exceptionnelles. J’ai tout d’abord haïs mon créateur, qui s’était emparé de moi alors que je rentrais à l’auberge. Il m’avait saisit à la gorge et s’était envolé sans demander son reste, me laissant sans doute pour mort ou que sais-je encore. Néanmoins, l’immortalité qu’il m’avait offerte me permit bien des choses.

Accoutumé à mes nouveaux dons, j’ai voyagé longtemps avant de me retrouver à Paris, l’ancienne Lutèce et illuminée capitale de la France. Encombré de mes rentes, de quelques affaires et du livre laissé par mon ancienne amante, je cherche désormais à servir une maison afin de me reposer.




Derrière l'écran:

Alexander C. LandField  838021imagederrirelcran

    Pseudo : Multiple =p
    Age: Bientôt le cinquième de siècle
    Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?: J'honore une promesse faite à une amie
    Des Remarques ou impressions? Point pour le moment
    As-tu lu le règlement ? Oui
    Code du règlement : Code ok by Méliandre

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MessageSujet: Re: Alexander C. LandField    Alexander C. LandField  EmptyLun 9 Mai - 19:27

Bonsoir et Bienvenue Alexander.

Je vois que tu avais préparé ta fiche avant de t'inscrire, et c'est une chose que nous apprécions ici. Calypso et moi avons beaucoup apprécié ton style littéraire.

Tes descriptions Physiques et Mentales sont originales, sortent du commun, cela me plaît. Ton histoire se mêlent très bien au contexte du forum, et l'on voit que tu t'es appliqué~Concernant les fautes d'orthographes, je n'en ai vraiment vu que deux, mais minimes au point que je les ai déjà oubliées ~

Ainsi, le staff a décidé de te valider. (La validation la plus rapide après Ludwig jusqu'à présent , bravo Oo)

Tu appartiens donc aux groupes Bourgeois/Vampires, avec le rang de Majordome.

Amuse toi bien parmi nous, et n'oublies de créer ton Journal de Rp et tes Relations et Liens dès que tu commenceras à Rp.

Sur ce, Bonne soirée .


PS: J'ai rajouté l'image 200*200, seul petit bémol de ta fiche ~
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MessageSujet: Re: Alexander C. LandField    Alexander C. LandField  EmptyLun 9 Mai - 19:42

Bonsoir et Merci,

Content que le tout vous plaise, et désolé pour mon image.
Je commencerai donc mon journal et mes liens une fois les Rps commencé et une fois qu'une personne m'acceptera à son service ^^

Peut-être à une prochaine à la confrontation de nos textes.

See ya later!
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MessageSujet: Re: Alexander C. LandField    Alexander C. LandField  Empty

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