Chapitre un : « Les souvenirs c'est bien joli, mais on ne peut ni les toucher, ni les sentir, ni les serrer contre soi. Ils ne collent jamais complètement au moment présent et s'effacent avec le temps... »https://www.youtube.com/watch?v=OTRvKuYYnxo Le soleil peinait à éclaircir de ses rayons le ciel sombre. Mais ce n’était pas le seul qui avait du mal à se montrer aux yeux de tous. Dans une chaumière perdu dans la forêt, un évènement attirait l’attention de tous les êtres vivent non loin. La jeune Anna mettait au monde un nouvel être, seulement voilà, ce dernier ne semblait pas vouloir sortir du ventre de sa mère, redoutant sans doute sa venue dans un monde enclin de monstruosité. Pourtant, il devait se montrer, car dans son refus de voir le jour, la vie de la jeune femme était en jeu.
Le travail avait commencé depuis plus d’une demi-journée et ne semblait ne pas finir. Le père, Joachim, faisait de son mieux afin d’aider sa tendre, cherchant éponge et serviette, eau fraîche mais apportait surtout beaucoup de belle paroles pour soutenir son épouse dans cette épreuve qui n’était connu que des femmes. A ce moment-là, il ne cessait de se dire que ces êtres en apparences si frêle et fragile étaient dotés d’une force intérieure puissante pour supporter le prix de la douleur pour ce don, le don de pouvoir donner la vie.
La journée s’éternisa, Anna faiblissait lentement, son teint déjà d’un blanc laiteux, devenait d’un gris cendre, ses yeux bleu perdaient de leur lueur pétillantes, pourtant elle ne semblait pas abandonner. Ce ne fut que vers la fin de l’après-midi que le premier cri fut poussé. Un cri, et un soupire. Anna, faiblement pris son enfant dans ses bras, supportant le corps chaud contre ses muscles épuisés. Enfin.
L’enfant était une petite fille, aucun cheveux ne pointait sur sa tête, et ses yeux fermait semblaient ne pas vouloir s’ouvrir, ne pas voir se nouveau monde qui lui était si étrange. Joachim, émerveillé, souriait, il était aux anges. Que demandait de plus au Seigneur ? Il avait une femme qu’il aimait plus que tout au monde et maintenant une fille, une merveilleuse petite fille. Certes assourdissante, mais splendide à ses yeux malgré sa peau pleine de sang et son corps fripé.
« Je sais qu’un jour ton jour viendras, ne t’inquiète pas personne n’est condamné, fille de rien ou fille de roi, où tu seras je serais à tes côtés », prononça dans un souffle Anna à l’attention de sa fille.
A bout de force, elle tendit le poupon à son mari, qui le prit délicatement dans ses bras, laissant sa femme au bon soin du médecin, qui avait accompagné l’accouchement. Apres avoir déposé une baiser sur le front de sa femme, il sortit de la chambre, la jeune enfant dans ses grands bras.
Seul dans le salon, il regarda sa fille. Cette dernière avait finalement ouvert ses petits yeux, ils étaient noirs, comme ceux de son père. Joachim était à la fois comblé et inquiet, inquiet pour sa femme. Pourtant, la joie de voir sa fille était bien plus grande. Alors qu’il bisouillait la deuxième femme de sa vie, le médecin sortis de la chambre, l’air sombre. Se levant Joachim s’approcha de lui.
« Je suis désolé.» prononça doucement le médecin
Le cœur du père manqua un battement. Elle n’était plus. Ella avait apparemment fait sa dernière action et était parti rejoindre le ciel au côté du Seigneur. Il regarda sa fille, maintenant calme, une enfant qui ne connaitrait jamais l’amour d’une mère. Et qui n’avait pas de nom. Le médecin sembla lire dans les pensées de Joachim et répondit à la question muette de ce dernier.
« Avant de rendre son dernier soupire, elle a dit qu’elle souhaitait que l’enfant se nomme Aimée. »Aimée. Un nom où l’amour résonnait au plus profond de chaque lettre. Joachim aima tout de suite ce prénom et parce que c’était la dernière volonté de sa femme, il nomma sa fille ainsi. Aimée Delacroix était maintenant dans notre monde, et pour longtemps. Une jeune fille qui aurait un avenir tranquille, l’homme le jura intérieurement, il lui procurerait autant d’amour que possible, pour combler le manque de Anna, sa chère et tendre qui n’est désormais plus.
Contrairement à l’image de l’enterrement où la pluie tombe énormément comme si le ciel pleure le départ d’un être, le ciel ce jour-là était d’un éclat magnifique. Le ciel était clair, dégagé de tout nuage, le soleil resplendissant de toute sa lumière. Au lieu des habituels habits noirs de coutumes lors d’une mise en bière, Joachim était vêtu de blanc, ainsi que sa fille entouré de langes blancs. Sa femme aimé cette couleur, et c’était pour lui le dernier hommage qui pouvait lui rendre.
Les larmes coulèrent doucement sur la peau bronze de l’homme, tandis que l’enfant non conscient de ce qui se passait autour de lui, gazouillait doucement, jouant avec la chemise de son père. Joachim regarda son enfant, son unique trésor sur terre désormais.
« Je te protégerais ma fille »Il rentra, sa fille serrée contre sa poitrine, priant Dieu de protéger sa famille.
Les temps étaient difficiles, pourtant Joachim éleva tant bien que mal sa fille, bon père qu’il était. L’enfant n’était pas source de problème contrairement à sa naissance. Grandissant, et aidant son père du mieux qu’elle pouvait. Poussant doucement, elle prit possession de la chevelure de sa mère, une chevelure noire comme la nuit ainsi qu’une peau blanche comme la neige. Héritant de son père, les yeux noirs et les cheveux bouclés. Elle devenait une belle femme, appréciée de tous.
Elle grandissait tranquillement, entouré de l’amour de son père. Pourtant la jeune femme avait son caractère bien à elle. Assez aventurière, elle pria son père de lui enseigner les arts de la guerre. Celui-ci refusa, ne pouvant s’imaginer, perdre sa fille durant un entrainement, à cause d’une épée ou autres armes dangereuses. Pourtant Aimée ne laissa rien tombée et finis par trouver l’arme qui lui fallait, quand elle eut seize ans.
« Père, puisque vous ne semblez pas vouloir m’enseigner l’épée, je me permet de vous demander de m’enseigner l’arc. »Son père la regarda, ne répondant rien, semblant peser le pour et le contre. Apres un moment, il sourit.
« Je me fais trop vieux, je me laisse aller me laissant plier à tout tes désirs, je suis d’accord. »Folle de joie, Aimée sauta dans les bras de son père, le remerciant sans doute pendant une semaine.
Le grand jour était arrivé. Joachim rejoint sa fille à l’extérieur de la chaumière, où il avait dressé des cibles tant bien que mal. Tenant un objet dans son dos, il le tendit à sa fille.
« Tiens, Aimée. »Dans ses mains se trouvaient un arc. Un magnifique arc parfaitement taillé et souple. Émerveillé, la jeune fille le prit dans ses mains comme si c’était l’objet le plus fragile du monde.
« Merci Père, il est magnifique. »Aimée, commença donc son apprentissage, sur un petit nuage. Elle se révéla douée pour le tir, de nature déjà patiente, elle était à l’écoute des conseils de son père, qui même si il n’était pas maître dans la matière, si connaissait quelque peu. Une année passa, puis deux jusqu’à ce qu’elle maîtrise parfaitement son arme.
Elle s'entraîna ainsi, continuant après ses tâches quotidiennes. Aimée n’avait pas d’attaches à part son père. Leur maison, éloigné du village, elle ne pouvait réellement se liés aux autres jeunes filles ou jeunes hommes. Cette solitude ne lui déplaisait pas, son voisinage si proche avec la nature, la réconfortait, elle avait l’impression que c’était comme si sa mère était toujours là, que quand le vent se lever, elle prenait sa fille dans ses bras, que quand le soleil flamboyait, une joie se diffusait entre chaque arbre, chaque fleur du paysage pour la transmettre à la famille Delacroix.
Elle avait dorénavant dix-huit ans, plus que l’âge pour se marier. Même si son père avait tout fait pour retarder le moment où sa fille devrait quitter la maison pour aller vivre avec un homme, ça ne pouvait être éternel. Malgré la brève apparition d’Aimée à la ville, bon nombre avait remarqué sa gentillesse et sa délicatesse, et les hommes n’attendent jamais longtemps.
Alors que les Delacroix déjeunaient tranquillement, quelqu’un frappa à la porte. Aimée, se leva immédiatement et alla ouvrir. Face à elle se trouvait Druss, le forgeron du village. Petit et trapus, il était reconnaissable avec sa longue barbe rousse. Levant ses petits yeux vers la jeune fille, il dit de sa voix grave.
« Va me chercher ton père mon enfant, je dois lui parler »Aimée s’exécuta sur le champ, allant rapporter les paroles de Druss à son père, Celui ce leva, lui donnant quelques taches en attendant qu’il revienne. Ne se souciant pas de ce qui pouvait bien se passer, Aimée partie vaquer à ses tâches tranquillement.
Ce n’est plus tard que son père revint, entre temps deux autres hommes, qu’Aimée n’avait pas réussi à identifier étaient venus voir son père. Ce dernière appela Aimée et la fit s’asseoir à coter de lui.
« Je dois te parler Aimée », il s’arrêta un moment, soucieux, puis repris essayant de trouver du courage,
« Je me fais vieux et tu ne pourras éternellement rester à mes côtes. Tu as maintenant dix-huit printemps et je ne puis te cacher plus longtemps aux autres hommes »Aimée laissa son père parler, incapable de l’arrêter. Elle se doutait que ce jour arriverais bien un jour pourtant elle ne pouvait se résoudre à abandonner son père, seul au beau milieu de la foret. A la fin, elle ne se rendit pas compte que son père attendait une réaction, une réponse. Aimée, croisa son regard, plongeant son regard dans celui de son père. D’un ton calme, elle répond.
« Laissez-moi encore du temps Père »Elle se leva et quitta la pièce. Laissant son père dans la tristesse de voir sa jeune fille partir de chez lui.
Ainsi, elle fut promise. Que dire de cette infamie qu’elle subissait ? Pourtant elle ne pouvait en vouloir à son père, s’il l’avait pu il ne l’aurait jamais promise à un homme qu’elle n’aimait pas, qu’elle connaissait à peine. Son mariage avec Baptise, le fils du boucher fut vite arrangé, Joachim avait du céder, car oui tout est question d’argent. Aimée en voulait à son mari et à son beau-père de la voir comme une marchandise que l’on bouge d’un endroit à l’autre tel un animal. Elle n’était pas un objet mais un être humain.
Pourtant, elle devait être ainsi, soumise, tel était les choses et elle ne pouvait rien y changer, de plus, de disait-elle elle vivrait bien, confortablement. Pourtant malgré le sourire sur ses lèvres, on voyait dans ses prunelles sombres, une tristesse profonde.
Ainsi elle devint une femme, une femme de foyer, qui ferais le manage, à manger, ferais de la vie de son mari une vie plus légère, accablant la sienne par des taches du matin au soir et encore, elle n’avait pour le moment pas enfanté.
Justement. Baptise n’attendait que ça. Bon nombre de rumeur courait sur le fait que Aimée, fille des bois était une perle pour cela, alors qu’elle n’avait jamais essayé ce genre de chose, en effet, elle avait encore son feuillage. Pendant quelques semaines elle ne réussit pas nombres de stratèges à éviter ce supplice qu’elle redoutait tant. Pourtant on ne peut échapper à quelque chose éternellement. Le soir fatidique arriva.
Un soir, alors que son mari rentrait, Aimée était attelée à la cuisine. Elle se raidit en sentant les mains de son mari palper son corps. Dans le bas de son dos, elle pouvait sentir l’excitation de ce dernier. Rougissante, elle essaya de s’écarter mais il était bien plus fort et le retint dans ses bras puissants.
« Tu ne m’échapperas pas »La jeune femme savait qu’il disait vrai et pourtant elle espérait, une grâce, quelque chose pour arrêter la machine mais non. Contrainte, elle se vit traîner dans la chambre conjugale. Sans un mot. Que pouvait-elle bien dire ? Elle ne recevrait rien à part peut-être des coups. Allongés sur le lit, elle ferma les yeux pendant que les mains de son mari parcouraient son corps nu. Laissant son esprit s’envoler, elle ne réagissait pas alors qu’elle perdait tout ce qui lui restait de pureté, une pureté qu’on lui arracher violemment et contre sa volonté.
Le lendemain, Aimée ouvrit les yeux. A peine lever elle alla vomir. Le dégoût de cette nuit était immense et son corps le lui rappelait. En effet, elle avait mal, autant physiquement que mentalement. Elle avait consommé son mariage et non avec amour. Elle pleura le reste de la journée, face au sort qu’elle vivrait jusqu’à la fin de ses jours.
Depuis, Aimée évitait son mari autant qu’elle le pouvait sauf quand celui-ci se faisait pressent, elle ne pouvait y remédier. Son mari ne voulait pas qu’elle utilise l’arc, ce n’était pas une activité de femme, elle ne pouvait donc prétendre sortir pour chasser.
Ce fut un jour, alors qu’elle était au marché, qu’elle vit un peintre dans la rue. Il peignait un couple de jeunes personnes. Fasciné, elle décida de prendre part à cet art, s’y appliquant chaque jour. Baptiste ne disait rien, c’était déjà bien plus féminin de peindre que de tirer à l’arc. Mais cette nouvelle activité permettait aussi à Aimée de sortir dehors et de rester aussi longtemps qu’elle voulait.
Quelques mois après son mariage, son père mourut, seul dans la chaumière où elle avait vécu son enfance. C’est seul, que sur sa tombe elle pleura. Elle était désormais seule. Pourtant elle ne se laissa pas faiblir. Continuant de peindre, devenant presque bonne, elle prenait tout de même l’arc dans un grand sac et continuais de s’entraîner dans les bois, loin des regards indiscrets. Loin des regards ? Pas vraiment.
Deux ans passèrent ainsi, dans une certaine routine, Aimée venait d’avoir ses vingt printemps. Un jour alors qu’elle s’entraînait à l’arc dans une forêt, son chevalet et nécessaire de peinture à quelques pas d’elle, un bruissement attira son attention. Elle ne s’aurait dire ce que c’était mais elle avait comme la certitude que ce n’était pas humain, plutôt animal, sans doute un écureuil. Curieuse, Aimée s’approcha des fourrés et là, elle jura, voir, deux yeux jaunes la fixer. Apeurée, elle courut, arc à la main vers son chevalet quand elle percuta un homme de plein fouet.
Sur le sol, elle releva la tête. C’était un bel homme. Celui-ci lui tendit sa main et le releva. Elle ne savait alors pas que cette rencontre allait bouleverser sa vie.
Seule. A nouveau seule. Abandonné par l’être qui avait su lui redonner un amour qu’elle pensait ne plus jamais recevoir. Désespérée et seule, elle pensa à maintes fois mettre fin à ses jours, pourtant jamais elle ne put mettre ceci à exécution. Elle devait vivre, vivre pour lui, pour lui mais aussi pour elle. Depuis qu’elle était louve, son caractère avait bien changé, elle avait évoluée. Aimée n’était pas du genre à se laisser abattre. Après avoir longtemps vécu en groupe, le passage à vide se passa difficilement au début, n'Acceptant pas sa solitude, l'Absences des autre, même des plus teigneux lui manquait. Mais il lui manquait surtout son coeur. Ne plus sentir son corps chaud contre le sien, sa voix douce et son réconfort, tout cela lui laissa un grand vide en elle. Lors de la séparation brutale, ce fut un déchirure pour Aimée qui n'Avait pus s'en remettre avant un long moment et encore maintenant la plaie était encore là, ouverte.
Elle vécut donc cachée durant de longues années. Vivant dans grottes et foret, elle ne se montrait jamais en public, de peur qu’on la reconnaisse et qu’on la traite de sorcière, car elle ne vieillissait plus. Aucune ride ne venait orner son visage blanc comme la neige, aucune cheveux blanc n’avaient élu domicile dans sa longue chevelure noire comme la nuit. C'est au bout de plusieurs années qu'elle avait remarquée que le temps n'avait pas d'impact sur elle, chose qu'elle appris seul car il n'avait pas eu le temps de le découvrir par lui même et de l'enseignait à la jeune femme. De même que son physique, son corps, ses muscles ne ressentaient pas la pression du temps, gardant leurs forces de jeunesse.
Pourtant la vie en solitaire, l’avait reposé. Pouvoir réfléchir sur certains sujets, mais surtout mieux maîtriser ses nouvelles capacités qui au début lui était entièrement étrangère. Parfois le soir, elle regardait le ciel, se demandant si sa mère et son père auraient accepté ses choix, n’avait-elle pas bafoué le nom des Delacroix ? Que pouvait-elle en savoir ?
Elle ne vécut plus l’amour pendant de très longues années. Sa vie de recluse, l’endurcit, elle peaufina son art de l’arc et celui de la peinture, chapardant ce dont elle avait besoin. Cette vie loin de tout n’avait eu, de son avis, que de bon côtés, une façon de remettre sa vie en ordre, de bien juger tout ce qui c’était passer.
Pourtant elle savait qu’elle ne pouvait rester pour toujours éloignée de la civilisation qu’elle guettait de loin. C’est ainsi qu’un jour, elle se rendit à Paris.
Cette remise dans la civilisation la déstabilisa fortement. N’ayant plus l’habitude d’être entouré d’autres personnes humaines, elle était vite déboussolée. Les années avaient bien changées l’environnement qu’elle connaissait. La politique avait changé, de nouvelles inventions avaient vu le jour. Pendant de long moment Aimée du réapprendre à vivre, apprendre à utiliser de nouvelles machineries, à s’instruire, à rattraper son retard.
Pourtant au début, vivant dans la rue, son ignorance n’avait pas grande importance, ce ne fut qu’une fois sauvé par une vieille dame que cette dernière insista pour l’instruire. Cette dame, elle l’avait rencontré alors qu’Aimée vêtu de haillon, les cheveux boueux et la tête poussiéreuse, caché dans un endroit, peignait avec le peu de peinture qui lui restait. Cette femme, Dame Morgane, l’a remarqua, elle et son attrait pour la peinture. Aimée avait du talent, certes pas comme les artistes du moment mais la Dame voulait exploiter ce talent et le mettre au grand jour. Apres mainte demande de venir séjourner chez elle, Aimée accepte, ne pouvant plus vivre dans la rue, tel un chien malfamé. Ainsi commença son instruction. Apres un bon bain bien sûr.
Ce fut dur, très dur. Elle ne pensait ne jamais pouvoir y arriver et devoir retourner à sa vie de recluse. Pourtant, elle tint bon. Elle apprit ainsi l’histoire qui, sans elle avait bien avancé. Ainsi qu’une instruction dans les domaines scientifiques et littéraires, mais ce qu’elle apprécia le plus c’était plus sûr dans les arts plastiques et ceux de la guerre, plus précisément dans l’arc. Ce dernier attrait avait énormément surprise Morgane mais sa lui plut et accepta qu’elle pofine cet art là aussi. Dame Morgane faisait partis de la noblesse et avait pris Aimée sous son aile, n’ayant pas d’enfant, la jeune femme aux cheveux noir et à la peau blanche devint sa pupille. Seulement Morgane connaissait Aimée sous le nom d’Anna. Cette dernière, de peur de tombé sur quelqu’un qui pourrait la reconnaître, allons savoir comment avait choisi de prendre le nom de sa défunte mère. Pourtant elle garda son nom de famille, même si Dame Morgane aurait aimé que la jeune enfant prenne le sien, pourtant elle respecta son choix.
Aimée appris très vite les nouvelles techniques de peintures, aimant représenter les choses au plus réaliste, pourtant dans ses toiles, des émotions en émaner, on ne pouvait passer devant un de ses dessin sans ressentir quelque chose.
Pour l’arc ce fut plus compliqué au début. L’arc qui lui fut offert par son père était dans un état pitoyable, mangé par les mites. Il était impossible de tiré. Il fallut un moment pour qu’Aimée accepte un nouvel arc, magnifiquement orné, de la part de sa bienfaitrice. Ainsi, durant une année, elle remit ses connaissances au bout du jour jusqu’à ce qu’elle fut présenté à la cour. Où elle fit sensation.
Etant pupille, beaucoup avait entendus parler d’elle mais ne l’avais jamais vu. Aimée avait déjà rencontré la Reine avant. Une dame époustouflante et d’une grande gentillesse. Suite aux recommandations de sa sauveuse, elle avait demandé de devenir peintre au nom de la Reine. Apres que cette dernière est vu de quoi était capable la jeune femme, elle accepta. Aimée commençait une nouvelle vie. Pourtant Apres de longues années, elle disparut peu à peu de la Cour.
Sa bienfaitrice était décédée depuis quelques temps, une maladie du poumon apparemment. Aimée était alors Anna Delacroix, peintre de la Cour. Cela faisait bon nombre d’année, elle était là lors de la naissance de Charles. Pourtant, on la voyait de moins en moins, mais encore assez souvent pour ne pas trop ce poser de question. Pourtant le fait qu’elle ne vieillisse pas comme les humains pouvaient vite devenir suspect. Cette lumière d’une nouvelle vie, s’éteignait doucement.
Un jour, alors qu’elle prit ses nouveaux appartements, déballant ses affaires, quelque chose tomba. Se penchant pour le ramasser, elle se retrouva face à lui. Bien que la toile était amoché et abîmer, Aimée savait qui ce tableau représentait. S’asseyant sur son lit, elle prit un grand papier et retraça les contours de cette personne sur le papier neuf et blanc. En peu de temps une esquisse fut tracer et plus tard le tableau fut recréer.
Aimée l’accrocha sur un mur et fixa les yeux du portrait.
« Tu me manques tellement … »Bien qu’elle ait eu de nombreux amant depuis qu’elle était Anna elle n’avait jamais éprouvé ce sentiment de pur bonheur. Elle ne savait pas quoi faire, une vie avait déjà mal finit et voilà une deuxième qui s’annonçait mal, devrait-elle partir ? Anna devrait-elle partir plutôt ! Son regard retomba sur le tableau. Non pas Anna. Aimée. Elle était Aimée Delacroix et non Anna. Ce n’était pas Anna qu’il avait choisi mais elle parce qu’il avait fois en Aimée.
Une idée germa doucement dans l’esprit de la jeune femme. Cette fois, elle disparut presque totalement de la Cour, ne donnant aucun signe de vie à quiconque.
…
Les Delacroix avaient ainsi apparemment disparus de la surface de la Terre jusqu’à un beau jour où une personne belle comme le jour se présenta à la Cour. Son nom était Aimée Delacroix, fille d’Anna Delacroix. Des personnes si identiques et pourtant différentes.