Dorian LynchMessages : 3 Date d'inscription : 23/01/2013 | Sujet: Doryan Lynch -en cours Mer 23 Jan - 0:25 | |
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Hijikata Toushirou (Gin Tama) | ♔Nom : Lynch ♔Prénom: Dorian ♔Age : 26 ans ♔Date et Lieu de Naissance : 9 juin- Windsor, England. ♔Orientation Sexuelle :Hétérosexuelle. ♔Nationalité:Anglaise. ♔Groupe :Humain. ♔Classe Sociale:Noblesse. Garde du corps du roi Philippe.
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Histoire : Toutes les belles histoires commencent par « il était une fois ». Toutes les belles histoires avec des princes, des paysans devenant princes, et de belles damoiselles en détresse commencent par « il était une fois », et finissent par « et ils vécurent heureux ». Il s'agit de jolis contes que l'on aime écouter au coin du feu, ou bien dans son lit avant de dormir, de jolies récits où l'on peut rêver, et espérer qu'un jour cela nous arrive. Peut-on qualifier ce petit conte de « belle histoire » ? Cela l'avenir nous le dira, toujours est-il qu'il commence comme cela : Il était une fois, un petit garçon ordinaire, qui vivait dans un petit village proche de Windsord. IL n'avait qu'une mère et un grand-père pour seule famille, et on ne peut pas dire qu'ils vivaient dans l'or et la soie, loin de là. Contrairement aux autres enfants, il n'avait pas de papa. On lui avait bien expliqué que ce dernier était mort à la guerre, alors qu'il n'était qu'un petit bébé, depuis, ils avaient dû travailler plus fort et plus dur que les autres. Malgré son jeune age, il voyait les peines et le dur labeur marquer sa mère inexorablement : ces cheveux devenaient gris, son beau visage se marquait de rides, son regard bleu s'éteignait, et l'enfant ne pouvait rien y faire rien. Dorian, car c'était bien là son nom, se sentait incapable. Et pour soulager cette femme qui l'a toujours bercé contre son cœur, il se devait d'être fort.
Il n'y avait rien de poétique dans la naissance d'un enfant dans un temps aussi troublé que le leur, et celle de Dorian ne faisait en rien exception. La guerre faisait rage, mais même en temps de paix, il n'était pas rare de voir brigands et autres voyous semer le trouble dans les régions les plus reculées du royaume. Elle était belle, jeune, respirait la joie et le bonheur simple de vivre tout simplement. De longs cheveux d'or, des prunelles émeraudes, des traits délicats , une peau fraîche d'où émanait une douce odeur de blé tout juste coupés. Une petite paysanne innocente, qui aurait put se marier avec un bon gars, et continuer son chemin tranquillement, si elle n'avait pas croisé la route d'un homme, aussi dangereux et imprévisible que puissant. C'est bien ses attraits, ses caractères physiques qui attirèrent ce souverain si sombre jusque devant sa porte, et comment aurait-elle put lutter, elle, petite gueuse issue d'un village reculé et quasi inconnu ? Comment aurait-elle put se défendre, se défaire de cette prise de fer qui l'empoigna ? Le roi lui fit passer une nuit d'enfer, qui laissera des traces sur son corps et sur son âme, il lui promis de venir chercher le fruit qui pousse en ses entrailles, puis, la laissant seule face à son désespoir, il s'en alla . Elle pleura longtemps, mais au fur et à mesure que son ventre s'arrondissait, un amour intense pour ce petit être qui grandissait en elle naquit, puis s'épanouit. Elle aimait à le sentir bouger, et déjà, elle savait que jamais elle ne le laisserait partir, pas même pour un palais, son existence serait difficile, pénible, oui, mais elle était prête à souffrir pour deux. Aussi, priait-elle tous les soirs pour que l'enfant qui allait venir au monde ne soit point blond.
Dorian vint au monde, après des heures d'un travail harassant. C'était un enfant en pleine forme, vigoureux et vif, et quel ne fut le soulagement de la jeune femme que de constater que le petit garçon était aussi brun ! Ses larmes de douleur firent place à la joie, au soulagement, à n'en point douter, le roi ne le lui prendrait pas. Ce dernier refit surface quelques jours après la naissance du petit. Il entra, ne posa aucun regard pour la jeune paysanne, son attention toute focalisée sur son petit bâtard qu'il espérait lui ressembler, enfin un héritier digne de ce nom. Mais quel ne fut sa colère, sa déception de constater que ce petit ne lui ressemblait en rien, en rien ! Il manqua de tuer le nourrisson par son accès de colère , il donna un grand coup de pied dans le berceau, et ce malgré les protestation de la mère et de son père. Puis, il partit, laissant là cette effroyable scène, cette vie brisée par ses ambitions.
C'était grâce au courage de cette petite femme que Dorian put avoir une enfance quelque peu normale. Elle avait pris en charge tout, tout sur ses frêles épaules, entourant de ses bras et de son amour cet enfant, fruit de son malheur. Mais comment, par tous les dieux, comment aurait-elle put le haïr ? Lui si gentil, si volontaire ? En grandissant, Dorian se fortifiait, rêvait de devenir un chevalier qui protégerait sa mère des malheurs et des vilains qui voudraient lui faire du tord, et il n'était pas rare de le voir déambuler dans la campagne, un morceau de bois en guise d'épée, et s'entraîner avec une candeur toute puérile. Malgré tout, l'enfant était de nature solitaire, et ne semblait pas vraiment enclin à aller vers les autres petits de son village, qui par ailleurs, le malmenaient bien trop à son goût. Tout ce qui l'intéressait, était de rester auprès de sa mère et de son grand-père et de les défendre. Dans son imaginaire enfantin, il s 'était érigé en héros.
Sa vie aurait put être prosaïque, simple et tout bonnement ordinaire pour un petit paysan, si le destin ne l'avait pas mis en travers du chemin d'une personne qu'il n'aurait sans doutes jamais dû croiser. C'était par une belle-après midi de printemps. Le soleil dardait ses rayons tendres sur la plaine qui reprenait vie après de durs mois d'hivers. Déjà, des fleurs pointaient le bout de leur nez, décorant avec une grâce toute campagnarde le lieux. Dorian montait la garde, comme toujours, sur le haut d’une colline. C'était un jeux qu'il affectionnait depuis maintenant plusieurs semaines, et il se plaisait à penser qu'ainsi, il protégeait sa famille de tout malheur qui pouvait lui arriver. C'est ce jour-là qu'il le rencontra, ce petit garçon de son âge, qui lui ressemblait de façon troublante. Que venait-il faire sur son territoire ? Pourquoi était-il là ? Sans plus réfléchir aux raisons de l'errance du petit prince, il se précipita à sa rencontre, et pointa son bout de bois qu'il gardait en guise d'épée, le regard plein de défit.
« Tu n'as rien à faire ici ! Tu es sur nos terres, va-t-en ! »
L'enfant sembla interdit, puis, se gonflant de tout son orgueil, il décréta d'une voix sûre : « Hey ! Je suis le prince héritier tout de même ! » Mais il en fallait plus pour impressionner le petit Dorian qui, non seulement n'avait jamais vu le prince, doutait fortement qu'il puisse croiser sa route un beau jour. « Arrête de mentir ! T'es pas plus prince que moi ! » lança l'enfant courageusement, malgré les atours de luxe que présentait son interlocuteur. Des bras le firent décoller de la surface de la terre alors qu'il s'élançait à la rencontre du prince, bâton en avant, comme pour une charge. Il se rendit alors compte que sa très chère mère était intervenue, pour mettre fin à la rixe, et qu'elle s'était prosternée dans une profonde révérence.
« Veuillez excuser l’impertinence de mon jeune fils mon seigneur ! » Dorian parut interdit par cette réplique, comment sa mère pouvait-elle plier ainsi devant un garçonnet à peine plus vieux que lui ? Quelle ironie ! Il se sentit bien triste . Le jeune noble ne dit rien, mais bientôt, arriva à sa suite une vieille femme, sa nourrice sans doutes, qui s'époumonait comme une malheureuse : « VOTRE ALTESSEEEEE ! PETIT PRINCEEE ! » Lorsqu'elle arriva à leur niveau, essoufflée, elle parut soulagée : « Ho ! Vous voici Prince Philippe ! » Il y eut un lourd silence accueillant cette révélation, durant laquelle, sa douce mère resta interdite, les yeux grands ouverts, alors que la fixait de son air, trop grave pour son age, le petit prince. « Alors... alors vous êtes le prince héritier ? Mais maman ! Que.. - Chut Dorian...je... j'ai quelque chose à vous dire, et...- Elle se tourna vers la vieille femme – je vais vous expliquer, madame, pourriez vous garder le secret ? » La vieille femme acquiesça et suivit la paysane, non sans avoir pris la main de Philippe . On les invita à entrer, prendre un bol de lait frais, unique luxe de cette famille fort miséreuse. Le grand-père n'était pas présent, sans doutes encore occupé à l'étable. "Restez là les enfants, jouez... » Et les deux femmes s'isolèrent alors que les garçonnets se retrouvèrent face à face. Ils se dévisagèrent un long moment, sans qu'un mot ne fut prononcé, juste le bruit des petites bouches qui sirotaient leur lait chaud. « Pourquoi tu a l'air triste ? » Dorian rompit le silence, dardant sur le prince ses grands yeux brillants de curiosité. Il était bien rare qu'il puisse passer du temps avec des enfants sans que ceux-ci ne se moquent de lui, ou ne critiquent sa mère, mais ce petit monsieur, juste devant lui, semblait ne pas le connaître, ni connaître la réputation que tout le village colportait sur leur compte. Philippe quant à lui ne répondit pas tout de suite, à vrai dire, il semblait bien peu enclin à se confier à un jeune paysan tout juste rencontré. « Et toi ? Pourquoi tu es tout seul ? » Dorian ouvrit grands ses yeux, comme si le jeune garçon avait touché juste, avait perçu sa petite blessure. Puis, un rire, cristallin, candide et amusé ampli la pièce alors que le paysan se frotta la tête d'un air jovial : « C'est parce que je ne suis pas comme les autres, parce que je n'ai pas de papa ! » Il valait mieux prendre la chose sur le ton de l’humour, Dorian n'aimait guère montrer qu'il avait des faiblesses, non, ça n'aurait donné que plus de valeur aux moqueries, et après tout, il n'était si malheureux que cela. « Moi, je n'ai pas de maman » finit par dire Philippe d'une petite voix peinée. Il ne se serait jamais aventuré à divulguer des choses intimes à un paysan, mais celui-ci semblait un peu différent, comme s'il sentait un étrange lien qui les unissait. A ces paroles, son interlocuteur ouvrit de grands yeux exorbités, et se levant d'un bond sur sa chaise fit un : « HO ! Ça c'est triste je comprend ! » Il y avait quelque chose de théâtral dans la façon d'agir du petit garçon aux yeux noisettes, mais il y avait là une réelle sincérité que l'héritier du trône ne connaissait que trop peu. Ses lèvres fines s'étirèrent en un sourire.
« C'est... inattendu... mais... je... Je vous en prie, vous me croyez n'est-ce pas ? - Oui je vous crois, et... mais... Emmenez le... donnez lui une bonne éducation, je.. je vous en prie ! » Les deux femmes sortirent, visiblement soucieuses, mais la gouvernante face au regard implorant que lui portait la jeune femme finit par acquiescer, non sans lancer un sourire qui se voulait rassurant à Philippe. « Prince Philippe, Dorian, je vais vous dire un secret, il faudra bien le garder, entendu ? - les deux petits garçons firent un oui de la tête, attendant avec anxiété la suite- Dorian, votre maman m'a confié à moi, je vais dire que vous êtes mon petit fils, que je souhaite vous donner une éducation- Dorian commençait à comprendre qu'on l'enlevait à sa mère, ses yeux se remplirent de larmes mais la vieille femme fit un geste pour le faire taire avant qu'il n'ait put prononcé le moindre mot- La raison est simple mon enfant, Philippe et vous êtes frères. » Ils se regardèrent, interdits par la nouvelle qui tomba comme un couperet, mais Dorian, qui ne perdait jamais le nord, revint à la charge : « Mais ! Et maman ? Je ne veux pas quitter maman ! Pourquoi il ne vient pas vivre chez nous alors ? Hein tu voudrais bien maman ? Pas vrai ? On n'est pas obligés de se quitter ? Hein ? » De grosses larmes parcouraient maintenant son visage poupin, alors que la femme aux cheveux d'or le prenait dans ses bras, versant elles aussi des sanglots qu'elle ne contrôlait plus. Le prince quant à lui, n'avait pas prononcé le moindre mot, et considérait la scène avec une sorte de douleur sourde figée sur son visage. « Mais, si on est frères, on peut partager notre maman ! Il en a pas, alors tu veux ? » Philippe se mordit la lèvre inférieure. Ce petit paysan n'avait rien, rien à part l'amour d'une mère, et il était prêt à la partager avec lui, inconnu sortit de nulle part, enfant gâté par la providence car n'a jamais connu la faim, frère inconnu jusqu'à ce jour, et déjà, il faisait montre d'une générosité rare. La gouvernante posa une main tendre sur la tête du petit garçon : « Qui vous dit que vous ne reverrez jamais votre maman ? Vous voulez la protéger non ? Vous voulez devenir un chevalier ? Vous en serez un, mais cela a un prix, vivre loin d'elle. Mais n'ayez craintes, nous reviendrons la voir aussi souvent qu'il nous sera possible ! » Dorian sembla se calmer, et fixa la vieille femme pour voir si elle lui mentait, sa mère attira le petit Philippe contre eux, et le gratifia d'un câlin tout maternel, geste anodin pour certain, mais énorme pour cet enfant qui n'avait rien connu de tel. « Revenez vous aussi, Prince »
Puis, il fallut se quitter, et c'est le cœur gros que tout trois partirent en direction du carrosse et des gardes qui les attendaient plus loin.
| ♔Pseudo : Aurélya ♔Age:NA! ♔Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?: NA! ♔Des Remarques ou impressions? euh... NUTELLA! ♔As-tu lu le règlement ?Yes my lord ♔Code du règlement :Les pingouins sont des canards déguisés? Je t'aime xD et hoplaboum! comme Prosper!
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