| Sujet: Armand d'Abandourt Jeu 1 Nov - 19:18 | |
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| ♔Nom : d'Abandourt ♔Prénom : Armand ♔Age : entre 25 ans. ♔Date et Lieu de Naissance : 3 janvier dans le Cheshire, Angleterre ♔Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle ♔Nationalité: Anglais ♔Groupe : Humain ♔Classe Sociale: Sans titre de noblesse particulier - Milicien
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Charles de France : Le souverain Français, et nul autre personne, est celui dont il reçoit ses ordres. Venant d’une autre personne il ne l’acceptera pas, jamais. Obéir, non sans parfois susurrer son désaccord dans sa barbe, même à un Roi lui-même, n’est déjà pas chose aisée à ses yeux. Pourtant il s’y applique, mystérieusement. Il ne l’apprécie pas spécialement, et ce malgré ce qu’il a fait pour lui, mais il le supporte. Et plus encore, il le respecte…Un peu. Pour la cruauté sans mesure dont il peut faire preuve.
Allister Kirasten : Douce danseuse…Beaucoup trop douce. Pourtant ce ne sont pas les capacités qui lui manquent, à cette lady. Alors il l’a comme qui dirait prise sous son aile, pour essayer d’en faire une meilleure combattante, et dans l’espoir, au départ, de peut-être la faire devenir comme lui. Pourtant au final, il doute. Car dans le fond il ne se l’avouera jamais mais sans doute en est-il arrivé à l’apprécier de la sorte et même la considérer comme une…amie ?
Si jamais vous voulez un lien avec lui, n’hésitez pas à mp Lizbeth C. Valentyne ♪ Témoignage d'un témoin dans l'affaire du meurtre de la chapelle Sainte-Marie :
« C'était horrible, horrible je vous dit ! C'était un démon ! Il avait des crocs, des dents énormes et acérées. Une bouche sur dimensionner, il aurait pu me manger tout cru j'en suis sûr. A quel funeste vision. Son corps était grand et rouge, tout était rouge, ses habits, ses cheveux sa peau. Seules ses dents étaient blanches, et ses yeux luisaient. Oui, ses yeux projetaient une lumière verdâtre. Ce monstre avait les yeux exorbités et luisant, oui monsieur l'agent c'est exactement ça, luisant et exorbités. Notez le ! Notez le c'est très important ! Vous avez vu ce qu'il a fait ? Pour crucifier un homme à cette hauteur cela prouve qu'il n'est pas humain ! Vous me croyez hein ? Vous me croyez quand je vous dit qu'il a une force surhumaine, que c'est un diable. Un diable rouge. Vous ne l'avez pas entendu ricaner vous. Il jubilait se monstre. A chaque cri de sa victime il ricanait encore plus fort en dansant autour de l'homme agonisant. Il attendait que celui-ci face mine de s'échapper pour lui lacérer une nouvelle fois le corps et s'enduire le visage de sang. Il faut que vous le retrouviez monsieur l'agent, je ne peux plus dormir depuis ce soir là. Avec une description aussi précise vous le retrouverez sûrement... Promettez-moi que vous l'arrêterez, promettez le moi ! »
Description dans le dossier légal d'Armand :
Jeune homme de type caucasien, la vingtaine, peau pâle. Aucune blessure apparente nul part sur son corps. Homme d' un mettre quatre-vingt six pour quatre-vingt kilo. C'est donc un individu musclé aux membres allongés et souples. Sa chevelure est mi-long avec une couleur particulière, verte kaki. Cette distinction sera sûrement le seul moyen de reconnaissance que nous aurons. Ses prunelles sont elles aussi de couleur kaki.
Témoignages de deux prostitué du boulevard Sainte-Thérèse :
-Armand ? Il est beau ! -Au oui il est beau, et il a plein d'argent. C'est pour ça qu'il est beau ! -Tu sais Cindy je suis pas sûr qu'il ait beaucoup d'argent. Mais il nous donne tout ! Oh qu'il est beau, charmant dévoué ! -Oh oui il est beau ! Et il nous donne plein d'argent. Mais il fait peur des fois. Hein Wendy ? Tu te rappel la fois où il est arrivé tout nu ? -Ah ah ah je m'en rappelle oui, il m'a fait peur. Il avait l'air fou, il rigolait et il rigolait. Mais pas d'un rire vraiment amusé, il avait l'air choqué, hors de lui comme si il ne pouvait s'empêcher de rire. Oh je me rappelle, il nous avait baisé comme un vrai animal, et même pas payé ! Oh le salaud je vous le dis moi. Mais il s'est rattrapé la fois d'après. -Oh oui qu'il c'est rattrapé, et puis il avait pas vraiment à se rattraper on s'était tellement amusées hi hi hi. -Quand on vous dit qu'il est beau c'est pas pour rien. Son corps est parfait. C'est pas un de ses maigrelets qui viennent nous voir car ils ont pas de chances avec les femmes. Ah ça non Armand je suis sûr qu'il pourrait avoir toutes les femmes du château. Mais il vient car il est un animal, et il sait que nous on peut le contrôler. Vous verriez le fauve que c'est y a des fois ! Sa façon de se bouger, de parler. Des fois on croirait qu'il gronde. -Ah oui ça c'est vrai, avec lui faut pas avoir peur des morsures. Enfin nous on l'aime bien notre Armand. Des fois il vient comme ça sans raison, même pas pour coucher. Il vient il nous parle et il nous donne de l'argent. Et puis son sourire, ohhh quelle merveille, il passe tellement vite du sourire angélique qui nous fait craquer au sourire coquin qu'il nous fait perdre le tête le petit malin. -Quant on vous dit qu'il est beau Armand ! C'est notre chéri, vous lui chercher pas des embrouilles j'espères !
Témoignage de Lord Barret avec le père de William Shepherd une semaine avant sa mort :
« William Shepherd vous dites ? Je sais qui c'est oui. Qu'est-ce que je peux vous dire sur lui. Et bien pas grand chose en faite. Je suis son instructeur depuis deux ans. William n'est pas un jeune comme les autres. Les petits nobles lambda sont assez arrogant mais très respectueux, lui il était les deux... Enfin ça n'a durée qu'un mois. Durant un mois je dirais qu'il a testé mon autorité, et lorsqu'il a compris que je ne céderais pas il c'est arrêter. Il est très vite devenu très bon dans le maniement des armes et aussi dans les tactiques de combat. Je pense qu'il est attentionné lorsqu'il aime ce qu'il fait. Comment se comportait-il avec les autres ? Et bien je ne l'ai jamais vu parler à qui que ce soit, et pourtant il était dans toute les discussions. Il jetait des regards froids et désintéresse à tout ses camarades. Et ceux-ci ne faisaient que s'écarter lorsqu'il passait. Y a deux jours encore William en a regarder un qui n'avait pas lassé sa chaussure. Avec un simple regard il lui a fait comprendre que c'était intolérable... Je n'avais jamais vu ça, l'autre garçon c'est excusé mille fois en baissant les yeux et à très vite refait son lassé. Pourtant comme je vous l'ai dit ces deux là ne s'étaient jamais parler. C'est comme-ci tout le monde craignait William. Je ne suis pas tout le temps avec eux, mais si quelqu'un avait été victime de violence de la part d'un autre j'aurais été averti. Cette situation m'a toujours parut bizarre, mais je me suis dit que c'était le caractère du petit Shepherd qui ne devait pas coller avec le reste du groupe... »
Témoignage de Miss Alington sur la période qu'elle passa au côté de William :
« Vous savez c'est pas vrai ce que les parents de William ont dit. Il ne nous a pas maltraité du tout. Enfin ç a a été dur les premiers mois, on avait pas vraiment d'endroit où habiter. Alors Willy nous a forcé à construire une maison, enfin plus une cabane qu'une maison. Durant cette période il a vraiment été méchant, au-dieu même. Les filles et moi on c'est demandé pourquoi il était venu nous chercher si il nous traitait comme ça. Mais ça c'est atténué lorsqu'on a eu un toit où vivre. Au début il ne nous a plus montré grand intérêt, puis il a vu que l'on ne faisait plus rien, alors il a recommencer à s'énerver. Ça a pas marché car on était trop terrifier pour bouger. Alors après ça il c'est montré plus doux, il nous faisait des compliments, nous charmait un peu. Toutes les filles étaient folle de lui. Il était très agréable à vivre, faisant du charme à toute, tout en restant très convenable et plutôt désintéressé. C'était une sorte de gentleman. J'ai été la seule à ne pas croire en ces illusions. J'étais sûr qu'il ne ressentait rien pour aucune de nous et qu'il faisait ça juste pour qu'on le laisse tranquille et que l'on face ce qu'il voulait. Mais personne m'a cru. Pourtant à la fin c'est moi qui ai eut raison. Si il avait pas été aussi froid et antipathique on aurait eu des nouvelles une fois cette aventure finit. Mais rien, pas un mot ! Les filles en ont pleurer, mais moi je m'en doutais. On ne change pas si vite de comportement quand on est une personne normale... Au fond je suis sûr qu'il hait tout le monde... »
Témoignage de William Shepherd sur son fils après que celui-ci ai déserté le camp anglais :
« Vous ne comprenez pas, vous pensez que c'est un simple déserteur mais c'est bien plus que ça. Nous avons essayé de l'élevé comme un bon anglais, mais dés le premier regard que j'ai eu avec lui j'ai su... Au départ je me suis fait une raison en me disant qu'il ne m'aimait pas car on ne se connaissait pas. Mais ce regard il le déposait sur tout le monde. Alors qu'il venait de naître j'avais déjà l'impression qu'il s'ennuyait de nous. J'ai tout de même voulu l'élevé de la meilleur façon qu'il soit. Quand je lui parlais il regardait ailleurs, il n'avait que faire de mes remarques. Il ne c'est jamais bien intégrer à ceux de son âge. Enfin si il l'a fait après quelques années, mais moi au fond je le savais, je le savais qu'il faisait semblant d'être normal. Vous l'auriez vu danser et jouer avec les filles de son âge. Il commençait par observer le garçon qui semblait intéresser le plus les filles, puis il l'imitait. Il le faisait à la perfection. Vers ses 6 ans William était aimé de toutes les filles de nos amis. Mais il feignait je le savais, il n'avait aucun intérêt et n'éprouvait rien envers elle. Pire encore il aimait leur faire faire des choses interdites pour nous ridiculiser. Au fur et à mesure du temps, lorsqu'il a vu que nous ridiculiser nous faisait mal il a commencer à tout faire pour y arriver. La seule chose qui intéressait vraiment William à cette époque là était la douleur humaine, aussi bien mentale que physique. Il cherchait à faire mal à tout prix. Comment aimé un être pareil ? Comment aimer un fils qui ne souhaite que vous voir vous effondrez. Alors William a continuer à grandir seul en quelque sorte, prêt de nous mais tellement loin de notre monde. J'ai bien essayer de me rapprocher malgré ma haine, tenter de le résonner, de comprendre sa douleur, sa détresse. Mais il n'en avait pas, il était seul sans que la solitude le touche, j'en suis sûr il ne ressentait rien. Seul le bonheur du mal l'atteignait. Vous savez c'est très dur de savoir que son fils n'a pas été bénit par Dieu à sa naissance, de se souvenir que dés le premier regard on a su qu'il ne venait pas du paradis. Messieurs retenez seulement une chose, William Junior n'est pas un humain, si vous devez l’arrêter soyez sûr de tirer le premier, car lui n'hésitera pas. Cet homme n'est pas mon fils, alors n'aillez aucun remord. »
Will Shepherd est né dans une famille de petits nobles dans le Cheshire. Fils unique de la famille, du moins ce qu'il en savait le petit Willy comme aimait l'appelée sa mère à l'époque où elle le supportait encore, prit très vite tous les vices de son modeste rang. Lorsque sa mère ne faisait pas ce qu'il lui ordonnait il tentait de la battre, chose qu'il avait apprit de son père. Chose étrange, son père lui ne se prenait pas de rouste à la suite de ça. Dominé devint très rapidement une chose indispensable à la survie du petit Willy. Ainsi à chaque fois qu'il voyait quoi que ce soit de plus grand que lui, il essayait de le renverser. Un jeu des plus inhabituel se mit alors en place dans la maison de la famille Shepherd. Shepherd fils renversait tous ce qu'il croisait avec une joie immense, vase, chaise, table lorsqu'il le pouvait, il tenta même de renverser le meuble mais en vint. Le tour d'après était celui de la domestique de la maison qui tâchait de relevé tout ce qui se trouvait à terre. Une fois cela fait c'était de nouveau au tour de Willy. Celui-ci voyant que tout était retourné à sa place prenait à chaque fois cela pour une rébellion des objets de la maisons. Et cette rébellion amenait inévitablement la répression, avec sa force de l'époque il s'efforçait de tout cassé. Usant de toute son intelligence il cassait systématiquement tous les pieds des chaises, il dissimulait un pied de la table quelque part et brisait toute la vaisselle de la famille. Ce petit jeu dura jusqu'au 12 ans de l'enfant. Bien sur ses parents ne le laissèrent pas faire, mais les perpétuelles réprimandes et les sévices corporels ne firent que renforcer le caractère belliqueux du garnement. Cependant le jour exact de l'anniversaire du petit diable il piqua sa plus grosse colère et déclara ouvertement la guerre à sa famille. La cause de cette colère ? Et bien le petit homme avait demandé une hache pour ses 12 ans et avait reçu un fleuron. Un fleuron !!! Quel humiliation, c'était honteux. Le lendemain de cette néfaste journée le gamin avait quitté la maison, et c'était approprié la moitié du jardin. Comment avait on su cela ? Et bien grâce à plusieurs petits indices. Le premier fut sûrement la multitude de vitres brisées par les bombardements de cailloux. Le deuxième indice fut la belle limite qu'avait creuser le jeune rebelle dans le jolie gazon familiale. Et le dernier indice fut le joli drap planté au dessus d'un amas de bois, de cailloux et de terre où l'on pouvait voir écrit William kingdom !
Will Shepherd ne s'arréta pas là pour autant. Il délaissa la guerre qu'il avait entamé très vite pour s'occuper de son royaume. Le jeune garçon décida dans toute son arrogance que son royaume devait avoir un peuple pour qu'il puisse gouverner. Il alla donc chercher toutes les filles de son âges dans les domaines avoisinants. Le plus fou dans cette histoire fut que leurs familles les laissèrent partir, avec l'espoir qu'elles se marris avec ce jeune noble pour acquérir son titre. Le charme de Willy où plutôt celui de son titre berçait ses sujettes d'une sorte d'amour. Une tyrannie commença peut à peu à émergé dans le fond du jardin des Shepherd. Les parents outré par cette situation essayèrent évidemment de faire reprendre raison aux familles pour sauver leurs filles. Mais les familles virent cette tentative comme une dissuasion faite par les Shepherd de peur que leur titre puisse sortir de la famille. A cause de ce malentendu rien ne fut fait et Will laissa libre court à son envie de domination durant plusieurs semaines. Lorsque sa famille décida d'intervenir en envoyant les forces de l'ordre réglé la situation une guerre reprit entre le William Kingdom et la Maison Shepherd. Après six mois de multiples sabotages et de vie dans le fond du jardin Willy dû capitulé et retourner vivre avec ses parents. Le jeune homme avait une apparence de bête sauvage après 6 mois à vivre reclus seul dans les fin fond du domaine familiale. Mais la chose qui changea le plus chez l'adolescent fut surtout intérieur. Une profonde amertume s'installa dans le fond de sa gorge après la reconnaissance de sa défaite. William retrouva assez vite son apparence d'adolescent aisé, mais la rancœur laissa un profond cillions entre lui et sa famille. Une distance qui ne pouvait plus disparaître. Avec sa capitulation et son retour dans la maison Willy arrêta toutes ses actions malveillantes, mais une pression mentale apparut dans la maison. A chaque remarque, des réflexions cinglantes sortaient de la bouche de l'enfant. Celui-ci passait ses nerfs sur tout le monde. Ce faisant battre par son père lorsqu'il osait lui manquer de respect, mais dominant complètement sa mère et la domestique. Les deux femmes de la maison étaient à tous moments prêtes à craquer sous le poids des mots du jeune Shepherd.
La situation ne fit qu'empirer au fur à mesure que les années passèrent. A quelques moi du 16ème anniversaire de William sa mère craqua et fut emmener à l'hôpital. La pression qu'il lui avait infligé l'avait amené à bout de force. Le père de l'adolescent lui en voulu tellement qu'il confina son fils dans sa chambre durant plusieurs moi et ne lui adressa plus jamais la parole. La domestique servant d'intermédiaire entre les cris d'un fils fou d'être traité de la sorte et d'un père dont les pensées ne se dirigeait que vers l'échec de toute sa vie, sa famille. La décision fut prise par William père d'envoyer l'adolescent au service militaire. Chose qu'il ne pensait pas avoir à faire vu la petite position de la famille Shepherd, mais qui, il l'espérait ferait du bien à son fils. Le matin de l'anniversaire de Willy un carrosse était à la porte de la maison et le fauve fut libéré. Celui-ci ne tenta même pas de s'échapper, passant devant son père sans lui adresser le moindre regard il disparut à l'intérieur du carrosse un sourire carnacier sur le visage. Le père lui resta figé un moment sur le palier, le regard plein d'espoir qu'il avait eu la minute d'avant en espérant avoir fait le bon choix avait fait place à des larmes. L'homme d'expérience en était sûr, rien ne s'arrangerait jamais et le pire était à venir.
William père ne pensait pas si bien interpréter les mimiques de son fils. Dés les premiers jours arrivés dans le camp les choses dégénérèrent. Willy resta tranquille une journée, silencieux, observant attentivement chacun de ses camarades et son instructeur. Durant cette journée il prit toutes les remarques très bien avec un sourire des plus beau. Tous autour de lui étaient de jeunes nobles plus haut dans la monarchie, et tous le prenaient de haut. Dés le lendemain matin tout changea. Un de ses compagnons d'apprentissage lui adressa un ordre. Sans même s'en rendre compte le jeune noble fut à terre par un magistral coup de poing de William. S'ensuivit une ruade de coup de pieds. Willy fut arrêté par son instructeur et mis au piquet 5 jours. A son retour dans la compagnie son souffre douleur avait disparut. Des affinités s'étaient créer entre les adolescents du groupe et il se fit directement expliquer comment les choses marchaient. Et alors que les menaces tombaient sur lui un sourire des plus heureux flamboyait sur le visage du jeune Shepherd. Willy attendit une semaine avant de bouger, il attendait quelque chose qui lui tomba dans les mains le plus naturellement possibles. L'apprentissage du maniement des armes arriva à la fin de cette semaine d'attente et William hérita d'un couteau. La nuit tombée, quelques heures après le couvre-feu l'adolescent traversa les dortoirs jusqu'au lit du jeune Piddington le « chef » de la bande. D'un coup il lui sauta dessus et lui ligota la bouche avec son drap. Willy joua ensuite avec son couteau, le faisant glissé sur la peau de l'autre adolescent à la lueur d'une bougie. Il s'amusa ainsi pendant presque une heure, contemplant les yeux suppliant de sa victime qui suait à grosses goûtes. Après lui avoir dit de ne pas crier il lui enleva sa « muselière ». William feint de partir et au dernier moment se retourna et planta le couteau à quelques centimètres de l’oreille du garçon, celui-ci poussa un hurlement qui réveilla tout le monde. En moins d’une minute toute la compagnie fut réunie dans la salle et l’instructeur, Lord Barret prit connaissance des faits. Alors que la victime allait tout avoué il regarda du coin de l’œil son agresseur. William avait les brûlant de bonheur et le sourire jusqu’aux oreilles, toute son expression semblait supplié Piddington de le dénoncer pour avoir la chance de se venger. La jeune victime déglutit difficilement et finit par dire à l’instructeur qu’il avait fait un cauchemar. Lord Barret loin d’être naïf, à la vu du sourire de William et des regards inquiets que lançait l’autre en sa direction en resta cependant là. Le lendemain de ces événements plus personne n’opportuna Willy. Il avait acquit en un seul coup un pouvoir incomparable sur ses compagnons et les menait à la baguette avec une facilité déconcertante. Pouvoir incomparable ? Les mots était peut être exagérer vu comment Lord Barret menait aussi ces moins que rien. A partir de cette première semaine Lord Barret devint le seul obstacle à la domination de William. Cet homme devint donc le nouvel ennemi de l’adolescent, la personne qu’il haïssait le plus en ce monde en quelque sorte. Malheureusement l’instructeur était un homme intouchable pour Willy. Il était son supérieur et un militaire hors paire. Son autorité était immense et le fait d’être viré du camp militaire aurait signifié pour le jeune Shepherd un retour dans sa famille… Durant toute son instruction William se tint à carreau, devenant même un modèle dans l’apprentissage du combat et des tactiques militaires. Il exécutait sans plus de réflexion la moindre demande, ruminant au fond de lui une haine des plus vigoureuses.
Après deux ans d'éducation à l'art de la guerre les hommes étaient fin prêt à diriger leurs troupes. La fin de cette initiation se finissait toujours par une participation à un combat, preuve de leur allégeance à la couronne anglaise. Se fut un jour d'Automne que se déroula enfin la grande guerre. Chacun de élèves de l'académie militaires étaient dirigé par Lord Barret, et chacun dirigeait une escouade. La tension était palpable dans les rangs. La plupart des jeunes nobles tremblaient comme des feuilles dans leur rang. William n'échappait d’ailleurs pas à ce phénomène, cependant le sourire sur son visage montrait une excitation plus qu'une quelconque frayeur. Lorsque le premier coup de feu fut tiré, signe que la cavalerie devait attaquer Willy dégaina son sabre et courut en criant vers les lignes ennemies. Ses hommes totalement désœuvrés le suivirent sans tout à fait comprendre le comment du pourquoi . Cette action folle eut pour effet de totalement désœuvré Lord Barret qui ordonna dans l'instant de suivre la folle charge de William dans l'espoir de ne pas perdre une garnison entière sans raison. Les balles sifflaient autour du jeune Shepherd qui galopait seul quelques mètres devant tout ses hommes. Derrières lui ses soldats se faisaient abattre un a un, mais lui comme entouré d'une chance inimaginable ne fut pas touché et arriva lame la première dans les rangs ennemies. Le premier homme planté par William eu l'air d'une révélation pour lui. La folie qui le hantait continuait de plus belle, avec frénésie il s'opposait à une garnison entière alors que les soldats français arrivaient à peine. Il plantait son épée dans tout ce qui l'entourait, les pupilles rétrécies d'excitation et un sourire qu'on aurait cru pouvoir déchirer sa peau. A chaque giclée de sang Willy remettait un coup à sa victime qui s'effondrait instantanément. Sa folie ne le rendait pas moins méthodique, le premier coup était meurtrier, le deuxième, un coup de pied le plus souvent ne servait qu'à dégager sa lame ou à virer le cadavre. Shepherd ne s'occupa pas le moins du monde de ses camarades, il cru même planté un anglais par inadvertance. Cependant un cri lui fit vite retrouvé ses esprits. Lord Barret, seul et encerclé lui ordonnait de venir le sauver. William accourut et se mettant dos à celui-ci entama un combat qui n'avait pas lieu d'être. Les deux anglais étaient sûrement les derniers de leur pays encore vivant. Cependant cette situation plaisait énormément à Willy, celui-ci aurait continué toute la nuit si Lord Barret ne lui avait pas de nouveau donné un ordre un ordre de replie. La chose énerva le jeune Shepherd qui se rappela de la haine qu'il éprouvait pour son supérieur. Haine qu'il avait temporairement oublié tellement il s'amusait en cet instant. Alors que le Lord se retournait vers William celui-ci planta son sabre dans l'abdomen de celui-ci. D'un coup de pied il le poussa vers le sol et commença à le piétiner avec frénésie. Il brisa le crâne de son supérieur et continua à piétiner ce qu'il restait du cadavre. Les soldats français, choqué de la violence de se qui s'était passé ne tentèrent même pas de tuer William. Il fallut attendre qu'un général français arrive et leur ordonne de le faire prisonnier pour que le massacre s’arrêta, à ce jour personne ne fut capable d'identifier le tas d’organes écrasés comme la dépouille de Lord Barret.
William ne fit pas longtemps prisonnier de guerre. A peine revenu sur le camp il fut amené à l'homme le plus haut gradé du campement qui lui demanda si il souhaitait rejoindre l'armée française ou être exécuté. Le choix fut assez expéditif et dés la semaine d'après l'ancien anglais bottait le cul de ses frères sous le pavillon français. Le jeune soldat servit deux ans dans la même unité, grimpant les échelons alors qu'il ne le souhaitait pas vraiment. En deux ans il se fit une forte réputation. William qui tenait de comptes de toutes ses victimes avait lancé la mode de crier en plein combat le nombre de mort que l'on tuait. Ainsi durant plus d'un an l'unité de William fut très connu sur les champs de batailles car on entendait de toute part des numéros sortir du brouhaha général. Le commandement commença à suivre le périple de cette unité qui donnait la peur à leurs adversaires, mais ils suivirent surtout l'avancé de William. En moyenne celui-ci tuait deux fois plus d'homme que les autres soldats, il était aussi l'homme a avoir le plus de blessures après une bataille. Pourtant le soldat faisait preuve d'une santé de faire et repartait au combat à chaque fois. Les cicatrices s'accumulèrent sur lui en même temps que les victoires. Cependant cette belle vie ne pouvait pas durer pour un homme comme lui. Un jour de bataille, alors que celle-ci commençait William planta une nouvelle fois sa lame dans le corps d'un anglais. Celui-ci s'effondra, jusque là rien de bien changé, cependant ce fut la réaction des anglais qui changea. Tous ceux qui virent la scène et entendirent le décompte s'enfuirent. William fut exaspéré, son envie de sang disparut à la vu de ses nouvelles recrues sans combativité, ce ses enfants à peine sortit du berceau qui n'étaient pas de vrai soldat. Ce jour là William quitta simplement le champ de bataille. Un geste qui pour lui n'avait aucun impact... Un geste qui trois jour après le rendait coupable de Manquement à l'honneur et le fit condamné à l'exécution.
Alors que William était résolut à mourir, se moquant bien de la vie comme de la mort d'ailleurs. Celui-ci eu une entrevue bien particulière. Une entrevue avec une personne qu'il ne connaissait pas le moins du monde mais qui se présenta comme le roi de France. Celui-ci lui fit une proposition qu'il accepta bien volontiers. Un mois après, le jour de l'exécution de William, celui-ci se tenait dans l'ombre de la cabine royale, observant le feu prendre le corps d'un pauvre homme qui lui ressemblait beaucoup. Le feu brillait dans les yeux de William qui observait avec froideur l'homme se débattre dans les flammes... William était mort, Armand était né. Après l’exécution Armand d'Abandourt, homme de main du roi eut une entrevue et fut intégrer à la « milice » du roi. Il comprit assez vite en voyant les autres personnes de la milice que pour les êtres humains normaux l'exécution était sûrement un choix plus rassurant... Toutes les brutes du royaumes se trouvait dans ce commando particulier. Avant même d'être présenté Armand fut pris à partit par un homme très imposant. Le premier coup qu'il se prit le fit voler quelques mètres plus loin. Du sang coula de la bouche d'Armand qui l'essuya lentement avant de se relever le visage inexpressif. Il redressa la tête et fixa l'homme, celui-ci riait avec un regard supérieur il toisait le nouveau milicien. Un large sourire s empara du visage d'Armand. Celui-ci bondit vers le colosse en riant comme un fou. Avec des geste bestiaux il bondit sur le géant, attrapant l'arrière de la tête de celui-ci et lui enfonçant son front dans le visage. Les deux hommes tombèrent à terre, Armand, positionner sur le corps de l'autre commença à le tabasser. Les autres miliciens maîtrisèrent rapidement Armand pour sortir leur autre compagnon de cette dangereuse situation. Le jeune d'Abandourt fut isolé pour qu'il se calme et l'autre homme envoyer chez les sœurs pour être soigné. Malgré cette altercation de présentation l'intégration d'Armand se passa très bien. Dans les premières semaines il fut tester sur ses capacités au combat, des capacités qui en force brut était étonnantes mais qui manquait beaucoup d’entraînement. Il se fit d'ailleurs rétamer par l'ensemble des miliciens qui tous avec leurs spécialités semblaient être invincibles. Cela eu pour effet de canaliser toutes les envies d'Armand sur s'améliorer pour pouvoir tous les battre. Mais la révolution fut lorsqu'il apprit la vrai fonction de la milice. Armand découvrit un autre monde, celui de l'obscurité, des meurtres et des monstres. Un monde qui lui plaisait, un espace où il pouvait être lui. Sa première mission fut la chasse d'un lycan. Malgré toutes les informations qu'on lui avait dit, lorsqu'il vit la bête il n'y cru pas... Une chose animale, énorme, puissante. L'excitation s'empara de l'ensemble du corps d'Armand. Sans attendre ses compagnons, sans chercher d'instruction il se lança à la poursuite de la bête. Quelle situation étrange qu'elle chose inimaginable, lorsque le jeune homme bondit vers la gueule de l'animale il eut un frisson, comme un sentiment qu'il n'avait jamais ressentit. De la peur ? Qui sait... Quoi qu'il en fut la première attaque fut un échec, la bête projeta Armand d'un coup de patte en déchiquetant ses vêtements. Les griffes marquèrent le jeune hommes de traits sanglant mais superficiel. Armand ce releva beaucoup moins vite que d'habitude, mais cela ne l'empêcha pas d'y retourné dés que sa tête tourna un peu moins. Ses habits en lambeau il se rua de nouveau à main nu contre la créature. Cette nuit là ce ne fut pas lui qui la tua, mais un autre milicien. Mais le combat avait surexcité le milicien. Voir des individus avec autant de puissance lui faisait oublier tout les autres gens qui le prenaient de haut et qu'il avait souhaité tué. Ce soir là même le roi qu'il détestait au plus haut point disparut de sa liste de victime. Tant que celui-ci lui dégoterait des cibles aussi fantastiques que les lycans et les vampires Armand respecterait ses ordres. Ce soir là le milicien rentra nu en ville, ses vêtements l'ayant abandonnés. Son fou rire d'excitation ne le quitta pas de la nuit, pour ce canaliser il alla dans la maison close qu'il fréquentait quelquefois. Après cet événement Armand reprit l’entraînement avec ses compagnons. Il choisit un simple couteau comme arme de prédilection tout en gardant le maniement du sabre dans ses exercices. En 1 ans il devint un des meilleurs en combat entre milicien. Et devint aussi le milicien avec le plus de trophée à son actif. Armand vivait entre les deux mondes, celui de la milice et le monde réel. Allant parfois à la cours voir le beau monde et se mêlé à eux pour ne pas perdre le sens du mot « humain », mais repartant bien rapidement dans son monde, où il vivait avec ses camarades.
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Dernière édition par Armand d'Ambandourt le Mer 7 Nov - 21:19, édité 2 fois |
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