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 Une douce odeur de sang... [Terminé]

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MessageSujet: Une douce odeur de sang... [Terminé]   Une douce odeur de sang... [Terminé] EmptyDim 13 Nov - 18:11

GORDON ANDREW



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Jézabel Disraelis; Comte Cain / God Child.
    IDENTITÉ :


    Nom : Gordon
    Prénom: Andrew
    Age : 28 ans ~
    Date et Lieu de Naissance : Un certain 9 Novembre à Londres.
    Orientation Sexuelle :Homosexuel (il se garde bien de le montrer cela dit !)
    Nationalité: Anglaise.
    Groupe : Humain.
    Classe Sociale:




Description Physique :



"On ne voulait pas recommencer les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres."

Aucune grâce extérieur n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps, a dit Victor Hugo. Pourtant, Andrew est loin d'être disgracieux. Sa silhouette est plutôt mince, compte rendu de sa taille relativement grande. Ses épaules frêles et ses longs cheveux ondulés lui donne la vague apparence d'une femme, vu de loin ou vu de dos. Jamais un chapeau ne vient coiffer le sommet de son crâne pour l'embellir. Il préfère les choses simples et laisse sa longue chevelure cendrée agir comme bon lui semble bien qu'il la coiffe longuement le matin. Il lui arrive de les attacher lorsqu'il travaille. Autrefois la couleur de ces soyeux cheveux étaient blonds, mais au fil du temps ils semblèrent se ternir tout comme son cœur. Les traits de son visage sont fins et sa peau d'une certaine pâleur lié au fait qu'il ne sorte presque jamais. Sur la fine arrête de son nez -qui est d'ailleurs un peu long- il pose souvent une paire de lunettes rondes, devant ses yeux bleus qui reflètent une certaine froideur. Ce bleu se confond de temps en temps avec un gris très pâle, comme de l'argent ou un ciel de pluie d'automne. Ses lèvres roses laissent paraître des dents blanches, étincelantes, preuves d'une hygiène correcte. Il cache avec de la poudre quelques blessures qu'il pourrait se faire en exerçant son métier. Il ne rougit pas facilement, sauf lorsque le froid vient le picoter les narines. Ce très cher docteur cache ses poignets avec des manches longues. Poignets sur lesquels on peut apercevoir de longues estafilades régulières. Vous devinez, n'est-ce pas ? Il tenta à plusieurs reprises de se suicider. Mais on ne se suicide pas en s'ouvrant les veines à cet endroit, non, en effet. S'il agit ainsi, c'est uniquement afin que l'on s'occupe de lui, pour se sentir un peu plus aimé. Il est docteur, il sait parfaitement que se trancher la gorge ou les veines de ses cuisses est trois fois plus efficace. Ses doigts légèrement recourbés au bout sont longs et fins, digne d'un pianiste ou d'un artiste. Il ne se ronge pas les ongles, signe d'un stresse inexistant, peut-être. Ses vêtements sont décents. Il porte des petits vestons de couleur noire ou grise au dessus d'une chemise blanche et repassée. Une petite cravate vient s'ajouter. Il ne porte pas de veste, seulement sa blouse blanche. Sauf lorsqu'il est de sortit. Il revêt alors une longue veste brune recouvrant jusqu'à son buste. Il a fier allure, le docteur, muni également d'une montre à gousset en argent.

Yann Apperry a dit un jour: « La beauté est infiniment cruelle. »



Description Mentale :


"C'est fou comme les belles choses se brisent comme d'un rien..."

Toute méchanceté vient de faiblesse. a dit Jean-Jacques Rousseau. Pourquoi dit-on des méchants qu'ils sont des monstres ? Pourquoi les pointe-t-on du doigt en les regardant, effrayés? Ils ne sont pourtant pas bien différents, il ont simplement peur, ils ont simplement de maux enfouis au plus profond d'eux que personne d'autre ne peut comprendre. Les méchants, ce ne sont pas des monstres. Ce sont justes des personnes incomprises. Il leur ait arrivé des choses que vous ne pourriez pas imaginer, que vous ne voulez pas connaître. Parce que vous ne voulez pas les écouter, même lorsqu'ils hurlent de douleur, seuls, n'ayant pour compagnie que leurs larmes brûlantes. Et ils deviennent méchants. Méchants pour mieux se protéger des autres, pour faire passer cette vive douleur qui coule dans leurs veines comme du poison.

Andrew, jeune homme très charismatique lorsqu'on vient le voir pour une consultation, serre chaleureusement les mains des hommes et baise délicatement celles des dames, bien qu'il le fasse rapidement. Sa peur de la gente féminine s'explique par le simple fait que les souvenirs de sa mère et de sa sœur lui sont très lourd à porter. C'est grâces à sa fratrie qu'il peut encore respirer. Il n'approche donc que très rarement les femmes et ressent une certaine gêne en leur présence. Ses sourires polis... Vous les connaissez tous, vous en faites souvent parfois, lorsque ça ne va pas. Vous dissimulez votre chagrin et vous inspirez la bonne humeur. Cela sonne faux. C'est le cas d'Andrew, constamment. Il n'a plus vraiment l'occasion d'être quelqu'un de joyeux. La moquerie et sa seule source de divertissement. Il est docteur mais on pourrait se demander pourquoi. Oh ! Sa passion est bien entendu portée sur le corps humain, mais il s'en fiche complètement de les aider. Il se suffit à lui même, dira-t-il souvent. Il ne recherche guère d'amis, il ne parle que très peu aux gens. Il préfère les observer de loin, froid et indifférent.

La froideur et l'indifférence. Il n'aime pas se mêler aux affaires d'autrui mais de temps en temps, la curiosité lui fait défaut. De faon subtile, il obtient souvent se qu'il cherche. Son côté manipulateur est très grand. Par de fausses paroles, embobiner les gens n'est pas un problème. Il ment comme il respire. Tout son être est pourri de l'intérieur, selon ses dires. Il ne s'aime pas beaucoup, se déteste même. Il a tenté quelques fois de se suicider, le monde n'est pas fait pour lui. Il se sent faible, il se sent mal. Dépressif ? Peut-être... Terrifié ? Sans aucun doute. Terrifié de ne jamais être aimé. Il ne peut pas être aimé, qui l'aimerait alors que lui même se déteste ? Malgré cette peur, il ne fait pas grand chose pour être très agréable dans une longue conversation. On devine ses moqueries et il devient vite cynique. Cette peur de ne pas se faire aimer le coupe net dans une quelconque gentillesse et le fait devenir méchant. Jamais violent cela dit, il ne lève pas la main sur autrui. . . Sauf dans quelques pas particuliers. Et il lève encore moins la mains sur les animaux. Seules ces créatures sont réellement innocentes. Car personne n'a les mains blanche quoique l'on puisse en penser.

La peur est se qui rend méchant ; la méchanceté c'est ce qui fait peur,, a dit Eugen Drewermann. Tous les êtres humains ont peur de quelque chose. La peur c'est se qui fait vivre, tout comme l'espoir. Peur du noir, peur de mourir, peur du chaos, peur de l'abandon, … Ces peurs peuvent se transformer en véritables cauchemars ; ceux qui vous réveillent en sursaut la nuit, qui vous font parfois pleurer, peut-être. La peur constante peut se transformer en paranoïa... Mais elle peut aussi transformer petit à petit une personne, le rendre amer, silencieux et associable. Andrew n'aime guère parler aux gens bien longtemps et la foule l'agace. Trop de monde, trop de bruit... Il préfère se plonger dans des livres ou se perdre devant la contemplation des oiseaux dans le ciel gris. Un jour, il se dit, un jour il arrivera bien quelque chose. Peut-être ce quelque chose me changera, se dit-il. Peut-être que ce jour là, je serais aimé, dans la plus lointaine chimère qui puisse exister.

« « Le Ciel ! Couvercle noir de la grande marmite où bout l'imperceptible et vaste Humanité. » »
de Charles Baudelaire



Biographie :


"Ton père et moi t'aimons tant que nous ne pouvons résister à l'envie de te tuer..."

• Le printemps s'installait doucement. Le soleil perçait à travers les nuages bien que l'air soit encore frais; les arbres bourgeonnaient et l'herbe verdoyait à nouveau. Dans les campagnes alentours, les bêtes étaient lâchées dans les près et tous se mettaient à l’œuvre pour cette nouvelle année qui s'annonçait, ma foie, plutôt bonne ! Assit sur un barrière qui clôturait un champ fraîchement labourré, un petit garçon fredonnait l'air d'une comptine d'une voix cristalline. Une petite brise -pas désagréable- venait jouer dans ses mèches de cheveux blondes. Cheveux assez long qui, de temps en temps, venaient cacher ses yeux bleus clairs, purs comme de l'eau de roche. De loin, et de dos, on aurait pu prendre ce petit garçon aux traits fins pour une fille. Il portait des vieux habits. Sa famille n'était pas des plus pauvre, son père étant un gentleman de Paris, mais à la campagne mieux vaut ne pas salir des habits du dimanche. Ils allaient souvent ici en vacances, voir la famille de sa mère, en Angleterre. Ce petit qui fredonnait gaiement s'appelait Andrew. Il habitait en France avec ses deux parents et ses deux sœurs cadettes. Sa mère étant anglaise, elle lui avait donné un nom des origines. Qui plus est, il était né à Londres lors d'un voyage des deux mariés. An et Mathieu -son père- s'étaient rencontrés à Paris alors que Madame voyageait. La ville lui semblait immense, elle n'avait que très rarement quitté la maison de ses parents dans la campagne d'Angleterre. Elle avait alors rencontré son futur mari, gentleman et si attentionné. Ils s'étaient revus de nombreuses fois, lui venant en Angleterre, elle allant en France. Se fut lorsque An tomba enceinte qu'ils décidèrent de se marier. Ils eurent par la suite deux petites filles, des jumelles. Cet accouchement faillit tuer An. Mais elle survécut. Malheureusement...

« Andrew ! »

Le petit garçon cessa de fredonner. Il vit sur le chemin sa sœur arriver en courant. Essoufflée, elle lui dit qu'il était à présent l'heure de rentrer à la maison, qu'ils étaient attendus pour le repas de midi. Andrew sauta à terre et prit la main d’Éléonore âgée de cinq ans. Le petit garçon adorait venir chez ses grands parents plutôt que de vivre à Paris. Là-bas, il devait se plier aux règles de son père. Bien qu'il soit un modèle pour lui, qu'il fusse gentil et drôle, Andrew s'ennuyait fermement dans leur maison en France. Son père était un homme relativement riche, bourgeois. Les enfants prenaient donc des leçons par un précepteur. Les seuls cours que le petit appréciait demeuraient le piano et la lecture sur les animaux. Il affectionnait particulièrement ceux de la ferme de ses grands parents ici, en Angleterre. Il imaginait que les moutons étaient ses amis. Il ne mangeait d'ailleurs pas de viande bien qu'ils aient le luxe de s'en payer. Andrew n'aimait pas cela et répugnait d'en avaler ne serait-ce qu'une bouchée. Lorsque les deux enfants arrivèrent devant la maison, ils aperçurent leur mère en train d'étendre du linge. Qu'elle était belle ainsi, les cheveux au vent, l'air fragile et délicate. Son père apparut sur le seuil de la porte. Son apparence noble imposait le respect. Il portait un costume et une veste noire. A croire qu'il se rendait à l'église. Il était habillé tous les jours comme ça, en France, ici, en général, il ne s'habillait que de simples vêtements. An tourna la tête vers ses deux enfants et leur sourit. Andrew décela dans ce sourire une grande tristesse et une lassitude. Innocent, le petit garçon oublia vite cela.

An baissa les bras le longs de son corps. Elle souriait à ses enfants et s'approcha d'eux. Elle fit un baiser sur leur front et les poussa gentiment vers l'intérieur, leur intimant de se laver les mains. Elle tourna la tête vers son mari qui ne la regarda seulement pas. Il passa froidement à côté d'elle. Allait-il partir ainsi ? Non, lui tournant le dos, il prit la parole.

« Je rentre à Paris. Fais se que tu veux. Il ne me sied guère de jouer cette pathétique comédie en ta présence. »

An s'approcha doucement de son mari. Elle hésita à poser une main sur son épaule. Elle tendit le bras mais, se retournant brusquement, Mathieu le lui claqua avec la paume de sa main.

« Ne me touche pas ! Ca me dégoutte. »

Et sans aucune autres paroles, il posa son chapeau sur ses cheveux bruns et s'en alla. An le regarda s'éloigner et une larme s'échappa de ses yeux pour rouler lentement sur sa joue. Il ne l'aimerait donc jamais plus. Elle essuya cette larme et, faisant bonne figure, retourna à l'intérieur où ses enfants et ses parents l'attendaient pour commencer le repas. Ses parents avaient été informés du départ de Mathieu : il devait rentrer pour ses affaires à Paris. La vérité faisait bien plus mal...

• An, de son vrai prénom Angelica Gordon, était née en Angleterre. Ses parents vivaient dans une ferme à l'écart de Londres. Ils avaient deux autres enfants, des garçons, et après An vint encore un petit. An fut donc la seule fille de la famille. Sa mère lui enseigna avec plaisir la couture, la cuisine mais elle dû aussi s'occuper de la ferme et des bêtes avec ses frères. Cela ne la dérangeait point. Elle grandit là innocente petite fleur, pure. Et puis vint l'âge où on pense à se marier, où on pense aux hommes même si ce n'était pas permis de le faire à voix haute. Leur voisin avait un fils du même âge. Julian, s'appelait-il. Séduisant et musclé, courtois et travailleur. An se surpris souvent à penser à lui. Et ils se séduisirent l'un l'autre. Leurs premiers ébats amoureux furent reculés, afin que personne ne sache. Et ceci dura longtemps. Ils eurent bientôt l'idée de se marier et d'en parler à leurs pères... Ils l'auraient fait si An n'avait pas du aller en France ce jour-là. Elle devait rendre visite à de la famille avec ses frères. Ceux-ci restèrent l'après-midi dans la maison de leur tante et de leur oncle à Paris. Angelica voulut se promener. Elle n'avait guère l'habitude des grandes villes. Elle fut accompagné de Mathieu, un ami proche à se qu'on racontait, venu pour cette réunion particulière de la famille. Mathieu se montra très prévenant, un vrai gentleman, gentil et poli. Ce fut une superbe expérience d'être ainsi traité, pour une fille qui venait de la campagne anglaise. Elle connaissait le français de par sa mère qui le lui avait enseigné. Elle tomba très vite sous son charme et elle prolongea son séjour chez sa tante et son oncle pour ne rentrer que plus tard dans son pays. Elle ne cessa d'écrire des lettres à cet amoureux mais sans cesser sa relation avec Julian. Elle y mit promptement un terme lorsque Mathieu lui annonça qu'il venait en Angleterre. Ce fut le début d'une relation bien malsaine. Qui l'aurait pensé ?

Mathieu fut très apprécié du père de An. Il ne voulait que le bonheur de sa fille et si cet homme lui plaisait, elle ne devait pas reculer. Les parents de Mathieu furent réticent. Leur fils unique épouser une paysanne débauchée et anglaise ? Le père consentit lorsqu'il vit la douceur fragile d'Angelica, qu'il comparait avec une rose blanche. Ils s'épousèrent. Ils n'eurent aucune relation avant le mariage, Mathieu ne cessait de lui chuchoter :

« Tu es encore pure et innocente, mon amour. Attendons le mariage, tu verras... Je ne voudrais pas te salir... »

Ah ! S'il avait su ! Ah ! Si elle lui avait dit que pure, elle ne l'était plus. Mais elle ne lui dit rien. Pour elle, ce n'était pas un drame. Ils s'aimaient et elle ne voulait surtout pas gâcher cela. Ils se marièrent. Et ce jour fut le plus heureux de leur vie à tous deux. Oh ! Pour sûr, ils s'aimaient d'un amour tendre. Mais ce fut le premier et le dernier jour où ils vécurent heureux. Elle ne tomba nullement enceinte avant le mariage, comme ils le racontèrent tous deux à leurs enfants par la suite. Non.. Elle tomba enceinte après et d'une manière... Horrifiante.


« Dites, mère, où est-ce que père est parti ? »

La grand-mère haussa un sourcil. A Paris, fils de bourgeois, les enfants vouvoyez leurs parents c'est vrai. Ici, elle n'en avait point l'habitude. An sourit.

« Il a du rentrer pour ses affaires, nous allons le rejoindre demain à la maison. »

Les repas était terminé. An aida ses parents à débarrasser. Andrew sortit de table afin d'aller dire au revoir à ses amis les moutons. Il fit un énorme câlin à un agneau qu'il affectionnait beaucoup, enfouissant sa tête dans son doux pelage. Les animaux ici n'avaient pas peur des humains, ils étaient bien traités. Le petit garçon s'étendit dans l'herbe fraîche et regarda le ciel bleu en poussant un petit soupire. Il préférerait rester ici. Il roula dans l'herbe et se mit à courir dans les près en riant. Ah... Comme l'innocence est belle lorsque l'on est un enfant. La vie semble si légère, si amusante. Dieu, pourquoi les faire grandir ?

An ferma la valise. Ils étaient sur le départ. Elle passa une main dans ses cheveux blonds, las. Sa vie n'était plus rien et ses parents n'en savaient rien, ils la croyaient heureuse avec un mari fortuné et des enfants charmants. Elle aurait pu être heureuse. Ses sottises l'avaient entraînées bien bas. Elle ne comprenait pas pourquoi... Après cette nuit-là... Pourquoi ?

C'était la nuit après la noce. La lune brillait, argentée, à travers les rideaux de la maison. Ils étaient tous deux allongés sur le lit, comme des enfants, se murmurant quelques douces paroles à l'oreille, envoûtés par le fer encore chaud de leurs alliances. Mathieu se pencha au dessus de sa femme, enlevant ses vêtements. Mais lorsqu'ils commencèrent leur lune de miel ici, ce soir, Mathieu se rendit compte que An n'était pas l'innocente jeune fille qu'il avait cru épousée. Elle n'était plus vierge. Il recula d'un bon, et fut bientôt à l'autre bout du lit. An ne pourrait pas oublier son regard sauvage, ce regard sauvage d'homme blessé. Elle se mordit les lèvres. Elle pouvait lui expliquer, ça ne serait pas si difficile. Lui aussi en avait certainement eu d'autres, non ? Elle se rapprocha de lui mais il recula vivement, comme s'il eu peur de se faire brûler. Le silence s'éternisa. Le mari se leva, calme. Un calme avant une lourde tempête. Tempête qui durerait maintes et maintes années encore. Cette tempête éclata lorsqu'il fit valser tout se qui avait sur la table dans la pièce et qu'il se mit à crier après Angelica.

« Espèce de petite sa***e !! Ah tu me le cachais bien ton jeu ! Ah tu m'as trahis ! Ah... Dieu, petite vicieuse ! Comment as-tu osé te jouer de moi, ma sa***e ?! »

An resta sans voix devant la colère immense de son nouveau mari. Cet homme... Avait changé du tout au tout en quelques secondes. Prévenant, gentil, aimant... Il était devenu complètement fou de rage ! Angelica se recroquevilla sur elle même. Mathieu revint vers elle et lui administra une gifle magistrale. Il la foudroya du regard avec dégoût, amertume. Au plus profond de lui, il était blessé et dégoûté. Cette réaction excessive, An ne la comprit jamais. Elle tenta de se défendre d'une voix plaintive :

« C'était avant de te connaître, avant de nous marier ! Tu n'en as pas eu d'autres, toi ? »

Ces paroles eurent l'effet inverses escompté par An. Mathieu l'empoigna par les cheveux et la gifla. Il lui cracha à la figure des insultes. Tous les noms y passèrent. Il la plaqua alors sur le lit, avec force et méchanceté, et il la viola. Sans précédent il la viola et An se laissa faire, désespérée. Et dans sa rage folle, Mathieu continuait de l'insulter, toujours aussi rageur.

« Ah oui, ah ah ! Tu aimes ça, n'est-ce pas, garce ! Je ne te pardonnerais jamais de m'avoir fais ça, jamais !! Espèce de traînée !! De sale catin ! »

Et ce fut fini, douloureusement, cela fut terminé. An resta dans ses couvertures en pleurant et Mathieu partit faire un tour dehors. Le petit monde autour d'Angelica s'effondra cette nuit là. Et cette nuit-là même Andrew fut conçu dans la chaleur du ventre de sa mère. Oh ! Ce fut la première fois et pas la dernière que Mathieu se comporta ainsi. Il entrait furtivement dans la chambre et la prenait quand il en avait envie, comme il le voulait. Il arrêta lorsqu'il vit qu'elle était enceinte. Il devint alors plus doux, gentil. Il appuyait de temps en temps sa tête sur le ventre rond de sa femme, le caressait. Il rendait même service à An, lui demandait si elle allait bien. Angelica espéra alors qu'il lui eu pardonné. Elle espéra et tenta plusieurs approches pour reconquérir l'homme qu'elle avait perdu et pour retrouver celui qu'elle avait aimé. Mais il s'esquivait habilement. Quand Andrew naquit, tout recommença à zéro et Mathieu redevint violent envers sa femme. Il se calma tout à fait lorsque son fils fut plus âgé. Mathieu se montra très aimant envers son fils, bien qu'un peu stricte. Il fit de même avec ses filles cadettes. An quand à elle porta tout son amour sur ses enfants...


• Andrew nagea dans une enfance de rêve. Il était heureux entouré de ses deux parents et de ses deux petites sœurs. Mais un jour, son père rentra à la maison. Il semblait bizarre, il titubait et puait se qu'on peut appeler de l'alcool. Il rentrait à la maison ivre. Sa femme garda ses distances en le voyant dans cet état. Ils jouaient parfois la comédie du parfait couple lorsque des invités venaient dîner mais Mathieu relâchait immédiatement son rôle ensuite et administrait la plupart du temps une gifle à sa femme. La journée, il l'ignorait tout à fait, froid et méprisant parfois, la nuit il lui arrivait une fois de temps en temps de rentrer dans sa chambre mais il ne la touchait plus. Il disait que cela le «dégouttait». An savait qu'il allait voir d'autres femmes le soir venu. Elle n'en avait plus rien à faire. Son amour allait à l'ancien Mathieu, pas à celui qu'elle avait découvert. Ce soir-là, donc, Mathieu rentra ivre. Andrew se jeta dans ses bras mais son père se contenta de le repousser brusquement.

«Toi aussi tu es souillé ! Ne me touche pas ! »

Croyant que son père plaisantait, Andrew tenta une nouvelle approche avec son grand sourire d'enfant. Il reçut une gifle en plein visage et son père cria :

«Tu entends quand on te parle, toi ?! »

«Vas-tu te taire ? Vas-tu te taire ?! »

An ne réagit pas devant se spectacle. Malgré tout l'amour qu'elle avait pour ses enfants, elle resta pétrifié. C'était la première fois que son mari osait porter la main sur les enfants. Enfant qu'il aimait pourtant beaucoup. Elle supplia finalement son mari d'arrêter et s'accrocha à son bras, pleurant. Mathieu se dégagea brutalement et il la claqua elle aussi.

« Tais-toi, chienne ! Ne me touche pas avec ta pourriture... !! C'est moi qui commande ici et si on ne m'écoute pas, désormais ce sera les coups de bâtons !! »

Même dessaoulé, la folie de Mathieu ne s'arrêta pas. Dès que l'un de ses enfant -et même sa femme- faisait quelque chose de travers, ou quelque chose qui lui déplut, il frappait sec. Il se radoucit un peu avec Andrew. Il le détestait, c'était certain, cela se voyait. Andrew, tout comme sa mère, se demandait pourquoi ? Pourquoi... Mais ce mot n'avait jamais de réponse. Mathieu se radoucit donc avec son fils. Mais il voulait lui faire manger de la viande. Il savait qu'il répugnait à cela, parce qu'il adorait les animaux. Il lui promit des tas de choses s'il mangeait de la viande, des livres, des cadeaux, des bonbons. Et puis il lui promit même qu'il pourrait allé habiter chez sa grand-mère et revoir ses amis les moutons s'il finissait son assiette. Andrew, fou de joie, essaya de tout finir, pensant qu'il s'agissait là d'autre chose que d'animaux. Lorsqu'il eut finit, Mathieu eut un immense sourire amusé. Son fils, âgé de dix ans alors, leva les yeux vers son père et sourit.

«Alors, je pourrais vraiment aller chez Grand-Mère et Grand-père et revoir mes amis et le petit agneau qu'il y avait ?! »

Son père rit et hocha doucement la tête. Il se leva, posa une main sur l'épaule d'Andrew, se pencha en avant et chuchota à son oreille :

« Dis-moi, quel goût as-tu trouvé à ton ami le petit agneau ? »

Les yeux d'Andrew s'écarquillèrent et il tomba de sa chaise, écœuré, horrifié. Il venait de manger le petit agneau qu'il avait tenu dans ses bras, avec lequel il avait joué, dans lequel il avait enfoui son visage avant de le quitter. Des larmes roulèrent sur ses joues et il vomit tout se qu'il avait dans l'estomac, tremblant de tout ses membres. Et le rire de son père résonna longtemps, très longtemps à ses oreilles. Il fit une crise et amené à l'hôpital que son père dirigeait. Celui-ci n'en avait pas fini avec son fils. Pas du tout, même... Mathieu n'avait plus de cœur, après cette nuit-là, il était simplement devenu méchant parce qu'il avait été blessé par sa femme. Mai maintenant, la folie déformait ses traits, la démence l'avait rongé. . . Les poumons et le cœur de son fils avaient été endommagés à sa naissance et cette crise le mettait en danger de mort. On lui greffa ces nouveaux organes. Son père avait beaucoup d'expérience et de talent dans le métier chirurgicale. Bien que ces méthodes ne soient pas encore très répandues, il le fit pour son fils. Oh ! Non pas parce qu'il l'aimait... Il l'amusait beaucoup ! A son réveille, Andrew trouva son père près de lui. Il en avait désormais peur. Mathieu lui sourit. D'une voix faible, le jeune homme demanda pourquoi. Son père rit aux éclats.

« Tu étais comme ce petit mouton que tu as mangé, ton ami. Tu venais vers moi joyeusement et en toute innocence, pensant qu'on allait te donner à manger. Je t'ai tranché le cou avec une hache et je t'ai arraché le poils. Ca m'a beaucoup amusé ! Et, puisque tu ne le sais pas encore, ce sont les poumons et le cœur de tes sœurs qui ont été greffés dans ton corps. Cela veut dire que tu vis au détriment de ton ami et de tes sœurs... Tu m'as beaucoup amusé, Andrew. » *

Andrew trembla tout entier dans ses couvertures. Il ne pleura pas. Son père l'avait brisé, comme il le lui avait dit, avec une hache... C'est fou comme les belles choses, innocentes, jolies, se brisent comme d'un rien... Andrew glissa hors de son lit.

Je n'étais qu'un animal domestique pour mon père. J'ai mangé mon meilleur ami... Mes sœurs dorment en moi... Je suis l'être le plus ignoble du monde... Personne ne m'aimera jamais ! Mes mains sont rouges du sang des animaux... Je suis affreusement laid... Je n'ai plus le droit... D'exister dans ce monde!*

Tout en ruminant ces paroles, Andrew c'était glissé en dehors de son lit. Ses pieds nus claquèrent sur le pavé froid. Il frissonna et sortit de sa chambre. A droite, un long couloir, à gauche la même chose. Il semblait immense ce bâtiment. Alors son père travaillait ici ? Dans cet hôpital... Il cru entendre des cris. Il expérimentait des choses sur les êtres humains, peut-être ? Andrew avança, n'importe où. Il s'en fichait, il traînait quelque chose de lourd, de gros... Quelque chose d'horrible. Son cœur n'était ps le siens, il respirait grâce à ses sœurs mortes. Et il vivait parce qu'il avait mangé son ami. Il ne méritait plus de vivre en ce monde. Il entra dans une salle au hasard. Du sang tâchait une table. Il découvrit plusieurs instruments qui semblaient coupant. Un scalpel. Mais ça, il ne le savait pas vraiment. Il voulu s'entailler les veines. Il arrêta son geste en voyant l'homme sur la table. Le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre, il n'avait pas vu ce cadavre. Pourtant la chaleur qui émanait de ses entrailles étaient évidentes. Il monta à ses côté et plongea sa tête dedans. C'était encore chaud...

«C'est... doux... ? Enfin... Tous les animaux et les êtres humains ont les mêmes entrailles... Nous possédons tous cette douceur. C'est beau, doux et chaleureux.. Je me sens... Aimé... »*

~ Ten years later ~


« Merci beaucoup docteur !
-Prenez soins de vous, Monsieur. »

Le docteur Gordon serra chaleureusement la main de son patient et le regarda s'en aller. Son sourire se dissipa lentement de sur ses lèvres. Il ferma la porte de sa maison derrière lui et poussa un soupire. Pendant les dix dernières années il avait fait de brillantes études en médecine. Le corps humain le fascinait. Il en connaissait beaucoup. Prendre un scalpel dans ses longs doigts et découper un peu cette chaire... De toute façon il n'aimait pas les gens, avec le temps son caractère associable c'était développé. Et il avait peur des femmes, il les fuyait le plus possible. Il ne comprenait lui même pas vraiment pourquoi discuter avec la gente féminine le mettait si mal à l'aise. Il se laissa tomber dans un fauteuil. Ses longs cheveux avaient détint avec le temps. Il en ignorait la raison exact, ils arboraient une teinte cendrée maintenant, cachant leur blondeur d'autrefois et tombaient en cascade légèrement bouclés dans son dos. Andrew enleva ses lunettes rondes et les déposa sur la table basse devant lui. Il leva ses yeux bleus vers la fenêtre qui laissait filtrer à travers les carreaux quelques fins rayons de soleil. La journée se terminait, il ne restait plus qu'une atmosphère nostalgique sur Paris. Andrew sourit, il aimait beaucoup le crépuscule, l'ombre et la lumière se rejoignaient pour ne former plus qu'un, il se sentait moins seul, moins désarmé. Il ferma les yeux. La vie était ainsi à présent pour lui... Mais il savait que tout n'était qu'éphémère et rien ne durait. Il y était préparé depuis longtemps à présent...

AND•THAT'S•ALL?•


*Crédit : Paroles dans God Child tome 7 de Kaori Yuki.



Derrière l'écran:

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    Pseudo : Andrew.
    Age: 15 ans !
    Comment t'es-tu retrouvé parmi nous?: Grâce à Elizabeth Livigston. ♥
    Des Remarques ou impressions? J'aime beaucoup. ;w;
    As-tu lu le règlement ? Oui ! :3
    Code du règlement : Validé par Meli!


Dernière édition par Andrew Gordon le Dim 27 Nov - 18:05, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Une douce odeur de sang... [Terminé]   Une douce odeur de sang... [Terminé] EmptyDim 27 Nov - 17:25

Pardon pour le double poste ! >w< J'ai terminé après cette longue période. J'ai tâché de faire vite, étant en internat. J'espère que la partie description physique ne sera pas trop courte ! =/

Voilà ! =)
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MessageSujet: Re: Une douce odeur de sang... [Terminé]   Une douce odeur de sang... [Terminé] EmptyLun 28 Nov - 20:07

Bonsoir et bienvenue.

J'aime beaucoup ta fiche, ton style d'écriture est fluide et agréable. C'est pourquoi je te valide. En tant que bourgeois, dans le groupe des Bourgeois/Humains.

Il te reste à créer ton journal de rp et tes relations et liens. Ensuite tu pourras aller jeter un oeil aux demandes de rp.

Amuse toi bien parmi nous =)
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MessageSujet: Re: Une douce odeur de sang... [Terminé]   Une douce odeur de sang... [Terminé] EmptyMer 30 Nov - 14:54

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