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 Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ?

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MessageSujet: Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ?   Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ? EmptyDim 16 Oct - 15:21

Le servant était devant, ouvrant la marche.
Elle, au centre.
Protégeant à l'arrière et fermant la marche, l'esclave se tenait droite, aux aguets. Sa Maîtresse se tenant juste au-devant, à quelques centimètres ; cambrée élégamment dans sa robe pourpre de velours, Elle était simplement époustouflante. Une ombrelle dans une main, l'autre perdue dans sa magnifique chevelure cascadant sur ses épaules.
Ada, sa Servante depuis maintenant quelques décennies, connaissait le langage corporelle de sa délicate Maîtresse bien mieux qu'elle ne se connaissait elle-même. C'est pourquoi, avant même que la Lady ne soupire d'un air agacé, Ada se tenait déjà à ses côtés, attendant un ordre de sa part en silence.
Ada guetta une réaction qui ne vint pas. A la place, Mégane Vanderkan se contente de la dévisager de ses grands yeux de cristal. Comprenant que sa Maîtresse n'attendait rien d'elle, du moins pour le moment, elle retourna à sa place, dans l'ombre de sa Lady Vanderkan, ses sens toujours à l'affut.
Le trio venait tout juste de descendre du fiacre. Le cocher vampire - le troisième du trio - était un servant de la famille Venderkan depuis aussi longtemps que l'esclave, et se prénommait Arthur. Ce dernier avait été mis au service de la Noble Mégane très récemment, et Ada ne parvenait pas à le supporter ; pour elle, tous les gardiens de sa Maîtresse étaient des incapables, et elle seule avait les moyens de parfaire la protection de la Lady. C'est pourquoi elle avait une sainte horreur de s'aventurer dehors, aux regards de tous.
Ce jour là, Ada n'avait pas eu le choix : elle avait dû suivre le désir de Celle qui dirigeait sa vie. Cette dernière avait soudainement été prise d'une envie irrésistible d'aller dans le salon de thé par excellence de Paris.
Le lieu qui représentait à la fois la fin de la vie d'Ada, et son commencement.
La toute première fois ou Elles s'étaient rencontrées.

FLASH-BACK


Ses poignets la brulaient comme le métal fondu. Sa chair à vif, semblait peu à peu vouloir céder la place à l'argent ; bientôt, la couleur ivoire de son os serait à nu.
Les pleurs de l'esclave à la peau sombre s'étaient fait sanglots déchirant. Elle aurait voulu leur prouver à tous, à ses buveurs de sang, qu'elle n'était pas une princesse de pacotille. Elle aurait tellement voulu leur montrer sa force, au de ces pleurs misérables indigne de son rang !
Mais elle ne pouvait pas. La douleur était telle que le seul fait de rester consciente était un véritable combat. L'esclave 2gyptienne se rendait tout juste compte que parmi ses larmes, des mots involontairement prononcés jaillissaient de sa bouche en discontinuer. Ils ne voulaient rien dire, ils n'avaient aucune signification, aucun sens. C'était essentiellement des paroles venant de sa langue natale.
Un choc brutale secoua tout son corps, et la fit soudain émerger de son délire. Un gémissement lui échappa. Un de plus qui se perdit dans ses sanglots. Mais en rassemblant tout son courage, elle parvint à arrêter de pleurer. Du moins bruyamment.
Son souffle se faisait haletant, mais l'eau salée de ses yeux ne s'était que peu tari. Elle ouvrit donc les yeux.
Sur une femme.
Une femme telle la rosée du matin, telle la dernière pétale d'une fleur bleue rarissime.
Une femme tellement belle, tellement époustouflante que pendant ce qui lui parut une éternité, l'esclave à la peau noire ne vit plus qu'elle.
Une chevelure splendide, bleutée, cascadait agréablement en de légères ondulations autour de son corps. Un corps fin, svelte et petit, bien proportionné. Des courbes alléchantes, laissant parfois paraître sa peau de pèche, tellement plus claire que celle de l'esclave que le contraste était saisissant. Sa bouche pulpeuse, boudeuse, semblait ne jamais vouloir sourire. Ses cheveux lâchés frôlaient le sol, et quelques mèches étaient retenues par une broche représentant un papillon, sur le côté de son crane.
Une frange épaisse semblait vouloir subtiliser jalousement son regard à la vue de tous, sans y parvenir totalement. Et ce regard... Ha, ce regard ! La jeune Egyptienne s'y noya, allant même jusqu'à oublier la douleur, jusqu'à oublier de respirer. Elle était captivée. Elle était captive de ses yeux, de ces pupilles, de ces iris. Au moins qu'elle aurait voulu, durant toute sa vie, ne voir qu'eux.

L'ancienne princesse Egyptienne cligna plusieurs fois des yeux, avant de s'apercevoir qu'elle ne pleurait plus. Le visage en forme de cœur de cette entité mystérieuse fit soudainement la moue en la dévisageant, comme une mère insatisfaite de son enfant.
Et la jeune captive crut reconnaître, dans cette expression, celle qui l'avait mise au monde.
L'observation de cet être parfait s'éternisa. Il dévisageait l'esclave enchainée par des menottes en argent de façon à la fois hautaine, neutre mais avec une étincelle de curiositée dans le regard.
Et puis, cette femme si exceptionnelle, si différente de la princesse kidnappée, ouvrit délicatement ses lèvres et prononça dans sa langue une série de mots dont la jeune Egyptienne n'en comprit pas le sens.
Enfin si, elle parvint à reconnaître un mot. Un seul. Qu'elle avait soigneusement enregistré, mais qu'elle était incapable de répéter.
Pourtant, elle y répondit, de sa voix rauque d'avoir trop pleuré, d'avoir trop souffert :

<<- Ada.>>
Sa main, entourée par l'anneau d'argent qui lui meurtrissait la chair et lié par une chaine, se souleva en tremblant pour venir se poser sur sa poitrine.
Ada, la première esclave Lycan à la botte des Vampire, garda son regard doré braqué dans celui de cette buveuse de sang - qu'elle avait reconnue à l'odeur - qui était de loin la plus belle de son espèce.
Cette dernière paraissait maintenant amusée. ou était-ce une autre émotion ? Ada avait du mal à décrypter ses expressions faciales. Et son odorat de lycan était particulièrement affecté par de nombreux facteurs ; l'odeur de la femelle vampire ; celles des autres buveurs de sang présents dans la pièce ; et par le lieu où ils se trouvaient, où flottait une forte odeur d'herbes et de biscuits.
Ce fut cette constatation qui attira l'attention de la captive ailleurs que sur Celle qui lui faisait face. Malgré la douleur, son regard dériva sur les alentours, détaillant avec attention ce qui l'entourait, guettant au passage les issus.
Elle ne reconnaissait pas ce genre d'endroit, bien trop différent des habitations d'où elle venait. Il y avait des couleurs partout, très peu de lumière, des tables basses disposées de tous les côtés avec des coussins et des murs pour apporter un peu d'intimité.
Ada se sentait perdu. La tête lui tourna, alors elle reporta son attention sur la Vampire qui lui faisait face. Elle avait peur. Peur de ce qu'on allait lui faire.
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MessageSujet: Re: Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ?   Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ? EmptyDim 23 Oct - 9:31

Flash Back
    Errant tranquillement dans les longs couloirs du château royal, l'ennui se faisait de nouveau sentir. C'était un euphémisme que de dire que l'éternité se faisait longue, après des siècles et des siècles d'existence, j'avais appris à me divertir. Sortant alors à l'extérieur, j'étais attirée par la lueur de la lune commençant alors à mouvoir mon corps. Dansant une valse, je sentais des yeux étaient rivés sur moi, ceux de mes fidèles servants. Malgré que je puisse me défendre, j'étais toujours accompagnée ne voulant pas me sentir seule. Certes je n'étais pas une solitaire, mais je n'aimais pas non plus la foule, nous étions donc cinq. Continuant alors de danser au rythme du vent, je fus interrompu, par une de mes dames de compagnies. Une humaine que j'avais il y a peu, transformer plus par caprice que par désir. C'était une petite noble comme toutes les autres de mes "amies". S'avançant alors vers moi, elle me chuchota délicatement à l'oreille qu'un évènement en ville se déroulant le lendemain était susceptible de m'intéresser. Elle avait entendu par d'autre suceur de sang, qu'une vente illégale d'une louve avait lieu. Regardant ma servante du nom de Anne, j'étais assez sceptique vis-à-vis de cette information. Des loups je pouvais en voir tous les jours à la cour. Contrairement à d'autre je n'avais aucun préjugé sur ces bêtes sauvages. Non pas que je les aimais loin de là, mais je ressentais une grande indifférence à leur égard contrairement à d'autre qui avaient une haine féroce. Cette stupide guerre entre nos clans me fatiguais, et je devais avouer que si un des miens voulait les anéantir ça ne me gênait pas au contraire.

    Bref, je changeais vite d'avis quand elle m'informa également que cette louve était princesse. De quelle nation ? L'Égypte. J'esquissais alors un sourire. J'avais laissé dans ce pays d'innombrables souvenirs. C'était donc décider, je voulais aller à cette vente. Attendant patiemment que le soleil se lève, je me préparais. Portant une robe qui ferait pâlir les bourgeois de cette ville, j'étais fin prête pour cet évènement. Accompagnée de ma petite cour personnelle, j'étais arrivée à destination et je fus un peu surprise de l'engouement que pouvais avoir cette vente. Dans cette immense pièce exagérément décorer, se trouvait une foule de vampire. Aucun humain n'était présent, les verres de sang étaient donc à l'honneur. Me servant, tout le monde me saluer sachant qui j'étais. Et c'est là que je fus attirer par des mots ... Égyptiens. J'avais passé de nombreuses années là-bas. Je comprenais à peu près ce que disait la demoiselle. Marchant alors vers cette cage, je la vis. Une jolie fille. Arborant des yeux attirants, une peau halée, et des cheveux de soie. Elle était affaiblie par ses blessures, et demandant au vendeur elle s'appelait Ada. Simple et mignon. Heureuse de cette petite trouvaille. Je la voulais, me dirigeant donc vers le vendeur, je pouvais apercevoir dans son regard une certaine peur. Je n'étais pas n'importe qui et j'allais en jouer pour avoir cette fille. Négociant alors, j'obtenis Ada pour moins de la moitié de son prix autrement dit presque rien.

    - « Aujourd'hui est ton jour de chance ... » Lui dis-je en Égyptien.

Fin Du Flash Back
    Sortant de mes pensées j'ouvris les yeux, assise confortablement dans la calèche, toujours entourée de ma petite cour et également accompagnée de cette fille qui avait tantôt occupée mes pensées, Ada. Depuis combien de temps était-elle à mon service ? Je ne m'en rappelais plus. Ma mémoire me faisait vraiment défaut. Soupirant je regardais les rues de Paris qui défilaient, bondée de monde les odeurs de sang affublées. Heureusement que j'avais un certain contrôle de moi-même. Attendant patiemment que la calèche s'arrête devant le salon de thé, j'écoutais les conversations de mes dames de compagnies. Parlant de frivolité ou encore des rumeurs qui couraient à la cour. Toujours les mêmes histoires me suis-je dis. Soupirant de soulagement quand la voiture s'arrêta je descendis, Arthur m'y aidant. Attendant ma cour, mes yeux dérivèrent sur Ada, et je ne pus réprimer un sourire quand je vis son visage grimaçait en regardant mon cocher. Elle ne changeait pas, toujours méfiante et méprisante envers mes autres sujets tout simplement parce qu'elle se considérait comme plus fiable. Je ne lui en avais jamais tenue rigueur, c'était amusant. Au moins avec elle, j'étais sûre d'avoir une bonne protection. Entrant finalement dans la bâtisse prenant la plus belle et la mieux placer des tables, je pris place la première voulant que la louve soit à mes côtés, à ma droite. Profitant de cette position pour lui glisser à l'oreille :

    - « Le sourire est de rigueur ici, Ada. Ne t'habitueras donc jamais à sortir ? » J'esquissais un charmant sourire, buvant quelques gorgées de mon thé que j'avais dilué discrètement avec du sang. Il était imbuvable autrement. « Ne sois pas si crispée, je t'offre une pâtisserie si tu veux ... En échange, j'aurais un petit travail pour toi.» Posant délicatement ma tasse, je regardais la louve tandis que mes "amis" me regardaient, curieux de savoir ce que j'avais en tête.
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MessageSujet: Re: Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ?   Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ? EmptyLun 24 Oct - 16:45

Flash Back


    A la grande surprise de Ada, la buveuse de sang s'adressa à elle dans sa langue natale. Bon, certes, la phrase était approximativement grammaticalement correcte, mais au moins la princesse d'Orient en comprit elle le sens. Ce qui la surpris, ce fut qu'une personne, vivant si loin de son pay d'origine, puisse connaître sa langue alors qu'elle même commençait déjà à l'oublier.
    La surprise l'empêcha de répondre à la phrase, mais Ada se rendit vite compte que cette femelle vampire n'avait que faire de son avis. Quand la femme se leva, l'esclave entreprit de faire de même, mais elle en fut incapable ; ses jambes refusaient de la porter. Avec un soupire, l’égyptienne laissa cette entité inconnue s'éloigner d'elle. Pourtant, la seconde d'après, un autre suceur de sang s'approcha d'elle. Aussitôt, Ada montra les dents et grogna, d'un grondement sourd qui sortait du plus profond de sa poitrine. Le Vampire hésita une seconde, avant d’assommer la princesse d'un revers de la main - aussi grande qu'un hachoir.
    La Louve se retrouva sonnée, la tête posée sur un carrelage frais. Un cris outragé attira l'attention de la captive, qui tourna le regard vers la femelle si belle. Celle ci foudroyait du regard l'homme qui avait abattu sa main sur Ada, semblant l’invectiver de sa langue qui était étrangère à Ada. Cette dernière ne comprenait pas grand chose, hormis que la déesse de la beauté n'était pas satisfaite de quelque chose.
    Le Vampire qui avait frappé Ada se rapprocha d'elle, et elle ferma les yeux en attendant que le coup vienne. A la place, l’égyptienne entendit un déclic sonore, et elle fut enfin débarrassée de ses menottes. Un gémissement lui échappa alors que la brulure explosait dans ses poignets, enfin libérée de l'argent. Elle baissa les yeux sur la peau, à sang, et les boursouflures de peau calcinée, retournée comme si on lui avait rogné les poignets avec de la cire. La princesse déglutit et détourna son regard de ses membres meurtris. Elle leva les yeux sur la vampire qui s'était de nouveau approcher d'elle.
    Mais Anubis seul savait ce qu'elle lui voulait !


    Fin Du Flash Back


    Alors qu'ils entraient dans le salon de thé, Ada remarqua qu'une fois de plus, sa Maîtresse était suivis de sa petite cour. Cela l’exaspéra, au point qu'elle dû se retenir de pas soupirer et de grogner tel un corniaud pour faire fuire la bande de pipelette noble qui servait "d'amies" à sa Ô Suprême et Vénérable Maîtresse.
    Mais des années d'entrainement retinrent la Louve qui se contenta de se mordiller les lèvres, comme à son habitude. Elle suivit sa Vanderkan quand celle ci alla s'installa à sa table favorite, la plus grande, et celle qui était le plus à l’abri des regards indiscrets. Alors même qu'elle ne prononçait pas un mot, Ada comprit à instinctivement que Megane désirait l'avoir à ses côtés, et Ada se fit un plaisir de se faufiler devant toutes les autres Vampire et humaines de la noblesse pour s'asseoir aux côtés de celle qui représentait sa vie. Cette dernière lui glissa alors à l'oreille :

    - « Le sourire est de rigueur ici, Ada. Ne t'habitueras tu donc jamais à sortir ? »
    Ada allait lui répondre d'une voix mordante de ce qu'elle pensait de leurs sorties à extérieures, alors que les années de bridation lui firent seulement dire d'une voix respectueuse :
    << - Vous savez parfaitement combien ces sorties me pèsent et épuisent ma patience - qui n'est déjà pas bien élevée - et que je préfère mille fois me prélasser à vos pieds en vous écoutant bavassez avec votre frère favoris. Plutôt que d'écouter les simagrées de celle que vous traitez en "amies".>>
    L'amertume perla légèrement de ces paroles lorsqu'elle prononça le dernier mot, alors que l'esclave se forçait à sourire d'une façon douce et animale.

    « Ne sois pas si crispée, je t'offre une pâtisserie si tu veux ... En échange, j'aurais un petit travail pour toi.»
    La suite des paroles de sa maîtresse aiguisa la curiosité de l'égyptienne, qui telle un chien, se redressa sur le fauteuil. Si elle avait eu des oreilles, elles se seraient subitement tournées vers l'avant, totalement à l'écoute de la Vampire.
    << - Un travail, dites vous ? Tout ce que vous désirez. De quoi s'agit-il ? >> S'enquit aussitôt la Lycan, se moquant des pâtisseries comme de sa première proie.
    Ada plongea ses yeux curieux dans ceux, azur, de sa Belle. Cette dernière avait toute son attention, et même plus encore. Elle aurait pu demander à son esclave de tuer un de ces amis sur le champ, comme d'aller lui faire un gâteau au citron qu'elle se serait exécuté. Mais pour une fois, Ada n'avait pas la moindre idée de ce qui avait traversée l'esprit de sa vénérable Vampire.




[HRPG]Désolée, c'est un peu court, mais je n'ai pas vraiment le temps ni l'inspi ( tu ne m'as pas mis grand chose sous la dent n.n ) mon copain va venir pendant une semaine, il ne va pas tarder là... Donc je ne pense pas pouvoir répondre alors tu peu prendre ton temps Wink [/HRPG]
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MessageSujet: Re: Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ?   Un Souvenir ; Atroce ou Agréable ? EmptyLun 7 Nov - 15:26

Flash Back

    J'étais furieuse que l'on puisse toucher à ce qui m'appartenait sans ma permission. Car effectivement cette princesse égyptienne était mienne dès que j'eus donner la somme demandée. Aussi farfelue que cela puisse être, j'avais décidé sous une impulsion que cette louve serait sous ma coupe. Je n'avais que des vampires à mon service, la plupart furent transformer grâce à mes crocs. Et les motifs étaient aussi divers qu'étranges. Mais lors de cette vente illégale, la jeune fille à la peau halée avait su captivée mon intérêt. Comme dit à plusieurs surprises je n'avais rien de spéciale contre cette "sous race", ni haine, ni amour tout représentant de cette espèce ne valait rien à mes yeux. L'indifférence était donc de mise. Par contre, la jeune fille du nom de Ada me "captivais" pour ses origines. A mes yeux, on pouvait considérer qu'elle représentait un trophée, un souvenir de mon passé à l'époque où je me trouvais encore en Égypte.
    Bref, j'avais demandé à ce qu'elle soit rapidement conduite dans ma voiture. J'étais venu trouver ce que je cherchais, de ce fait je n'avais plus rien à faire ici. De toute manière je perturbais apparemment la bonne entente qu'il y avait avant mon arrivée. Les Vanderkan étaient plus que craints même chez les suceurs de sang. Nous étions les créateurs, des êtres puissants. Il était alors tout naturelle d'en avoir peur. Étant courtoise, j'avais décidé de les laisser tranquille. Sortant alors et reprenant la route dans le sens inverse suivit de mes fidèles "sujets", il était temps de rentrer. Je voulais faire plus ample connaissance avec ma nouvelle rencontre. Arriver au lieu dit, Ada fut déposée dans la salle d'eau qui m'était approprier. Déshabiller par quelques servantes, elle fut alors plongée dans un bain. Si il y avait quelque chose en quoi je tenais c'était bien l'hygiène. Je n'étais pas noble pour rien. Ada devait être laver puis soigner sous mes ordres.

    Assise confortablement sur une chaise, j'étais à côté de ma nouvelle esclave. La regardant, sa nudité était cachée grâce à la mousse de savon je n'avais donc aucune gêne pour la fixée. Un de mes bras accoudée sur la chaise, je tenais avec celui-ci mon visage. J'avais donner l'ordre qu'on nous laisse seule après avoir soigneusement préparer le bain. « Je me nomme Megane Vanderkan, je suis ta nouvelle maitresse malgré que je n'aime pas ce terme. As-tu déjà entendu mon nom ... Ada ? » Tout avait été dit dans sa langue maternelle. Je savais bien que je parlais l'égyptien de manière approximative, mais cela faisait longtemps que je ne l'avais pas pratiquer. Il fallait bien faire avec ce que j'avais. Je me mis alors en tête qu'il fallait apprendre la langue française à notre chère princesse au plus vite. Car là elle ne pouvait communiquer qu'avec moi. Ma famille était connue dans les quatre coins du monde. Il n'aurait pas été étonnant qu'elle en ait déjà entendue parler. L'influence était le pouvoir absolu.


    - « Une chose me turlupine. Que fait une princesse égyptienne en Europe ? De plus en tant que louve ... A ton odeur j'affirme que tu n'es pas une sang pur. De ce fait quelqu'un ta mordu. Tu as donc des choses à raconter qui me semble ... Intéressantes. » Lui dis-je en Égyptien.

Fin du Flash Back

    Une certitude nous liait Ada et moi : nous avions une confiance aveugle l'une envers l'autre. Je vous accorde qu'il était fou de donner sa confiance à une ennemie naturelle, mais au fil des années, ma chère Ada avait su gagner ma confiance en toute légitimité. Elle était droite et loyale que demander de plus ? Certes elle n'était pas très docile mais c'est ce qui faisait son charme à mes yeux. Mes ordres étaient des paroles divines pour elle. Je pouvais lui dire mes plus profondes pensées, ou lui dévoiler mes plans les plus machiavéliques sans m'inquiétait qu'elle me trahisse. Elle savait donc pratiquement tout de mes intentions, de mes envies, de mes folies. Je lui avais déjà fait part de notre problème sur la guerre à venir. Je l'avais mise au parfum. Ce que je voulais d'elle était très simple : s'infiltrer. C'était une louve, j'avais bien eu raison de la prendre sous mon aile car ses origines m'aidaient toujours. Les loups étaient eux aussi de la partie face à sujet très problématique aux yeux de mes frères, mais aussi des miens. Ada était donc la plus logique des solutions pour réussir à avoir des indices.

    - « Je t'ai il me semble parler de ce qui se passe en ce moment. Lui dis-je de manière discrète pour qu'aucun humain à cette table n'entende. « Ce que je vais te demander est simple. J'aimerais que tu soutire diverses informations dans le camps adverse sur ce qui ce passe. Je parle évidemment des loups pas des humains. Ont-ils un plan ? Que vont-ils faire ? A quel point ont-ils aborder le problème. Je veux tout savoir. Tu as carte blanche sur la manière de procédé, par contre soit la plus discrète possible. Personne ne doit savoir ce qui se trame. Lui dis-je en la regardant dans les yeux. je savais que je pouvais compter sur elle. Je pouvais lui demander n'importe quoi.
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